Bonjour, c’est toujours inspirant de lire les autres et laisser des commentaires toujours très structurant, puisque cela nous incite à être en pleine conscience justement avec les mots des autres et comprendre pourquoi on aime un texte ou non. A plus tard.
Bonjour Léo, j’ai eu la chance de visionner le film dans les années fin ‘80. J’ai été bouleversé par cette histoire. Ton commentaire agrandit ma compréhension de ces événements passés et l’empreinte déshumanisante à laquelle nous sommes confrontés encore aujourd’hui, « par des enthousiastes convaincus d’avoir découvert l’unique voie du paradis. » Merci pour ta chronique.
À propos du poème Instinct et foi
— par David Pareÿt
J’ai lu ce poème avec émotion.
Il m’a touché par sa justesse, sa lumière discrète, son silence habité.
Il y a dans ces vers une manière rare de dire l’essentiel sans bruit.
Une beauté sobre, fragile, debout.
Ce texte m’a rappelé ce que j’essaie, à ma manière, de faire dire à mon personnage, David-Moshé Pareÿt.
Lui aussi vit avec une faille — une hémiplégie, une hypersensibilité, une quête de sens constante.
Il avance avec prudence, comme on marche dans une synagogue.
Et ce poème, justement, parle du corps et de l’âme comme d’un lieu sacré, vulnérable, offert.
J’ai retrouvé, dans cette écriture, une foi sans dogme.
Une attention fine aux choses qui échappent.
Une parole lente, profonde, sans désir d’impressionner.
Juste le désir de dire.
Et c’est sans doute ce qui me touche le plus : ce lien entre la parole et l’éthique.
Ce choix d’écrire comme on s’incline.
Non pour expliquer.
Mais pour accompagner.
Merci pour ce texte.
— David Pareÿt, auteur augmentée et essayiste
Votre disponibilité et cette bienveillance dans l'accueil des textes qui arrivent sans cesse sur le site du "peuple des mots" (quel beau nom !), votre constance et cette rigueur,( jusqu'aux heures tardives), dans l'exercice du commentaire pour tous les écrits proposés, cela force l'admiration !
Vous portez haut les valeurs de l'humanisme dont nos sociétés fragmentées perdent le sens, alors que nous sommes tous citoyens du monde ... Merci à vous pour votre implication dans ce travail fédérateur au service du lien et de la culture.
De vifs remerciements bien sûr pour la lecture attentive du texte du spectacle "Être ou ne pas Être" (il est tellement rare, quasi inespéré d'être lu) et pour votre commentaire précis, pertinent, motivant.
Tout repose en effet sur l'expressivité du jeu de scène de l'actrice ou de l'acteur ... qui reste à trouver. (Pour le reste, tout est adaptable).
Avignon demeure un rêve (fou) ... mais quelle extraordinaire aventure ce serait d'aller au bout !
Encore merci pour vote attention.
Ta chronique donne envie de découvrir ce livre, même si le passage cité à la ponctuation torturée peut vraiment je pense, si elle se répète fréquemment, devenir vraiment imbuvable. Merci du partage qui me permet de découvrir un nouvel auteur. A plus tard Patrice.
Nous assistons là au théâtre de la nature qui convoque son public à de vives émotions, à la fois marines et aériennes. De l’eau de l’air et des sons qui se conjuguent de belles manières. Et je le redis, de vives émotions comme les larmes d’un poèmes qui dérivent vers le large ou encore ces poisons de chagrins à l’effet si banal. C’est vraiment magnifique, merci Francis Etienne.
Bonsoir Stanislas et merci pour ce texte qui invite non pas au voyage à mes yeux mais à l’introspection des plus grandes solitudes. Bien qu’heureusement, nous ne soyons jamais véritablement seuls en compagnie de références littéraires comme Rimbaud ou encore Paul Auster qui a si bien écrit les villes et qui avait New-York en intraveineuse. Il y a certains passages dont ces magnifiques dernières lignes qui me font dire que vous en avez sous le coude et disposez d’une vraie griffe, que l’on aimerait lire davantage, idéalement en continu. Il y a un vrai style qui sommeille et qui ne demande qu’à rugir, à suivre...
