Merci pour ce récit vibrant, il m’a aussitôt replongé dans mes propres souvenirs d’Auvergne.
Moi aussi, j’ai eu la chance de crapahuter sur ces terres puissantes, où chaque colline semble respirer. Le col de la Croix Morand m’a laissé une empreinte profonde, ce vent vif, ces horizons qui s’étirent à l’infini, cette lumière dorée qui caresse les pentes.
Pendant mes vacances, nous avions planté notre toile de tente dans un petit camping à Saint-Nectaire. Le matin, la brume s’accrochait encore aux prés, et le soir, le ciel s’embrasait derrière les monts. Entre deux randonnées, le parfum des herbes sèches, le chant des grillons et la douceur du vent composaient une symphonie simple et parfaite.
J’en garde des souvenirs lumineux, des paysages grandioses plein les yeux et l’esprit, comme une respiration profonde qu’on n’oublie jamais.
Merci de ta lecture, Léo, et de tes remarques. 15 ans après que j'ai cessé ces trajets réguliers, dès que je m'assois à nouveau sur ces banquettes, à nouveau, bien souy, un poème me vient, en fulgurance.
Je ne suis pas écrivaine non plus sinon une " jeune" apprentie qui cherche à progresser, ou une "ecrivaillante" comme beaucoup ici.
Le "tu" ne me dérange absolument pas. Je me pose parfois la même question.
Je ne connais personne ici et le "tu" me viendrait plus facilement, peut-être car nous aimons tous écrire et que ça fait de nous des sortes de complices.
Quand j'ai du mal à m'endormir, je repasse ici n'aimant pas les cachets. C'est plus efficace pour trouver le sommeil.
J' en aime beaucoup toute la bienveillance que je n'ai pas forcément trouvé ailleurs.
Cordialement,
Une scène du quotidien que l’on croit banale, mais que tu rends sensible et vivante. C’est un texte qui invite à regarder autrement ces trajets ordinaires, merci du partage Claude.
Merci Lucie. C'est exactement ce que je voulais faire. J'ai du mal a faire, comme toi, des texte intimiste, et ancrés dans le quotidien. Alors je vend du rêve, du sublime, de la grandeur pour développer une idée simple "je tiendrai ma promesse" en tableau épique avec des catastrophe naturelle et des dieux. Je ne peut pas m'en empêcher 😂
Merci infiniment. J'aime beaucoup les référence mythologique ça fait partie de mon style "Neo-parnassien" et ça permet de donner une dimension et à la fois accessible a tous.(tout ceux qui ont jouer a Final fantasy savent ce qu'est un Ifrit). La répétition du verse c'est due au fait que j'écrit avec l'idée de faire une musique derrière. C'est mon refrain en quelque sorte.
Merci infiniment. Très beau commentaire, vous avez bien saisis ma démarche. J'ai essayé de faire un texte basé sur l'idée de mettre à l'épreuve la solidité d'une promesse par les force de la nature.
J'ai toujours un grand plaisir à te lire. Je rejoins Léo et Mary. Le rythme épouse avec justesse ce beau message de fraternité. Une douceur lumineuse dans le froid de l'hiver. C'est comme une galerie d'instantanés où se glisse si bien l'émotion, le mouvement des coeurs.
Merci beaucoup Mary. Il est important de parler de l'ombre. Cela fait partie de moi et de beaucoup d'écrivains et écrivaines. Alors la lumière est encore plus belle.
Merci Mary pour ce retour très juste ! Dans ce monde où tout va vite, très vite, arrêter le temps est un appel d’air. La flânerie, à la ville comme en pleine nature, y invite.
Merci pour ce joli commentaire Léo. Oui, les coeurs supportent parfois difficilement le froid. En écrivant cela je pense à ceux qui sont dans la rue, sans toit. Tout le monde n’est malheureusement pas logé à la même enseigne pour les fêtes de fin d’année... Ils ont bien du courage.
Ce texte dégage une émotion vraie, sans artifice. On sent une grande sincérité dans les mots, une façon de dire la douleur et la solitude tout en cherchant encore un peu de lumière.
Les images sont belles et fortes, surtout quand vous parlez de la nature, l’acacia, la montagne, la mer. Elles donnent au texte une profondeur qui reste longtemps en tête.
C’est un très beau passage, à la fois triste et apaisé. Félicitations pour cette écriture sensible et pleine d’âme.
Cette histoire, dans son ensemble, forme un arc complet : celui d’une renaissance. La première partie raconte la chute, la nuit, la peur, la solitude absolue. Elle dit la fragilité du corps, la frontière ténue entre la vie et la mort. Mais elle dit aussi la force mystérieuse qui pousse à se relever, à appeler, à survivre. C’est le moment où tout bascule, où l’existence se redéfinit.
