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L'heure d'écouter l'écho de mon cri
Publié le 19/12/2025
C'est triste et bien décrit. "J'ouvre la fenêtre sur mes ombres" "Je vous hais comme un enfant" Des images et sentiments forts. De nature joyeuse, j'ai du mal avec les textes tristes des autres plus qu'avec les miens. Nous sommes ainsi faits que nous connaissons d'immenses joies et d'immenses peines. ça s'équilibre d'une certaine façon. Je me demande souvent si c'est la vie vécue ou celle d'un personnage de littérature. Mettre des mots sur tout permet de prendre du recul et, j'en suis sûre, d'apaiser.
Elle est au Nord....
Publié le 19/12/2025
Je ne sais pas si cela vous fait le même effet, mais personnellement quand je relis mes textes écrits i y a longtemps, c'est le cas ici, j'ai l'impression que c'est une autre personne qui l'a écrit. J'ai effectivement plus l'impression de vibrations que de mémoire pure.
L'heure d'écouter l'écho de mon cri
Publié le 19/12/2025
Bonjour loscrivo, il y a plein de trouvailles très imagées qui m’ont beaucoup plu comme "du silence, de la mort et de tous ces abandons », "J'ouvre la fenêtre sur mes ombres. »… merci de ce beau partage matinal.
L’enfance sous les ruines.
Publié le 19/12/2025
Superbe texte, Mary ! L’émotion qui s’en dégage est puissante, et chaque mot semble choisi avec une justesse rare. Votre écriture, à la fois poétique et percutante, nous plonge au cœur de réalités poignantes — comme si, en vous lisant, on se trouvait à Gaza ou dans tout autre lieu où la guerre déchire les vies. Ce texte résonne avec une actualité brûlante, et c’est ce qui le rend encore plus marquant. Quant à cette lueur d’espoir en conclusion, j’aimerais tant pouvoir m’y accrocher, comme vous. Votre style est riche, évocateur, et il me touche profondément. Il fait mouche, sans aucun doute. Merci pour ce moment de lecture intense. Je vous souhaite une belle journée, inspirée comme votre écriture.
Le Vide
Publié le 18/12/2025
Oui, je l’ai lu, il y a quelques années déjà...J’en ai en souvenir que c’est une lecture exigeante, presque physique, tant elle oblige à se confronter à soi-même. On en ressort un peu ébranlé, comme si chaque certitude sur l’existence avait été démontée pour laisser place à une liberté nue, parfois vertigineuse, mais profondément vivante. *Ma manière d’aborder le vide rejoint par certains aspects la pensée de Sartre, mais je la vis autrement. Quand je pense au vide, je ne le ressens pas comme une absence ou une faille, mais comme un passage. Chez Sartre, le néant est cette distance que la conscience creuse en elle-même : je ne suis jamais ce que je suis, je me dépasse sans cesse, et c’est dans ce mouvement que naît ma liberté. Mais cette liberté, chez lui, s’accompagne d’une angoisse profonde : celle d’un être sans fondement, condamné à se choisir à chaque instant. Pour moi, le vide n’a pas cette dureté. Lorsque je m’y confronte, je ne me sens pas condamné, mais invité. Ce n’est pas un gouffre, c’est un espace où je peux me délester de mes certitudes, un lieu où je me recrée. Là où Sartre voit une tension entre l’être et le néant, je perçois une continuité : le vide n’est pas ce qui me sépare du monde, mais ce qui me relie à lui autrement. Ainsi, je ne vis pas le vide comme une négation, mais comme une naissance. Il ne m’arrache pas à l’existence, il me la rend plus vaste.*​ voily〰️voilà 😉
Le Vide
Publié le 18/12/2025
Salut Mary, je suis en ce moment même de lire « L’être et le néant » de Jean-Paul Sartre. La marche est un peu trop haute pour moi mais je parviens quand même à en tirer quelque chose, l’as-tu déjà lu ?
