Cher Leo merci encore une fois pour ton commentaire qui va fouiller dans le corps de mon poème et qui trouve ces perles pour lesquelles je ne peux que te remercier. Le monde, et plus largement nos vies, sont remplis de ces richesses dont tu parles et en même temps de l'usurpation de la liberté avec l'esclavage des esprits. Bien entendu, il y a aussi le vernis ce que nous voyons, l'apparence et la tromperie. Je suis persuadé que nos vies sont profondément influencées par ces aspects curieux du balancement du monde, je veux dire de l'alternance des aspects mais aussi de la lassitude. Je trouve qu'il y a dans nos vies une forme de lassitude que nous aimons, que nous détestons, que nous oublions, mais qui, présente, nous transforme en esclave. L'un des symboles les plus significatifs de la fuite et de la lassitude est bien entendu le cerf-volant. Ce jouet qui fait se balancer dans l'air une étoile colorée reste attachée à nos mains qui le dirigent, l'obligent et lui imposent parfois une direction que le vent lui-même ne cherche plus à combattre. Nous sommes tous des cerfs-volants dont l'ombre parfois vient distraire notre vie dont nous attachons les fils à nos profondes aspirations. Merci Léo encore une fois pour être aussi fidèle à la lecture de mes textes et pour être aussi proche de leur signification par tes magnifiques commentaires. Cordialement, Francis Etienne. Les mots froissent le temps sous des bougies d'argent que le vent déshabille en se décourageant.
J’y vois dans ton poème et mon ressenti une grande solitude de l’humain. Tout d’abord en désunion avec son environnement (ce que nous vivons d’ailleurs présentement avec la crise climatique) mais aussi dans le langage, comle la tour de Babel… et je trouve que « les langues de brouillard » est une image puissante pour l’illustrer. Et c’est cette solitude qui semble être annonciatrice d’une fin incontrôlable. A plus tard et grand merci Francis Etienne.
Ton poème est très intéressant car nous côtoyons la richesse (satin, or, musc, butin, rubis…) et une forme d’usurpation entre l’éveil en début de poème et l’esclavage qui le ponctue. Il y a le clinquant de l’apparence, et il y a les gailles de l’histoire, tout en subtilité, merci Francis Etienne.
Voilà une une expression parfaite sur le voyage et surtout sur Instagram Que je partage avec enthousiasme. merci Léo pour ta gentillesse et surtout ta pertinence dans les remarques que tu fais avec tellement d'à propos . A tout à l'heure.
Tout dépends si tu souhaites être seul à écrire sur ce site en fait :-) Plus sérieusement (car je ne fais pas partie de la police et ne suis pas non plus le régulateur des relations humaines), la forge des mots est prévu pour des retours exigeants, mais exigent ne veut pas non plus dire rude et contondant. Je crois en fait que c’est lié au caractère des personnes : certains auteurs recherchent les échanges directs sans fioritures et d’autres moins. Au delà de la forge des mots, les auteurs peuvent faire le choix également de bloquer d’autres membres s’ils les trouvent un peu trop rudes, c’est un contrepoint intéressant qui permet d’équilibrer naturellement et librement des relations. Ainsi si tu te retrouve bloqué, tu comprendras que tu as été trop loin. Les auteurs ultra exigeants ont l’outil parfait via la forge des mots, et les auteurs qui souhaitent un juste équilibre peuvent bloquer et ainsi mettre une limite à l’intensité ressentie. Après il n’y a aucune méthode pour faire bien, si ce n’est d’apprendre à connaître les autres au fur et à mesure des échanges pour savoir quoi et comment le laisser. Chacun est en droit d’avoir ici, ce qu’il souhaite avoir, sans avoir à subir les autres et y être contraint. Le bien-être et l’efficacité sont les maîtres mots, et au milieu coule une rivière qu’il faut apprendre à franchir.
Merci de ton retour inspirant Francis Etienne, oui tu as raison, les littérature de carnet de voyage étaient passionnants et instructifs, et je crois qu’Instagram a pu remplacer tristement ces lectures.
