Merci pour ton commentaire. Je me rends compte qu'il y a des images peu évidentes et cela rend la compréhension difficile:" tu la rêves, elle te crève. " ,"Elle, en mire." " L'héroïne ou l'oasis. "
Merci Léo, et oui Venise se cache à peine derrière ses quelques vers. L’arsenal, ce quartier de Venise, consacré à la fabrication de vaisseaux, est toujours un endroit particulier de la ville. Séparé des fastes des grands palais et de magnifiques paroisses, il fait planer sur la ville une menace que tu as bien retrouvée dans le texte. Ses remparts comme ses tours ses bassins comme ses briques rouges font penser à une usine à guerre. Les vaisseaux redoutables qui en sortaient croisaient loin des fastes et du luxe frivole de la Ville, mais ils y jetaient cette ombre de la mort qu’ils allaient répandre dans les batailles, nombreuses, que Venise a livrées. Il est vrai que le pont des soupirs, dernier point de contact avec les proches des condamnés, avant leur incarcération dans les infâmes piombi (les plombs) laissait sans aucun doute couler de nombreuses et abondantes larmes aux malheureux et à leur famille. Cette prison dont le toit de plomb laissait passer le froid en hiver et la chaleur en été, torturaient les misérables avec cruauté. Rendue célèbre par Casanova qui s’en échappa après plusieurs mois d’incarcération, est un des récits les plus piquant de ses mémoires et constituent en soi une telle prouesse que son siècle en fut ébahi et admira Casanova pour sa bravoure. Il existe de nombreuses publications de cet épisode, qui donne un goût de la fabuleuse beauté de l’écriture du Chevalier de Seingalt, que Casanova avait choisi comme titre à sa noblesse empruntée. A lire, relire ou découvrir sans modération. Merci Léo pour ce beau commentaire qui me touche par la justesse et la profondeur de ta lecture. A tout de suite, avec mon immense amitié. Francis-Etienne. Sous des arceaux de brique à la couleur du vent S’échappent en dansant les parfums du levant.
Merci Milch pour avoir laissé un commentaire aussi détaillé après la lecture du texte et bien entendu pour ton Very nice dont je goûte toute la chaleureuse gentillesse. A bientôt, et merci aussi pour t'être abonné à mes publications. Cordialement, FE
Cher Léo merci encore pour ton nouveau commentaire qui nous amène sur le terrain de Dracula ! Voilà bien un caractère qui m'a toujours intéressé et qui depuis ma première lecture de Bram Stocker est un de mes livres favoris sur le surnaturel avec des symboles qui à la fois m'amusent et me font réfléchir sur l'immortalité et la dépendance, car Dracula, malgré sa toute-puissance devant l'immortalité, dépend bien entendu des victimes qu’il attire dans sa toile d'araignée. Je ne connais pas le film de Nosfératu, mais après avoir recherché le résumé de l’intrigue, j’imagine qu’il fait vivre et mourir le comte Orlok dans une espèce de parodie, mais je peux faire erreur. Tous les films autour de Dracula abordent l’approche de ce mystérieux personnage dont l’humanité se mue après minuit et avant l’aube. C’est en effet dans le cycle de Demeter qui disparaissait pendant six mois aux enfers et revenait avec le début de la renaissance de la nature. Ce cycle de la mort et de la renaissance est soumis à une condition : la dépendance car Dracula se nourrit d’une victime et au-delà de la dépendance, on perçoit déjà la dépendance dans laquelle il entraîne irréversiblement ses proies. C’est un phénomène qui se retrouve partout, et en particulier, aujourd’hui, dans l’usage des drogues. Dracula n’est-il pas le fantôme qui se cache derrière le fléau de notre société ? N’est-il pas l’empoisonneur de la vie contemporaine ? Sa légende est une forme de prophétie que la littérature comme le cinéma ont illustrée de tant d’œuvres. La défaite de Dracula, pour être toujours mise en scène par une mort avec un pieu et sous un crucifix, est toujours artificielle. Ainsi le mal dont je décris quelques méandres ne fait pas appel à un remède mais nous berne comme un sortilège indissoluble. Merci Léo pour cette nouvelle aventure de l’esprit et ton excellent commentaire. En toute amitié Francis-Etienne. Passant sur un chemin bordé d’une cascade, Le pauvre mendiant choit dans une embuscade.
