Bonsoir Alain, ils sont rares les textes de guerre car pas faciles à écrire., ni à lire d’ailleurs. Cette journée à hauteur de héros qui s’en remets à la providence de lit bien, même s’il manque à mes yeux une part importante de la description du personnage. D’où il vient ce qu’était sa vie et sera celle qu’il retrouvera à la fin de la guerre s’il parvient à rester en vie. La chute de la nouvelle est inattendue et fait son effet (après être allé traduire la phrase en allemand). À plus tard
La présentation en chapitre est pratique: c'est formidable de pouvoir se rendre directement vers nos passages favoris. Il doit y avoir un souci d'affichage de mon côté car je vois la couverture de l'avant-dernière publication de Zola.
Chez moi, il y avait souvent un délais entre l'écriture et son interprétation. Mais là, pas beaucoup. Il a quand même fallu que je rentre retrouver mon ukulélé... L'urgence était dans cette fuite à l'autre bout du monde, cela faisait plus d'un mois que j'étais parti et je redescendais vers la civilisation. Ce texte a été le premier à être couché sur mes pages après un long isolement, pas social mais intellectuel. D'où son sens...
C'est incroyable ce que tu me racontes, dans un bus à l'autre bout du monde... Dans ton interprétation il y a une énorme intensité et je me dis au vu du contexte de son écriture qu'il devait y avoir une forme d'urgence ou d'intérêt majeur à ce moment là, tout là-bas.
Merci pour ton commentaire Léo. Ce texte a été écrit dans un bus, dans la pampa argentine, pour répondre à la question fatidique : "mais pourquoi écris-tu?". A mon sens, une production artistique, quelle qu'elle soit, se doit d'être un exutoire et venir de loin. Bien sûr, nous pouvons aussi répondre à des commandes. Mais il y a moins de notre être profond dans celle-ci même si, évidemment, tout cela se travaille et avec le temps, on sait ouvrir les vannes quand on nous le demande...
J'admets que tout le monde ne voit pas l'écriture comme cet exutoire dont vous parlez et dont je parle aussi mais c'est comme cela en tout cas que je fonctionne. Je n'écris pas ce qui me passe par la tête mais bien ce qui est dedans. Aussi, merci pour votre commentaire!
Il y a des arches et des passages sculptés, un parvis., du marbre.. on est dans la contemplation du poète-bâtisseur qui de ses mots élabore un monde sans cesse renouvelé et peuplant une liesse d'émotions. Merci Francis Etienne, bâtisseur émérite de poésie.
Bonjour et bienvenue Quentin,. Et puis aussi merci pour le partage de votre texte où je n'ai qu'une seule remarque à formuler que vous trouverez en annotation dans votre texte. C'est bien écrit et d'emblée vous parvenez à attiser la curiosité, notamment avec ce psy que l'on sent un peu défaillant. Vous parvenez en très peu de temps à poser un cadre, un environnement, une ambiance et développer de façon très habiles vos idées qui font réfléchir au sens de la vie et surtout aux directions que l'humain lui fait prendre à travers ses non choix ou la facilité de ce qui se présente. Jusqu'à ne rester que regrets et remords, et probablement les deux. Si vous souhaitez poser un peu vos valises parmi nous, pensez à mettre une photo ou un avatar, une brève présentation en bio et si vous le souhaitez votre ville de résidence (ou à proximité) afin de figurer sur la carte mondiale de la communauté. En tout cas merci de ce premier texte et de la confiance que vous nous accordez en nous le partageant. A vous lire à nouveau j'espère.
Magnifique texte, sensible et profond, sincère et très beau commentaire également de Lucie qui dit beaucoup. Yor Pfeiffer me disait et j'ai crié, j'ai crié, j'ai crié, j'écris et, j'écris et... l'écriture et le prolongement de l'âme et un sacré bel outil au service du coeur et des émotions. Le peuple des mots ne rêvait pas mieux d'avoir si belles paroles pour rendre un bel hommage aux mots qui font tant pour ceux qui les manient. A plus tard. et grand merci Perthro.
À la lecture on ressent une certaine douceur mélangée à des tableaux plus sombres (sombres faucons, creux de lavoir, avili par l'espoir...) qui laisse distinguer les mouvements imperceptibles de l'esprit, avant de terminer sur un détente, un calme retrouvé et entretenu. C'est un élégant poème !
Votre perception de l'écriture est très juste Perthro, elle est une thérapie, une manière de se soigner, un moyen, pour les mots, de nous dire pardon pour le mal qu'ils ont pu nous faire à un moment où un autre de notre vie. C'est aussi comme cela que je vois l'écriture, comme un exutoire où on est libre de s'exprimer à notre façon, sans être jugé. On écrit pas seulement pour les autres mais aussi pour nous. Je termine en vous remerciant pour ce texte qui m'a touché, et qui est inspirant.
J'ai été surpris par l'espoir qui puisse avilir, et c'est ce que je trouve génial dans la poésie, c'est que l'on peut tout imaginer . Toute la suite un un magnifique alliage tout en douceur d'images apaisantes et régénératrices (voile, brise, soie... c'est voluptueux. Merci Francis Etienne.
Vos mots sonnent terriblement vrais Sam SBZ.
