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Murambi, le livre des ossements
Publié le 17/12/2025
Merci infiniment pour ces mots sensibles et puissants. Je suis touché que cette chronique ait réveillé en toi un écho si personnel. Le combat pour la mémoire est essentiel, et les voix comme celle de ton ami disparu en sont la preuve vivante. Ce drame du Rwanda fait écho à tant d'autres douleurs, y compris celles de mon pays, la RDC, où la guerre continue encore aujourd'hui, dans l'indifférence de beaucoup. Que les mots, les livres, et nos voix contribuent à ne pas oublier et à espérer un monde meilleur.
Les Voiles Obscures
Publié le 17/12/2025
La perte de Sarah agit comme un point d’origine, un effondrement intime qui ouvre sur une traversée métaphysique : celle de la folie, du deuil et de la dissolution de soi. Les métaphores maritimes, voiles, houle, proue, naufrage traduisent magnifiquement la dérive de la conscience. On y sent une tension entre la beauté du langage et la noirceur du propos : la mer devient miroir de l’esprit, tantôt refuge, tantôt gouffre. C’est un texte puissant, habité, qui touche à la frontière entre la poésie et la prose visionnaire.
Philosophie sans fil
Publié le 17/12/2025
Ce poème est d’une grande beauté et d’une profondeur mélancolique. Il évoque avec délicatesse le passage du temps, la fragilité de la mémoire et la nostalgie de l’enfance. Les images sont puissantes : les « doigts fourbus d’un sommeil éternel », les « rires de l’enfance » qui « détrempent le soleil » , tout cela crée une atmosphère à la fois douce et douloureuse. On y sent une réflexion sur la vie, la perte et la trace que chacun laisse, comme un manuscrit que l’on referme avec tristesse mais aussi tendresse. C’est un très beau texte, empreint d’humanité et de sensibilité.
Yubitsume
Publié le 17/12/2025
Ton poème est d’une intensité remarquable. Chaque strophe dégage une énergie presque mythologique, où la nature devient le miroir d’un amour indestructible. La répétition du vers « Je suis né ton allié, à ton âme aliéné » agit comme un serment, une ancre émotionnelle qui donne rythme et profondeur à l’ensemble. Les images marines et célestes, les références à Poséidon et à l’ifrit, créent un univers à la fois épique et intime. Bravo pour cette poésie puissante et envoûtante !
Bougie
Publié le 17/12/2025
Peut-être que le ciel s’est rempli de nuages parce qu’il avait besoin de se souvenir. Chaque nuage serait alors une mémoire, un fragment d’émotion, une trace de ce qui a traversé nos vies. Quand le torrent se tarit, quand le temps se suspend, ces nuages deviennent les gardiens silencieux de tout ce qu’on a vécu. Ton poème semble justement interroger cette mémoire du monde, celle du ciel, de l’eau, du temps. Il y a une tension entre le mouvement et l’arrêt, entre la soif et le tarissement. On y sent une quête d’équilibre, une recherche de sens dans le passage des instants. C’est à la fois mélancolique et apaisé, comme un souffle qui s’éteint doucement après avoir tout donné.
ROMAN-FLEUVE
Publié le 17/12/2025
Quel bijou de texte ! Le jeu sur les noms de fleuves est d’une finesse rare : chaque mot coule avec justesse, entre humour et mélancolie. On sent la lassitude de Miss Issipi, sa lucidité, et cette poésie désabusée qui touche droit au cœur. Merci pour ce moment d’écriture si inventif et sensible, une véritable traversée d’émotions.
Bougie
Publié le 17/12/2025
Mais qui a rempli le ciel de nuages ? Cette question que j’ai adoré, trouvera probablement réponse du côté des poètes dont tu fais partie. On sent bien dans ce texte le mode laboratoire d’écriture où l’on expérimente idées et effets de style. C’est chouette a lire, merci du partage.
Elle est au Nord....
Publié le 17/12/2025
Ce texte m’a frappé comme une fable contemporaine, à la frontière du réel et de l’invisible. On y entre par un concert, une chapelle, une voix, et très vite le récit glisse vers un temps autre, chargé de mémoire, de promesse et de résonances anciennes. Ce qui m’a particulièrement touché, c’est la manière dont le lieu devient personnage : la chapelle n’est plus un simple décor, mais un corps de pierre qui conserve les traces de l’amour, du drame et de la transmission. La chanson agit alors comme un passeur, capable de réveiller ce qui était enfoui, hors du temps linéaire. La dimension charnelle, très explicite, m’a parfois mis un peu à distance, sans pour autant annuler la force symbolique du texte. Je la lis ici moins comme un réalisme que comme un langage mythologique, presque archaïque, où l’amour et le sacré se confondent, à la manière de certaines légendes ou récits initiatiques. J’ai aussi ressenti un écho à La Promesse de l’ange de Frédéric Lenoir : cette idée que certains lieux gardent la mémoire des âmes, que des rencontres ne sont pas fortuites, et que l’amour peut traverser les siècles sous forme de vibration plutôt que de souvenir. Qu’on adhère ou non à toutes ses formes, ce texte ose le romanesque, le mystère et l’invisible. Il invite à une question essentielle pour un atelier d’écriture : qu’est-ce qui, pour chacun de nous, fait lien entre l’amour, le temps et la mémoire ? Merci Chris d’avoir partagé ton texte Merci beaucoup
Elle est au Nord....
Publié le 17/12/2025
J'ai écrit ce texte il y a 10 ans, mais j'ai trouvé qu'il pouvait correspondre au challenge proposé. J'espère que vous prendrez plaisir à lire cette petite fable amoureuse et fantastique.
