Bonjour Emma, bienvenue. Wow quel partage, j’adooore, Merci pour ça ! Donc voici ma réponse :
▪︎La violence accompagne l’humanité depuis ses origines. Elle trouve ses racines dans nos pulsions biologiques, comme l’a montré Freud avec la pulsion de mort, mais elle est aussi façonnée par la société. Si l’agressivité est naturelle, la volonté de détruire, elle, est une construction sociale : la guerre, la domination ou la quête de pouvoir traduisent une rationalisation de la violence. Kant et Clausewitz montrent que la violence s’inscrit dans les relations humaines et politiques, tandis que Rousseau et Pinker rappellent qu’elle peut être contenue et même diminuer grâce à la raison, à la morale et à la coopération.
Ainsi, la violence est inhérente à l’homme, mais la destruction n’est pas une fatalité : elle dépend de nos choix collectifs et de notre capacité à transformer cette force en énergie créatrice.
Votre poème respire la tendresse et la vérité du cœur. Il nous rappelle que les émotions, même les plus douloureuses, sont des preuves de vie et d’humanité.
Comme l’a écrit Antoine de Saint‑Exupéry :
« C’est une folie de haïr toutes les roses parce qu’une épine vous a piqué. »
Une invitation, tout comme votre texte, à ne pas craindre la vulnérabilité, mais à la reconnaître comme une part précieuse de soi.
Vos mots me touchent profondément. Ils portent cette grâce rare où la pensée devient émotion, où le temps se fait matière sensible. Ce « pli temporel » que vous évoquez trouve en vous un écho vibrant, comme si la mémoire elle-même se souvenait d’avoir été caressée par la poésie. Merci pour cette lecture si fine, si habitée ; elle prolonge le souffle du texte et lui offre une seconde vie, plus lumineuse encore.
Alors là, un grand bravo Emma pour votre entrée sur le peuple des mots. Votre démonstration m’a intéressé, d’autant plus qu’elle s’appuie sur différents points de vue : littéraire, philosophique, psychologique, sociologique et même anthropologique. J’ai plein de choses à partager avec vous pour avoir votre avis sur ces éléments, mais le temps me manque présentement et il me faut aussi organiser mon fourre-tout cérébral pour sélectionner ce qui me semble le plus important ou prioritaire à partager ou que sais-je… il y a tellement de choses existantes sur le sujet et tellement d’angles comme vous l’avez parfaitement initié à partager. A très bientôt Emma, soyez la bienvenue et encore merci du partage.
La délicatesse des mots choisis pour donner vie à la découverte de ce temporel pli montre si besoin était que poésie et archéologie savent danser de concert quand l'une de l'autre réminiscences opère et sous nos yeux, avides des lignes qu'en retenant son souffle l'on égraine, lève le voile léger d'une passion qui un jour fut avant qu'elle ne soit au sablier confiée, pour un temps ou à jamais oubliée... Merci pour ce bijou.
S’il faut bien accepter les ruptures, il faut aussi savoir accueillir la non-réciprocité des sentiments. Et s’ils ne sont pas nés ils ne peuvent effectivement pas renaître comme le suggère cette image forte liée au Phoenix. Je reste persuadé qu’aux millions d’individualités que nous sommes il doit pouvoir y avoir la possibilité pour deux êtres de s’accorder pour de meilleures raisons que l’obsession de ne pas être seuls par exemple. Encore une fois, vos textes courts remuent beaucoup de choses et de sentiments.
De toutes les citations, celle de Christian Bobin m’émeut énormément : « Il y a un don des larmes. Il y a un abîme du monde — et de soi — qui n’est donné que dans les larmes… », et je trouve que votre texte apporte lui aussi des éléments intéressants : ne pas se noyer dans le trop plein de détresse, la part de fragile vérité et le respect… merci du partage.
Merci pour votre retour. Vous êtes dans le vrai quant à votre lecture.
Quand les sentiments brûlent, il n'y a guère que les mots qui soient à même d'en transcrire l'indicible fardeau.
Belle journée à vous.
Merci Mary pour ton brillant retour de cette oeuvre complexe, dont je continue d’explorer les notions et concepts nombreux dont j’en découvre certains qui m’obligent à le mettre à niveau en parallèle. Qu’il est bon de savoir sue l’on ne connait pas grand chose, cela nous offre de magnifiques perspectives d’avenir. A plus tard.
Bonjour et bienvenue sur le peuple des mots et merci de ce premier court texte proposé mais qui livre beaucoup de chose comme la douleur d’un départ mais plus que ce départ, la rupture du lien établi et le langage, écrit ou parlé en est une conséquence immédiate. De toute la douleur qui accompagne ces transitions difficiles qui doivent passer par l’acceptation et l’introspection afin d’en faire le deuil et continuer d’avancer autrement.A plus tard.
