On ne se connait pas

PARTAGER
 

On ne se connaît pas Et pourtant, sans effort,

Sans faire le premier pas, On ressent que c'est fort.

Mon cerveau est malade Et il a ses défauts

Mais rien qu’une ballade Ne pourrait rendre faux.

 

Mon ventre n’est pas plat, On dirait un calice,

Mes cheveux ne sont là Qu’autour d'un crâne lisse,

Serais-tu de ce monde Pour vieillir avec moi?

Comme une queue d'aronde? Comme une reine, son roi ?

 

Mais que l’on soit d’étain Ou que l’on soit de plume,

Une flamme s’éteint Quand une autre s’allume,

 

Ne pas aller trop vite Laisser faire le temps,

Que les murs, on évite, Et qu'on dure longtemps.

Laisse-moi de ton front Alléger les souffrances

Sans te faire d’affront, Sans te faire d’offense.

 

Pour toi qui es là-bas Quand je ne suis qu’ici,

Pour que ce ne soit pas Qu’une péripétie,

Regarde un peu ma main Qu’en amont je te tends,

En amont du chemin, Regarde, je t’attends.


Publié le 01/09/2025 / 10 lectures
Commentaires
Publié le 01/09/2025
C’est une magnifique chanson, non pas tant que la solidarité est au bout du chemin, mais de ce qu’il faut de confiance pour accepter les mains tendues… j’ai repensé au Petit Prince de Saint Exupéry dans lequel le renard dit « Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. ». Vraiment très émouvant, je t’en remercie chaleureusement très cher Perthro.
Publié le 02/09/2025
Merci Léo pour tes commentaires toujours positifs et bienveillants. Et merci pour la citation : je suis à mon tour touché que cela te dirige vers Le Petit Prince!
Connectez-vous pour répondre