J’ai pensé à des anges jusqu’à ce que le bec m’ôte cette image de la tête et c’est dû à toute la beauté et légèreté déployée pour lutter face aux rides du temps, jusqu’à ce sue la renaissance ne m’emmène à opter pour le phénix qui est un être d’une grande beauté et d’une grande compassion. Ton poème est trés émouvant et me met dans la plus belle disposition pour aborder ce nouveau jour de défis. A plus tard Francis Etienne.
Cher Leo , merci pour ton commentaire et cette magnifique imagerie que tu déploies sous nos yeux. C'est vrai que ce texte est un tourbillon mais tu l'as bien ressenti ainsi. Cela fait penser à ces jeux de foire dressés dans le but de faire peur comme par exemple les grandes roues ou les toboggans. On se sait en parfaite sécurité mais en même temps au dessus du vide, et donc la peur prend naissance. Et c'est peut être pour ça que tu parles d'ailleurs de de" poème généreux". La générosité n'est elle pas aussi cette paix que l'on donne à l'autre, ce bras sur lequel on s'appuie, ce rire qui nourrit, ce silence qui se presse entre les doigts, cette absence attendue ? La poésie est l'art de déposer une couleur sur le monde entier mais personne ne s'en soucie. Et pourtant c'est le plus bel outil que l'humanité à inventé. Merci Léo encore une fois et à tout de suite. Cordialement Francis Etienne. Un parfum de voilette entourant le manège Inonde l'univers comme un manteau de neige.
Commentaires bienveillants et enrichissants de Léo supprimés par inadvertance. Pardon Léo ! J'ai voulu corriger, suivant l'une de tes recommandations, deux de mes chapitres. Je n'ai pas compris comment faire sans les supprimer et les remplacer. Tous les commentaires ont disparu dans la bataille. Pardon :-(
Commentaires bienveillants et enrichissants de Léo supprimés par inadvertance. Pardon Léo ! J'ai voulu corriger, suivant l'une de tes recommandations, deux de mes chapitres. Je n'ai pas compris comment faire sans les supprimer et les remplacer. Tous les commentaires ont disparu dans la bataille. Pardon :-(
Commentaires bienveillants et enrichissants de Léo supprimés par inadvertance. Pardon Léo ! J'ai voulu corriger, suivant l'une de tes recommandations, deux de mes chapitres. Je n'ai pas compris comment faire sans les supprimer et les remplacer. Tous les commentaires ont disparu dans la bataille. Pardon :-(
Une nouvelle dualité, cette fois entre la beauté et la souffrance, en équilibre sur le fil du temps. C’est très riche et étourdissant, comme une forme d’ivresse grisante, et à la fois inquiétante. Le foisonnement d’images et d’évocations en fait un poème généreux et dense, où se mêlent pleins d’émotions parfois même contradictoire, ça va vite, aussi vite que défile la vie. Merci pour le partage, à plus tard Francis Etienne.
J’ai été cueilli d’emblée par ces mots qui sont des tiroirs car c’est bien ainsi que je me les représente également sans n’avoir jamais formalisé cette idée, ce que tu me permets de faire par ce poème qui l’illustre si bien. Les mots coulissent, se chargent de significations, d’émotions que nous leurs conférons, ils peuvent être vides lorsque l’âme l’est, et pleins de tout ce que l’on a dans et sur le coeur. Et il y a l’âme, la mémoire, la douleur qui s’illustrent dans ton poème avec beaucoup de sensibilité. Merci de ce nouveau beau partage Francis Etienne.
A chaque fois j’apprécie la justesse des mots, leur dignité, leur retenue aussi, et puis il y a toujours une phrase qui emporte tout et "Il m'abima alors de bêtises » n’a pas dérogé à la règle. Au delà de l’écriture, je salue ton courage, celui de la mise à nue, de la mise à plat, de livrer de l’intime avec le risque de se faire écorcher par la critique sur les fils du sensible. Bravo pour tout cela Daniel et merci.
