perthro

perthro

Auteur

Son profil Ses textes publiés Ses textes favoris Ses livres publiés Ses livres chroniqués Ses abonnements Ses
abonnés
Suivre perthro

Biographie

L'écriture a toujours été mon exutoire...


Ses badges débloqués (9)

Commentaires

47 Commentaires

3 badges validés sur 7 possibles
Je laisse mon trentième commentaire- confirmé
Textes

23 Textes

3 badges validés sur 5 possibles
Je publie mon 10ème texte - confirmé
Participations aux activités

2 Participations aux activités

1 badge validé sur 5 possibles
J’ai participé à mon premier atelier ou défi d’écriture - débutant
Profil validé

Profil validé

Badge unique
Mon profil est complètement complété (photo ou avatar et biographie)
Carte

Profil sur la carte

Badge unique
Je suis sur la carte du peuple des mots
Date d'anniversaire : 22 Septembre

Ses textes publiés

Reviens

Par la figue si fraîche et tant de barbarie, Par la voile qui danse, éclairée de soleil, Par la source d’eau claire à qui rien ne tarie Que d’un profond sommeil,   Par le vent qui nous berce et nous monte à la tête, Par le vent qui nous berce…

Tempus fugit

Pardon si aujourd'hui je pousse un peu ta pierre Sans frapper à ton huis : tu n'as plus de paupières. Je sais qu'en me penchant au dessus de ton coffre, Entre ces dalles de chant, c'est ton corps que tu m'offres.   La rondeur de ton crâne s'es…

La vie

Le temps éteint et tue la flamme du visage De la grande statue au soir du fond des âges, Elle en a vu mourir des mois et des années, Nos ancêtres courir et passer nos aînés. On regarde devant sans regarder derrière : Mais qui posait vivant pou…

Ton cœur

Toi qui sais appuyer pour faire de la lumière Où il faut appuyer, Toi qui sais faire briller la plus sombre chaumière Qui n’avait plus brillé.   Toi qui trouves tous les confins, Les méandres confus De nos esprits sans fin, De nos esprits…

Coup de Soleil

Que de mélancolie dans un voyage en train, Que de choses oubliées dans ce passé lointain. Comme il est loin le temps de ma simplicité, De ma candeur aveugle, de mes schémas fixés.   Mais la bile est bien là et qu’elle est ténébreuse… Si un …

Changement d'état II : Tristesse

De mes yeux opalins à ma barbe salée, La tristesse a creusé de trop profonds sillons. J’étais redescendu dans l’immense vallée Mais c’était sans compter sur quelques tourbillons.   Je te vis t’en aller me laissant solitaire Sur cette digue mort…

Herbe verte

Penché sur l’herbe grasse à mirer sa verdure, J’avais devant les yeux comme un masque troublant, Celui qui focalise en cachant la bordure Et présente à l’envie un air de faux-semblant.   Mais au détour d’un brin, je vis une échaudure Qui fit rom…

J'attends

Par la brume enlacée aux effluves austères, J’attends. J’attends que ton esprit enfin calme ma faim, Que le frimas se lève jusque dans mes confins En mêlant délicat les couleurs aux parfums.   J’aspire à cet état depuis quelques années Mai…

J'écris

  Mes migraines ne sont que de longues errances Qui ne mènent nulle part et puis change de sens Sans que je sache encore où j'en étais naguère. Mes migraines ne sont que de ces sales guerres. L'inconscient qui parle et qui parle toujours Et r…

Petit poignet

  Je vivais de Bohème au gré des contre-vents En mettant en poème ces temps de tant d'avant Mais je ne voyais plus où porter mon salut Et un matin pourtant que je n'attendais pas Je compris en partant qu'à coté de mes pas Ma main s'accompagna…

Regarde-moi

Tu te coiffais la frange, jouais du coton-tige, Que la femme est étrange en son corps callipyge, Tu fardais tes paupières, Et je te regardais peaufiner ta beauté Appuyé que j'étais sur le mur d'à coté, Oui, sur le mur en pierre.   Regarde-mo…

