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Commentaires
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Féminaire
Publié le 09/03/2025
Oui. J'avais ce texte en magasin. Pour un 8/3, ça s'imposait. La bataille est rude. Mais il ne s'agit ni de de vainqueurs ni de perdants. Merci pour ton passage.
Source du sang
Publié le 09/03/2025
la beauté des lettres (et plus spécifiquement la poésie) est un antidote à la médiocrité et lorsqu’elle coulent dans les veines du poète, elle confine à l’éternelle soif de poursuivre. Chaque jour fait de mots sincères et profonds, est un jour de sauvé.
Paysage de l'ombre
Publié le 09/03/2025
Bonsoir Francis Etienne, c’est bien le jeu d’échec que j’avais en tête et c’est une autre de tes images qui m’a inspiré dans cette vision, celle de l’arlequin. Et j’apprécie de nouveau grandement ce que ces nouvelles visions ont pu déclenché à nouveau, c’est fantastique et bienheureux.
Une fin marque toujours un début
Publié le 09/03/2025
Bonsoir Evelyne et merci pour ton texte si sensible et intime, douloureux car encore récent. Tu y décrit si bien les solitudes et tous les enjeux de la vieillesse et les parades mises en oeuvre pour ne pas dépérir, ou plus justement ne pas dépérir trop vite. Avoir des visites est un but et en conséquence une force renouvelée qui aide à affronter les nouvelles semaines qui se succèdent sachant bien que l’une d’entre elle sera comme tu le dis de façon implacable à la fin de ton texte, la dernière. Emu je suis, merci Evelyne.
Danielaubordeleau
Publié le 09/03/2025
Voici donc l’explication qui mériterait de participer à un atelier d’écriture passé, parmi les premiers qui s’appelait « Moi par un autre ». Ce sont de belles rencontres celles qui permettent de bâtir des ponts communs par le dépassement de soi et du seuil de l’incompréhension. Merci Daniel pour ce beau témoignage.
Cette guerre
Publié le 09/03/2025
Merci Sophiak pour cette réflexion que je partage et pour toutes ces références subtilement sélectionnés et que j’affectionne également. Beaucoup d’humanité dans les propos. Et il en faut du courage pour surmonter toutes les épreuves qui pavent une existence. Ce qui me ramène à une citation de Stefan Sweig partagée sur les réseaux sociaux du peuple des mots «  J’ai personnellement plus de plaisir à à comprendre les hommes qu’à les juger. »… à plus tard.
Paradisiaque absence
Publié le 09/03/2025
Ce poème est profond car il questionne et sonde simultanément l’âme et le coeur sur sa faculté à comprendre le soi et tout ce qui l’environne, et qui constitue sa condition humaine. Une vie de fragilité et de doutes qui ébranle les hommes jusqu’à leur dernier jour. Méditer est un bienfait qui mène à la sagesse. Merci Francis Etienne.
Féminaire
Publié le 09/03/2025
Un très bel hommage aux femmes à la fois héroïques et inspirantes, courageuses aussi, et à bien des égards. A plus tard Enzo.
Cette guerre
Publié le 09/03/2025
Transcendance oui c'est cela, merci, je le rajoute dans les mots clef !
Cette guerre
Publié le 09/03/2025
Merci d'avoir le courage d'exposer un thème auquel tout le monde est confronté. Le cheminement de chacun passe par des entraves plus ou moins surmontables et ce qui compte est de toujours trouver la clef. J'éluderais les termes ''d'avancée'', de ''progression'' ou de ''résilience'' et parlerais plutôt de transcendance . Mais à l'arrivée c'est la même fin: s'en sortir.
Féminaire
Publié le 08/03/2025
Encore un siècle ou deux pour atteindre la parité. Puis s'ensuivront un siècle ou deux de domination féminine. Et après ça il y aura peut être un équilibre. Si les humains sont encore là. Une chose est sûre. Nous n'y serons pas.
Féminaire
Publié le 08/03/2025
Le 8 mars ne suffit pas mais merci pour cet hommage cher ami.
