J’ai énormément aimé « au Gré des contre-vents »… il y a le poids des choses et la semelle lourde de fatigue et puis des pas dans des pas qui rendent moins seuls et qui donnent le courage de faire plus et mieux, qui permet aussi à la vie de passer beaucoup plus vite… la vie est une clepsydre trouée, et chaque grain de sable et un de ses petits pas dans les pas qui font la richesse du temps qui passe. Une belle émotion, à lire et à écouter, les petits mots dans les maux.
Tout semble incertain dans ce poème qui est en constante transition, entre infortune et richesse, ombre et lumière et ciel et terre. Comme un passage permettant de transcender ou d’amputer son devenir. Ce seuil franchit où plus rien ne sera jamais plus pareil. Il y a tout l’univers qui se bouscule et il y a l’homme, fragile en son centre. Merci Francis Etienne de ton partage.
La distanciation, la résilience, et puis les mots qui cheminent sur le parcours, tellement utiles pour se reconstruire, nommer, s’évader, dénoncer ou provoquer. Dans les choses qui traduisent l’immensité, il y a l’eau, l’air, la terre, le sable… et les mots. Ton texte s ‘achève sur un renouveau, une belle note d’espoir. Merci pour ce nouveau partage.
Très émouvant. Gaia est la mère des mères et l’on peut comprendre qu’il s’en remette à elle. L’humain a besoin de plus grand que lui pour sonder en lui-même. La mer et même la montagne et pourquoi pas le désert savent mettre l’humain face à lui-même, sans détour. Tu écris au plus près du ressenti et donc de l’émotion et dans ce texte, avec pudeur. Merci Sam.
Bonsoir, merci pour votre commentaire. C'est ma vision de l'amour : aimer son propre reflet dans le regard de l'autre. A condition bien sûr de s'aimer soi-même... Évidemment, ce n'est pas de moi mais j'aime beaucoup cette idée et je m'y retrouve volontier. Bien sûr, vous avez raison, c'est réducteur : cela peut s'appliquer à toute sociabilisation bien plus que le simple lien amoureux...
J’y ai cru au départ avec une suspension d'incrédulité à « je ne suis pas d’un naturel anxieux ». « Je me laisse dévaler »: j’ai cru que le narrateur roulait littéralement sur l’herbe pour arriver en contrebas ce qui doit être fait exprès vu le titre. L’auteur cultive beaucoup ce style déceptif on dirait: je suis frustrée d’une promenade en forêt qui partait bien (même sans anti venin)…
Le temps et son inexorable usure sur les organismes et les âmes avant que tout ne disparaisse. Ton poème est intense car tu traduis parfaitement bien le sentiment que tout se grippe et s'obscurcit. C'est d'autant plus fort que tu le mets en balance avec le temps révolu de le l'enfance et de la jeunesse, et le sanctuaire maternel comme un écrin d'éternité qui ne l'est que pour le souvenir, qui finit d'ailleurs par défaillir. Vraiment très fort.
Merci Léo ! Tu as raison pour les paragraphes mais il s'agit d'un concours où le réglement stipule de ne pas faire de paragraphes sauf césure nette volontaire. Merci encore et bise ! ;-)
Un poème de saison où l’hiver se mue sinistre et repoussant qu’il semble urgent de fuir tant il semble funeste. La force et la puissance de tes images donnent un visage et du corps au tragique. Un grand bravo Francis Etienne.
Merci pour ta chronique qui nous permet de suivre à travers tes mots la situation que traverse le pays. Et puis surtout cela nous rassure un peu de savoir qu’il ne t’arrive rien, car lorsque l’on vit en Haïti, chaque silence est sacrément angoissant. À plus tard Gilbert.
On est dans le sacré à la lecture de ton poème riches en symboles. A la fois mélancolique et mystique et toujours des images et évocations en petites touches comme l’on peindrait une toile avec beaucoup de minutie, comme tu l’évoquais en commentaire dans « Tambourins de silences ». Les sensations et sentiments humains se fondent en une belle nostalgie, presque méditatif. Merci Francis Etienne.
