La mort est un matin

La mort est un matin sans bruit, sans chagrin Elle vient quand tout dort comme l’ombre du décor Elle touche sans douleur elle ferme les couleurs Puis elle dit tout bas : « C’est fini, viens par là. » Et le monde continue comme si r…

Grisette

Grisette Je t'ai accueilli  Il y a un an et demi Tu étais flagada et raplapla Grisette Tu ressembles à une tigresse Grise Les yeux jaunes Ton regard m'impressionne Grisette a toujours faim Tu ne vas pas chasser la petite bête Et gambader d…

Le sculpteur

Jean Yves est un sculpteur Il fait des choses pas commodes Jean Yves est un original Il sculpte des pierres pas trop mal Il dépense un peu tout  Et ne demande rien Juste un peu de pièces  A Amélie Poulain Jean Yves se promène partout Avec so…

Virée à Paris

Au fond du parking, assis dans la crasse sombre de cet endroit isolé, ils échangent un regard, interdits : une personne passe, hésite, se rapproche, puis finalement s’en va. Un rire nerveux plus tard, Pierrick reprend sa feuille et continue à la roul…

Impro entre chas et lien

    Qui aimerai-je demain sans qu'il m'accroche en devanture sans aventure sans lendemain sans qu'il m'offre du baratin une villa sa richesse et son orgueil ou des vacances improvisées quand moi je ne sais rien ni de son âme ni de ses écueil…

Dionysos Robot

Dionysos Robot, si ce groupe Sud Coréen passe dans votre ville, foncez, réservez.    Je sors encore ébloui. Dionysos Robot, ce n’est pas un spectacle, c’est une traversée. Une cérémonie des sens, un orage de sons et de lumières où tout, absolument…

Je veux

Un texte où le désir se mêle à la douceur, où chaque geste raconte plus qu’un discours. Entre pudeur et abandon, deux êtres se trouvent dans la chaleur d’un instant suspendu. Et quand le silence revient, il reste cette douceur d’avoir été ensemble.

Le Vent Divin de Sergio

Il était une fois, dans un village suspendu entre les nuages et les champs de lavande, un jeune homme nommé Sergio. Sa beauté était si éclatante que les miroirs se fissuraient d’admiration, que les rivières ralentissaient leur cours pour contempler s…

Le jour férié

  Le jour où Jésus m’a fermé la porte (Chronique d’un matin férié) Il y a des matins où la vie vous joue des tours. Ce matin, persuadé d’être un jour ordinaire, je suis sorti vers 8 h 30, l’esprit vif, le cabas à la main. La rue était étrangement…

Nouvelles de Stefan Zweig

Il faut lire L’Amok, Lettre d’une inconnue et La Ruelle au clair de lune pour découvrir l’art de Zweig à sonder les passions humaines. Avec une écriture intense et psychologique, il explore le désir, la solitude et l’obsession, révélant les zones secrètes du cœur et de l’âme. Préface de Romain Rolland et Traduction par Alzir Hella et Olivier Bournac. Publié en 1930.