Encore une fois merci pour un commentaire qui caresses ma fierté , et anéantit mon orgueil. Tu parles très à propos d'une "lutte entre le bien et le mal". C'est précisément la définition de l'humanité. Lorsque tu parles de "partage, je ne peux m'empêcher de penser à notre partage à travers ces commentaires. Non que l'un soit le bien, et l'autre le mal, mais plutôt un échange entre nous À travers la poésie qui nous rassemble autour d'un même foyer: la beauté. Je suis absolument charmé que le mot ravauder soit revenu sous tes lèvres et fasse désormais partie du petit trésor des mots. Nous avons tous une cassette à trésors dans laquelle nous cachons ce qui nous est précieux et qui en somme nous fait vivre. Pour répondre à ta question, le mot mai ne demande pas de majuscule et je vais corriger tout de suite cette faute. Si je devais te donner une raison je dirais que je pensais peut-être à Marcel le Proust et ses fameuses aubépines, peut être aussi au mois de Marie. Quel étrange poète suis-je, pour qui un mot peut plonger son regard Au-delà du bien et du mal. Merci Léo pour cette magnifique occasion d'échanger tant de choses. Je te dis à plus tard. Cordialement Francis Étienne. Le froufrou d'un murmure efface Le chagrin D'un ange de cristal cis sur un boulingrin.
Lorsque l’Homme renonce c’est l’apocalypse qui prend l’avantage. Cette dualité du bien et du mal est une lutte sans partage et sans merci. J’ai énormément aimé découvrir l’usage du mot ravauder qui m’était sorti de la tête et qui y retourne de bien belle manière. Je me suis étonné de l’usage de la majuscule pour Mai, y a t’il une raison particulière ou est-ce un effet de style ? A plus tard très cher Francis Etienne.
Très prenant, angoissant même. Il ne faut pas avoir un penchant coupable car il est habilement stimulé. J’ai vraiment aimé. Finale surprenante. J’ai déjà quelques personnes en tête avec qui j’aimerais boucler quelques malentendus.
Cher Léo , merci beaucoup encore une fois pour ton commentaire qui bien entendu me fait un immense plaisir particulièrement dans la solitude de l'écriture dans laquelle je vis. C'est toujours un dialogue qui me fait avancer vers la certitude que l'art est la mise en valeur d'une vie profonde qui est indispensable à la survie, celle qui ne s'occupe que de la vie quotidienne. Tu le confirmes à chaque commentaire que tu fais parce que tu trouves dans l'écriture des éléments de réflexion, de plaisir , et de joie qui sont évidemment l'expression complète de la vie que tu trouves au fond de chacun de mes textes. Oui, le tableau de notre avenir est toujours assombri par des incertitudes et surtout par la volonté de désintégrer notre société et à travers elle de nos espoirs. Je n'ai jamais été très optimiste mais je n'ai jamais été non plus très pessimiste. L'art par contre oscille entre des extrêmes beaucoup plus éloignées parce qu'il analyse, traduit et décrit avec beaucoup plus de précisions notre humanité . C'est la raison pour laquelle il est très important de lire de la poésie, d'écouter de la musique , de peindre , ou bien de parcourir les Galerie des musées. On peut ainsi se plonger dans cette couche de l'humanité qui nous porte depuis des siècles et que l'on appelle la culture. Malheureusement aujourd'hui des vagues hostiles poussent les hommes et en particulier les jeunes générations vers l'ignorance voire le refus de cette richesse profonde qui est en nous tous. Mais en bon humaniste que je suis je reste persuadé de la progression de l'humanité vers sa libération du cœur et de l'esprit. Et c'est là que la poésie trouve sa véritable place. Merci encore Léo de tout mon cœur pour ton écoute et pour tes magnifiques lectures dont tu tires de si riches commentaires. À tout de suite Léo. Cordialement, Francis Etienne. La lumière fondue au fond d'un trou d'argile Brille sous le vernis du sèvres si fragile.
Derrière tous les motifs de désespoirs il ne faut pas baisser les bras car il y aura toujours à un instant ou l’autre une petite étincelle ou lumière pour tout relancer et susciter de véritables espoirs. Ton poème est intense car lorsque l’on regarde les actualités de nos sociétés on a cette impression que tout sombre et s’obscurcit. C’est un magnifique poème qui exprime la renaissance, à liere et relire. Merci Francis Etienne.
