Durant des années j’ai essayé de mettre des mots sur mes mots, avec grand mal, jusqu’à ce que je découvre une lettre de Lautréamont à l’éditeur Verbroeckhoven (le 23 octobre 1869) :
« J’ai chanté le mal comme ont fait Mickiewicz (sic), Byron, Milton, Southey, A. de Musset, Baudelaire, etc. Naturellement, j’ai un peu exagéré le diapason pour faire du nouveau dans le sens de cette littérature sublime qui ne chante le désespoir que pour opprimer le lecteur, et lui faire désirer le bien comme remède. »
C’est cette même volonté, avec nos maux du 21ème siècle qui m’anime et m’exalte. Dépeindre les fonds abyssaux pour encourager la mise en lumière de nos lueurs fragiles. Je me construis et m’émancipe de la chape de la cruelle ignorance. Aux rythmes de mes jours, aux rendus de mes nuits, à la beauté de vos émotions, à ma révolution en marche, je vous souhaite de passer d’agréables moments en ma compagnie.