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Dans la tronche
Publié le 25/08/2025
J’aime bien l’absurde comme ça Et l’auto-dérision je ne te dirai pas la 203-dérision :-)
Farine de savon
Publié le 25/08/2025
Mon cher Léo, quel beau commentaire qu’est le tien sous ce texte ! Il interroge sur un sujet qui semble bien passionné tout le monde, celui de l’amour. Ce thème si dominant dans toute la littérature est essentiellement un constat de la nature humaine. Il se décline sous toutes sortes de formes et occupe la vie de chacun d’entre nous. Aimer semble être nécessaire à l’enrichissement de l’homme et pourtant aimer ne se dissocie pas de milliers d’autres sentiments, comme la haine, la jalousie ou l’indifférence. Il serait bien prétentieux de vouloir en quelques vers traduire ce que l’amour peut engendrer. Ce qui a particulièrement attiré mon regard c’est la vanité de l’amour dont la vérité se fond vite dans la banalité. On ne sait pourquoi nous aimons mais en revanche on sait très vite à quel moment nous n’aimons plus. Proust, encore lui ! en maître de l’analyse de l’âme humaine, nous rappelle que l’amour naît et meurt avec l’évolution de notre vie et de notre personne. On n’aime pas essentiellement, on aime chronologiquement. Ainsi on verra Swann se détacher d’Odette de Crécy comme si devenu étranger à lui-même il ne trouvait plus aucun charme à cette femme, qui, de toute façon, « n’était pas son genre ». Peut-être l’amour n’est-il qu’une aspiration vers l’autre et que nos sens s’en bernent par peur de la solitude. De là peut-être naît cette perception de l’ironie à travers ce texte. Ironie que l’on retrouve d’ailleurs chez La Bruyère ou Sacha Guitry pour qui l’amour est une affaire de société. On pourrait longuement converser à ce sujet ! Merci encore Léo et à tout de suite. Francis-Etienne. Une larme de cire et son goût de vanille Coule le long d’un cœur pris par une coquille.
L'ennemi est à l'intérieur
Publié le 25/08/2025
L'ennemi semble être à la fois extérieur et intérieur. Il est là à en perdre la raison. Il ne laisse aucune issue. À part, peut-être, l'accepter. Accepter de vivre avec lui, et s'adapter quand on n'a pas d'autres choix. Accepter les insomnies qu'il provoque. Merci pour ce texte qui offre plusieurs interprétations, qui donne envie de chercher à comprendre !
Un aller sans retour (8)
Publié le 24/08/2025
Bonjour à toutes et tous, Merci Léo pour ton retour sur les trois derniers « épisodes et pour les infos "pratiques". Je conçois ce texte comme faisant partie d’un diptyque. Le second texte, dont je n’ai pas encore écrit une seule ligne, racontera l’histoire de la vie d’une personne sans chez-soi à qui on rend hommage au cimetière de Thiais, comme tu l’as pressenti dans ton dernier message. Qui sait peut-être pour un prochain atelier et/ou pour une écriture à mon rythme au fil du temps. Merci pour vos retours constructifs et bienveillants au fil de la « publication » des « chapitres » sur le site. Bonne soirée et bonne nuit, Marie-Noëlle
Farine de savon
Publié le 24/08/2025
Tour à tour sucré, toxique, sublime et banal. une déclinaison de l’amour dans tous ses états. Entre romantisme et surréalisme, je perçois comme une forme d’ironie qui s’accroche au grand-huit des sentiments et ressentiments. C’est riche et ton poème invite à y revenir pour y percer un peu plus ses mystères encore nombreux. Bonne nuit et à plus tard.
Dans la tronche
Publié le 24/08/2025
Comme téléguidé, avec une belle incursion dans l’absurde, original oui.
Un aller sans retour (8)
Publié le 24/08/2025
Un bel épilogue qui permet à la boucle d’être bouclée, avec une piste ouverte sur un autre mystère, celui qui accompagne Alice par qui tout a commencé. Un grand bravo Marie-Noëlle d’avoir été au bout, c’est un sacré beau défi de relevé. Un code pour débloquer toutes les fonctionnalités liées au profil « auteure engagée » va vous être adressé par mail avant la fin du mois. Encore merci et bravo. A plus tard.
Un aller sans retour (7)
Publié le 24/08/2025
Cette Elisabeth est une chouette femme, dotée d’une belle empathie et compréhension, je lui souhaite de pouvoir à présent recevoir en retour l’amour qu’elle est en droit à présent de vivre pleinement. Je file à la suite.