Verre vide

Sur une chaise, assis, dans une cave humide, Je fixe devant moi jusqu’à la cécité, Un verre opaque et vieux sous la flamme timide Qui danse, lentement, sans trop d’intensité.   Le verre est là, posé, sur cette table vide. Le temps ôta bien tôt …

Proverbe

Douce frimousse sous les draps blancs Souffle tremblant sous les draps-housses Douces secousses dessous moulants Gestes troublants lente rescousse Et faux-semblants   Et je te vois t’en aller Pour revenir à nouveau Comme une vague salée De…

Lames libératrices

J’étais le creux dessein, l’usagé, le barbon, Le chaos résolu, l’évidé, l’anémie, Le paradoxe assis sur mon front de charbon, Et hurlant dans le vent mon « Fire, walk with me! »   Car l’opium n’est plus que de l’ylang-ylang : Son effluve s’étei…

Exutoire

Le souffle du dragon pour qui le sent encor, Peut frapper dans le sang, en lettre majuscule, De son nom rougeoyant, l’ensemble du décor, De l’aurore mystique à l'ardent crépuscule.   Quand les dieux nauséeux s’en vont à l’horizon, Éreinté de me…

Au lecteur

Oh ! Je vous remercie D’entrouvrir mon recueil, Et vous accueille ici : Vous êtes sur mon seuil. Éteignez la lumière, Parcourez ce chemin Comme on lisait hier Les dorés parchemins, Les métaux dévorés De secrètes eaux-fortes Aux dessins abhorrés……

Qui suis-je?

Si la lune n’est pas, dans un brouillard épais, Je m’abreuve et me soûle à ce doux sang qui coule, Et de votre charogne, avide, me repais. Si la lune n’est pas, je deviens une goule.   Si la lune est un peu, je hurle impunément, Je dévore et dé…

Utopies attractives

Comment pourrais-je voir le cube d’Urbicande, La conque de Ramor, l’immense Point Central Ou les rêves dorés des fous de Samarcande S’ils n’occultaient en moi ce vide sidéral?   Daar ou Vinéa, Discret de la Murène, Ou même Aldébaran, Bételgeuse…

Que reste t'il hélas

Que reste t’il hélas de ces canots sacrés Qui habitaient la berge à la felouque agile, De ces rois-pharaons, ces ornements nacrés, Ces palais de granit, ces ateliers d’argile ?   Que reste t’il hélas de ces grands monuments Dont on ne connaît p…

Perthro

Je suis le thaumaturge au bord du précipice Dont le vide myrteux a collé le regard, J’ai traqué l’avenir, j’ai joué l’aruspice, Mais jamais je ne vois au-delà du Midgard.   Les Nornes m’ont vaincu : mon destin se dérobe. J’ai cherché tant et ta…

Imagination

Quand j'étais un enfant, à l'orée de ce bois, J'avançais tel un faon, scrutant tout, aux abois… M'arrêtant de marcher, assis sur le chemin, J'essuyais de mes mains mes deux pieds écorchés. Furent ainsi écartées toutes les prédations... Quelle be…

Anatomie comparée

En regardant au loin, c’était le gros orteil, La phalange distincte et ses autres comparses. J’en sentais chaque corps et chaque ongle pareil Et sentais les métas se rattacher aux tarses.   En montant doucement le long du tibia, La fibula fixée…

Changement d'état

L’arôme opiacé de ma folle raison Avait tant su m’emplir et créer l’embolie Qu’elle en perdit son souffle et son exhalaison, Ne laissant que l’odeur de la mélancolie. Ce parfum désuet, ce reflet suranné, Fomentait en mon cœur un dessein hermétique.…

Ses textes favoris


Ses livres publiés

Ses livres chroniqués

Ses abonnements