Je te remercie, Myriam. Ton commentaire est vraiment encourageant pour la suite, même si je sais qu’il faudra encore apporter un peu de “polish” au texte, qui reste assez brut pour le moment (mais je tenais à le publier avant le 24 décembre). Mon intention était effectivement d’humaniser le personnage principal, qui peut facilement sembler antipathique (particulièrement en ce moment)… Au plaisir de te lire !
Bienvenue Saqsaywaman! Bravo pour cette audacieuse réécriture de Dickens et merci du cadeau de Noël. Qu’il est difficile d’humaniser un personnage antipathique que ce soit Scrooge ou sa version contemporaine! C’est pourtant bien nécessaire pour construire de bons personnages de « méchants ». Je salue le soin pris à dépeindre les esprits de Noel présent, passé et futur. Leur apparition est rendue probable par les détails par exemple (la lumière bleue qui rend l’androïde presque humain). Les questions des esprits sont ironiques et toucheront justement n’importe quel homme/femme pressé. Il y a un Scrooge qui sommeille derrière chaque type aigri. Enfin, pour ce qui est du style, c’est agréable à lire. Nous pouvons toujours améliorer ce texte tous ensemble. Je placerai dans la forge quelques idées de reformulations prochainement. A bientôt et bravo!
Vive les pompiers-cardiologues et plus encore s’ils sont en voie de disparition, les savoir-faire que ce soit dans l’artisanat ou bien d’autres domaines comme sur le plan linguistique souffrent d’une difficile transmission, peut-être lié à une réalité économique ne permettant pas de prendre le temps de la relève ou même pour certains métiers, d’en vivre derrière. Heureusement, mes textes comme le tien leur prête vie et souvenir. Merci Gilbert.
Très heureux de vous retrouver Philippe. Quand l’hiver rythme nos vies et nos turpitudes. De l’ancrage des souffrances passant par l’émancipation, jusqu’à la joie de vivre. Un développement dans le temps, un apprentissage saison, après saisons… merci pour cette très belle composition.
C’est cynique avec une galerie de personnages stéréotypés et caricaturaux, presque malhonnêtes mais ça va particulièrement bien avec le style du texte. J’ai beaucoup aimé le ton froid et cynique justement, assumé, le découpage du texte en morceaux, chirurgical, comme la disparition de ce pauvre ouvrier sacrifié sur l’autel économique et social de ses contemporains. Bref, une très belle entrée en matière, politiquement incorrect. À plus tard.
Woawww totalement surprenant et politiquement incorrect. Encore une fois mené de main de maître. Tu arrives parfaitement à distillé les informations aux bons moments, savamment pour ne rien gâcher de la chute. Ce repas de famille plein de ressentiments est presque de saison avec les fêtes de fin d’année qui arrivent. C’est corrosif, implacable et froid comme l’est le dénouement. Bref, je me suis régalé, même si je ne prendrai pas une part de ton financier. Il y a un atelier sur l’appropriation et réécriture d’un conte de Noël si ça te tente, ce serait top de voir ce que tu fais de cette proposition d’écriture. À plus tard.
J’ai lu que ça fermait effectivement, n’hésitez pas partager « Le peuple des mots » avec les auteurs qui souhaitent poursuivre le partage de leurs textes avec d’autres auteurs.
C'est toujours rassurant de lire tes lignes et à la fois émouvant car elles témoignent d'une réalité haïtienne bien difficile pour ne pas dire totalement éprouvante. Rester debout, en âme et en mots... à plus tard Gilbert.
Un ami auteur aujourd'hui disparu me lançait des défis pour écrire sur des thèmes difficiles et tabous et je ne manquais pas de répondre à ces défis. Selon lui, le travail d'auteur était similaire à un travail d'acteur qui deviendrait d'autant meilleur qu'il parviendrait à écrire sur tout, sans honte, avec détachement, incarner toutes les situations notamment les plus viles et complexes de l'être humain... ces fameux rôles de composition sur lesquels on apprend à s'effacer et s'affranchir ainsi du jugement du lecteur. Car on peut tout écrire lorsque l'on parvient à faire ce travail exigent et couteux, soumis à la potentielle opprobre des autres. Et il pensait, que c'est ainsi aussi que l'on réussit à capter l'attention et à toucher au coeur et à l'âme, à passer des messages, en traitant de ce qui dérange et met mal à l'aise. J'ai lu l'été dernier Bukowski et Fante et je me suis dit qu'aujourd'hui on finirait en prison ou que le tribunal populaire vous condamnerait à la cancel culture. Bref... je vais essayer de retrouver ce texte écrit sur les chiottes et je le publierai probablement à nouveau ici.
Ce n'est pas banal d'aborder pour un premier texte public ce thème aussi surprenant et tabou. Et c'est ce courage et cette liberté de ton, sur fond documentaire que j'ai trouvé original et donc digne d'intérêt. Et puis probablement aussi parce que je vient de regarder le week-end dernier "Perfect Days" de Wim Wenders qui offre cette fois une immersion dans les toilettes japonaises, d'une grande plénitude, presque érigée comme une oeuvre d'art tant l'esthétisme, la propreté rende ce lieux improbable démesurément humain car comme l'écrivait Montaigne : "Sur le plus haut trône du monde, on n'est jamais assis que sur son cul.". Merci Sahar de ce partage inattendu qui dit beaucoup sur les représentations et cette sempiternelle quête de dignité.