Merci encore pour ton magnifique commentaire qui une fois de plus vient orner ce poème de la dentelle de ta pensée. C'est la préparation au voyage qui donne à ceux qui vont l'entamer le plaisir du renouveau et de l'inconnu, car le voyage est l'univers dans lequel les âmes se plongent pour contempler, pour découvrir, pour fuir , ou pour explorer une nature dont il découvre l'envoûtement. Autrefois il y avait une littérature de carnet de voyage et l'on lisait avec passion ces récits décrivant des mondes mystérieux dont on abreuvait les esprits friands d'extraordinaire et d'ailleurs ces récits nous sont conservés mais ils sont aujourd'hui des ressources historiques qui nous permettent de nous faire une idée du monde d'il y a plusieurs siècles. Ils sont regardés aujourd'hui comme des sortes de documents historiques alors qu'ils étaient au départ des documents faisant rêver le monde. Il n'y a plus de nos jours de place pour la découverte sur la terre alors on voyage dans l'univers de l'espace et notre imaginaire se gonfle de guerres interstellaires ou de personnages issus de l'univers qui viendrait nous rendre visite par simple curiosité ou par simple hostilité or le voyage consiste bien à faire défiler dans nos vies un monde que nous ignorons et qui semble nous entourer si simplement. Découvrir l'Amérique après plusieurs semaines de croisière n'est pas la même chose que de découvrir New York 6 h après avoir quitté Paris au sein d'un avion. Curieusement le voyage aujourd'hui réduit considérablement l'intérêt que l'on peut porter à la découverte. Et l'on retrouve donc cette ineptie dans le phénomène des téléphones portables qui prennent des photos de tous les recoins du voyage dont le seul intérêt semble bien être l'album que l'on pourra feuilleter sur son téléphone dès que l'on sera revenu à la maison. Je pense que l'on ne voyage plus de la même façon et je pense aussi que la poésie est un merveilleux moyen de voyager dans des univers que l'on ne verra pas derrière la lentille de son téléphone. La pauvreté consiste bien à ne pas avoir les moyens d'admirer et de laisser le monde devenir une photographie. Ainsi toute la beauté de l'univers se dissout derrière notre nouvelle façon de "voyager". Merci Léo Encore une fois pour ce beau commentaire et merci surtout pour ta fidélité. Cordialement et à plus tard, Léo. En ouvrant le sérail d'une meute de mots On entend dans la nuit des torrents de grelots
Merci Léo ! Merci beaucoup ! Et je viens encore de l'améliorer. Je pense pouvoir l'intégrer dans le roman en cours. ;-)
N.B. Je fais de remarques que je veux bienveillantes, mais quand même, je suis assez cash. Si jamais tu me trouvais trop brutal, n'hésite jamais à me le faire savoir. ;-)
je perçois quelque chose de transitif, de l’ordre du changement ou de la métamorphose, ou une forme de douce renaissance, comme au printemps venu que nous pouvons vivre avec tant de joie en ce moment. Tes vers (semblable à des rames), et à travers eux la nature, arment la palamente pour de nouveaux horizons. Un agréable voyage en perspective, merci Francis Etienne.
De nouveau un vrai plaisir de te retrouver dans ce registre de la banalité car tu es un véritable artiste du quotidien et de l’introspection. On sourit immanquablement par ces scènes sont le lot de nombreux humains et que l’on convient naturellement de la nature prévisible de l’humain, qui oscille souvent sur un choix ou l’autre, un trait de caractère ou de son antagonisme, avec une palette de nuance entre, mais tout de même, l’humain est banal, comme l’est souvent son quotidien. Merci pour ces tranches de vies si bien contées. A plus tard.
Belle idée, bien développée mais insuffisamment retravaillée. La petite correction que j'ai indiquée sur la dernière ligne l'indique. Je trouve que vous réussissez le plus difficile. Je vous recommande de vous atteler aussi au plus facile qui ne demande que du temps, beaucoup de temps et qui transforme une belle idée bien structurée en un texte inoubliable, puissant, inattaquable. ;-)
Cordialement,
Comme précédemment, le sujet me touche et l'émotion est crédible. Votre point fort est la structure. On ne sait pas de qui il s'agit. On peut essayer de le deviner mais on n'est pas sûr. "Il voulait parler de son enfance" peut faire penser qu'il ne s'agit pas de celui qu'on imaginait, le frère. En effet, un frère aurait dit "Il voulait parler de NOTRE enfance." Ce détail qui met sur la mauvaise piste est-il voulu ? En revanche, je trouve que vous devriez plus soigner l'écriture. Ce n'est pas mal écrit mais ça pourrait être mieux. Par exemple "Il avait déjà fait une tentative. J'avais été bouleversé par la nouvelle. J'avais eu l'initiative d'aller le voir à l'hôpital. Il avait refusé." Soyez le plus léger possible. Après une première rédaction à l'instinct, nettoyez et nettoyez encore. Gommez le superflus. Mettez-vous à la place du lecteur.
"Il avait déjà fait une tentative" (Magnifique ! grâce à un seul mot unique, on comprend. Ce n'est pas lourd).
"J'avais été bouleversé" (on sait pourquoi. Inutile de l'écrire).
Ensuite, c'est maladroit, inélégant, peu clair et lourd.
"J'avais voulu le visiter. Il m'avait chassé."
