Courir sans fin !

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Courir sans fin ?

 

Vous courez vous courez, sans savoir pourquoi

Le vent se colle à votre peau, la pluie parfois

Le soleil éclaire vos yeux, trésor de votre vie

L'amour nuit à votre ombre, symbole de l'envie

 

 

Vous nagez, vous nagez triste bateau sombre

Vous pleurez, vous pleurez, peur de l'ombre

Le sang froid se colle à vos sens parfois

Cette peur vous pousse vers le tréfonds de la foi

 

Vous priez vous priez le grand tout tout le temps

L'horloge de votre vie, affole le compteur, secondes

Vous ne vous posez jamais devant l’œil de la ronde

Du bal, froid, des vampires qui aspirent votre sang

 

 

Regardez le col d'une montagne, le reflet d'un lac

Écoutez, la pluie qui rigole, et souriez, images

Respirez le non sens du sens des aiguilles...

Gouttez le parfum d'une plume d'oreiller

Touchez le cœur des heures, durant

Allez vous expatriez sur la lune voir si

La forêt s'y consume...

 

Vous priez vous priez le grand tout tout le temps

L'horloge de votre vie, affole le compteur, secondes

Vous consommez les années lumières de la Terre

Vous abusez de l'enfance mystère omniscience

 

Ayez peur messieurs, dames vous allez droit vers

Le sentier des couloirs de votre mémoire, si sombre

Tant votre peur de perdre votre « ego » Ayez peur

Ayez peur de courir trop vite, vers la course folle

au tombeau

 


Publié le 07/07/2025 / 3 lectures
Commentaires
Publié le 08/07/2025
Bonjour Jeff, tes mots pareils aux grains de sables d’une clepsydre qui coulent sans que rien ne puisse l’empêcher. L’usage de l’anaphore appuie sur les actions vaines de l’humain qui se voudraient être une digue mais qui ne saurait lutter face à la toute puissance et au règne de la nature. Merci pour ce partage.
Publié le 08/07/2025
Merci Léo, j'ai utilisé le supposée supériorité humaine, simple animal comme tant d'autre ses sens, tous ses sens et dérivés pour alimenter la fin, la course au tombeau et sincèrement je te remercie pour toutes les lectures faites...
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