Ton texte est une nouvelle fois très touchant et très imagé ce qui aide à visualiser, comprendre et se projeter dans la réflexion de sujets métaphysiques complexes. Et effectivement ce sac de la vie peut s’avérer rapidement lourd et difficile à porter si l’on ne songe pas à faire le tri de son contenu, et décider de ce qui sera le plus utile à garder pour faire que sa vie corresponde à quelque chose de bien plus léger à vivre. Merci Mary.
Bonjour Valérie, j’aime aussi car il faut une sacrée dose de courage pour sortir du confort des représentations et ne pas rester dans l’écriture de textes lisses et convenus qui rencontreront l’adhésion à coup sûr. Pour devenir écrivain il faut s’affranchir du jugement des autres et ce que les lecteurs pensent ou projettent n’appartiennent qu’à eux. Ensuite je rejoins l’avis de Patrice sur l’apparition bien trop prématurée du policier qui pourrait d’ailleurs en être la chute. Et puis je me dis aussi que ce texte aurait toute sa place dans l’atelier d’écriture en cours « Justice », car selon la protagoniste la peine de mort se justifie pour le délit de taupassité aggravée et soulève donc une réflexion (même amorale) sur le sujet. A plus tard.
La retraite tant attendue est aussi un gros chambardement à préparer et effectivement le planning est par instinct ce qui ressort le plus : que vais-je faire de tout ce temps ? Et à la vérité, la majorité des retraités que je connais… ne disposent pas d’une seconde à eux entre les voyages, l’aide aux enfants, le bénévolat ou les clubs pour garder du lien social, faire un peu de sport pour garder la santé, lire tous les livres que l’on a jamais eu le temps de lire… et beaucoup vont vers ce qu’ils ne connaissent pas non plus et se trouvent de nouvelles passions. Le temps disponible est très vite comblé. Pour ce qui est de « l'utilité est-elle utile ? » , il faut pour répondre à cette question sonder ses besoins ou les faire se révéler car certains besoins n’apparaissent pas comme tels si on ne sait pas qu’ils existent. Le besoin est une notion complexe qui réponds à la question « qu’est-ce qui (m’) est nécessaire ? » et cela varie d’un être à l’autre et engage plusieurs autres notions comme par exemples la liberté ou l’habitus qui méritent réflexion… À travers le besoin, on entre dans la métaphysique et la vie ne suffit pas à en percer tous les mystères alors la retraite… le temps est une ressource qui vient en réalité à manquer sur tout, l’une des plus précieuse avec la santé qui va occuper de plus en plus de place malheureusement. Et la retraite une ultime chance de pouvoir en disposer à sa convenance. Merci pour ce partage qui active tellement de choses… à plus tard.
C'est chouette. Pour moi, il y a eu deux parties. D'abord un point de vue alternatif où la ménagère a le bon rôle et la vieille le mauvais, alors qu'on montre souvent l'inverse. J'ai beaucoup aimé parce qu'il y a une gradation et je n'ai pas senti de remplissage. Je déteste le remplissage. Enfin dans mon souvenir, il y avait une gradation. Ensuite, il y a cette phrase qui commence par "Alors oui monsieur le Policier...". On comprend tout de suite la suite. Je trouve même que c'est un peu trop clair. Après la première gradation, c'est brutal, je trouve. Ensuite, l'explication du meurtre est bien avec un côté "delikatessen". ;-)
Merci infiniment, Léo. Tes mots me touchent profondément. Tu as parfaitement saisi l’esprit de ce texte et la réflexion qu’il porte sur nos vies souvent happées par le « devoir devenir ». Ton regard bienveillant et ta sensibilité donnent encore plus de sens à cette démarche d’introspection et de liberté intérieure. Je suis sincèrement reconnaissante pour ta lecture attentive et ton partage.
ça me parle ! Je suis trop gentille avec ceux qui me disent :
- Pourquoi refuses-tu la vérité (religieuse) ?