Un aller sans retour (6)
Publié le 24/08/2025
Bonsoir Marie-Noëlle et bravo car on sent une meilleure aisance dans le récit comme si vous étiez rentré à votre tour véritablement dans votre histoire grâce au développement de vos personnages. On comprends mieux la psychologie des personnages et l’on en apprends enfin bien plus sur l’intrigue. une chose a attiré mon attention : "Après un court moment de silence où chacun n’entend que le souffle de l’autre au bout du fil, ils raccrochent. » que ce soit pour Alicia et Elisabeth… à suivre.
Bouches de cuir
Publié le 24/08/2025
Je comprends mieux, ton témoignage est bouleversant.
Dans la tronche
Publié le 24/08/2025
Très rythmé et original. J'aime beaucoup.
Tourbe de miel
Publié le 24/08/2025
Cher ami Léo, encore un commentaire qui me ravit tant ta sensibilité à l’écriture est grande. Ce texte est encore né de la veine sombre de ma plume. On ne peut pas mentir quand on écrit avec le cœur. Les coins sombres de l’âme parfois glissent au-devant de notre regard pour l’imprégner des images que notre pudeur cache au fond de nos regards. Je suis persuadé que la poésie se doit de tout montrer et d’enrôler le lecteur dans une démarche de contemplation forcée. On ne choisit l’extrême fluidité de l’expression que permet la composition d’un sonnet que pour contempler la lumière. Le poète se doit de pendre et dépeindre le monde tel qu’il le voit et le ressent. Tout n’est qu’une image de la réalité et si cette image est cruelle, c’est que la réalité qu’elle reflète est cruelle, et si cette image est belle, c’est que la réalité dont elle est issue est belle. L’ombre, comme dans les tableaux du Caravage, est nécessaire à la couleur et surtout à la création de l’image en entier. Merci Léo, tes mots sou mes textes sont de précieuses perles de l’esprit, de ton esprit si vif. A très bientôt, ou plutôt à plus tard. Francis-Etienne. Des vasques de safran où repose un soupir offrent un gouffre d’or où l’art vient se tapir.
Bouches de cuir
Publié le 24/08/2025
Cher ami Léo, merci encore pour ce commentaire si juste d’un texte qui semble bien être une reprise ou une forme de suite du texte précédent. La noirceur et les sarcasmes font partie de la trame de ce texte. Je l’ai écrit sous des impressions noires nées de la contemplation d’une photographie prise dans un camp de concentration. La cruauté de l’imagination dépasse l’écriture et l’expression poétique. Le gouffre de souffrance qui irradiait de cette photographie m’a touché au point d’en perdre le regard. Comme tu le sais, j’ai vécu à Berlin. Or ma sensibilité a été exposée à des bribes d’histoire dont j’ai tiré cette composition. Le régime communiste de l’Allemagne de l’est ne pas laisser indifférent et j’ai traversé des expériences, quoique banales, qui m’ont marqué du sceau du souvenir et de la mémoire. Comment ne pas faire le lien avec une histoire antérieure si cruelle, si abjecte et si brutale ? Je eu la chance de voir, à Berlin, le film intitulé « L’œuf du serpent » d’Ingmar Bergman qui m’a tellement bouleversé que j’ai quitté Berlin pour plusieurs mois. Ce film a hanté ma mémoire et me poursuit encore. Peut-être transparaît-il encore dans cette forme de l’écriture ? On ne peut jamais dire à quel point une impression violente risque d’influencer toute une vie, toute une œuvre, toute une vision du monde. Voilà une confession que je me devais de faire en réponse à ton si juste commentaire. Merci Léo, et à tout de suite. Francis-Etienne. Les mots déchirent l’âme avec leur sombre griffe Comme un triste pantin que le vent ébouriffe.
Toise à bougies
Publié le 24/08/2025
Mon cher Léo, quelle belle et intrigante question que celle de cet étranger, dont tu as d’un premier coup d’œil reconnut l’étrangeté. Oui bien sûr à chacun de lire en lui une identité qu’il rapprochera de sa sensibilité et bien entendu chacun filera le texte à sa quenouille. Mais au fond qui est cet étranger qui traverse comme un souffle irréel tout le texte ? Il partage le sort tragique de l’humanité, il en découd les ourlets et tire les fils de laine. Il est aussi celui qui trompe l’espoir, celui qui rassemble les larmes de tous ceux qui souffrent, celui qui masque presque son visage mais que l’on reconnaît dans l’ivrogne, dont la voix érayée traverse le silence et la nuit comme le faisaient les colporteurs d’antan pour vendre du rêve et de l’absence. Mais comment ne pas se rapporter à notre propre désespoir quand nous ne faisons plus confiance en nous et aux autres ? Comment ne pas lire dans ce dernier vers la fin d’une humanité qui s’enfonce dans la tromperie, le faux semblant et le vide dont les hommes remplissent jour après jour leur âmes faibles et lâches ? Je suis pessimiste mais exprimer ce que nous ressentons tous à un moment ou un autre n’est pas dramatique, puisque tout commence et finit dans le soleil des premiers vers ? Merci, Léo, pour un commentaire qui ouvre tant de fenêtres sur la vie et son cortège d’images. A plus tard, Francis-Etienne. Du marbre de la nuit et de son éclat d’or Une feuille de vent sculpte un bout de trésor.
