Merci Léo.
Je viens de finir Ravage de René Barjavel, une œuvre de science-fiction où l’on assiste à l’effondrement brutal de l’humanité. Et je dois dire que, d’une certaine façon, j’y ai vu une sorte de prolongement de Sapiens.
Là où Harari montre comment l’humanité s’est construite, Barjavel imagine ce qu’il se passe quand elle va trop loin, quand le progrès devient excès, quand l’argent, le show, les paillettes et le pouvoir finissent par prendre l’humanité en otage… jusqu’à la chute.
C’est bien sûr de la fiction, mais j’ai trouvé ce texte presque visionnaire. Écrit en 1943, et pourtant terriblement proche de nos dérives contemporaines.
Merci pour cette chronique
Génial, je ne connaissais ni l’auteur ni son oeuvre et ta recommandation donne vraiment l’envie de le découvrir. A planifier avec du temps, merci du partage.
Belle mise en avant de cette magnifique valeur ! Aller au-delà des jugements, des moqueries, des qu’en dira-t-on ?, c’est un gage de liberté non négligeable. Qu’importe qu’on soit maladroit ou sûr de ses appuis, on est tous comme ça dans la vie, et ceux qui ne l’acceptent n’ont qu’à passer leur chemin. La poétesse assume avec puissance d’être elle-même dans son poème, faisant de sa valeur une force admirable. Bonne journée Mary !
Bien aimé une ambiance courte et efficace et l'effet "je nage dans ma tasse de café", en y cherchant peut-être l'inspiration ou en y voyant des histoires.
Merci à vous deux. Je reconnais qu'on est toujours touchée d'avoir touché quelqu'un, ne serait-ce qu'une seule personne. Je ne trouve pas ce texte triste, peut-être grâce à la distance justement que j'ai appris à mettre sur ce que j'écris ou ai pu vivre. L'écriture aussi aide à cela. Style déposer pour ? accepter aussi qu'il en fût ainsi. Se voir tel qu'on est et pas tel qu'on l'aurait rêvé. S'aimer avec ses failles et ses erreurs mais aussi ses victoires. Changer ce qu'on peut.
Bonne journée.
Nous sommes faits d'une sorte de méli-mélo dont on peut toujours tirer quelques fils pour s'en sortir. Perso, du père aussi, parfois un peu trop à mon goût, le côté "je fonce dans le tas". Il est toujours utile de s'entourer de bonnes personnes et de délaisser les autres.
Après, chacun fait comme il peut en fonction de ses bagages éducatifs, de ses expériences et de ses moyens. Moi aussi, ce qui m'importe, de rester vrai et moi-même. Il y a ceux qui appellent ça de la fantaisie.
Bonne journée Mary.
Très émouvant, presque bouleversant, tout cet amour qui transpire dans vos mots. Vous avez tenu parole, "on va mourir ensemble", vous étiez présent pour l'accompagner. Vous avez eu cette chance de lui tenir la main, de lui parler pour traverser ce passage. Et pour répondre à votre titre, une partie de vous s'en est allée, vous avez donné mais elle vit encore à travers vous. Salutations Daniel.
Etonnant, on dirait presque de la méditation. Si jeune, réussir à se connecter avec son être intérieur pour mieux comprendre, voir, entendre, sentir et goûter le monde extérieur. S'ouvrir à l'instant présent. Merci pour ce partage.
Je ne saurais vous apporter un avis sur l'écriture, je ne suis pas suffisamment qualifiée. Par contre votre style me plait, des phrases courtes, des expressions percutantes. J'aime particulièrement "les bons souvenirs refont surface comme ces bougeons d'un vert tendre que le printemps apporte". Et surtout, votre texte est émouvant, concis et touchant, je ressens à travers les mots votre émotion. Sincères salutations,
Merci Velerie,
J’ai été profondément touché par ce texte. Il dit le deuil sans détour, sans maquillage, juste avec la vérité brute et les émotions qui débordent. La scène dans la chambre funéraire est d’une puissance incroyable : tout ce rouge, cette peur archaïque, ce bond en arrière qui ressemble à un réflexe d’enfant, on le ressent dans le corps.
Et puis il y a cette image magnifique : deux routiers inconnus qui deviennent, le temps d’une autoroute, une sorte d’ange gardien à deux camions. C’est simple, humain, et c’est peut-être le plus bouleversant du récit.
J’aime aussi la lucidité de la fin : comprendre que la foi éclatante n’était qu’un passage, et choisir finalement les signes de la terre plutôt que ceux du ciel. Une manière de dire que la vie reprend, doucement, avec ses gestes ordinaires et ses miracles discrets.
Un texte vrai, courageux, qui laisse une trace.
Merci de ta participation
Michel
Oui bien vu. Porté par les images, ce poème m'est venu en direct du visionnage avec un résultat qui dépasse, modestement, mes espérances. Merci à toi pour ce très beau commentaire.