Le Vide
Publié le 18/12/2025
Le mot qui le vient à la lecture de ton texte est « vertige ». Souhaitant que toutes tes nouvelles routes puissent conduire sur leur trajet au peuple des mots pour continuer de profiter du plein de tes mots. A plus tard.
Le Vide
Publié le 18/12/2025
Merci d’avoir lu ce petit texte écrit ce matin juste après mon réveil. Juste comme ça, comme c’est venu, simplement. Merci pour votre commentaire auquel j’adhère Thank you Mary
Le Vide
Publié le 18/12/2025
Bonjour Mich . Le vide, dans votre texte, se présente comme une frontière entre deux états de l’être : celui qui craint de perdre pied et celui qui accepte de ne plus tout maîtriser. Philosophiquement, il évoque la tension entre l’être et le néant, mais aussi la possibilité d’un dépassement. Le vide attire parce qu’il représente l’inconnu absolu, ce lieu où les repères s’effacent. Pourtant, en s’y abandonnant, on découvre qu’il n’est pas destruction, mais transformation. Ce que vous décrivez 'marcher dans le vide' traduit une expérience de liberté radicale : celle de l’esprit qui cesse de s’appuyer sur des certitudes pour exister par lui-même. Le vide devient alors un espace de création. Là où tout semble manquer, tout peut advenir. C’est le point zéro de la conscience, celui où l’on cesse d’être défini par le monde pour commencer à le recréer. En ce sens, votre texte rejoint une intuition profonde : le vide n’est pas le contraire de la vie, il en est la source silencieuse.
Funérailles
Publié le 18/12/2025
Merci Mary, Je suis ému par ce commentaire qui est très proche de ce que j'ai voulu faire ressentir dans ce sonnet. Bonne journée
L’enfance sous les ruines.
Publié le 18/12/2025
Bonjour Léo ! Oui, je vais essayer de faire ça, c'est une bonne idée. C'est une lecture qui donne vraiment à réfléchir, ça vaut le coup.
L’enfance sous les ruines.
Publié le 18/12/2025
Bonjour Lucie, penses-tu que tu voudrais, pourrais et si le temps te le permets de nous faire une chronique de ce livre et la partager avec nous via la bibliothèque ? Je pourrais l’ajouter à ma pile à lire.
Funérailles
Publié le 18/12/2025
Ta mer semble respirer la paix et la gravité à la fois. On y sent une quête d’apaisement, un désir de dépasser la simple ligne de l’horizon pour toucher quelque chose de plus vaste, presque sacré. Tes vers glissent comme une vague lente, sans heurt, mais chargée d’émotion contenue. Ce qui me touche, c’est cette tension entre la douceur du monde et la conscience de la finitude. Ce poème peint un infini calme, mais habité d’une lucidité profonde. C’est une prière discrète, un souffle d’espérance posé sur l’eau.
L’enfance sous les ruines.
Publié le 18/12/2025
Merci beaucoup, Zoukplouf, pour ton message si touchant. Je pensais à toutes les guerres en général, à toutes ces vies brisées et ces enfances volées, mais oui, plus particulièrement à Gaza, où le conflit dure depuis bien longtemps. Tes mots résonnent profondément et me vont droit au cœur.
L’enfance sous les ruines.
Publié le 18/12/2025
Tu rends hommage à la fois à la douleur exprimée dans le texte et à la force de résilience qu’il évoque. Tes mots traduisent parfaitement ce contraste entre la perte et l’espérance, entre la destruction et la persistance de ce qui fait l’humain. C’est une réponse pleine de justesse et de chaleur, merci Léo.
L’enfance sous les ruines.
Publié le 18/12/2025
Merci du fond du cœur, Lucie. Tes mots me touchent profondément. Ta lecture sensible et ta manière de relier le texte à l’œuvre de Rachid Benzine apportent une dimension encore plus riche et poignante. Tu as su saisir toute la fragilité et la force de l’humain face au chaos. Bonne journée
L’enfance sous les ruines.
