Comme quoi avec peu de mots on peut exprimer beaucoup de choses, profondes. J'aime beaucoup cette retenue, cette façon presque frugale de poser le texte dans la rime. On est pris par cette simplicité du mot au service d'une pensée profonde. Et l'on se délecte autant que l'on se questionne.
Très joli poème chère Véramylène.
Je trouve ce passage d'une belle délicatesse, d'une économie de mots qui rend la scène très émouvante. Un bel équilibre entre le fond et la forme. Je me suis laissé embarqué dans votre monde Vincent, un monde d'émotions que j'affectionne beaucoup.
Bravo .
Il y a beaucoup de retenue dans cette immersion, avec la conscience de fouler une désertion que même les mots suspendus, n’ont pas réussi à convaincre de livrer bataille. Que ferais-je de plus… probablement rien d’autre que laisser les mots prendre le contrôle car ils ont ce pouvoir rare de réussir à libérer les âmes. Merci Vincent de ce partage qui ouvre de nouvelles pages à raconter.
C'est frais comme tout et nous avons bien besoin de cela. Ce qui me parle le plus, c'est "Guidée par ma lumière intérieure, Je retrouvais dans toutes les manifestations du ciel, Mes désordres et ma paix." Oui, il est possible de construire sa paix malgré le chaos extérieur. Merci, Veramylene, de nous le rappeler.
Après les tempêtes survient toujours le soleil et il est bon d’en prendre conscience pour mieux en apprécier les effets réparateurs. J’ai intitulé mon commentaire les noces de cotons car tout est toujours fragile. Merci de partager cet instant de paix, cette route qui mène au bonheur à condition qu’on le veuille vraiment. À plus tard Veramylène.
Et je me suis fait gober par ce court extrait mais qui en dit long sur l'intensité de l'ouvrage. C'est simple et efficace, avec des formules et des images travaillées qui font mouche et activent rapidement l'intérêt du lecteur. Merci de ce partage.
C'est une partie à trois : le narrateur adulte, le narrateur enfant, le narrateur dessiné.
C'est aussi une histoire de prison : la prison des menottes, la prison du placard, la prison du papier qui fige le portrait.
C'est aussi une ronde des quatre éléments : le feu qui efface toute trace, le sang qui dégouline, la pierre qui taille l'objet secret, l'air qui allume ce rire irrépressible...
Des frissons dans le dos, sans doute rien en comparaison des horreurs qu'on ne peut imaginer.
J'aime ton habileté à écrire la façon dont s'est ancré ton souvenir. Entre le rituel, la découverte, les émotions, et la passion de la jeune collectionneuse. Et puis surtout cette rencontre décisive avec l'écriture et ses premières lettres qui en apprennent déjà beaucoup pour cette fillette qui dispose d'un véritable oeil de lynx. Merci pour ce beau moment de lecture.