Les épreuves de la vie ne sont pas faciles mais elles se révèlent nécessaires quand on en tire des leçons. J'aime bien le "choc dégénération". On sent un décalage entre soi et ce qui nous entoure, ce qui rend la vie infernale, elle qui n'est pas un long fleuve tranquille.
Cette évidence souligne, quel que soit son sens, un attachement très fort, quasiment dangereux, envers une personne. En lisant j'ai ressenti une dépendance affective appuyée par la répétition du mot "évidence".
C'est joli cet amour comme une obsession, comme un manque qui possède les pensées de celui qui le ressent. Mais à trop en rêver, à l'idéaliser, gare à la déception, au désenchantement.
Très émouvant. L'amour défie le temps, il est une grande partie de notre vie. Et je rejoins Léo, c'est assez drôle de se souvenir de cette époque révolue des blogs et de msn. On se rend compte à quel point ça change vite.
Il y a une tension, dans cette énumération, entre l'attachement et le rejet. Celui qui était connu devient l'étranger, impossible à revoir après ses actes impardonnables. Il est un amour déçu, une triste amitié, l'incarnation d'une illusion. Il peut-être en nous, comme c'est suggéré, mais difficile à accepter quand on ne peut s'en séparer. Merci Ioscrivo, à plus tard (et merci pour les commentaires de mes textes).
Dès que l’élévation collective semble possible, la corruption s’en mêle et pervertit tout jusque l’effondrement, se faisant s’opposer ceux qui étaient le plus avides de progrès. Le silence ne peut que contempler l’éternel gâchis des hommes… c’est à pleurer, de ces gouttes de sel qui infligent douleur aux plaies ouvertes à tous les drames. Ton poème très cher Francis-Etienne, est une nouvelle fois très émouvant et sensible.
J'ai juste oublié edilivre édition, il arrive bientôt, en papier et après en ebook, ( impossible pour moi de me faire à ce choix)...
Merci beaucoup pour votre ressenti texte bien lu
Félicitations, Léo. Einstein d'enfance, deux pages explique son QI, ( quotien intellectuel)...
Puis arrive le narrateur omniscient et aussi après , ce petit roman ( écrit en Finistère, en zone de 2010 à 2014,je perds la mémoire, posologie forte) est ce petit robot Majordome est ce narrateur, loin de moi l'idée de faire l'idiot témoin de son temps et ils sont là, aujourd'hui je le sais mieux que je serai le vent, ...
Lointain souvenir, après j’irai juste vous dire, c'est un texte science fiction ( très léger déplacement dans le temps ⌛️, puis un complot pour exterminé les parasites humain, et puis enfin, le tout sans option de la romance égarée, puis un questionnement policier
Merci Lucie pour l'émotion, l'esthétisme et le sens. Il y a une noblesse qui invite à se questionner humblement sur notre humanité. Nous sommes forts et fortes de notre vulnérabilité.
J'aime beaucoup le placement des espaces qui donne une profondeur. Comme pour mieux apprécier chaque mot, chaque idée.
La rime en '' en'' rappelle aussi subtilement le temps.
Ce que je découvre en pénétrant le cénacle proustien, c’est toute la curiosité que l’on a ensuite de découvrir des angles différents de l’oeuvre par le biais des passionnés qui en parlent si bien, merci à toi Michel.
Ah Léo, merci. J’ai une tendresse particulière pour À la recherche du temps perdu.
Après mon coma en octobre 2023, j’ai eu la force et la chance de lire les sept tomes.
Depuis, je retourne souvent à ces pages, comme on revient vers un ami fidèle.
Ces livres resteront toujours ouverts pour moi, un chapitre ou un passage de temps en temps comme un souffle de vie retrouvé.
J’aime particulièrement le lien avec la mère où il attend dans sa chambre qu’elle vienne lui dire bonne nuit et le père qui dit à sa femme « reste donc avec lui cette nuit »
La joie qu’il a de se retrouver avec sa mère.
Puis beaucoup loin la mort de sa grand-mère que trouve particulièrement émouvant. Tellement de beaux textes et de fantastiques descriptions!
Jamais je n’aurais pensé lire « à la recherche » mais j’ai beaucoup écouté de podcasts et commentaires de ceux qui l’avaient lu que je me devais de le faire aussi. Merci
Quel magnifique panégyrique et quelle finesse dans l'analyse du texte ! Tu as, comme d'habitude, touché à l'essentiel de Proust et à la singularité de son style. Tout Proust est dans ta reflexion sur le texte: sa poésie, son regard sur le monde et les hommes, l'usage complexe de sa mémoire sensorielle, son humour comique, sa puissante pensée dont la particularité de l'écriture a fait fuir tant de lecteurs. Mais toi, tu en as immédiatement saisi la beauté, la valeur et l'ensoircellement, mêlant la voix de Proust, à travers les extraits cités, à ta présentation d'un tel niveau. En tant que lecteur passionné par Proust, je propose qu'on t'offre un mois de vacances pour que tu nous reviennes avec tes fabuleuses impressions d'une nouvelle lecture d'un autre livre de son oeuvre, que tu qualifie si justement de palais... Merci Léo pour l'immense plaisir d'avoir partagé tes impressions avec nous.
Les bons mots sur la plus belle des pages qui a su les accueillir et les respecter, une rencontre salvatrice qui permet de bâtir de nouvelles fondations pour de nouveaux récits à suivre, merci de ce partage, à plus tard Mich.
Salut Plutus, tu peux intégrer la vidéo à la fin de ton texte en cliquant dans l’éditeur de texte du peuple des mots sur le symbole de la terre (cadre de contenu incorporé) puis en collant le lien dans le champ URL, puis en validant sur OK. C’est très rythmé et le flow est vraiment bien distribué. Tu as quelques coquilles à corriger dans ton texte sinon le rendu est vraiment bien, l’emprise par les visions qui raviront tout sur leur passage et aliéneront qui osera en croiser le regard, cela m’a fait penser à Méduse même si l’apparence semble dans ton texte semble s’accommoder de bien plus de grâce. A plus tard Plutus.
Tout l’éclat du début de ton poème va rapidement laisser place à la désillusion qui masquait jusqu’alors l’horreur dans la décomposition du moindre espoir. On perçoit bien la force occulte qui suspend le danger et entretient la menace, se joue du temps et de sa mécanique, huilée des vérités qui alimenteront la culpabilité. L’ablation de l’énigme, c’est le retrait sans condition des solutions… merci très cher Francis-Etienne de ce poème intense.
Le temps, ce maître de tout qui à la fois libère et condamne, celui qui permet de faire de la vie une expérience unique et précieuse, jonchée de nombreuses épreuves à relever pour profiter de ce qu’il reste de temps heureux que l’on aura su se procurer. Des épreuves, mais aussi quelques haltes qu’il est bon de saisir, quelques repos qui nous aident à mieux préparer les nouvelles étapes du voyage. A plus tard Lucie.
Quelle image que ces pêcheurs d’âmes à la dérive… et je n’ai pu m’empêcher ensuite de penser au chemin de croix sur le parcours du calvaire. Comme si le sacrifice des mots pouvait sauver les hommes… car en vérité tout est affaire de mots car ce sont eux qui témoignent, se transmettent, entretiennent la mémoire et fixe les apprentissages, quand bien même ils semblent parfois bien vains. Merci pour ce nouveau très beau poème.