Avec le plus grand plaisir. Il y aura toutefois une limitation, le fait que vous ne disposez pas d'un système 34 points. https://www.youtube.com/watch?v=48YNKBBbjj8&ab_channel=PatriceD%27hautcourt
Ça s'est très bien passé. L'humour assouplit tout. Les auditeurs étaient hilares mais, m'ont-ils dit, ils ont pu apprécier le système Amadeus. Merci, Léo !!!
Dans ton précédent poème j’avais oublié d’aborder le sacré (cierge) et c’est l’évangile ici qui me fait ce rappel et qui me plonge d’ailleurs sur ce qui caractérise aussi une partie de ton poème. Cette part du sacré qui est présente ou jamais bien loin, qui plane telle une ombre de lumière ou de malédiction dans le fil ténu et souvent malmené de nos vies. Comme un ange gardien ou celui qui précipite les enfers. Et de façon plus pragmatique et formelle : la mort est incontestable.
C’est superbe, et je trouve une nouvelle fois le commentaire de Lucie très intéressant et inspirant. Ce que je trouve chouette avec la poésie c’est qu’elle part de chacun et que chacun y puise dans ses sensibilités et perceptions qui lui sont propres. Dans ce que je perçois il y a de l’éphémère avec l’évanescence et le cierge ou le ruisseau ; l’espièglerie enfantine avec les chapardeurs, la ronde et la marelle ; et le précieux avec le vélin, les perles et le lys blanc… la fragilité et le temps qui passe semblent avoir raison de tout. Merci Francis Etienne pour ton très beau poème et Lucie d’élargir le champs de mes perceptions.
Merci Lucie pour ce commentaire très pertinent et exhaustif autour de ce texte que vous avez lu en profondeur et dont vous avez retenu des éléments particulièrement marquants. Vous l'avez certainement remarqué dans d'autres poèmes je suis passionné par Venise et surtout par son masque, car Venise est avant tout un jeu de masques et il est vrai que l'on retrouve dans la cité du doge le luxe et l'élégance, l'apparence et l'être, la nuit et ses frontières l'aube et le crépuscule, la richesse exubérante mais aussi la puissance. Tout ce qui tourne autour de la femme est essentiel à Venise. Je n'en veux pour preuve que les mémoires de Casanova, mémoires qu'il a mis en scène lui-même sous le nom de : « Histoire de ma vie. » Et si l'on parcourt le texte de Casanova, on s'aperçoit qu'il est l'expression même de Venise, et d'ailleurs, il y fait souvent référence. La question de savoir s'il s'agit d'un homme ou d'une femme est pertinente. Je ne la trancherai pas, puisqu'elle se pose sous le masque des mots. Merci encore pour cette grande fidélité à lire mes textes et votre précision dans les commentaires que vous laissez. Cordialement. Francis Étienne
Bonsoir Quentin, comme je l'écrivais, je trouve votre extrait parfait tel quel. S'il s'agit d'une nouvelle, comment ne pas élaguer? Simplement, comme j'aimerais lire la suite, je trouverais bon d'y retrouver des détails pour permettre une immersion encore plus grande car oui, j'aimerais bien lire la suite. C'est toujours clivant les détails: immersifs pour les uns, surabondants pour les autres. Je me situe dans la première catégorie.
Merci Myriam pour ce commentaire et ces conseils. à relire le texte, c'est vrai que, dans la volonté de le rendre concis, il manque certains détails qui pourraient enrichir l'atmosphère.
Comme, je pense, la plupart des novices, j'ai lu qu'il fallait aller à l'essentiel dans une nouvelle. Je devrais malgré tout prendre garde à ne pas trop élaguer.
Merci Léo ! C'est un texte mêlant solidarité et amour, et dans cette solidarité il y a l'idée de réciprocité qui me semble importante car c'est, je le crains, une espèce en voie de disparition, si je peux le dire ainsi. Je ne veux pas être pessimiste mais j'espère que ce petit texte peut lui redonner une place de choix dans les cœurs, un peu comme on met l'église au centre du village (si vous me passez l'expression). Cette intention paraît plaire alors j'en suis contente !
