Courir sans fin ?
Vous courez vous courez, sans savoir pourquoi
Le vent se colle à votre peau, la pluie parfois
Le soleil éclaire vos yeux, trésor de votre vie
L'amour nuit à votre ombre, symbole de l'envie
Vous nagez, vous nagez triste bateau sombre
Vous pleurez, vous pleurez, peur de l'ombre
Le sang froid se colle à vos sens parfois
Cette peur vous pousse vers le tréfonds de la foi
Vous priez vous priez le grand tout tout le temps
L'horloge de votre vie, affole le compteur, secondes
Vous ne vous posez jamais devant l’œil de la ronde
Du bal, froid, des vampires qui aspirent votre sang
Regardez le col d'une montagne, le reflet d'un lac
Écoutez, la pluie qui rigole, et souriez, images
Respirez le non sens du sens des aiguilles...
Gouttez le parfum d'une plume d'oreiller
Touchez le cœur des heures, durant
Allez vous expatriez sur la lune voir si
La forêt s'y consume...
Vous priez vous priez le grand tout tout le temps
L'horloge de votre vie, affole le compteur, secondes
Vous consommez les années lumières de la Terre
Vous abusez de l'enfance mystère omniscience
Ayez peur messieurs, dames vous allez droit vers
Le sentier des couloirs de votre mémoire, si sombre
Tant votre peur de perdre votre « ego » Ayez peur
Ayez peur de courir trop vite, vers la course folle
au tombeau