Bonjour Valérie, OK je suis d’accord tutoyons-nous et comme tu dis ' nous partageons la même passion ' alors au diable les convenances 😉 ! Je te souhaite un Dimanche chaleureux 🙏✨️
Merci pour ce récit vibrant, il m’a aussitôt replongé dans mes propres souvenirs d’Auvergne.
Moi aussi, j’ai eu la chance de crapahuter sur ces terres puissantes, où chaque colline semble respirer. Le col de la Croix Morand m’a laissé une empreinte profonde, ce vent vif, ces horizons qui s’étirent à l’infini, cette lumière dorée qui caresse les pentes.
Pendant mes vacances, nous avions planté notre toile de tente dans un petit camping à Saint-Nectaire. Le matin, la brume s’accrochait encore aux prés, et le soir, le ciel s’embrasait derrière les monts. Entre deux randonnées, le parfum des herbes sèches, le chant des grillons et la douceur du vent composaient une symphonie simple et parfaite.
J’en garde des souvenirs lumineux, des paysages grandioses plein les yeux et l’esprit, comme une respiration profonde qu’on n’oublie jamais.
Merci de ta lecture, Léo, et de tes remarques. 15 ans après que j'ai cessé ces trajets réguliers, dès que je m'assois à nouveau sur ces banquettes, à nouveau, bien souy, un poème me vient, en fulgurance.
Je ne suis pas écrivaine non plus sinon une " jeune" apprentie qui cherche à progresser, ou une "ecrivaillante" comme beaucoup ici.
Le "tu" ne me dérange absolument pas. Je me pose parfois la même question.
Je ne connais personne ici et le "tu" me viendrait plus facilement, peut-être car nous aimons tous écrire et que ça fait de nous des sortes de complices.
Quand j'ai du mal à m'endormir, je repasse ici n'aimant pas les cachets. C'est plus efficace pour trouver le sommeil.
J' en aime beaucoup toute la bienveillance que je n'ai pas forcément trouvé ailleurs.
Cordialement,
Une scène du quotidien que l’on croit banale, mais que tu rends sensible et vivante. C’est un texte qui invite à regarder autrement ces trajets ordinaires, merci du partage Claude.
Merci Lucie. C'est exactement ce que je voulais faire. J'ai du mal a faire, comme toi, des texte intimiste, et ancrés dans le quotidien. Alors je vend du rêve, du sublime, de la grandeur pour développer une idée simple "je tiendrai ma promesse" en tableau épique avec des catastrophe naturelle et des dieux. Je ne peut pas m'en empêcher 😂
Merci infiniment. J'aime beaucoup les référence mythologique ça fait partie de mon style "Neo-parnassien" et ça permet de donner une dimension et à la fois accessible a tous.(tout ceux qui ont jouer a Final fantasy savent ce qu'est un Ifrit). La répétition du verse c'est due au fait que j'écrit avec l'idée de faire une musique derrière. C'est mon refrain en quelque sorte.
Merci infiniment. Très beau commentaire, vous avez bien saisis ma démarche. J'ai essayé de faire un texte basé sur l'idée de mettre à l'épreuve la solidité d'une promesse par les force de la nature.
J'ai toujours un grand plaisir à te lire. Je rejoins Léo et Mary. Le rythme épouse avec justesse ce beau message de fraternité. Une douceur lumineuse dans le froid de l'hiver. C'est comme une galerie d'instantanés où se glisse si bien l'émotion, le mouvement des coeurs.
Merci beaucoup Mary. Il est important de parler de l'ombre. Cela fait partie de moi et de beaucoup d'écrivains et écrivaines. Alors la lumière est encore plus belle.
Merci Mary pour ce retour très juste ! Dans ce monde où tout va vite, très vite, arrêter le temps est un appel d’air. La flânerie, à la ville comme en pleine nature, y invite.
Merci pour ce joli commentaire Léo. Oui, les coeurs supportent parfois difficilement le froid. En écrivant cela je pense à ceux qui sont dans la rue, sans toit. Tout le monde n’est malheureusement pas logé à la même enseigne pour les fêtes de fin d’année... Ils ont bien du courage.
Ce texte dégage une émotion vraie, sans artifice. On sent une grande sincérité dans les mots, une façon de dire la douleur et la solitude tout en cherchant encore un peu de lumière.
Les images sont belles et fortes, surtout quand vous parlez de la nature, l’acacia, la montagne, la mer. Elles donnent au texte une profondeur qui reste longtemps en tête.
C’est un très beau passage, à la fois triste et apaisé. Félicitations pour cette écriture sensible et pleine d’âme.