Oui bien vu. Porté par les images, ce poème m'est venu en direct du visionnage avec un résultat qui dépasse, modestement, mes espérances. Merci à toi pour ce très beau commentaire.
Bonsoir Valérie, les numéros de téléphones ne sont pas demandés et donc stockés sur le peuple des mots, ça ne saurait venir de là. Il est toujours utile d’être très vigilant.
Ce qui m’a frappé dans ton texte c’est la mise à distance des évènements par la suppression du « je » à différents moments du récit. S’il y a un lien contigu invisible très fort, c’est bien avec les proches disparus dont on aimerait entretenir une relation réelle. Le pouvoir du cerveau et de l’esprit sont titanesques, et les mystères de la vie et de ce grand inconnu qu’est l'au-delà ne cessent d’entretenir illusions et sensations. C’est une triste mais efficace participation pour jeter le trouble.
Merci beaucoup, Léo. Ici, au problème de l'itinérance s'ajoute celui de la ségrégation envers les autochtones, surtout en provenance du Grand Nord québécois ou canadien. Une vingtaine d'entre eux sont morts dans la rue en deux ans. Que faire ? C'est toujours la question que je me pose. Et cette impuissance a les aider, dans le contexte actuel, m'affecte comme plusieurs autres personnes, j'en suis convaincu. J'imagine que c'est la même chose à Paris, à Lyon ou à Marseille. Merci encore.
Oui un magnifique portrait et pour ma part de belles découvertes culturelles, avec en tête bien évidemment l’oeuvre magistrale qu’est « Dune » de Frank Hebert, dont je trouve l’adaptation cinématographique de Villeneuve époustouflante. Tes mots sont comme des grains de sables qui content à merveille la destinée des peuples épris de liberté. Bravo Enzo.
C’est une anecdote bouleversante, nourrit par plein de signes en cascades qui enclenchent à chaque fois une nouvelle part d’imprévus… Ce qui est troublant au-delà d’y être monté, c’est d’être descendu au même arrêt que cette femme. Et si l’on tire le fil il y a le nom de cette station « Comédie » et cette vie qui souvent s’apparente ainsi. Ce que j’ai aimé dans l’interprétation qu’en fait Tom, c’est que tu as reporté l’anglais puis sa traduction française, ce qui porte encore plus cette notion de traduction, littérale et l’interprétation, aussi. Une belle entrée en la matière pour ta belle proposition d’atelier qui je pense et j’espère va inspirer bien d’autres textes au peuple des mots.
J’en ai le souffle coupé, comme je te le disais dans l’annotation ton écriture m’apparait comme cinématographique avec ta capacité à faire émerger des plans séquences d’une intensité rare. J’y vois aussi parfois en lisant des formes de tableaux en pastel par petites touches soigneuses et appliquées, très fin, très doux et sensibles. Et il y a comme à la fin de ton textes des mots puissants qui pulvérisent tout sur le passage. On voit, on ressent, on pense, on pleure presque. Tu as une sensibilité extraordinaire au service de tes mots qui te le rendent bien. Merci de toi et de ton talent que tu façonnes et polis de toute ta bienveillance. Que les mots soient sources de compréhension et de reconstruction pour le plus grand nombre. Merci Allegoria.
j’ai beaucoup aimé « prendre sa rage à son cou ». Ce moment universel où l’on a tendance à se relier à son for intérieur, à être en quête de calme, ce moment à soi que l’on aimerait toujours plus long, plutôt que de rejoindre le chaos extérieur. Merci de ce partage David.
Je retrouve en ce nouveau texte le même sens de l’observation que dans votre précédent texte publié. Votre texte comme une ouverture sur les autres et le courage de soutenir le regard là où les yeux souvent se dérobent pour ne pas voir ce qui devrait déranger. Ce que j’aime beaucoup dans votre narration, c’est l’authenticité du vécu, des réflexions pêle-mêle, nombreuses et utiles, mais aussi des jugements à l’emporte-pièce avant de se raviser, d’admettre que nous ne connaissons rien de quiconque si ce n’est de l’apparence qui nous en est donné où que l’on s’en fait. Et puis enfin touché par votre approche humaniste et empathique qui devraient être le lot du plus grand nombre si l’on voulait seulement avoir le courage de changer les choses… en agissant.
L’humain et son implacable capacité d’adaptation :-) Merci Valérie de ton texte qui derrière une liste non exhaustive de complications contemporaines, permet de ne pas les prendre trop au sérieux… et d’en sourire. Le sourire est l’antidote de la morosité.
Merci Valérie,
Lorsque je raconte cette histoire, je suis toujours dans un état émotionnel très élevé, j’ai des frissons et je me demande encore…
Je lierai votre texte dans l’atelier dès que je le pourrai
Merci à vous
Michel
Très terre-à-terre, j'ai été happée par votre texte. Y ai lu une sorte de magie. Chacun peut l'interpréter comme il le souhaite, selon ses croyances, voire ses incroyances.