Ton poème est très fort mais à part le titre j’ai du mal à cerner le lien avec la notion de vivre proposé dans l’atelier. Dans ce texte c’est plutôt la mort qui est mise en exergue. A te lire pour mieux comprendre ta proposition, à plus tard loscrivo.
Faire de son enfer son propre paradis ou pareillement aux alchimistes, tenter de transformer le plomb en or. Un contrepieds intéressant. Merci de ta participation Michel.
Merci Léo pour un nouveau commentaire si proche du texte ; voilà en effet un poème très sombre au travers duquel j'aime que l'on découvre la vanité et la perversion, parfois lâche, de nos vies ou du moins de celles que l'on observe autour de nous. Quelques-uns parmi nous sont capables d'inventer la cruauté comme luxe de vie, usant de leur puissance ou de leur pouvoir pour humilier et faire périr Jusqu'à la dernière trace du désespoir. L'observation du mal qui nous entoure nous permet de discerner entre le bien et le « non bien » Comme si le mal n'était pas une valeur ou du moins pas une réalité. On constate aujourd'hui en effet que beaucoup d'êtres humains perdre le sens de l'équilibre entre le cruel et l'humain. L'histoire nous a donné des exemples à combattre, des exemples à intégrer dans notre réflexion, des exemples dont l'oubli serait le début de la destruction d'une humanité que nous connaissons et qui lentement est érodée par notre nonchalance une autre absence de vigilance. Le poète est aussi un gardien de notre société dont nous avons construit depuis des siècles les moindres détails et que nous entretenons comme l'humus de notre humanité. Entre le bien et ce qu'il croit être le mal. Merci Léo encore de tout coeur, avec toute mon admiration pour ton travail et toutes mon amitié. Francis-Etienne.
Il tricote du vent à ses aiguilles d’or Et tisse du soleil comme un bruit de trésor.
Le hasard n'existe pas contrairement à la conviction, à la spiritualité. Nous avons tous des moments qu'on ne peut expliquer et des clins d'oeil. L'histoire continue toujours de s'écrire même en enfer.
Oui, je ne prends pas trop de risques.
C’est un sujet que chacun peut interpréter et vivre à sa façon, et c’est sans doute le plus important. On peut choisir son chemin, ou bien celui qu’on veut nous imposer. Et puis, il y a aussi ce chemin qui se dessine presque tout seul dans notre vie, comme une force qui nous entraîne là où nous devons aller. J’y crois profondément, parce que j’en ai fait l’expérience.
En fait, je voudrais que le texte décrive, à partir de son architecture disparate, certains rêves en "poupée-russe", dans lesquels des faits s'enchainent parfois de manière contradictoire et/ou complémentaire. Il m'arrive de faire des rêves dans lesquels, dans un premier événement, il se déroule un 2e qui, à son tour, rapporte un 3e qui, également, enchaine un autre événement etc. Au réveil, je suis confus.
C'est gentil, merci. Je considère que c'est le cas, ici, y'a une compilation de certaines de ses formules qui vont dans le sens de ma démonstration mais le travail d'écriture y est ; j'espère...
Je travaille sur un roman mais il paraîtra dans quelques années.
Merci en tout cas. Je serai ravi de participer à des activités d'écriture avec toi.
Franchement tu as bien fait Younes, le travail paye et c’est du costaud. Je serais curieux de te lire dans un autre contexte et genre, sur du fictif, au service de ta seule plume.
