De sève et de sang.
De sève surtout, car la puissance, le silence, l’obstination du végétal m’habitent, et la capacité de ce dernier à faire du minéral et d’un peu de soleil l’essentiel de la vie sur terre me captive et m’inspire. Formé à l’écologie scientifique, à la forêt, à la compréhension et la gestion des espaces ruraux et naturels, j’ai enrichi ma vie d’activités professionnelles multiples dans la zoologie, la préhistoire, la botanique, l'éthologie, la gestion des espaces fragiles, la formation d’élus et de chasseurs à la compréhension des paysages ruraux et naturels, l'enseignement en écologie pour des formations supérieures, l'écotourisme aux Antilles et Guyane. Écrivant sur de nombreux sujets, c’est grâce à Suite 101 et à Ipagination (aujourd'hui Le Peuple des mots), il y a bien quelques années déjà que ma capacité à séduire un lectorat fut repérée par un groupe de presse parisien. Ainsi, en 2009, je suis devenu journaliste et rédacteur (puis éditorialiste) sur les énergies renouvelables, l'écohabitat, les pratiques culturales "responsables"... Du coup, j'ai travaillé jusqu'à 66 ans passé, autoentreprenant loin de Paris, entre mer et montagnes, France et Espagne. Je suis presque à la retraite puisque j'effectue encore quelques écrits pour ce groupe de presse, sur des thèmes choisis (artisanat, art, grands paysages, produits de la terre...).
Naturaliste, vagabond, profondément rural, travailleur, trottiflâneur (des milliers de kilomètres, en trottinette, dans tous les paysages d’Espagne et du Roussillon, notamment), jardinier de l’extrême, et libre de surcroît, j’ai choisi de déménager souvent (treize fois) pour découvrir mille facettes de France continentale et d'outre-mer, vécu intensément le pire, puis plus tard le meilleur, prenant tout comme il vient.
L’animal bruyant qu’est l’homme m’interroge beaucoup, m’horrifie souvent, m’émeut quelquefois, m’amenant à préférer une certaine ombre à la pleine lumière, d'où le choix d'être absent des réseaux "(a)sociaux". Avec le seul amour de ma vie, depuis 40 ans, et un ou deux toutous aussi, c’est dans les marges que nous trouvons un peu de paix intérieure !