Dans ce poème au rythme fluide le lecteur ressent ce que fait le poète : capturer un moment fugace, un vif mouvement, et le figer entre ses vers. Cela est visible avec la description et les verbes d'action. Le titre est pertinent puisqu'on saisit bien les éléments de la parure ("sang", "vélin", "lys blanc", "peau damassée", "ombres de satin"...), mais pas exactement à qui elle appartient car son identification est brouillée avec les éléments naturels. Je pense que l'on peut facilement penser à une femme parce que la poésie a beaucoup décrit son corps (plus que son cœur est c'est bien dommage), mais peut-être avons nous là une parure masculine, ce qui aurait de quoi être original. Je vous remercie pour ce texte en tout cas, il est élégant et inspirant !
La gnose est la condition du salut des âmes, et tes textes œuvrent à rassembler le maximum de connaissance rationnelles et irrationnelles permettant d’avancer dans sa réflexion propre qu’est la condition humaine et la place de la croyance dans cette destinée mouvementée voire malmenée. Et une nouvelle fois, la conclusion de ce texte est très précis sur l’orientation qui est donnée à la réflexion m à savoir la place de la peur dans nos choix passés et présents qui déterminent notre futur. Merci pour ce nouveau texte très intéressant Sam.
Un très beau texte Lucie sur la solidarité et j’aime beaucoup cette description « Des êtres herculéens au talon d'Achille » car l’humain est capable du meilleur comme de chuter à tout moment. Et à l’heure du jugement des autres, du harcèlement, des hordes de haters qui n’ont de cesse de faire tomber et d’humilier autrui jusqu’à les faire disparaître, il y a malgré tout cette petite flamme d’humanité et de solidarité qui reste allumée. Une frêle flamme sur une bougie mais qui a le mérite d’être. Dans la pénombre de tous les doutes et de notre avenir commun, il subsiste, même fragile, la flamme de l’espoir. Merci Lucie.
Il n’y a que de belles senteurs jonquille et vanille) de la lumière et des couleurs avec quelques doux chuchotements. De l’apaisement mais avec la conscience que la faucille reste toujours ancrée dans les pas de l’existence, prête à s’abattre à tout moment et couper le fil ténu de nos nuits et de nos vies. Il faut vivre avec et appréhender ce compagnonnage et accepter que le sceptre est dans d’autres mains, que nous ne sommes finalement que les sujets d’une mort qui peut mettre fin à toute représentation lorsque bon lui semblera. La mort est très discrète dans ce poème, et c’est tout le reste qui suggère de profiter des bonnes choses de la vie qui, dans ma lecture, finit par l’emporter. Merci pour ce nouveau poème Francis Etienne.
Un texte qui prend de la hauteur avec des considérations très scientifiques basées sur l’observation et pragmatiques, implacable même. L’homme est mortel et ne dispose d’aucun pouvoir face à la mort face à laquelle dit-on tout le monde est égal. J’ai beaucoup aimé la conclusion qui s’attelle à prendre le meilleur de ce qu’il y a à prendre, où chaque jour vaut le détour. Merci et à plus tard Sam.
Merci tellement ! J'ai le trac. Je présente ce texte dans une demi-heure. il sera accompagné de divers sons afin d'illustrer les capacités immersives de la nouvelle sono ! Bise ! Et à vite ! N.B. J'ai déjà essayé pour le conte mais je galère... ;-)
Voilà un texte fort, dans lequel le lecteur ressent toute action qui traverse la vie de cette jeune femme dont il semble qu'elle cherche pourtant la lumière. Les impressions sont fortes, les affirmations aussi sont fortes. S'agit-il d'un texte de révolte, un texte de souffrance, un texte qui ouvre le plus profond désir de cette jeune femme ? Le style propre à vous, presque laconique, incisif, provocateur, et cependant remplie de grandes tendresses et d'une grande. Vous réussissiez parfaitement, et si j'osais, je vous dirai proche de Céline bravo encore pour ce merveilleux texte qui nous emporte dans des univers tellement différents. Merci beaucoup. Cordialement. Francis Étienne
Bravo. Voilà un texte qui nourrit ma défiance vis-à-vis des robots ménagers. Ils laissent peu de place à l'art au profit d'une technique omnipotente et triomphante qui s'exprime ici sous un jour bienveillant "cher utilisateur" mais inflexible. Bien vu pour la mise en gras des connecteurs logiques, cela renforce la dialectique "booléenne" et implacable du texte. J'aime la mention de la version pour "gauchers" qui m'a fait vraiment rire.