Tourbe de miel
Publié le 23/08/2025
Entre la lumière sacrée et la noirceur du dernier tercet qui absorbe jusque l’humain… il y a tout au long de ton poème une menace qui plane, dans le premier quatrain autour des éléments et dans le second le poids d’une ambiance qui va errer dans le premier tercet… c’est ce déplacement de la menace jusqu’à l’obscurité finale que je trouve brillamment mené. Merci Francis-Etienne.
Le service militaire, les classes
Publié le 23/08/2025
Une nouvelle fois une formule que j’ai trouvé vraiment superbe : "" Le premier matin, l’aube ne se leva pas : elle nous fut jetée en pleine figure. ». Je crois aussi que le service militaire apportait de bonnes choses sur le plan du respect et de la cohésion sociale. C’était pour de nombreux jeunes sans repères ni projets, l’opportunité de trouver un cadre parfois salutaire, découvrir des métiers et des responsabilités, et pour tous les jeunes sans le sou de pouvoir passer son permis de conduire, de faire des connaissances et de créer un premier réseau, de rencontrer d’autres jeunes venus des quatre coins de France, pour des jeunes en rupture scolaire de pouvoir s’illustrer autrement et trouver une place nouvelle, le dépassement de soi et de fonction…
A se prendre pour des dieux
Publié le 23/08/2025
J’ai commencé à lire « Ainsi parlait Zarathoustra » ou il est question justement de remplacer les dieux, pas de se prendre pour, mais d’être à leur place. Je ferai un retour dès que je l’aurai fini car il y a bien des choses à en dire… A plus tard loscrivo.
Son village d’enfance
Publié le 23/08/2025
Il se dégage de ton texte très cher Michel une magnifique nostalgie et j’ai beaucoup aimé cette formule : ""On inventait des familles, des maisons, des vies. On jouait sérieusement, ». Tu as vraiment le chic pour faire naître des formules efficaces, peine de sincérité les rendant émouvantes. Bravo et merci.
Bouches de cuir
Publié le 23/08/2025
Je trouve que ce poème est dans la continuité de « Toise à bougies », dans le sens où le cosmique semble s'imposer dans le dernier tercet. Du port rongé par la noirceur, du bruit lui succédant, on a toute de même un premier tercet d’une douceur qui semble bien éphémère, coincé entre la noirceur et la fureur du bas et l’immensité des cieux, complices des hommes, fussent-ils pourvus de langues fourchues. Quels tableaux et forces qui se dégagent de ton poème, bravo Francis-Etienne.
Toise à bougies
Publié le 23/08/2025
Lorsque la présence cosmique irradie de sa toute puissance tes vers poétiques, ils font ressortir l’autre aspect qu’est celui de la détresse terrestres (hôpital ivrogne, besogne…). L’immensément grand et lumineux éclairant face à l’insignifiant dans sa part d’obscurité… je me suis posé la question de qui pouvait être cet étranger et j’ai penser à Camus, à la condition absurde de l’homme, et je me dis que chaque lecteur pourra l’interpréter à sa façon, ce qui est tout l’intérêt de la poésie. Merci du partage Francis-Etienne.
Mais qui a tort?
Publié le 23/08/2025
Un texte dur et très triste, c’est violent d’assister à la disparition des êtres que nous chérissons.
La fiesta tendre de l’exorcisme
Publié le 23/08/2025
Je suis pour cet exorcisme et je trouve très original que tu aies pensé à transposer ce rite mystique à une habitude à prendre au quotidien. Ne dit-on pas que le démon a plusieurs visages ?
Quand le couperet tombe
Publié le 23/08/2025
Une réflexion qui interpelle. J'y souscris totalement. Il y a une cassure franche. Le virtuel ne remplace jamais le réel, jamais l'attente, jamais les retrouvailles. Un vers retient particulièrement mon attention: la joie d'un silence habité. Pur et profond.
