Je vivais de Bohème au gré des contre-vents
En mettant en poème ces temps de tant d'avant
Mais je ne voyais plus où porter mon salut
Et un matin pourtant que je n'attendais pas
Je compris en partant qu'à coté de mes pas
Ma main s'accompagnait d'un tout petit poignet
Et mes pas dans les tiens, et tes pas dans les miens
On ne peux rêver mieux pour vivre un peu plus vieux
Alors j'ouvris ma porte et je te fis entrer
Sans une émotion forte, sans un secret feutré
Je n'avais que l'envie d'une nouvelle vie
Je passais le balais, passais la serpillière,
Je fermais les volets, éteignis la lumière,
Et je quittais mon toit pour partir avec toi
Comme j'étais serein et que tout s'éloignait
Tu posas sur mes reins tes tous petits poignets
Et je pu avancer sans me faire distancer