L'extrait dépasse de loin l'ébauche et ne sent pas "l'atelier de mots" en travaux (même si ces écrits-là ont leur charme aussi), il est parfait tel quel. Pour ma part, j'aimerais bien lire dans les alentours de ce texte un peu d'histoire. Je sais que la question des détails engage un débat pour/contre chez les lecteurs de fictions historiques. Si le narrateur omniscient était un homme des années 10, il comparerait effectivement les attitudes aux fameux apaches de l'époque, il aurait les mots et l'imagerie de l'Assiette au Beurre... Bref, pour la suite, un bel ancrage dans les terres de cet homme avec le temple de Janus m'aideraient à itinérer vers la belle époque. J'apprécierais de lire un livre où l'on sentirait l'odeur des tacots et des chemins de fer.
Merci Léo pour ton commentaire dont la profondeur et la justesse me comble de joie. Oui, d'abord la mort fait partie de nos vies. Elle se tapit dans le marécage qui nous entoure, et nous continuons à lancer des guirlandes autour de nos vies comme si la lumière pouvait s'attraper dans des conflits de brillants. Ce qui nous terrorise ce n'est pas en soi la mort, mais son approche. Les angles de nos vies se sont rétrécis, et notre regard se porte désormais sur le passé. Approcher la mort est un exercice périlleux, et personne ne peut nous conseiller, sauf Dieu. Nos lambeaux de silence ne servent plus à rien, et désormais nous attendons. Parler de la mort en poésie, c'est aussi l'habiller de nos plus beaux oripeaux. La poésie souffle la bougie, elle ne verra jamais le visage de la mort, mais elle l'attend. Mourir c'est préparé l'éternité ou le néant. Et que Dieu m'entende ! Voilà Léo une bien sérieuse question que ton magnifique commentaire soulève et pour laquelle je te rends grâce. Merci Léo. Cordialement et à plus tard. Dans un bout de charbon une âme s'est logée comme le cri d'un cœur qui quitte l'apogée.
Merci Léo ! On voit que tu ne lâches pas l'affaire. Quelle opiniâtreté ! Il faut savoir que ce texte a été construit car la directrice du théâtre où je suis le responsable de la section "son" m'a demandé de faire une démonstration du nouveau système Holophonix-Amadeus que j'ai fait installé dans le théâtre. Ce système permet à n'importe quel spectateur de visualiser une source donnée. J'ai donc réalisé un "Concerto pour trancheuse" où divers sons ménagers ponctuent le texte. Merci pour ta lecture et tes propositions qui ont le mérite de me montrer les nouveautés du site.
Merci beaucoup, Léo, pour vos mots. Merci également pour votre remarque. C'est grâce à ceux qui prennent le temps d'écrire ce type de commentaire que les apprentis auteurs peuvent espérer progresser!
"aboule" "à bride abattue" , "mon gars" ces expressions habilement distillée nous font remonter le temps. C'est très bien écrit et très bien mené, et la fin est une merveille de construction car on ne s'en doute pas avant. Juste une remarque en annotation en tout début de texte. Rondement bien mené donc est parfaitement écrit, bravo et merci Quentin, un texte coup de coeur pour moi.
Bonsoir Patrice, j'ai commencé à te faire des retours sur la perfectibilité de ta notice (cf annotations) mais je crois comprendre que c'était voulu, ce qui lui apporte à la suite un ton humoristique... ton texte me rappelle pourquoi je ne lis jamais les notices (même si parfois il le faudrait). Bonne fin de dimanche.
La mort en prédation de nos vies sous les traits d'un alligator. Ce n'est pas de ses morsures que l'on succombe en premier semble t-il lorsque l'on se fait attraper par cet animal. Il ne cesse de faire tourner sa proie pour la désorienter jusque lui faire perdre connaissance et la noyer. Les tourbillons de la vie en lessiveuses de l'âme peuvent avoir ce même effet, n'être plus par le biais des épreuves, avant d'être mort. Merci pour ce nouveau poème Francis Etienne.
Et bien voici un descriptif argumenté de la teneur et surtout de la funeste ferveur d’un analphabétisme constitutionnel voué à plonger davantage le peuple dans le désarroi le plus absolu. Il semble que plus que de la bêtise, c’est surtout la corruption qui a souvent le dernier mot. À plus tard Gilbert, tes chroniques d'Haïti sont toujours saisissantes.