Le souffle du dragon pour qui le sent encor,
Peut frapper dans le sang, en lettre majuscule,
De son nom rougeoyant, l’ensemble du décor,
De l’aurore mystique à l'ardent crépuscule.
Quand les dieux nauséeux s’en vont à l’horizon,
Éreinté de mes pleurs : brisé, je geins, je hurle
Pour que le Ragnarök venge leur trahison
Et disperse leurs noms sous le froid de la burle.
Combien de vérités pour briser mes démons,
Et combien de crédos pour nourrir mes sermons,
Combien de mots écrits, combien de métaphores,
Combien de procédés pour crever mes abcès,
Combien de tristes vers pour finir mes tercets,
Combien, combien de temps et combien d’anaphores?