Ce qui m’a frappé dans ton texte c’est la mise à distance des évènements par la suppression du « je » à différents moments du récit. S’il y a un lien contigu invisible très fort, c’est bien avec les proches disparus dont on aimerait entretenir une relation réelle. Le pouvoir du cerveau et de l’esprit sont titanesques, et les mystères de la vie et de ce grand inconnu qu’est l'au-delà ne cessent d’entretenir illusions et sensations. C’est une triste mais efficace participation pour jeter le trouble.
Merci beaucoup, Léo. Ici, au problème de l'itinérance s'ajoute celui de la ségrégation envers les autochtones, surtout en provenance du Grand Nord québécois ou canadien. Une vingtaine d'entre eux sont morts dans la rue en deux ans. Que faire ? C'est toujours la question que je me pose. Et cette impuissance a les aider, dans le contexte actuel, m'affecte comme plusieurs autres personnes, j'en suis convaincu. J'imagine que c'est la même chose à Paris, à Lyon ou à Marseille. Merci encore.
Oui un magnifique portrait et pour ma part de belles découvertes culturelles, avec en tête bien évidemment l’oeuvre magistrale qu’est « Dune » de Frank Hebert, dont je trouve l’adaptation cinématographique de Villeneuve époustouflante. Tes mots sont comme des grains de sables qui content à merveille la destinée des peuples épris de liberté. Bravo Enzo.
C’est une anecdote bouleversante, nourrit par plein de signes en cascades qui enclenchent à chaque fois une nouvelle part d’imprévus… Ce qui est troublant au-delà d’y être monté, c’est d’être descendu au même arrêt que cette femme. Et si l’on tire le fil il y a le nom de cette station « Comédie » et cette vie qui souvent s’apparente ainsi. Ce que j’ai aimé dans l’interprétation qu’en fait Tom, c’est que tu as reporté l’anglais puis sa traduction française, ce qui porte encore plus cette notion de traduction, littérale et l’interprétation, aussi. Une belle entrée en la matière pour ta belle proposition d’atelier qui je pense et j’espère va inspirer bien d’autres textes au peuple des mots.
J’en ai le souffle coupé, comme je te le disais dans l’annotation ton écriture m’apparait comme cinématographique avec ta capacité à faire émerger des plans séquences d’une intensité rare. J’y vois aussi parfois en lisant des formes de tableaux en pastel par petites touches soigneuses et appliquées, très fin, très doux et sensibles. Et il y a comme à la fin de ton textes des mots puissants qui pulvérisent tout sur le passage. On voit, on ressent, on pense, on pleure presque. Tu as une sensibilité extraordinaire au service de tes mots qui te le rendent bien. Merci de toi et de ton talent que tu façonnes et polis de toute ta bienveillance. Que les mots soient sources de compréhension et de reconstruction pour le plus grand nombre. Merci Allegoria.
j’ai beaucoup aimé « prendre sa rage à son cou ». Ce moment universel où l’on a tendance à se relier à son for intérieur, à être en quête de calme, ce moment à soi que l’on aimerait toujours plus long, plutôt que de rejoindre le chaos extérieur. Merci de ce partage David.
Je retrouve en ce nouveau texte le même sens de l’observation que dans votre précédent texte publié. Votre texte comme une ouverture sur les autres et le courage de soutenir le regard là où les yeux souvent se dérobent pour ne pas voir ce qui devrait déranger. Ce que j’aime beaucoup dans votre narration, c’est l’authenticité du vécu, des réflexions pêle-mêle, nombreuses et utiles, mais aussi des jugements à l’emporte-pièce avant de se raviser, d’admettre que nous ne connaissons rien de quiconque si ce n’est de l’apparence qui nous en est donné où que l’on s’en fait. Et puis enfin touché par votre approche humaniste et empathique qui devraient être le lot du plus grand nombre si l’on voulait seulement avoir le courage de changer les choses… en agissant.
L’humain et son implacable capacité d’adaptation :-) Merci Valérie de ton texte qui derrière une liste non exhaustive de complications contemporaines, permet de ne pas les prendre trop au sérieux… et d’en sourire. Le sourire est l’antidote de la morosité.
Merci Valérie,
Lorsque je raconte cette histoire, je suis toujours dans un état émotionnel très élevé, j’ai des frissons et je me demande encore…
Je lierai votre texte dans l’atelier dès que je le pourrai
Merci à vous
Michel
Très terre-à-terre, j'ai été happée par votre texte. Y ai lu une sorte de magie. Chacun peut l'interpréter comme il le souhaite, selon ses croyances, voire ses incroyances.
En littérature, je reste prête à croire en tout du moment que l'écriture m'y entraine.
J'ai aimé, moi aussi, ce beau portrait tout en douceur qui nous en apprend sur l'autre, différent et si semblable. Nous ne pouvons qu'aimer cette femme que nous ne connaissons pas et avoir envie de découvrir son pays, voire son Dieu.
Tu as tout compris Valérie! Je crois qu’il faut essayer de rester en pleine conscience, et toujours essayer de démêler le faux du vrai ( pas toujours facile, je le consent ). Surtout vivre, parce qu’une vie on n’en a qu’une! Merci pour cet échange. Cordialement