Merci Valérie,
Et cette histoire tu voyant, c’est vraiment arrivé comme je l’ai raconté. J’aurai certainement d’autres histoires vraies et vécue que je posterai. Je n’ai pas d’explications et je ne cherche pas d’explications. C’est arrivé et je le raconte. Longtemps j’ai essayé de comprendre !
C’est juste quelque chose qui dépasse !
Merci encore
Michel
Je ne crois guère aux ruptures heureuses et pense qu'un couple qui se sépare en souffre des deux côtés. C'est parfois nécessaire. Connu une fois une relation très fusionnelle. C'était à la fois merveilleux et infernal. L'ai vécu comme une sorte d'enfermement aussi et ne le souhaite plus du tout. Trop de couples qui se forment pour combler des manques affectifs sans se connaître suffisamment peut-être. Bref, l'amour nous fera toujours rêver et ce n'est pas plus mal. Source de joies et de souffrances à la fois. Le ruptures sont parfois dues au manque de communication. C'est dommage.
Moi qui ne croit ni aux voyantes ni aux signes, je me suis laissée porter par cette rencontre amoureuse et par son aspect magique.
On ne fait pas des enfants pour soi. Le voisin d'un ami nous a dit une fois : "Je vais faire plein d'enfants pour qu'ils s'occupent de moi plus tard." J'ai trouvé ce calcul odieux et très égoïste. Bien aimé aussi la conclusion , ou l'art d'avancer et de ne retirer que du positif, même d'une rupture.
Cordialement,
L’amour peut s’apparenter à une forme d’addiction dans laquelle on plonge en s’oubliant totalement. Et plus on s’y abandonne et plus l’arrachement en cas de rupture ce fait plus douloureux. Certains le vivent même comme une amputation lorsque la relation était fusionnelle. La rupture est toujours plus dimple lorsqu’elle est alimentée par des trahisons ou des manquements, cela justifie la rupture et permet de s’appuyer sur des éléments tangibles, raisonnés mais lorsqu’il s’agit d’une perte de sentiment cela s’avère plus compliqué. Ton texte partage avec beaucoup de sensibilité cette phase très délicate, cette épreuve qui ébranle et fait vaciller toutes les certitudes intimes. Merci, à plus tard.
Grand bravo Valérie car ce conte décalé entre absurdité et modernité est vraiment plaisant à lire. L’histoire de ce loup-garou hypocondriaque collé comme une huitre à son rocher est du jamais lu, foi de Leo. J’espère que ce qui entoure cet extrait donne une suite avec une quête à atteindre avec bien d’autres personnages sur la route. De faire de cette étonnante rencontre drolatique une histoire au long cours.
Bonjour Mary, ton texte exprime bien la complexité des ingrédients à agencer ensemble à leur juste quantité pour trouver un équilibre qui apporte stabilité et sérénité. De cette abnégation et courage propre à l’humain de se relever, d’apprendre. Reste à savoir si ressembler à ce que la société attend de nous est une forme saine d’émancipation. De même que douter raisonnablement que l’uniformité soit un bienfait.
Effectivement c’est un bon début et cela permet déjà de savoir si l’on aime l’univers et le style dans un temps plus accessible. Et puis les nouvelles s’accordent bien avec nos journées plus que rythmées.
Cool et merci Michel, pourrais-tu faire une chronique de ce livre afin que je puisse l’ajouter ensuite dans ma pile à lire ? Ce serait top et ça donnerait probablement l’envie à d’autres encore de découvrir ce livre. A plus tard.
Merci Léo.
Je viens de finir Ravage de René Barjavel, une œuvre de science-fiction où l’on assiste à l’effondrement brutal de l’humanité. Et je dois dire que, d’une certaine façon, j’y ai vu une sorte de prolongement de Sapiens.
Là où Harari montre comment l’humanité s’est construite, Barjavel imagine ce qu’il se passe quand elle va trop loin, quand le progrès devient excès, quand l’argent, le show, les paillettes et le pouvoir finissent par prendre l’humanité en otage… jusqu’à la chute.
C’est bien sûr de la fiction, mais j’ai trouvé ce texte presque visionnaire. Écrit en 1943, et pourtant terriblement proche de nos dérives contemporaines.
Merci pour cette chronique
Génial, je ne connaissais ni l’auteur ni son oeuvre et ta recommandation donne vraiment l’envie de le découvrir. A planifier avec du temps, merci du partage.
Belle mise en avant de cette magnifique valeur ! Aller au-delà des jugements, des moqueries, des qu’en dira-t-on ?, c’est un gage de liberté non négligeable. Qu’importe qu’on soit maladroit ou sûr de ses appuis, on est tous comme ça dans la vie, et ceux qui ne l’acceptent n’ont qu’à passer leur chemin. La poétesse assume avec puissance d’être elle-même dans son poème, faisant de sa valeur une force admirable. Bonne journée Mary !
Bien aimé une ambiance courte et efficace et l'effet "je nage dans ma tasse de café", en y cherchant peut-être l'inspiration ou en y voyant des histoires.
