Mon cher Léo, c’est aussi un immense plaisir de pouvoir publier à nouveau sur Le peuple des mots, et crois-moi, cela m'a beaucoup manqué pendant les mois d'hospitalisation que je viens de traverser. Merci pour ton soutien et pour ta présence, presque invisible, qui m’ont aidé à ne pas renoncer à l’écriture. Ton analyse comme d’habitude est très juste et très pertinente. Je partage l’idée que l’amour qui « quémande » est à la racine même de la destruction, par le désir, d’un lien de paix et de sérénité, que bien des peintres hollandais ont représenté dans la béatitude idéale et statique du confort amoureux. La béatitude n’est pas un état humain à cause de l’aiguillon de l’envie et de l’incontrôlable pulsion de possession. Il n’y a pas d’amour sans souffrance (c’est aussi le fil rouge de Proust). Alors il reste le refuge des livres qui, s’ouvrant à des mondes intérieurs, nous permettent de nous protéger de la douleur, du désespoir et de l’anéantissement de nos plus riches facultés. Merci encore Léo pour avoir aussitôt renouer notre dialogue sous mes quelques vers. A plus tard. Francis-Etienne. Par un trait de crayon le vent foule le temps Au pied de la montagne où s’ébroue un étang.
Léo, je voudrais ajouter quelque chose : j’ai la certitude que ma vie n’a jamais été laissée au hasard. J’ai eu trop d’expériences étranges pour croire à la coïncidence.
J’ai l’impression qu’on me guide, qu’on veut me demander pardon pour les souffrances vécues en me plaçant sur ces chemins-là, vers les bonnes personnes, vers l’écriture, vers le Peuple des mots.
Et même ma rencontre avec mon probable éditeur en est la preuve : je devais croiser sa route. C’était écrit.
J’ai ce sentiment profond sur ceci. Une évidence. C’est indéfinissable.
Bonjour Léo,
Merci infiniment pour ton commentaire. Il me touche beaucoup.
J’ai écrit ce texte avec sincérité, sans trop réfléchir, un peu comme on ouvre une fenêtre pour laisser entrer l’air.
Savoir qu’il a trouvé un écho chez toi me donne envie de continuer à écrire et à partager.
J’ai commencé la suite et, comme je te l’ai dit, j’ai trouvé un éditeur. Alors oui, j’ai encore beaucoup de travail pour raconter cette vie, qui est peut-être une vie comme nulle autre… ou peut-être pas. Je ne sais pas.
Mon éditeur m’a confié : « Je n’ai jamais lu une histoire comme ça ! Je ne pensais pas qu’une telle vie pouvait exister. »
Disons que certaines choses nous tombent dessus, et nous réalisons seulement après.
Même moi, je pensais que ma vie était assez banale…
Encore merci pour ton regard bienveillant.
Mich
Bonjour Ajra et vraiment bravo. C’est très bien écrit et impeccable. La narration évolue comme dans un voile, dans de la ouate, le sentiment de ralenti laisse penser à la médication, le style au service de l’écriture et du propos. Une belle réussite.
Merci Allegoria
Je pense que nous n’avons pas tous la capacité de comprendre ce qui nous dépasse : l’espace, les grandes distances (années-lumière, etc.), et le fait que nous ne sommes qu’un minuscule point dans notre galaxie, la Voie lactée.
Mon conjoint, lui, n’y arrive pas. Pour ma part, je peux voir comment tout fonctionne, au moins dans notre système solaire, et cela ne me donne pas le vertige. Je comprends simplement parce que je me suis intéressé très jeune à l’astronomie.
Le processus est le même dans un lieu confiné (une chambre) ou dans l’immensité toute relative de notre atmosphère. Il y a un plafond où tout reste attaché à l’attraction terrestre. Ces 100 km qui nous séparent de l’apesanteur ne peuvent être franchis sans propulsion ; la chaleur, la pollution, etc., restent donc piégées dans l’atmosphère terrestre. C’est le début de l’effet Vénus.
Évidemment, cela prendra du temps, et nous ne serons peut-être — ou certainement — plus là pour voir les dégâts. Mais nous avons fait tellement de mal à notre maison que, même balayée de l’humanité, la Terre mettra des milliers d’années à s’en remettre. (Les centrales nucléaires, par exemple, ont besoin de l’homme pour être surveillées ; leur abandon entraînerait inévitablement des catastrophes que nous aurons causées.)