En littérature, je reste prête à croire en tout du moment que l'écriture m'y entraine.
J'ai aimé, moi aussi, ce beau portrait tout en douceur qui nous en apprend sur l'autre, différent et si semblable. Nous ne pouvons qu'aimer cette femme que nous ne connaissons pas et avoir envie de découvrir son pays, voire son Dieu.
Tu as tout compris Valérie! Je crois qu’il faut essayer de rester en pleine conscience, et toujours essayer de démêler le faux du vrai ( pas toujours facile, je le consent ). Surtout vivre, parce qu’une vie on n’en a qu’une! Merci pour cet échange. Cordialement
Ton texte porte une vision apaisée et inspirante de l’intelligence artificielle. Il rappelle que cette nouvelle étape technologique ressemble à l’arrivée de l’automatisation dans l’industrie. Ce n’est pas un ennemi mais un progrès qui demande à l’être humain de s’adapter, de se former et de travailler autrement.
Ta manière de relier la douceur de la nature et l’élan du progrès donne au poème une profondeur moderne. Tu invites à voir l’IA comme une opportunité plutôt qu’une menace, et cette perspective positive renforce la beauté du texte.
J'adore te lire 🩷
Le rire et la dérision valent mieux que l'agressivité. Je me suis beaucoup protégée ainsi moi-même, à m'imaginer dans le scénario d'une bande dessinée au plus fort de mes tourments.
J'ai fait un stage de clown un jour. Il y a ceux qui l'ont fait pour apprendre à rire eux-mêmes avant de savoir faire rire les autres, ça m'avait marquée.
L'envie de faire rire les autres m'est venue tardivement mais je ne saurais plus m'en passer. On dit que le clown rit par devant et pleure par derrière. Tout dépend des clowns... Parfois, les gens pensent que je fais le clown alors que je suis très sérieuse. C'est vexant. C'est que j'ai sorti une spontanéité ...sans doute humoristique. Aussi, je préfère ne pas les contrarier. Qu'ils me croient plus intelligente est toujours bon à prendre. Chuuuut.
Même vieillissante, on s'intéresse au sujet et heureusement. L'IA ne m'inquiète que folle et dérégulée, ce qu'elle semble déjà être, et entre les mains des plus sinistres. Je ne suis pas contre non plus. J'aimerais moi aussi qu'elle apporte plus de bienfaits que le contraire, et qu'elle lutte avant tout contre la pauvreté. Ce n'est pas ce que j'en lis pour le moment. On raconte que l'être vivant qui survivrait à nos extinctions serait le coléoptère et pas Elon Musk par exemple, hum, ni ceux qui se font congeler dans l'espoir de renaître un jour.
Bonne journée.
Merci pour ce partage, nous avons ici la preuve que l’IA n’est pas toujours une mauvaise chose : si l’on sait s’en servir...Il faut être conscient qu’elle est déjà dans notre quotidien ( smartphone ). C'est à nous de choisir !
''Qu'importe les hommes qui passent. L'esprit n'a qu'à souffler sur eux et ils ne seront plus. Alors les fils de la Terre reprendront possession de la Terre. Et les temps passés redeviendront nouveaux''.
https://youtu.be/554XmLUXydU?si=Oco48IUjPllwWUZN
Je suis convaincue que, malgré toutes nos prouesses technologiques, Mère Nature restera toujours plus forte que l’intelligence artificielle. Elle porte en elle une force tranquille, une sagesse millénaire que rien ne peut égaler. Il suffit d’observer un pissenlit pour s’en rendre compte : cette petite fleur, si fragile en apparence, trouve toujours un chemin pour éclore, même à travers une fissure de bitume. Elle soulève la pierre, fend le béton, et s’élève vers la lumière, comme un symbole éclatant de la vie qui refuse de s’éteindre.
C’est cette résilience-là qui me fascine et me rassure. La Terre a déjà tout connu : les glaciations, les extinctions, les bouleversements climatiques. Et pourtant, elle renaît toujours, autrement, différemment, mais toujours vivante. Même si l’humanité venait à s’égarer dans sa quête de puissance ou à se perdre dans les méandres de l’artificiel, je suis persuadée que la nature, elle, continuerait son œuvre. Elle reprendrait ses droits, patiemment, silencieusement, jusqu’à effacer nos traces.
Une chose est sûre : même meurtrie, même dévastée, la Terre survivra à toutes vies humaines — sauf peut-être si un jour, nous découvrons le secret de l’immortalité. Mais même alors, je crois qu’elle trouverait encore le moyen de nous rappeler qu’elle est, et restera, la plus grande force de ce monde. 🙏 MERCI Léo pour cet espace de libre expression.