Les mots ont toujours été des enjeux majeurs dans l’expansion des civilisations mais aussi dans toutes les formes de totalitarisme. Femmes, hommes et livres menés au bûcher pour être des contenants de savoirs, de connaissances, de différences, et parfois subversif… et pourtant les supports se sont démultipliés pour faire perdurer toutes formes de réflexions. A l’image des vagues qui ne cesseront jamais d’être en mouvement, les mots et le langages resteront immuables tant qu’il restera des hommes et l’envie de survivre. Merci Francis-Etienne pour ce nouveau partage.
Le temps qui passe à la vitesse de l’éclair et e quotidien qui gâtent les vies et qui nourrissent remords et regrets. L’uniformité des vies aux destins inéluctables semblables à des prisons tant collectives qu’individuelles, tout ce qui tue à petit feu jusqu’au baiser de la mort. Merci pour ton poème magnifique et plein de sens Francis-Etienne.
Merci Léo,
Je l’ai commandé
J’ai terminé « Si c’est un homme » de Primo Levi.
Je suis bouleversé. Ce livre est d’une force incroyable.
Ce qui m’a le plus marqué, c’est l’écriture : il y a une finesse, une retenue, presque de la douceur. Primo Levi ne parle pas avec violence ni avec rancœur, il ne cherche pas la vengeance. Il témoigne. Il raconte l’horreur comme on raconte une vie, avec une précision simple et juste, comme si c’était “dans l’ordre des choses” à ce moment-là.
Et c’est cela qui bouleverse : l’inhumanité des camps est décrite sans emphase, mais avec une humanité profonde. On sent une volonté de vérité, de mémoire, sans haine.
C’est lourd à lire, et pourtant c’est écrit avec une clarté incroyable. Un livre essentiel, qui reste en soi longtemps.
Ce poème est puissant mais c'est vrai que j'ai du le lire plusieurs fois afin de parvenir à le comprendre. Le jeu d'images rend la souffrance évocatrice. "Tu erres dans un labyrinthe // Emotif" me rappelle vaguement quelqu'un.
Les épreuves font partie de la vie, elles nous arrivent pour être traversées et dépassées et chacun en a son lot j'en suis consciente. Mais effectivement même quand plus rien n'a de sens je continue de me battre...
Merci Léo pour tes commentaires toujours positifs et bienveillants. Et merci pour la citation : je suis à mon tour touché que cela te dirige vers Le Petit Prince!
Merci, dans ce poème l'IA serai plutôt le serpent tentateur perché sur la connaissance humaine. D'ailleurs la dernière phrase est une référence aux litanie de Satan de Baudelaire. Pour ce qui est des référence j'en ai mis autant que j'ai pus 🤣.
C'est une déclaration d'amour très romantique (au sens amoureux et du mouvement littéraire) qui évoque un amour quasiment paradisiaque, un cocon dans lequel se blottir. Merci pour ce beau poème, j'espère en lire d'autres aussi beaux.
Cher Léo, vos/tes mots me touchent car ils sont la preuve que le regard de l'autre apporte beaucoup sur soi. Avec ce regard je grandis, d'autant plus avec cette justesse dans votre/ton propos. Ma chatte est aussi là pour montrer que j'ai conscience qu'il n'est pas facile, pour les autres, de vivre avec mon tempérament. Je comprends qu'il ne soit pas toujours apprécié, et que certains s'écartent de ma personne. Mais ils le font en silence alors je ne leur en veux pas. Quand à celles et ceux qui restent auprès de moi, qui font preuve d'une grande patience, je les remercie du fond du cœur. En revanche la phrase "et l'on ne le serait à moins de ce que j'ai compris au fil de nos échanges" m'est un peu obscure. Une précision peut-être ? Merci Léo, à plus tard.
Bonjour Plutus, enchantée ! Je suis ravie que ce texte vous ait plu. L'intimité trouve parfois son élégance dans la discrétion, entre la dissimulation et le dévoilement. Tout dépend du contexte.
C’est une magnifique déclaration d’amour… la ruse était le point fort d’Ulysse pour relever avec panache ses 12 travaux, et de toutes les épreuves soumises aux mortels, la quête d’un amour pur est véritable est de très loin la plus compliquée à mener à bien. Merci de ces beaux partages, à plus tard.
L’illustration avant toute chose me laissait présagé avec la pomme de la connaissance croquée… l’IA serait-elle cette nouvelle Eve ? Merci pour ce premier partage et bienvenue Plutus. Il y a de nombreuses références et de nombreux symboles ce qui en fait un texte riche et amenant à de nombreuses réflexions et ça me plaît bien :-) à tout de suite sur votre autre texte partagé.
C’est une magnifique chanson, non pas tant que la solidarité est au bout du chemin, mais de ce qu’il faut de confiance pour accepter les mains tendues… j’ai repensé au Petit Prince de Saint Exupéry dans lequel le renard dit « Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. ». Vraiment très émouvant, je t’en remercie chaleureusement très cher Perthro.
C’est une approche originale et cette chatte est d’une grande sensibilité, pétrie d’amour et d’attention pour sa maîtresse. Un portrait touchant car il fait état de bien des forces, et se fait l’aveu de bien des doutes et des fragilités et l’on ne le serait à moins de ce que j’ai compris au fil de nos échanges. Il y a des hauts et des bas, mais il me semble percevoir de très nombreux pas en avant et surtout une grande faculté à se regarder en face comme en témoigne ce court texte mais plein de beaucoup de choses. La lecture et l’écriture sont des sanctuaires et des refuges intérieurs qui font beaucoup de bien. Merci Lucie.
J’ai pensé au mythe de Sisyphe, et surtout Atlas qui avait beaucoup d’empathie pour les hommes ; Titan issu du chaos à l’origine du monde. Tout cela pour dire que souvent les épreuves les plus dures sont souvent confiées aux êtres qui ne soupçonnent pas toute la force et la résilience qui les caractérisent, quand bien même le drame les drape de toute sa défiance. Merci Vickie d’avoir participé.
Comme si l’air était parfumé et sacré… jusqu’à ce que le malheur et l’horreur s’abattent sur ce qui semblait être une promesse d’édentée. Les pattes arachnides viennent brouiller le reflet et piétiner les illusions qui s’en reflétaient. À la fois intense et sombre, une nouvelle fois le combat fait rage entre la vie et le désespoir qui la drape de son ombre. À plus tard Francis-Etienne.
De l'amour à la fragilité de la vie, à la beauté éphémère, et à la solitude, ton poème mêle à la fois toute la puissance d’un des sentiment le plus noble mais aussi toute la fragilité qui l’expose au cadran de l’oubli. La planète bleue ne fait qu’une et le poète l’honore de ses mots et de ses vers à la fois sincères et exigeants. C’est terrible parce que c’est un chemin qu’empreinte presque inéluctablement les hommes… merci Francis-Etienne de ce très beau partage.
Vous faites de la projection mais vous le faite bien. L'angle du texte est sympa. Le fait de décaler le point de vue vous permet de poser un regard extérieur sur vous même. C'est un texte plus intime qu'il n'y parais