« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» disait Albert Einstein. Et ton poème, avec toute la dextérité de ton esprit talentueux s’en fait admirablement l’écho. Toujours cette peur qui immobilise, empêche et condamne l’absence de dignité, d’indignation ou encore de révolte. Courber l’échine c’est déjà périr dans les périodes les plus troubles qui corrompent âmes et coeurs. Bonne soirée Francis-Etienne.
A la vue de l’illustration j’ai nécessairement pensé aux étoiles étatsuniennes mais à la lecture, une chose étrange s’est produite ; j’ai pensé à Notre Dame de Paris, à Esméralda et Frollo… aux incendies qui nuisent à la pierre comme aux âmes . C’est en cela que je trouve que la poésie est vraiment formidable, ce qu’elle évoque peut se draper dans bien des possibles… A plus tard et merci du partage très cher Francis Etienne.
Bonsoir Lucie, ton texte donne effectivement l’envie de se replonger dans ce grand classique et j’ai trouvé ton idée de mise en abyme excellente, même si comme Patrice je reste sur ma faim car je sais que tu as le talent de développer cette idée : c’est un très bon plan pour développer une prolifique extrapolation, à plus tard et bravo car ce n’est pas une consigne si simple que cela à traiter.
"la journée s’annonce aussi fragile que moi. ", c’est tout à fait cela, comme si l’extérieur s’alignait parfaitement avec l’appréhension intérieure. Quelles émitions.
Je suis bercée par la plénitude de ces vers, et de cette amour. Prendre le temps de déguster avec le cœur comme on le fait d'un met délicieux, ne pas se presser pour mieux en profiter, sentir les effluves de la saveur. Je dis oui !
Merci pour ce retour très précis, il me permet d’y voir plus clair sur mes lacunes. J’avais déjà vu certaines choses que vous mentionnez, et il est vrai qu’un peu plus de relectures (en plus effectuées) pourront aider à les corriger.
Merci pour votre participation à cet atelier. L'idée que vous avez développée, je ne l'avais pas imaginée, mais pourquoi pas ? Le protagoniste entend le récit de son histoire lu par des élèves et puis la conclusion aussi surprenante qu'ouverte apparaît.
Au delà de maladresses qu'une relecture vous indiquera (Par exemple : "Il descend progressivement vers lui." deux pronoms qui gênent la fluidité du texte.), l'ensemble du paragraphe manque de clarté. On a l'impression que les idées sont venues, que vous les avez écrites, mais sans ensuite y mettre de l'ordre. Elles se retrouvent en pagaille. Il faut relire encore et encore pour que tout coule, que tout soit évident, limpide.
Mais pour en revenir à votre transposition, excellente, vous l'avez malheureusement sous-exploitée. Vous restez trop descriptive, détachée. Ecrire n'est pas expliquer, écrire c'est raconter. Il faut que vous incarniez la part la plus humaine des personnages. Il faut rentrer dans votre récit. D'une façon ou d'une autre il faut solliciter la sympathie ou l'antipathie du lecteur en lui faisant toucher les personnages.
Je vous propose un truc. Vous êtes le monstre. Vous êtes dans la montagne. Vous apercevez l'école dans la vallée. Vous ignorez ce que vous allez y découvrir, mais une force vous pousse à vous en approcher. Vous êtes plein d'espoir, mais aussi rempli de crainte sur les sentiers forestiers qui vous rapprochent de l'humanité. Pour raconter ça, essayez de vous rappeler des expériences personnelles. Peur lorsque vous vous êtes perdue dans la forêt... Peur des autres dans la cour de récréation... Envie de vous faire des amis dans un camping d'été...
Je me permets ici d'écrire une intro peut-être pour vous donner le courage.
"Ce matin, j'ai aperçu une école dans la vallée. Ca veut dire des gens, la civilisation, quoi ! L'humanité en vrai à une demi-heure à pieds. Le monde qui m'a jeté, jadis. Je ne vaux peut-être pas grand-chose finalement. S'ils m'ont pourchassé, c'est que je suis mauvais. Mais, il y a peut-être eu un malentendu. Il a du se produire un truc. Je suis tellement stupide que je ne parviens pas à comprendre où ça a ripé, mais ça a dû ripé. Il faut que je m'en convainque, me convaincre que c'est pas ma faute, que j'ai rien fait de mal, que je ne suis pas mauvais. C'est pour ça que je dois y retourner, pour dissiper les incompréhensions."