Peut-être cela vous semblera-t-il étrange mais je crois que la colère de la jeune fille gagnerait à être montrée face aux explications des adultes. Je me représente peut-être à tort ses "crises" que vous évoquez. Si vous la laissiez donner libre court à une crise, on ressentirait encore davantage de proximité et de sympathie pour elle car nous aurions je crois tous envie de la consoler. Les illustrations accompagnent agréablement la lecture du texte et cette bouée de sauvetage représentée par des structures stables et analysables (sujet/prédicat) donne à voir le sentiment d'instabilité/ d'ébranlement que tous les adolescents connaissent mais qui prend une couleur existentielle et noire ici.
Cher Leo, la perfection vient du travail, la succès de la chance, or ton texte touche l'une comme l'autre, Le résultat de la contrainte d'écriture produit toujours de surprenantes pièces de littérature comme la tienne. Bravo, peu de choses à redire mais tant de plaisir à lire tes lignes. Merci Cordialement Francs Etienne
Où l’on apprend que le passé a déjà eu son lot de cruauté pour cette famille avec la s-disparition d’un fils et d’un frère pour ce père et sa fille qui se font face face à la douleur. Alors que la croyance du côté du père semble irrévocable, cette dernière se fissure et explose du côté de la fille qui observe et s’en remet désormais aux faits, avant de trouver le refuge dans les livres et la lectures, les mots qui savent si bien jouer ce rôle de sanctuaire en extrayant le lecteur d’une réalité souvent malmenée. Le fait que la fille était plongée dans la lecture avant d’en être tirée par l’annonce de la mort de sa tante, renforce cette idée et cet équilibre que les livres et la lecture sont un endroit de paix et de plénitude face à une vie sans cesse semée d’épreuves injustes. A suivre, merci Sam pour ce nouveau partage.
J’ai tout d’abord été séduit par le titre avec cette idée que l’on puisse épargner la lumière avec tout ce que cela comprend dans le symbolisme (bonté, droiture, pureté…). Et très rapidement, l’image du soleil qui pousse l’ombre à une écuelle montre bien qui dirige en maître absolu. Et tous les ses concourent à cette exaltation, via la vue, le goût, l’odeur… la sensation et l’émotion sont au rendez-vous et s’imposent de façon naturelle. Un poème qui fait du bien à lire. Merci Francis Etienne.
Du marbre et de l’or qui en imposent et qui tranchent avec une grande fragilité et un grand dénuement accompagné de souffrances (esclave, fantôme, désert, complainte…). L’opulence écrase et accule et dans le dernier tercet dicté même des lois ou règles qui encouragent la perversité. De nouveau une dualité forte qui fait réfléchir, portée par une habile et méticuleuse poésie. Merci Francis Etienne.
Merci Gilbert de ces nouveaux témoignages sous formes de brèves documentaires. Les catastrophes naturelles et toutes les nombreuses formes d’instabilité à Haïti plonge son peuple et sa construction qui passe par le souvenir via son histoire est malmenée, pire l’annihiler. À plus tard Gilbert.
Ton poème commence très fort puisque puisque le silence et l’absence de couleurs nous accueille. A ce propos je trouve génial cette idée d’ombre sans couleurs, qui induit que poétiquement il pourrait très bien y avoir des ombres colorées. Le brouillard, le puit et les larmes qui brouillent la vue) créent le flou … jusque ce coulis de groseille, comme si les papilles et l’art culinaire disposer de ce pouvoir absolu de ramener à la vie. Bravo pour cette belle construction Francis Etienne, je trouve cela très habile.
Bravo pour ton travail de mise en scène et stylistique pour accompagner votre texte dans la thématique difficile à écrire qu’est l’annonce de la disparition d’un être cher : le froid, les murs hauts et muets. Les émotions et la déroute pour avoir une posture/pensée adaptée face à l’annonce d’un tel drame. Et puis le doute et la colère envers les forces célestes sur lesquels on s’appuie pour être rassuré en se sentant écouté et compris. A suivre.
Cher Léo, merci beaucoup encore pour ce commentaire. Tu y as bien lu ce contraste entre la lumière et l'ombre, et surtout ce passage de l'un à l'autre qui est beaucoup plus difficile percevoir. Je suis très sensible au mouvement et en particulier au mouvement qui se développe entre les forces qui nous entraînent vers le bien et les forces qui nous entraînent vers le mal. Il ne s'agit pas d'un mouvement pendulaire, mais bien d'un mouvement de glissement. La poésie en cela est capable d'exprimer avec beaucoup de nuances et de finesse ce glissement. Quelquefois, je retrouve dans les psaumes cette même force qui décrit à la fois la perdition de l'homme et sa damnation, et bien entendu sa salutation et son élévation,. La lecture des pôles des psaumes, une lecture qui si on le peut, doit se faire en latin dans la magnifique traduction de Saint-Jérôme, me donne la capacité de décomposer ce mouvement entre le bien et le mal. Je n'ai pas assez de connaissances en hébreu pour entrer dans le texte en hébreu mais je suis persuadé que l'on retrouve exactement le même mouvement. Merci cher Léo pour ton commentaire
Bonsoir, merci pour ton commentaire. Notre passé est notre richesse. C'est lui qui nous guide. Mais il est toujours plus agréable d'avancer avec des pas dans ses pas, qu'ils soient petits ou grands...