Mourir, si peu de chose ... 2
- Bonjour, lança-t-elle.
- Bonjour, répondirent-ils en chœur.
Ils souriaient. Elle sentit une vraie bienveillance, mais aussi des yeux qui voyaient au-delà de l’étoffe.
- Je vous observais et je crois que vous êtes frère et sœur et puis, j’ai senti de la vraie connivence entre vous et comme quelque chose de foncièrement bon à l’égard de la nature, des arbres plus spécifiquement.
- Merci, répondit le jeune homme, dans un petit sourire.
- Ne vous étonnez pas de mon intrusion. Il existe encore par ici des personnes qui parlent la langue de l’humain. Et puis, j’ai le temps de m’arrêter pour voir les belles choses. M’adresser à vous fait ma journée. Je vis seule, j’observe, j’ai encore assez d’énergie pour faire partie de ce monde, mais les instances supérieures ont décidé qu’il fallait me mettre en marge, dit-elle en souriant.
Le jeune homme la regarda et la demoiselle, el…