A se prendre pour des dieux
Publié le 22/08/2025
Oui l'injustice. Ne pas être résigné, se soulever et dire non. Peu importe qui est en face.
A se prendre pour des dieux
Publié le 22/08/2025
Je ressens dans ce texte une grande force d’indignation, un rejet profond de l’arrogance et du mépris. Les mots portent une énergie de dégoût et traduisent une colère sincère face à l’injustice. Le texte accuse, mais je devine qu’il y a forcément une raison derrière cette intensité. Merci Ioescrivo
Un aller sans retour (5)
Publié le 22/08/2025
Est-il possible de réécrire son histoire ? Trente ans après ? Hâte d'en savoir plus. Nous courrons tous derrière le bonheur un peu comme André. Merci 🍀
Mailles de flamme
Publié le 22/08/2025
Encore une de tes magnifiques analyses du texte dont tu extraies tant de pépites ! Merci Léo ; Mais tu pointes surtout l’importance de la forme dans l’expression du fond. Il est essentiel, dans un sonnet, de présenter le texte sans aucun blanc. La concision de l’écriture ne peut pas laisser le fond se diluer. C’est la force de tout texte riche et surtout d’un bon sonnet. Je l’ai souvent exprimé avec insistance, la poésie n’est pas l’art d’une rêverie de mots, dont la faiblesse peut aller jusqu’à la mièvrerie, mais bien le travail qui se construit par les mots et au travers les mots pour en extraire le plus vif et bel éclat et transformer notre vision du monde à travers l’enchantement de ce travail de construction précis. La beauté des cathédrales tient essentiellement dans leur complexe architecture, maitrisée par la connaissance des règles strictes de l’architecture, et bien moins dans la richesse des enluminures de pierre, celle précisément sur laquelle se fixent nos regards en tout premier. Il est essentiel, en poésie aussi, d’avoir fait de ces règles-là l’élément de base de la création. Même si l’enluminure est fade, l’œuvre se soutien d’elle-même, grâce au respect de la règle. Merci, Léo, et à plus tard. En toute amitié. Francis-Etienne. Une rose qui meurt avec le crépuscule Inscrit l’éternité dans un bref opuscule.
Dentelle d'organdi
Publié le 22/08/2025
Merci Léo pour ce nouveau et beau commentaire. Les mots rares me brûlent souvent les doigts mais je crains toujours d’obscurcir le texte en les employant. Aussi me retiens-je par respect pour le lecteur. Mais il est vrai qu’ils sont toujours magnifiques et ornent les textes d’une sorte de dorure ancienne comme celle que l’on peut admirer autour des toiles anciennes, souvent ornées d’un bois doré riche qui enlumine la peinture d’une sorte de lumière surnaturelle. Lorsque j’ai visité certains grands musées, j’ai toujours été ébloui par la finesse des encadrements. Je me souviens en particulier des collections de l’Academia où foisonne l’époustouflant style baroque, ou encore celui de Valence dans la Drôme où une impressionnante collection de toiles d’Hubert Robert, peintre miniaturiste de ruines romaines, régale le regard dans des encadrements si précieux que le toile s’en éclipse presque. L’ancien prêtre de ma paroisse, devenu Cardinal, me confiait un jour cette pensée : « Ce qui importe, c’est l’emballage » Parlant ainsi de sa manière de prêcher, il m’a rappelé en quelques mots l’importance d’enrichir, par un cadre, une pensée qui sans lui apparaîtrait comme sèche et sans couleur. Quant au jugement suprême du vergobret, je suis persuadé qu’il hante un peu notre mémoire superstitieuse, même s’il nous fait sourire. Merci, Léo, et à plus tard. Très fraternellement, Francis-Etienne. Le flambeau de satin d’un brouillard de papier Brûle le long des ponts dans les mains d’un fripier.
À l’ombre
Publié le 22/08/2025
Chaque été, le feu dévaste et inflige des dégâts colossaux, laissant derrière sa furie des stigmates qu’il est bien difficile et relativement long à effacer.
Mailles de flamme
Publié le 22/08/2025
Il y a dans ton poème à la fois toute la violence du monde et la mémoire défaillante qui semble vouloir l’oublier. ça tranche, ça transperce, ça cogne, ça froisse, ça écorche, ça empoisonne… mais quel est donc ce « ça » qui semble régner en tyran en ces terres poétiques ? Les tercets (qui manient l’oubli) semblent vouloir conjurer les quatrains (qui y logent la violence), c’est vraiment chouette de constater que la forme structure de bien belle manière le fond. Chapeau Francis-Etienne.