Merci
Bonjour et bienvenue Baba. Bravo pour votre premier texte partagé, à l’intrigue intéressante et bien menée. C’est malin d’être parti de la personne qui ressemble à quelqu’un que l’on a déjà croisé pour revenir en arrière. On sent un vrai plaisir à raconter des histoires, c’est vraiment chouette. A plus tard.
Deux énormes motifs de satisfaction pour moi ; te retrouver en mots et lire un texte qui fait vraiment du bien tant il parvient à créer des images et un sentiment de bien-être absolu. L’harmonie et la joie de vivre, alimenté par le respect et la bienveillance. Cela fait un bien fou, alors merci de revenir, et de m’avoir gratifié d’une si douce lecture.
Quelle joie d'entendre la mélodie envoûtante de votre poésie ! Je découvre aussi des mots que je ne connaissais pas, de quoi apprendre. On a envie de vivre, d'aller plus loin, de profiter de chaque instant avec ce poème. Merci Perthro !
J’adore comment tu simplifies ce sujet complexe avec des analogies accessibles, évitant le jargon scientifique pour que tout le monde puisse comprendre. Les trois petites histoires rendent le contenu engageant, et la métaphore de la Terre comme une chambre avec un chauffage allumé est particulièrement parlante. J’apprécie aussi que tu n’enseignes pas le catastrophisme, mais que tu encourages l’action, soulignant que chaque geste compte. En somme, ton texte est un puissant plaidoyer pour la sensibilisation, éveillant les consciences et incitant à agir. Merci pour ce partage inspirant !
Belle réflexion sur la condition humaine et notre impact sur la Terre. J’aime, ton utilisation de la création de l’univers pour souligner l’importance de notre planète. Ta critique de notre tendance à détruire plutôt qu’à construire soulève des questions essentielles et met en lumière des réalités contemporaines. Le dilemme de Dieu face à l’humanité ajoute une dimension émotionnelle, invitant à une introspection sur la paix et le vivre ensemble. Merci Vickie pour ce partage inspirant qui appelle à la responsabilité collective et à l’action !
Ces âmes qui se reconnaissent et s’assemblent, se comprennent et s’apaisent, ne font qu’un à l’épreuve de la vie, et qui sait, résisteront à celui du temps. Merci Lucie c’est profond et c’est beau.
Je trouve incroyable que se succèdent tant de nuances éphémères, qu’elles soient visuelles ou sonores (scintillement, tressaillement, éclair, grésillement, feux follets…) comme un habit de circonstance pour trôner en bonne place dans cette contemplation poétique… la richesse est dans celui qui sait regarder et entrevoir la beauté. Merci Francis Etienne.
Les choses vaines qui se prêtent vie à l’encontre du renouveau. Pareilles aux souffrances du monde qui emprisonnent, après avoir condamné à perpétuité l’envie à l’ennui. Ton texte est puissant car il m’évoque une forme de malédiction qu’il semble bien difficile à déjouer. je me suis demandé ce que ce mot avait bien pu provoquer pour se devoir d’être brisé, avant même d’être bannit… et je me suis dit qu’il est bien vain de briser les mots, car les syllabes et plus encore les lettres se mêleront à nouveau pour dire à nouveau. Merci pour ton magnifique poème Francis Etienne.
L'étincelle qui jaillie dans la plus grande souffrance est un bijou à entretenir tant elle est précieuse. Merci pour ce texte très touchant. C'est plein de vérité que de dire qu'une personne blessée aimerait que l'on voit ce qu'elle est réellement, ainsi que le chemin qu'elle a parcouru. Cela m'émeut beaucoup.
Une énumération qui nous fait aller et venir dans un moment tendre entre deux personnes qu'on n'ose pas déranger car on ne veut pas troubler l'enchantement.
Bonjour Léo, merci pour tes mots toujours aussi encourageants! Je reviens un peu, il est vrai, mais mon absence est due au fait qu'il me faut enregistrer mes nouvelles créations et cela prend bien évidemment du temps. Je les partagerais alors avec plaisir!
La voiture permet aussi un très bel exercice de description, et des détails que les moins de quarante ans ne peuvent pas connaître (air connu). A plus tard.