La montagne était belle ce matin-là. Le soleil aiguisait encore ses contours dans le ciel unanimement bleu, mais on entendait pas un bruit. Les animaux semblaient prostrés, comme paralysés par quelque chose, peut-être par l'immense silhouette qui se glissait à travers les buissons...
Merci Léo pour cette analyse de lecture qui me donne vraiment envie de découvrir ce livre et cette profonde réflexion autour de l'écriture et de son mécanisme. Encore une perle que tu nous offres et que tu présentes scintillantes à nos esprits. Merci de tout cœur, je vais lire Daniel Keyes dès que je le peux. Cordialement, Francis-Etienne.
On retrouve bien cette tension entre le calme et la tempête dans la musique. Il y a certains mots que je ne connaissais pas. Cette une belle découverte, merci !
Comme ma précédente lecture, ce qui me touche c’est la part que l’humain a de pouvoir toujours contrebalancer avec la mauvaise fortune, par sa conscience lutter er prévenir du pire pour sauver un équilibre si important pour l’avenir commun. A plus tard Plutus.
L’ordre et le chaos s’entremêlent, mais aussi le physique et le métaphysique, le terrestre et quelque chose de bien plus vaste… l’humanité comme étant l’oeil d'un cyclone dont le danger vient de nul part et peut frapper à tout moment, de façon totalement aléatoire. Il y a ce qui dévaste et nous échappe, et il y a ce que l’on peut organiser et faire vivre par la solidarité. Une forme de yin et de yang, indissociable. Merci de ce nouveau partage Plutus.
Entre le vertige du vide et l’ivresse du désespoir, les mots semblent presque vains pour empêcher la chute d’une existence à l’agonie dont le temps a orchestré tous les supplices. Un chemin de vie comme un chemin de croix… le poids du sacrifice est perceptible et émeut au plus haut point. Merci de ce nouveau partage Francis-Etienne.
Lorsque la fleur d’acacia touche de sa corolle l’illustre astre de la vie à travers son humble rayon, je ne peut m’empêcher de penser au plafond de la chapelle Sixtine et cette oeuvre de Michel-Ange qu’est « La création d’Adam », puis à travers les ailes d’acier, j’ai pensé également aux machines fantastiques de Léonard de Vinci également fin observateur de la nature et de ses prodiges, puis pour finir le nuage, le satin et la rose ont fini de me plonger dans une contemplation rafraichissante. La poésie comme une exposition à ciel ouvert… merci Francis-Etienne.
Toute la matière semble absorber la lumière de ton poème qui évolue entre le sacré et le terrestre en un combat intense, car c’est ainsi qu’habilement tu y as intégré « ogive » , « spectre », « abri », « vagues de feu », « grenade » qui font penser à nos grandes guerres qui ont infligés tant de malheurs et de souffrances. Merci Francis-Etienne pour ton poème puissant.
Ton texte est très émouvant et très bien écrit, avec des descriptions soignées et sensibles, aux formules efficaces. J’ai juste était surpris que le gymnase soit le lieu prédestiné à boire le thé. Phil semble t-il, avait la crainte d’être un poids qui fait ralentir et des occupations qui ne lui correspondent plus. Le sentiment de n’être plus à sa place et de gêner les autres sont de cruels ressentis, et lâcher prise pour s’en séparer, une façon de poursuivre la vie libre et heureuse qu’il a pleinement vécu. Un départ dans les traces ou plutôt le prolongement de ses principes de vie. Merci de ce partage Michel.
Paul Thomas Anderson a une vraie détermination à se donner les chances de montrer son cinéma et dont il me semble que parmi les sujets qui reviennent sont la difficulté de vivre ensemble et aussi l’emprise. A voir dès que j’en aurai l’opportunité, merci du partage.