Toi l’issue incertaine, encéphale en folie,

Tu me fais, de mon âme, accepter l’abandon,

Je te dois ma migraine à friser l’embolie

Et cesser d’avancer comme un boustrophédon.

 

Toi qui n’existe pas mais que je cherche encore

Et que pleure mon cœur lors d’un lacrimosa,

Je bois ton élixir espérant l’hellébore

Et rêvant de Byzance en l’épais Canossa.

 

Toi qui me suis en vain vers l’opaline lune

Et que mon pas résonne à ton colimaçon,

Je m’attends à la plage en voyant ta lagune

Mais le sable est gelé, l’océan un glaçon.

 

A toi Guadalupe, la créance de l’homme,

A toi qui s’amollit du nouvel arrivant,

Je t’augure un haro, un dessein que l’on gomme :

Mon cerveau n’est pas mort, il est encore vivant.


Publié le 18/02/2025 / 4 lectures
Commentaires
Publié le 18/02/2025
C’est un jour de colère bénit par les mots, des beaux, des rares, des puissants et comme toujours des sincères. Comme chemine le boustrophédon, on aime à emprunter le sentier de tes émotions, bordés par des parterres poétiques mais sans concessions. Tes éMOTions expriment ce qu’ils sont et ce qu’ils deviennent, assumés, grandis de leur authenticité. Merci pour ce nouveau bouquet de toi.
Publié le 19/02/2025
Bonsoir Léo, merci pour ton commentaire poétique et inspirant! A très bientôt pour la suite...
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