Bonsoir, j’avais déjà entendu parler de la méditation de pleine conscience mais pas encore l’audace d’en faire un spectacle participatif et audacieux au point de permettre au public de pouvoir l’arrêter de façon anticipée sur son simple désir. C’est un spectacle interactif tout ce qu’il y a de plus authentique. Je trouve que le spectacle est réfléchis et construit, évolutif avec toutefois quelques redondances. Je trouve que la flute permet de garder le public captif (et au passage j’aime bien le néologisme « dorénavrant » énoncé au départ. L’acteur aura une grande responsabilité je pense et son jeu sera déterminant. Je trouve que certains mimes sont très difficiles comme par exemple celui-ci que j’ai signalé plus haut en annotation : "et c'est là que réside l'intérêt de la démarche : (mime) », dont je ne me suis pas parvenu à me projeter. Le Festival d’Avignon est l’endroit idéal pour expérimenter ce concept avec un public curieux, ouvert et exigent. Bon vent (celui de la flute) au spectacle. A plus tard.
Qu'il est agréable de vous lire. La douceur du style nous entraîne et nous berce. Nous voilà conduits dans l'intime des souvenirs et leurs images touchent le coeur ...
Merci et bravo pour vos textes sincères et profonds, pour cette belle écriture.
" Il devenait la fenêtre me permettant de contempler une autre manière d'exister."
Oui, tout est dit là dans cette ouverture vers une autre approche des "réalités". Cette disposition intérieure invite à un possible : le changement de notre rapport au monde...
Merci pour ce regard dont l'époque a tant besoin.
J’aime bien cette alternance du il et du elle, emboités l’un l’autre comme le seraient les pas d’un tango passionnés. On perçoit toute la complémentarité de deux êtres au carrefour de toutes les incertitudes, noyés dans l’immensité des réseaux. Ma curiosité est piquée au vif, hâte de lire la suite. j’ai énormément aimé "Elle bat la semelle comme on bat du cœur dans les bistrots solitaires ». Bienvenue sur le site et merci de ce premier partage.
Beaucoup de tranquillité et de quiétude dans ton premier quatrain. Et ce coussin de sable où repose la nuit, et une sublime image qui nous met dans les meilleures conditions pour fermer les yeux comme pour mieux profiter de l’inspiration qui se dégage de tes vers généreux. Mais le l’ombre et le sombre ne sont jamais bien loin pour donner vie à la dualité, et cet indicible espoir que le vent et sa pureté puisse chasser le mal. C’est cette lutte et l’espoir associé qui donne toute sa beauté à l’homme qui croit et qui invoque le meilleur à venir. Merci Francis Etienne.
C’est tout un paradoxe le temps qui semble éternel et qui consacre dans ton poème de magnifiques images éphémères. Il y a une forme d’impuissance et même d’abandon dans le dernier tercet. Se fondre dans la beauté de l’instant, et moi, de te remercier pour ce nouveau très beau cadeau. Merci Francis Etienne.
Bonjour, je vous remercie pour votre commentaire. C'était un plaisir de l'écrire, heureux que le plaisir soit partagé. À une prochaine fois, j'espère !
Bonjour, bienvenue et bravo. C’est un excellent texte, bien écrit et avec du fond. Votre qualité descriptive permet de nous plonger dans l’histoire et de rapidement développer une empathie pour le personnage dont on ignore encore la nature, ce qui amène d’emblée une intrigue que l’on souhaite clarifier. On est pris dans l’histoire et l’on constate attéré ce que nous savons déjà, l’homme sait aussi être ce désastre ambulant. Merci de votre participation, j’espère pouvoir vous relire avec plaisir prochainement.