Publié le 18/12/2025
Poignant. La guerre brise les êtres, mais pour les enfants c’est pire, elle leur vole leur vie à venir. Vous pensiez à Gaza j’imagine ? Merci.
Funérailles
Publié le 18/12/2025
Chapeau, un sublime poème où l’art se mêle aux sens et glisse en une forme de renoncement. L’usage du vocabulaire religieux est subtil et allitérations et assonances sont au rendez-vous pour asseoir techniquement cette très belle réalisation, merci beaucoup, et un grand bravo !
Vieille amitié
Publié le 18/12/2025
Merci Léo. Tes réactions sont de petits bijoux de concision.
ROMAN-FLEUVE
Publié le 18/12/2025
Merci Mary. Ta réaction m’enchante.Je craignais un peu qu’un texte aussi hors norme laisse indifférent. J’apprécie beaucoup ton commentaire.
L’enfance sous les ruines.
Publié le 18/12/2025
"un cri qui n’a plus de son »… ton texte est très émouvant de par sa thématique et l’inacceptable sang versé pour la guerre ; mais aussi par la constructions avec l’énumération de ce qui n’est plus et qui éteint tout espoir : les écoles et l’avenir, les hôpitaux et la survie, les marchés et le vivre-ensemble pour ne laisser que ruine et désolation. Mais partout où les lumières intérieures subsistent, partout où l’humanité vaincra. Merci Mary de ce très beau partage.
ROMAN-FLEUVE
Publié le 18/12/2025
Ce serait une magnifique idée et de beaux exercices, les badges sont assez rapides à débloqués, à plus tard.
Vieille amitié
Publié le 18/12/2025
C’est vraiment très bien écrit, un grand bravo. La narration soignée et élaborée avec style crée une ambiance qui s’étire jusqu’au dernier souffle de mot. Les corps et les âmes fatiguées mais sereines, organisées autour des rendez-vous dans lesquels chaque seconde compte. Vraiment très bien, merci et bravo.
Elle est au Nord....
Publié le 17/12/2025
Une très belle participation et une ambiance suspendue sur le fil de l’irréel de bout en bout. J’ai trouvé excellent cette idée de prêter vie et survie au lieu grâce à l’amour. C’est comme à l’habitude bien écrit, grand merci du partage Chris.
La Mouette et son Frère
Publié le 17/12/2025
Merci pour ce retour Amiral Plum'Art ...(de mouette ???)
La connexion - Témoignage clinique d’un Phénomène d’Hyper-Empathie Somatique
Publié le 17/12/2025
C'est une histoire troublante, tellement qu'elle en est difficile à croire. Je me suis sentie tendue du début à la fin, prise entre la surprise et la nervosité, le fait de chercher à comprendre pour se rassurer (exactement comme le personnage principal). Ce récit rappelle qu'il faut prendre au sérieux ce genre de chose, ne jamais minimiser. On ne sait pas ce que cela cache. Merci pour ce texte qui fait beaucoup réagir.
Yubitsume
Publié le 17/12/2025
Tous les sentiments se déchaînent dans ce poème, les émotions se libèrent avec une grande force. L'énergie est presque irréelle, surhumaine pour donner au sentiment amoureux une profonde authenticité. Bravo, c'est réussi !
L’enfance sous les ruines.
Publié le 17/12/2025
Quel texte ! Il est très émouvant, les images sont évocatrices, et l'espoir de l'innocence qui l'emporte sur le chaos est vive. Ces enfants confrontés à la violence, au deuil, qui détruit tout jusqu'au savoir fait écho au bel ouvrage de Rachid Benzine, L'homme qui lisait des livres, qui raconte la vie d'un libraire, de sa naissance à sa mort, dans la pauvreté et la guerre à Gaza. Le savoir, important pour lui, est soufflé par les armes, le sang, et les larmes. L'humanité est écrasée par l'inhumain, par cette domination inutile (soulignée dans ton texte avec les dieux par exemple) qui ravage tout. J'ai eu le cœur serré à la lecture.