Merci à vous deux. Je reconnais qu'on est toujours touchée d'avoir touché quelqu'un, ne serait-ce qu'une seule personne. Je ne trouve pas ce texte triste, peut-être grâce à la distance justement que j'ai appris à mettre sur ce que j'écris ou ai pu vivre. L'écriture aussi aide à cela. Style déposer pour ? accepter aussi qu'il en fût ainsi. Se voir tel qu'on est et pas tel qu'on l'aurait rêvé. S'aimer avec ses failles et ses erreurs mais aussi ses victoires. Changer ce qu'on peut.
Bonne journée.
Nous sommes faits d'une sorte de méli-mélo dont on peut toujours tirer quelques fils pour s'en sortir. Perso, du père aussi, parfois un peu trop à mon goût, le côté "je fonce dans le tas". Il est toujours utile de s'entourer de bonnes personnes et de délaisser les autres.
Après, chacun fait comme il peut en fonction de ses bagages éducatifs, de ses expériences et de ses moyens. Moi aussi, ce qui m'importe, de rester vrai et moi-même. Il y a ceux qui appellent ça de la fantaisie.
Bonne journée Mary.
Très émouvant, presque bouleversant, tout cet amour qui transpire dans vos mots. Vous avez tenu parole, "on va mourir ensemble", vous étiez présent pour l'accompagner. Vous avez eu cette chance de lui tenir la main, de lui parler pour traverser ce passage. Et pour répondre à votre titre, une partie de vous s'en est allée, vous avez donné mais elle vit encore à travers vous. Salutations Daniel.
Etonnant, on dirait presque de la méditation. Si jeune, réussir à se connecter avec son être intérieur pour mieux comprendre, voir, entendre, sentir et goûter le monde extérieur. S'ouvrir à l'instant présent. Merci pour ce partage.
Je ne saurais vous apporter un avis sur l'écriture, je ne suis pas suffisamment qualifiée. Par contre votre style me plait, des phrases courtes, des expressions percutantes. J'aime particulièrement "les bons souvenirs refont surface comme ces bougeons d'un vert tendre que le printemps apporte". Et surtout, votre texte est émouvant, concis et touchant, je ressens à travers les mots votre émotion. Sincères salutations,
Merci Velerie,
J’ai été profondément touché par ce texte. Il dit le deuil sans détour, sans maquillage, juste avec la vérité brute et les émotions qui débordent. La scène dans la chambre funéraire est d’une puissance incroyable : tout ce rouge, cette peur archaïque, ce bond en arrière qui ressemble à un réflexe d’enfant, on le ressent dans le corps.
Et puis il y a cette image magnifique : deux routiers inconnus qui deviennent, le temps d’une autoroute, une sorte d’ange gardien à deux camions. C’est simple, humain, et c’est peut-être le plus bouleversant du récit.
J’aime aussi la lucidité de la fin : comprendre que la foi éclatante n’était qu’un passage, et choisir finalement les signes de la terre plutôt que ceux du ciel. Une manière de dire que la vie reprend, doucement, avec ses gestes ordinaires et ses miracles discrets.
Un texte vrai, courageux, qui laisse une trace.
Merci de ta participation
Michel
Oui bien vu. Porté par les images, ce poème m'est venu en direct du visionnage avec un résultat qui dépasse, modestement, mes espérances. Merci à toi pour ce très beau commentaire.
Ce qui m’a frappé dans ton texte c’est la mise à distance des évènements par la suppression du « je » à différents moments du récit. S’il y a un lien contigu invisible très fort, c’est bien avec les proches disparus dont on aimerait entretenir une relation réelle. Le pouvoir du cerveau et de l’esprit sont titanesques, et les mystères de la vie et de ce grand inconnu qu’est l'au-delà ne cessent d’entretenir illusions et sensations. C’est une triste mais efficace participation pour jeter le trouble.
Merci beaucoup, Léo. Ici, au problème de l'itinérance s'ajoute celui de la ségrégation envers les autochtones, surtout en provenance du Grand Nord québécois ou canadien. Une vingtaine d'entre eux sont morts dans la rue en deux ans. Que faire ? C'est toujours la question que je me pose. Et cette impuissance a les aider, dans le contexte actuel, m'affecte comme plusieurs autres personnes, j'en suis convaincu. J'imagine que c'est la même chose à Paris, à Lyon ou à Marseille. Merci encore.
Oui un magnifique portrait et pour ma part de belles découvertes culturelles, avec en tête bien évidemment l’oeuvre magistrale qu’est « Dune » de Frank Hebert, dont je trouve l’adaptation cinématographique de Villeneuve époustouflante. Tes mots sont comme des grains de sables qui content à merveille la destinée des peuples épris de liberté. Bravo Enzo.
C’est une anecdote bouleversante, nourrit par plein de signes en cascades qui enclenchent à chaque fois une nouvelle part d’imprévus… Ce qui est troublant au-delà d’y être monté, c’est d’être descendu au même arrêt que cette femme. Et si l’on tire le fil il y a le nom de cette station « Comédie » et cette vie qui souvent s’apparente ainsi. Ce que j’ai aimé dans l’interprétation qu’en fait Tom, c’est que tu as reporté l’anglais puis sa traduction française, ce qui porte encore plus cette notion de traduction, littérale et l’interprétation, aussi. Une belle entrée en la matière pour ta belle proposition d’atelier qui je pense et j’espère va inspirer bien d’autres textes au peuple des mots.