De la mort des hommes naquit la paix qui mit tout le monde d’accord. Comme un souffle de justice terrassant l’orgueil vain et déplacé de l’inhumanité. J’ai adoré cette pierre à faux qui aiguise l’angoisse, magnifique image et symbole. Et je crois que le jasmin est un des parfums qui porte le mieux le souffle d’espoir. Merci Francis Etienne de tes mots entiers et sincères.
Il semblerait que la nature soit la gardienne du sacré, avec pour allié le temps qui a raison de toutes les civilisations. Le dernier tercet aborde la question de la vantardise des hommes qui croient les choses leur appartenir alors qu’ils n’ont d’autre avenir que celui de devenir poussière, balayée par le vent. Lorsque l’on naît homme, il semblerait que l’humilité devrait être l'incontournable attitude à adopter. Merci Francis Etienne.
Entre douceur et précipitation, le jour file vers son inéluctable nuit qui semble industrialisée. J’aime cette idée de fabriques à nuit qui a pour noble mission de clore de la plus belle des façons les jours occupés. Merci Francis Etienne pour cette nouvelle idée et images qui sortent de l’ordinaire, devenant extraordinaire.
Il n’y a guère que les anges et les sourires qui peuvent sauver le monde et lorsque les deux se conjuguent c’est tout l’Eden pareil à ton poème qui se dessine et fait naître un ode en paix d’une indicible douceur à l’épreuve du temps. Encore eût-il fallu que l’on sache saisir les visages d’anges et les sourires égarés dans un état de glace où fond un bout d’éclair. C’est notre capacité à voir qui rend les choses possibles et changent les êtres. Le poète est visionnaire. Amitiés très cher Francis Etienne.
Je crois que le silence est un souverain qui peut régner en maître absolu par défaut ; en tous temps, en tous lieux, en toutes âmes… l’homme pris dans ses souvenirs, ses regrets ou remords, ou encore cette sublime image dont tu nous a encore gratifié à travers les ratures de ce poète… le silence donne le temps au temps, que ce soit pour recommencer jusque réussir, que ce soit pour oublier et aller de l’avant, comme toute chose, c’est ce que l’on en fait qui va être déterminant. Merci Francis Etienne.
Lorsque les inspirations circulent et revêtent les émotions et les points de vue de chacune et chacun, cela crée un lien et des trajectoires singulières, et c’est à mon tour de m’en inspirer. La vie est vie parce qu’il y a mort, une forme de dualité revêtant les deux faces d’une même pièce. La mort est inéluctable et il semble que seule l’intensité vécue de la vie pourra lui pardonner d’être aussi implacable. Il y a beaucoup de références dans ton texte comme autant de portes à ouvrir créant ainsi de nouveaux courants d’idées pour nous sentir plus en vie que jamais. Merci Sam.
Merci beaucoup Léo pour votre commentaire qui me touche. Je pense que la société n'écoute pas assez les histoires et les souffrances de chacun, c'est pourquoi j'ai décidé de parler du sujet. De plus je me suis déjà rendue dans un hôpital psychiatrique pour voir un patient donc je sais ce qu'il s'y passe. Enfin je pense à la célèbre poétesse italienne (peu connue en France) Alda Merini qui a décrit cette réalité dans son travail, ayant elle-même été interné pendant quinze ans. Parler de ces singularités c'est mieux les respecter, et ne pas les rejeter au risque d'accroître la souffrance.
Glaçante, intrigante, surprenante, inquiétante, bref : stimulante, votre recension de l'ouvrage nous présente un "panorama" d'un futur possible, (probable ...), auquel le livre de Lilia HASSAINE nous confronte, ou peut-être nous prépare ...
Merci pour cette invitation à réfléchir sur notre responsabilité collective qui, prenant racine dans l'instant qui passe, engage notre futur : ( http://enoncesduchangement.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=171 )
Je souffre du jeunisme de l'équipe dans laquelle je termine ma carrière. Ça doit venir de là. ;-) Merci pour ta lecture et ton commentaire. Je sais que tu préfères les choses plus mesurées. ;-)