Il est impactant ton poème du fait que tu t’adresses au lecteur. Une lecture immersive et des sensations qui se conjuguent à l’urgence. « Le temps est assassin et emporte avec lui le rire des enfants « chantait Renaud dans Mistral gagnant et l’on pourrait aussi dire qu’il emporte avec lui les mots des auteurs…merci Francis Etienne.
J’ai effectivement reconnu les deux et profité par la même occasion des ajouts. Le tout se succède dans une même tonalité. Cette narration en soliloque aigri ou dépressif et un brin sexiste, se lit bien et rend même le bougon attachant puisqu’il fournit d’innombrables souvenirs d’une époque révolue mais qui resurgira et feront sourire tous les lecteurs de cette génération. Et pour les plus jeunes, presque de la Science-Fiction. Ma seule remarque porte sur les paragraphes quasi inexistants qui auraient permis d’aérer le texte et rendre la lecture plus confortable.A plus tard !
Bonjour Gilbert, quel gentil clin d’œil! Je trouve que ton journal de ce matin ressemble à un journal de guerre. Quand je te lis, j’ai l’impression de me promener dans un décor de western où les balles perdues volent.La précision est telle qu’on pourrait les entendre siffler.
Bonjour Perthro ! Ce texte est magnifique et très intéressant d'un point de vue philosophique. Se retrouver dans l'autre, qui plus est dans l'être aimé, rassure et resserre les liens. On le ressent avec la douceur qui se dégage de chaque ligne. L'identification est aussi une bonne manière de sociabiliser ou de renouer le lien avec l'autre quand il a été perdu. Je vous remercie, et au plaisir de vous lire une nouvelle fois !
Géniale cette chronique pour une collectionneuse de petits faits vrais. J'en suis une. J'ignore si cela s'inscrit dans vos projets mais j'apprécierais de pouvoir m'appuyer sur des cartes. À mon avis, si l'on explore l'histoire d'un territoire, on explore aussi la carte. À des informations aussi précises on ne peut que souhaiter apparier une légende graphique: photo ou carte? Qu'en pensez-vous? À très bientôt Gilbert.
Merci pour ce commentaire. La psyché porte en effet bien son nom. Il me semble qu'un peu de narcissisme ne nuit pas, surtout dans un monde où plaire aux autres devient la norme. Il serait de bon ton de déjà se plaire à soi-même...
Bonsoir, merci pour votre commentaire! Il me semble que cette conclusion me vient de la lecture d'un Gibran même si je n'arrive plus à mettre la main dessus.
Merci d'avoir lu en ayant déjà lu. Je ne suis pas sûr que je l'aurais fait. Je le pensais que tu étais occupée car tu ne publies plus beaucoup pour l'instant. Bise !
Oui, j'ai déjà lu plusieurs passages et ce texte me semble familier. Souhaiterais-tu le passer par le feu (ou les forges)? À bientôt de te lire. Pardon, j'accuse beaucoup de retard dans les lectures des différents textes, je suis un peu submergée par une vague automnale qui m'interdit des retours précis...
J’aime énormément cette nouvelle dualité, entre le faste marbre, or…) et le sombre et froid (glace et souterrain) comme si c’était le revers d’une même pièce. Où tout roi qu’il est sera à jamais seul dans l’exercice de son pouvoir et de sa conscience. Merci Francis Etienne pour ce nouveau point de vue profondément humain et dépit de toutes les statures et apparences.
Beaucoup de douceur et de contemplation dans tes paroles écrites avec beaucoup de générosité. Le miroir a une symbolique forte et se trouve être souvent un lieu de passage notamment lorsque l’on doute et que l’on semble questionner l’enveloppe charnelle pour mieux interpeller l’âme qui y loge. Ce qui est chouette dans ton texte, c’est ce regard décalé qui regarde directement, sans artifice, et sans objet transactionnel. Juste des yeux à l’être, de l’âme à l’âme… à plus tard Perthro.
J’aime beaucoup ton poème qui m’apparaît comme protocolaire, à travers ce qui est porté et toute une suite d’actions comme si l’on assistait à la journée d’un monarque avec toute une cour (poétique cette fois) qui lui emboîte le pas pour l’accompagner jusqu’au coucher de soleil. À plus tard Francis Etienne.