Toi l’issue incertaine, encéphale en folie,
Tu me fais, de mon âme, accepter l’abandon,
Je te dois ma migraine à friser l’embolie
Et cesser d’avancer comme un boustrophédon.
Toi qui n’existe pas mais que je cherche encore
Et que pleure mon cœur lors d’un lacrimosa,
Je bois ton élixir espérant l’hellébore
Et rêvant de Byzance en l’épais Canossa.
Toi qui me suis en vain vers l’opaline lune
Et que mon pas résonne à ton colimaçon,
Je m’attends à la plage en voyant ta lagune
Mais le sable est gelé, l’océan un glaçon.
A toi Guadalupe, la créance de l’homme,
A toi qui s’amollit du nouvel arrivant,
Je t’augure un haro, un dessein que l’on gomme :
Mon cerveau n’est pas mort, il est encore vivant.