- Dieu coule dans vos veines
- Tu croiras à l'heure de ta mort
Etc.
La religion me fut imposée et je n'ai eu de cesse de m'en débarrasser personnellement. J'ai mis du temps et garde rancune pour ce que les croyants, des parents compris, m'ont transmis de la culpabilité.
J'ai eu beaucoup de chance dans ma vie. Enfin, dans sa seconde moitié, celle qui commença le 13 avril 1999, lorsque j'ai rencontré Luce. A partir de ce moment-là, j'ai pris une décision que tous trouvèrent déraisonnable, quitter mon épouse que je n'avais jamais vraiment aimée pour me retrouver avec celle dont je venais de tomber amoureux, que je n'avais même pas encore embrassée.
A partir de ce moment-là, la confiance que j'eus enfin en moi grâce à la confiance de Luce, me donna des ailes et j'osai enfin.
J'ai marqué une pause professionnelle pour suivre des cours de batterie à Valenciennes. J'en ai marqué une seconde pour retourner à l'école apprendre ce que j'avais toujours aimé, le son. Mon diplôme en main, j'ai trouvé du boulot à Paris dans un endroit extraordinaire et j'ai tourné dans le monde entier avec un groupe qui aimait la façon dont je travaillais. Puis j'ai été engagé au théâtre de Namur où j'ai découvert un univers que je ne connaissais pas, loin de la musique, mais pas moins riche. Là encore, j'ai pu voyager, Afrique, Amérique, Europe.
Si j'arrêtais d'être fou, si je devenais raisonnable, la passerelle magique qui va de Luce à moi s'effondrerait. En tout cas, j'ai décidé de déconner plus que jamais, une folie, me réconcilier avec l'humanité, me donner les outils pour l'aimer à nouveau, aller à sa rencontre. Je ferai mon tour de France à vélo, le printemps prochain et je logerai chez des gens que je ne connais pas. Le projet s'affine dans mon esprit. Ce sera une réalité. Je n'en doute pas. ;-)
Bonjour et merci léo;
j'ai fait une pause durant un moment dans l'écriture et là je reviens en admirant tous les textes du peuple des mots;
je vais participer à l'atelier d'écriture merci pou l'info
ça m'a touchée aussi, d'autant plus quand c'est écrit par un homme. Les mots sont puissants, évocateurs et ont bien des résonnances avec le climat actuel et ceux qui combattent tout sexisme. J'aime bien les peintures, les vôtres ?
On m'a accusée longtemps d'être morbide, car je regarde le monde en face ? Avec le recul, ceux qui m'accusaient refusaient d'y voir toute la violence et surtout la leur. Cordialement,
C'est bien pénible de se voir trop souvent dans les textes des autres, bières à part. De bonnes résolutions ? Ce texte m'a évoqué d'anciens voisins aussi, de ceux qui, riches d'idées et tout prêts à les partager, restaient sur le canapé devant leur écran la majeure partie de leurs journées. Cordialement,
Merci Perthro pour cette ode aux souvenirs qui témoignent de notre vie, de ce que l’on a vécu, appris, aimé… j’ai particulièrement aimé « tous ces voyages assis à contre-sens ». Tu es un chansonnier hors-pair pétri de talent et d’une belle sensibilité qui émeut à chaque fois. Oui, grand merci de tes partages à lire, relire et écouter (et systématiquement pour moi les deux à la fois). A plus tard.
Les témoignages sont puissants et forts. Les mots et la parole sont précieux pour nommer et faire exister, partager et faire prendre conscience à quel point la violence et la gestion catastrophiques des émotions mais aussi des représentations font des dégâts considérables. Et comme tu l’écrit si bien, la place de l’éducation est primordiale et doit jouer un rôle majeur pour les prochaines générations, car il va en falloir des générations et des efforts individuels et collectifs dans le temps pour changer ce qui doit l’être. Merci de ton partage Sam.