Le temps, cet instant suspendu entre la vie et sa fin. Il y a énormément de sensibilité dans les mots et ton interprétation, d'une harmonie telle que l'on sent l'âme se fondre dans l'air et son souffle poétique. Vraiment très beau, merci Perthro de tes beaux cadeaux. A l'oreille je ne parvenais pas à entendre succédané mais plutôt succinct damné... je me suis alors dit que c'était rare une damnation aussi douce.
La poésie, cette ode à la création d'une rare intensité. De nombreuses images fortes s'imposent et l'on sent le souffle du dragon se charger tout du long avec beaucoup de rudesse : le tonnerre, la pierre, la rocaille... le chuchotement et précédemment l'oubli et la brume, se conjuguent quant à eux à la lenteur du dragon. Entre danger et incertitude, entre puissance et faiblesse, on oscille à la lisière des perceptions. A plus tard Francis Etienne.
C’était magnifique ! Votre lien avec la nature est tout simplement exceptionnel. En lisant vos mots, j’ai ressenti un écho profond avec mes propres émotions, comme si vos images poétiques réveillaient des sensations que je porte en moi. Vous avez su capter et transmettre une harmonie que je trouve rare et précieuse.
J’y ai perçu dans ma lecture une indicible solitude, et je pense que ce fleuve se coiffant d’une main délicate m’a largement rallié à cette idée, c’est dire la force des images que ta poésie suscite. Je ne saurais te dire pourquoi, je l’ai raccroché à cette image que j’ai tant vu dans le cinéma de cap et d’épée, des reines ou princesses face à leur coiffeuse, souvent entourée de servantes, les,plus seules au monde. Probablement que le dernier tercet consolide mon ressenti. Le palanquin, peut-être, accompagnant un exil… merci du partage Francis Étienne.
Ce qui ressort le plus dans mon ressenti, c’est le déséquilibre et l'incertitude qu’il suscite. Emprunt d’une grande mélancolie, ton poème vient jusqu ‘à questionner ce qui n’est pas fréquent, comme pour s’en remettre à autrui, n’étant soi, plus que l’ombre tissée de doutes. Un clair-obscur comme on les aime. Merci Francis Etienne.
Venise est effectivement fascinante, et que dire de son carnaval ! J'ai eu la chance de m'y rendre et je vous conseille d'y aller si ce n'est pas déjà fait, et malgré le monde qu'il y a (c'est difficile d'avancer sauf en prenant les petites rues au risque de se perdre car c'est un vrai labyrinthe). Le jeu avec le masque permet d'installer une subtilité dans le comportement de la personne entre ce qu'elle montre et ce qu'elle cache. C'est inspirant. J'ai, moi aussi, écrit sur des masques (un texte que je n'ai pas encore publié) en particulier : ceux qui servent à l'hypocrisie. N'en pouvant plus de la subir au quotidien j'ai décidé de faire ma révolution, et de venir bousculer un peu ce bal masqué social que j'observe en étant à l'écart. Le masque dont on se sert pour cacher notre sensibilité par peur du regard des autres est également inspirant. C'est intéressant de voir le sens que prennent les masques selon la sensibilité de chacun.
J'ai lu votre histoire et j'ai énormément apprécié la description des émotions et des moments. C'était vraiment intéressant et raconté avec un ton captivant.
D’emblée tu nous plonge dans une atmosphère propice au voyage et aux mystères ; avec toujours se temps qui s’évapore à la vitesse des regrets. C’est un texte presque « industrialisé » tant les matériaux et la transformation évoquées dans les images prennent une place conséquence. Une usine de la vie ou une fabrique à désillusion, le poète en contremaître. Merci Francis Etienne pour cette très belle réalisation !
Bonjour et merci Quentin, c’est vraiment très chouette encore. Tu as le chic pour nous prendre par le bras d’emblée et faire naître rapidement une intrigue, tout en nous associant à l’immersion comme par exemple l’habile recherche internet, qui nous a plongé dans l’histoire avec l’envie d’en connaître l’issue. Les descriptions sont soignées et le rythme engageant. On s’attendrait à une chute fantastique ou mystique et elle est presque banale et pour le moins terre à terre et c’est en cela qu’elle est très efficace, tu as su nous embarqué dans un sens pour mieux nous surprendre de l’autre. Bravo à toi et grand merci de ce nouveau partage.
Tout en émotion et sensualité, le jour telle la peau frissonne d’émoi. Il y a plusieurs lectures mais dans une même unité ou plutôt harmonie, sans que l’une empêche l’autre de se développer. C’est très riche et flamboyant, jusqu’à ce que la taciturne nuit survienne et s’impose. Merci du partage Francis Etienne.
Avec le plus grand plaisir. Il y aura toutefois une limitation, le fait que vous ne disposez pas d'un système 34 points. https://www.youtube.com/watch?v=48YNKBBbjj8&ab_channel=PatriceD%27hautcourt