Il y a comme un voile de mystère qui enveloppe cette richesse digne des plus grands trésors contenue dans l’écrin de ton poème. Derrière toute la beauté, l’on perçoit une forme de conspiration (chuchotements, secrets et arcanes) déroutante car elle vient perturber l’état de contemplation dans laquelle on aimerait se plonger. Ce qui est formidable dans ta poésie, c’est sa capacité à faire naître de vives émotions, dans tous les registres qui composent l’humain, dans toute la complexité qui le caractérise. Merci Francis Etienne.
Quel incroyable rendu. Des vers percutants qui excavent bien toute la douleur et l’aliénation mêlant peurs et solitudes d’un monarque en fin de règne, de puissance et de gloire. Où lorsque le vide béant se dérobe sous les pieds. Un vertige d’une vive mélancolie que l’on doit à ton incroyable sensibilité.
Lorsque vous parlez de Sophocle et de Pasolini, bien des souvenirs de ces deux chef d'œuvres me reviennent. Combien d'heures ai-je placé à traduire le texte grec de Sophocle et en particulier Antigone. Bien entendu le film de Pasolini que je suis allé voir en courant s'est terminé avec bien entendu ce choc face à l'écran. À l'époque, je suis sorti de la salle irrité par le film, parce que je pensais que l'usage de l'image et la perception des personnages était démesurément distordus. Bien des années plus tard j'ai revu le film mais mon opinion avait changé. Peut-être étais-je trop jeune la première fois. Le personnage d’Œdipe m' a toujours fasciné car il représente à lui seul le destin que les Grecs ont traduit par moira qui sont aussi des divinités. Je me souviens de ce professeur de grec en faculté, qui avait passé plus d'un trimestre sur ce seul mot. Peut-être que l'exemple que j'ai retenu de tout cet enseignement c'est celui bien entendu d’Œdipe. C'est le destin d’un homme dont le fameux complexe ne l'a jamais affecté. C'est le destin qui s'est mis en jeu ou plutôt qui s'est appliqué. Merci en tout cas pour ce magnifique commentaire qui me touche beaucoup dont je vous remercie de tout cœur . très cordialement Francis Etienne
Merci infiniment Francis Etienne et à double titre pour ton apport et aide généreuse pour accompagner ces développements. Je suis en train de lire « A rebours de Huysmans » sur mon téléphone en allant au travail et cela fonctionne parfaitement bien. A suivre Lorenzaccio. A plus tard.
Quel magnifique travail ! Cette news letter est un délice de surprises. Et merci pour l'e,trée de Proust dans les livres. Que tout le monde lise au moins une page ou deux pour se déguiser en lecteur, car si le narrateur est là, le lecteur lui se cache au fond de chacun d'entre nous. Merci Leo pour ces annonces pleines de jouets... Cordialement, Francis Etienne Ah j'oubliais de dire combien je savoure le livre sur la typographie. On pourrait en envoyer un exemplaire à notre prétendue élite politique !
Œdipe cherchait un coupable aux malheurs qui s'abattaient sur Thèbes, il a réalisé que le devin Tirésias avait raison. C'était lui, Œdipe. On ressent le choc de cette prise de conscience, les mots sont percutants, et ils m'ont ramené à l'étude de l'œuvre de Sophocle, et à son adaptation cinématographique par Pier Paolo Pasolini avec plaisir. Merci Francis Etienne !
Le poète est l’artiste suprême qui sait composer avec l’univers, le monde et ses images et rien ne lui est interdit. C’est cette liberté qui le place au dessus de tout, et c’est en cela qu’il est celui par qui se crée de nouveaux mondes et impulsent de nouvelles âmes. Il est ce magicien qui a la nature, les couleurs et chaque bribe de création pour en faire quelque chose de vaste et d’inattendu. Longue vie aux poètes et merci à toi Francis Etienne qui en est un magnifique.
Où l’humain et le temps se confondent et disparaissent sous la célébration du sable, de la mer, de la pluie et de la nuit qui s’activent pour proposer un nouveau décor. Rien ne disparaît, tout se réagence, et rien ne sera plu pareil. Cela n’est pas une fin, mais le cycle de la vie orchestrée par l’éternelle nature, témoin de chaque renouveau.
Merci cher Léo. Mme G. reviendra. C'est selon le dynamisme de la mer. Là, je suis en face de la jonction Méditerranée-Atlantique et ça agit :))
🍀
Amitiés