Cordialement,
L’eau, cette ressource ultime de la vie et de bien des constructions. Le désert qui gagne du terrain, le crocodile en prédateur à l’affut sont autant de signaux inquiétants. Même lorsqu’elle est présente l’eau semble corrompue (par le crocodile justement ou la terre concernant la boue) ; comme condamnée, ce que suggère avec beaucoup de puissance d’ailleurs le dernier Tercet, avec ce symbole fort des enfants qui attendent le trépas, l’avenir promis à sa perte. A plus tard Francis Etienne.
Cet ogre est cerné par la pureté, la finesse et la délicatesse et c’est ce qui m’a passionné ; de voir comment tout l’environnement rend ce qui est de nature inquiétante des plus charmante. L’ogre n’a plus de terrifiant que le nom, comme désincarné de tout ce qui façonne l’identité. La puissance de la description alliée à la portée de la poésie sont capables de tout réinventer. Bravo au poète pour toute la maîtrise de son art.
Tes vers qui sont à la fois célestes et maritimes tournoient en un dernier vol, pour mieux renaitre, non pas des cendres mais des mots qui sont la vie éternelle… la poésie offre de magnifiques métamorphoses. Grand merci Francis Etienne.
La destruction irreversible se répand dans ton poème, jusqu’au chaos total. Tou semble s’effondrer comme un chateau de cartes dans lequel chaque mot en entraine un autre dans sa chute. Saisissant d’efficacité : bravo Francis Etienne.
C'est chouette. Vous pourriez alléger le texte. Des détails sont inutiles. Mais j'ai été accroché dès le début et je n'ai plus lâché. Bravo, vraiment ! ;-)
On sent que votre texte part d'une émotion sincère, mais ça ne suffit pas. Il faut emmener les lecteur avec vous. Pour cela, il faut relire et relire encore pour se mettre à sa place et, implacablement, chasser tous les détails parasites qui polluent l'idée intiale.
Cordialement,
Merci surtout à toi Léo pour avoir pensé à rapprocher ce poème de deux grandes œuvres que j'admire beaucoup particulièrement le cri que j'ai eu l'occasion de contempler à New York au Moma tout comme persistance de la mémoire. Ce sont deux œuvres qui sont en dehors du champ de ma sensibilité pour la peinture, mais qui vues en réalité m'ont particulièrement touché. Je ne les avais vues qu'à travers des reproductions mais je dois dire que bien que très intéressé par cette expression de deux peintres majeurs je n'avais pas toujours appréciés la qualité des hommes qui en étaient les auteurs. Cela veut dire qu'il faut être en contact direct avec un tableau pour en apprécier toutes les vibrations émotionnelles. Il est vrai que dans les galeries d'art et les musées je me promène plutôt dans les allées qui présentent des toiles du 17 au 18e siècle avec quelquefois des incursions dans le 19e siècle mais plutôt le 19 siècle allemand. C'est toujours cette hantise du classicisme qui me fait traverser l'art avec des œillères parfois mais je pense que personne ne contemple les chefs d'œuvre également. Nous avons tous nos propres attirances vers un style ou une époque particulière et nous ignorons bien à tort les autres mondes de l'art. Cette tendance s'applique aussi à la littérature. Nous ne lisons que ce qui nous semble être familier tout en nous étonnant mais si parfois un ami nous ouvre le chemin d'un autre monde nous constatons que nous sommes passés à côté de quelques belles œuvres et peut être d'un grand auteur. Pour en revenir à ton propos et ton commentaire au sujet des couleurs, je suis là encore très étonné et surpris que tu puisses naturellement percevoir ce qui n'est pas directement exprimé par le texte mai l'est par la poésie. Merci de ce trait de commentaire tellement riche pour moi. Merci encore de tout mon cœur pour ta si fidèle lecture et ta si précieuse amitié A plus tard, Léo. Cordialement, Francis Etienne. Une lune en soie ocre ondule sous le vent et verse un lingot d'or sur le toit d'un couvent.
Merci encore Leo pour ce commentaire de commentaire qui bien entendu me touche beaucoup parce qu'il est la suite de la pensée que seule la Poésie peut faire passer par le cœur. Merci encore très cordialement.
J’ai pensé à la lecture de ton magnifique poème au tableau du très créatif Dalí « Persistance de la mémoire » qui s’achève sur le fameux « cri » de Munch. Ta poésie est une galerie d'émotions, de références et de couleurs dans ce cas précis, combien même elles se fanent. Merci Francis Etienne.
Bonjour Fredrik, je comprends mieux, et il est certain que si les journalistes et/ou médias confondent opinions et faits, il y a de gros problèmes…à plus tard.