La violence est un fléau, on ne peut pas mieux dire, merci Salima. Qui revêt bien des formes jusqu’aux plus pernicieuses et elle se développe d’autant que l’humain ne parvient plus à canaliser ses émotions et comme la société entière s’emploie à faire le buzzz en exacerbant les émotions…. on n’a pas le c*** sorti des ronces.
Ton texte me rappelle l’adage « pour vivre heureux, vivons caché » et qui proviendrait d’un conte philosophique d’un dénommé Florian : « dans l’histoire, il était question d’un grillon qui n’avait aucun mérite et se sentait futile au point d’envier le fameux papillon qui était sans cesse admiré pour son vol et ses couleurs chatoyantes. Ce fameux grillon ne se ravisa et changea d’avis que lorsqu’ il vit un groupe d’enfants courant après le fameux papillon, l’attrape et le fit périr. Le grillon changea d’avis et préféra sa situation d’animal qui vit caché plutôt que celle du papillon tellement envié qu’il reste pourchassé pour mourir brulé. » (source : https://www.expressions-francaises.fr/pour-vivre-heureux-vivons-caches/ ). Et je crois que ce conte nous aide pas mal à y voir plus clair : le chant du grillon (parole) lorsqu’il croise la route d’envieux (ou autre attitude égoïste ou malveillante) peut avoir des conséquences négatives,. Ce que l’on dit n’est pas toujours compris, pas toujours contextualisés… et l’autre chose qui me vient à l’esprit est lié au livre que je lis en ce moment et je chroniquerai plus tard « Sapiens » de Yuval Noah Harari dans lequel j’ai noté "« La recherche sociologique a montré que la taille « naturelle» maximale d'un groupe lié par le commérage est d'environ 150 individus. » … le commérage semble bien exister depuis des millénaires et même être intrinsèque à l’humain. A plus tard Mich.
Tes mots résonnent avec tant d’émotion et d’authenticité. On sent vraiment que tu parles de quelque chose de profond et sincère. J’aime la façon dont tu mêles la nature avec tes pensées, ça donne une atmosphère presque magique. Et puis, ta musique… C’est comme si chaque souvenir que tu évoques prenait vie. Merci :)
Wow, c’est vraiment puissant ! Ces images, cette présentation du texte. Tu réussis à capturer toute la douleur et la colère de ces femmes avec une intensité incroyable. Ça m’a vraiment touché. Les témoignages que tu partages sont bouleversants et montrent à quel point il est urgent de parler de ces sujets. J’aime la façon dont tu mets en avant la force de ces voix qui se libèrent enfin. C’est un vrai cri de ralliement pour toutes celles qui ont souffert en silence. Merci :)
C’est puissant et tellement évocateur. Tu réussis à exprimer la douleur de la violence d’une manière qui résonne profondément. Les mots que tu choisis capturent parfaitement l’angoisse et l’urgence du message. J’aime comment tu passes de la tristesse à l’espoir à la fin. Ça donne envie de se lever et de faire entendre notre voix. Merci :)
Tes mots ont une belle force. Tu exprimes cette lutte intérieure entre l’envie de parler et la peur des conséquences avec beaucoup de délicatesse. L’image du miroir brisé est particulièrement évocatrice. Ton texte nous invite à réfléchir sur la façon dont nous communiquons nos émotions. Merci à toi :)
Bonjour et merci de ce partage Sélima car je viens de découvrir Théia, titanide que je ne connaissais pas. Et je trouve qu’il y a une bonne base pour développer et participer à l’atelier d’écriture que tu trouveras sur le site dans la partie ateliers de l’atelier d’écriture sous le titre de « L’appel de Gaïa ». La mythologie est une ressource incroyable et même indispensable pour tirer le fil d’un récit commun qui permet de mieux appréhender des notions et concepts que l’on a besoin de voir incarné pour les faire vivre de mille façons possibles. A plus tard.