ROMAN-FLEUVE
Publié le 16/12/2025
Merci Valérie . Ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée que ce soit le thème d’un atelier d’écriture un jour, avec tout le talent qu’il y a ici.
ROMAN-FLEUVE
Publié le 16/12/2025
Bien aimé. Toujours sympathiques les exercices de l'Oulipo.
Mémoire transgénérationnelle
Publié le 16/12/2025
Merci Léo, effectivement, j'ai eu peur de faire un texte trop long, donc j'ai épuré. Je retiens le conseil pour le prochain texte, bonne journée.
Murambi, le livre des ossements
Publié le 16/12/2025
Je viens de l’ajouter à ma pile à lire, les extraits et la présentation que tu en fais sont bouleversants et ils font écho au combat d’un ami disparu qui s’est battu jusque la limite de l’aliénation pour que l’on n'oublie pas ce drame du Rwanda qui restera à tout jamais gravé dans les consciences démontrant à quel point la haine peut tout dévaster si l’on ne parvient pas à la proscrire. Merci Stéphane pour cette chronique indispensable.
Americanah
Publié le 16/12/2025
Franchement bravo et merci du partage, c’est très bien présenté et cela donne envie de lire ce livre, merci beaucoup Stéphane.
Mémoire transgénérationnelle
Publié le 15/12/2025
Bonsoir, effectivement, la gravité du sujet m’a écarté de l’écriture. Les idées sont organisées en blocs ce qui nuit à la fluidité du récit : ce texte pourrait être développé et avec lui une écriture qui semble bien prometteuse.
À l'aube
Publié le 15/12/2025
Merci, Léo. Au plaisir.
À l'aube
Publié le 15/12/2025
Merci, Zoukplouf. Pour moi, c'est tôt le matin, mais pour d'autres c'est plutôt le soir quand tout le monde dort à la maison. Mais écrire la nuit peut provoquer une sacrée insomnie... :)
À l'aube
Publié le 15/12/2025
En vieillissant c’est aussi l’aube qui converse avec moi aux premières heures de vie du jour, avec un cerveau frais et alerte. Ton texte partage avec passion l’amour des mots et de la lecture avec cette belle référence à Romain Gary. A plus tard Daniel.
ROMAN-FLEUVE
Publié le 15/12/2025
Merci Zoukplouf, très habile exercice qui manie dextérité et finesse d’esprit, on en redemande.
Yubitsume
Publié le 15/12/2025
L’immensément et démesurément grand se déchaîne dans tes paroles, entre les dieux et les titans et la toute puissante nature insufflent le chaos et pourtant, l’amour, fidèle aux racines du coeur et à l’alliance des âmes, se tient debout et brave l’adversité. Merci Plutus.
À l'aube
Publié le 15/12/2025
Vous décrivez bien ces heures magiques, les deux premières de la journée, où le café est un nectar, l’apparition du soleil un cadeau et les idées sont claires. Pas étonnant que la plupart des écrivain(e)s écrivent surtout au lever du jour. Merci pour le partage.
Je le savais
Publié le 15/12/2025
Bonjour Léo et merci pour ton commentaire. Je ne connaissais pas ces chiffres mais n’en suis pas étonnée malheureusement. Dans le cas d’Erwan (ce n’est pas son vrai prénom évidemment) le drame, peut-être encore pire que les actes par eux mêmes a été le regard de la police d’abord " ça sera classé sans suite". Il a fallu taper du poing sur la table pour qu’Erwan soit jugé et réponde de ses actes devant un tribunal. Ensuite celui des pedopsychiatres experts qui ont jugé le viol de son demi-frère comme "une pulsion liée à l’adolescence" presque normale...
Je le savais
Publié le 15/12/2025
Bonjour Michel Merci pour ce gentil commentaire. Si tu as ressenti ce pressentiment comme profondément humain c'est parce que je l’ai vraiment vécu. C’est un extrait (coupé par endroits) de mon autobiographie car malheureusement il y a des choses qui ne s’inventent pas...
De la valeur des clous
Publié le 15/12/2025
Merci infiniment Léo pour ta bienveillance et tes encouragements !
Mémoire transgénérationnelle
Publié le 15/12/2025
Merci, Léo, pour ton retour ! L’épigénétique, aussi appelée mémoire cellulaire, est en effet une science encore jeune. Plusieurs études passionnantes ont déjà été menées, que ce soit sur la transmission du danger chez les souris, sur les descendants des survivants de l’Holocauste, ou encore sur d’autres phénomènes tout aussi fascinants. Je vois que le thème t’interpelle, et ça me fait plaisir ! Comme je l’ai dit à Mich, je suis aussi très ouverte aux critiques constructives sur la forme — alors n’hésite pas à me partager tes remarques ;) (Je me permets de te tutoyer, car l’échange me semble naturel entre nous. Mais si cela te dérange, dis-le-moi sans hésiter !) À très vite, MaBaco
Mémoire transgénérationnelle
Publié le 15/12/2025
Merci, Mich, pour ce retour si élogieux ! C’est ma première publication, et je suis ravie que tu aies apprécié mon texte et que tu en aies saisi l’intention. J’ai lu un livre de Frédéric Lenoir, mais pas celui que tu mentionnes : je l’ajoute sans tarder à ma liste de lectures. Merci aussi pour l’initiative de cet atelier. Ce thème m’a immédiatement parlée, et j’en ressors inspirée. N’hésite pas à me faire part de tes critiques, elles me seront précieuses pour progresser ;)
Yubitsume
Publié le 14/12/2025
Voici la version en musique : https://youtu.be/psvboe5Lyu8?si=wgaXesGDWukXyf5N