Quel cauchemars et quelle tension, c’est très réussi. ça va très vite et on a un peu de mal en certains instants à bien suivre car cette situation est totalement surprenante et imprévisible. Et même si le cauchemar est un grand classique en terme de chute d’intrigue, celui-ci je ne l’ai pas vu venir. Merci pour cette très bonne participation qui pourrait d’ailleurs participé à l’atelier d’écriture spontanée : "l’application de téléphone » . A plus tard pour d’autres textes j’espère.
Bonsoir,
Merci pour ces mots. Tu avais déjà senti le potentiel de la première version. J'ai abandonné le style brouillon et retravaillé le texte pour lui donner une forme littéraire aboutie. Je suis satisfait.
Par contre, je suis mauvais en com, je ne saurais réaliser ce que tu proposes. Je reste néanmoins ouvert à toutes les propositions qui se présenteront à moi.
Merci encore. J'ai déserté le temps de la réécriture et suis de retour. À bientôt.
Tu as un énorme talent, une grande sensibilité et ce qui me semble être une grande connaissance pour raconter le rap. Booba est un artiste clivant de par ses excès et ses provocations et ta plume balaye de nombreuses thématiques qui peuvent donner quelques clés. As-tu songé à faire de la radio ou des Podcasts ?
J’ai nécessairement pensé à « Une vie comme beaucoup d’autres, peut être… » et l’on ne peut qu’être ému par cette vie malmenée et ton texte qui lutte face à un spectre insaisissable.
Ton poème est baigné de lumière mais troublé par un présage funeste. Connaissant ta passion pour Venise je me suis demandé si ton poème ne sublimait pas le faste passé de cette cité. La flotte vénitienne était réputé et ton magnifique titre m’a fait pensé au pont des soupirs et je me suis mis à pensé que toutes les larmes versées auraient pu alimenter les canaux. Bonsoir très cher Francis-Etienne.
Bravo ma Vivi! Comme toujours, ton écriture est pleine de lumière, légère, plaisante à lire, avec une pointe de je ne sais quoi qui la rend profonde. J'arrive presque à te voir, belle personne que tu es🌸 Au plaisir de te lire bientôt 🌸
Quand c’est flou, je suis floué,
le flou est volontaire, presque un voile poétique qui laisse entrevoir la profondeur sans jamais tout livrer.
Va-et-vient entre refuge et blessure, entre beauté et douleur.
Very nice
Cher Léo, encore un commentaire qui me touche beaucoup parce que tu sais lire dans ce texte la trame de fond et bien entendu ma passion pour le monde mythologique dans lequel je puisse une grande partie de mon inspiration. Ce sont en effet des images qui construisent l'univers et c'est à travers elles que nous relions tous les fils de toutes nos cultures. Ici ce sont des divinités, là des demi-dieux, là encore des héros, mais dans le fond c'est de notre humanité dont nous parlent ces merveilleuses images. Nous y retrouvons nos faiblesses, nos espoirs, mais surtout nous y retrouvons la magie d'une poésie dans les racines beignent dans l'Antiquité qui nous a précédés. La construction d'un poème puise sa richesse dans divers univers mais nous retrouvons toujours ce qui vit le plus intensément en nous, et dans ce poème ci, c'est la mythologie qui, sous le voile du rêve et de la beauté, entraîne le lecteur au large de notre siècle. Et nous rendons grâce à toute notre enfance et adolescence pour avoir porté jusqu'à aujourd'hui la joie immense que l'on retrouve quand on lit un texte qui parle de Zeus ou de Séléné. L'importance dans l'écriture repose uniquement sur la joie qui la génère. Et c'est toujours un privilège de partager avec cette joie de l'écriture avec toi ; merci encore Léo pour l'attention que tu portes au texte que je publie. A très bientôt, à tout de suite, amicalement, Francis-Étienne. A la barbe du temps une hirondelles en flamme Trace autour du soleil des morceaux d'oriflamme.