La seconde partie, elle, raconte la lumière retrouvée. Elle parle de la lecture, de l’écriture, de la rencontre. Elle montre comment, après avoir frôlé la fin, un être peut renaître à travers les mots, les autres, la beauté. Jean-Claude devient le symbole de cette renaissance : un guide, un miroir, un ami. Votre lien dépasse la simple amitié ; il touche à quelque chose de spirituel, presque sacré.
Ce récit n’est pas seulement une histoire personnelle. C’est une parabole sur la réconciliation avec soi, avec les autres, avec le destin. Il montre que chaque chute peut devenir un commencement, que chaque rencontre peut être un signe, et que la vie, même brisée, peut encore se réinventer.
Ainsi, de la nuit du coma à la lumière de l’amitié, tout s’enchaîne avec une cohérence invisible. Ce n’est pas un hasard, mais une continuité... Merci de ce partage très inspirant
Bonjour ; c'est une belle histoire de vie. Elle nous apprend qu'il faut lui faire confiance en toute circonstance. Cla me remet en tête ce mot de Goethe ( de mémoire ): Das Leben, wie es auch sei, es ist gut ( la vie, quelle qu'elle soit, elle est bonne). Belle lecture !
Tu es d’une sensibilité rare très cher Michel, et ton texte m’a bouleversé car elle est pétrie d’humilité et d’humanité qui conduisent à une magnifique amitié. Ul est saisissant de se dire que tout peut s’arrêter immédiatement, et salutaire de prendre conscience que l’on est inachevé et sue l’on ne s’est pas compris soi-même et que c’est une étape qui peut s’avérer importante pour comprendre les autres. N’être plus dans le jugement mais le questionnement et le partage car tout seul on va plus vite dis-t-on et ensemble on va plus loin. Lire est un bienfait extraordinaire et des ponts ouverts sur beaucoup de choses. J’utilise le mot « pont » plutôt que porte car lorsque l’on se fâche ce qui aurais pu survenir, on dit sue l’on à coupé les ponts… merci de ton partage généreux et inspirant Michel.
Grand merci du partage Michel, je ne connaissais absolument pas et la diversité des thèmes présentés dans ta chronique suscite vraiment l’intérêt et la curiosité. Et il est vrai que le Mont Saint-Michel est un lieu propice à l’eveil et au questionnement. A plus tard.
Ah j’aime, j’adore ces 2 saisons l’automne, l’hiver et le printemps aussi.
L’été est terrible pour moi. Les canicules dans le sud sont devenues trop destructrices et anxiogènes pour nos corps !
Merci Léo
Merci beaucoup, Leo. Je m'inspire beaucoup du visuel et du sensuel, du vécu. Cela représente les 2/3 de mon écriture pour 1/3 de fiction, globalement. Merci pour cette lecture et oui, je pense revenir ici. :)
Ce texte est d’une grande douceur, Lucie. Il déploie une atmosphère à la fois mélancolique et réconfortante, où la lumière devient le fil conducteur entre le froid du dehors et la chaleur du dedans. On y sent une sensibilité très fine à la fois visuelle et émotionnelle : les images sont précises, presque picturales, et la cadence du texte épouse le rythme calme de la contemplation.
Les passages comme « Chaque fenêtre est une étoile » ou « Une rose prise à l’intérieur de la glace » sont particulièrement poétiques ; ils traduisent bien cette tension entre la vie et l’immobilité, entre le froid et la chaleur humaine.
L’ensemble évoque un moment suspendu, une transition entre la nuit et le lendemain, entre solitude et espoir. C’est une très belle méditation sur la lumière, la présence et le passage du temps. Merci, excellente soirée à toi
Merci pour ce poème plein de douceur et de justesse.
Il saisit avec délicatesse l’âme de Limoges, entre lumière et mémoire, entre pierre et rivière.
Chaque vers semble respirer la ville, et j’aime la façon dont vous lui prêtez une voix, presque un souffle.
Votre regard poétique lui rend un hommage sincère et vibrant , merci pour ce beau partage.
Ce texte respire la sincérité et la connexion à la nature.
On y sent une âme qui parle au monde, sans artifice, avec respect et émerveillement.
La pluie et le froid ne sont plus des phénomènes, mais des présences, presque des amis.
Chaque mot semble une offrande, chaque phrase une respiration.
C’est une poésie du quotidien, humble et lumineuse, qui rappelle que la beauté se cache dans ce que l’on croit ordinaire. Merci ! 🌿✨️