Source du sang
Publié le 08/03/2025
Cher Léo, merci encore une fois pour ton commentaire qui aboutit magnifiquement à ce Carpe Diem » dans la suave insouciance de nos esprits, depuis toujours, et si parfois nous nous laissons aller à un instant d'ivresse et de jouissance, nous ne quittons jamais notre progression dans le temps, qui coule dans nos doigts, sans jamais nous laisser un répit, une pause, un silence, une absence de pensée, et cette extrême jouissance de notre vie. Là encore la poésie est un instant d'oubli puissant pour illustrer quelques détails de l'illusion de vivre. Parfois nous cheminons dans des rêves, rarement des espoirs, presque jamais dans l'absolu contemplation de la richesse de nos vies. Alors souvent nous nous drapons dans le regard des autres, nous les pensons admiratifs, nous les savons un peu jaloux, nous les voulons ignorants, nous les croyons sans profondeur. Or la poésie est bien ce travail permanent, fastidieux, éreintant, qui creuse précisément la richesse de nos vies, celle qui n'habille pas nos jours de ce papier de riz que la première pluie va ruiner. Ce poème que tu as si bien ressenti est l'expression de cette réalité. Mais qui en saisira, comme toi, aujourd'hui, la trame profonde ? Le monde de la consommation des images toutes fabriquées, le monde de la pensée en forme de « kit », le monde de la jouissance allumette, le monde de l'absolue distraction sera-t-il sensible à cette version complexe de la poésie ? J'ai peu d'espoir et pourtant je sais que j'ai raison de continuer, car cette voie à contre-courant que j'ai prise et celle qu'ont prise bien des poètes, petits ou grands, qu'ils soient Rimbaud ou Verlaine, Ronsard ou Du Bellay, Proust ou Madame de Stael. La poésie est un art qui se travaille comme une toile de Rembrandt, point par point, et qui s'écrit comme une épreuve du Concours Général, avec rigueur. On ne bluffe pas en poésie. Merci Léo pour m'avoir donné l'occasion de cette réfection autour de ton magnifique commentaire et à bientôt ou à tout de suite. Cordialement, Francis Étienne. Le bilboquet d'ivoire où scintille une flamme Est un jeu d'empereur et d'un fou qui rend l'âme.
Paysage de l'ombre
Publié le 08/03/2025
Cher Léo, dès tes premiers mots, j'ai envie de voguer sur cette magnifique image : «un joli damier de couleurs » et sur la métaphore que tu files en filigrane celle du jeu d'échecs. C'est une magnifique idée qui me fait fourmiller au bout des doigts des milliers de nouvelles images, comme si ton commentaire avait ouvert une nouvelle porte en moi, et « avec les bottes de sept lieues. » Je franchis déjà un monde dans lequel les relations se jouent sur un damier, les amours sur des couleurs, blanc ou noir, le luxe dans le bois de l'échiquier et le parfum des joueurs. Sept lieux d'avance c'est aussi la puissance du joueur d'échecs. Je pense en particulier à celui de Stéphane Zweig, sur son paquebot, cette merveilleuse nouvelle dont l'intelligence brille à chaque ligne comme une fusée d'artifice. Ce « damier de couleurs » me plonge dans des relations humaines très dangereuses ( les très celebres "liaisons dangereuses") , issu du calcul, de la victoire ou de l'échec, de la puissance, de la suave perversion et de l'humble soumission. Sans ouvrir les boîtes de mon passé, je peux te confesser que je fais l'expérience de cette relation humaine sur le fil du rasoir. Le monde contient des êtres profondément intelligents et inexorablement cruels. On les voit quelquefois apparaître dans des affaires sordides, mais rarement, car les bons joueurs partent tous avec un enterrement de première classe. C'est alors que la poésie devient l'outil de l'expression de l'inexprimable, qu'il soit au-delà de la beauté ou au-delà de la laideur. La poésie est une ombre que l'on peut toucher, une rivière qui traverse la nuit, un pont suspendu au-dessus des rêves, et ce « joli damier de couleurs », la poésie comme la prière nous rapproche de Dieu et nous guérit du Diable; merci beaucoup encore une fois, Léo, de tant de magnifique visions à travers mes textes. Cordialement et a tout de suite. En déchirant les mots comme des confettis L'ogre enferme le temps dans de brefs libretti.
Paysage de l'ombre
Publié le 08/03/2025
Il y a là un joli damier de couleurs sur lesquelles évoluent les pièces de ton poèmes, pour mettre en échec la tristesse et le mauvais sort. C’est la mise en mouvement des mots et la farandole poétique qui peuvent à coup sûr déjouer les plus sinistres prévisions. Tes vers, comme les bottes de sept lieux franchissent les montagnes d’ennuis avec la plus notable allégresse. Longue vie à la poésie et à ses serviteurs.
Source du sang
Publié le 08/03/2025
Ton poème est incroyable et puissant puis qu’il démarre sur beaucoup de quiétude pour se précipiter dans un vertige d’oppression et d’infinie douleur et d’un prompt désespoir. Cette rapidité d’exécution montre à quel point les choses sont toujours fragiles et peuvent à tout moment se détériorer et disparaître, une raison de plus pour célébrer la vie comme il se doit, carpe diem… merci Francis Etienne.
Requiem pour une aube de soie
Publié le 08/03/2025
Les promesses d’un monde meilleur, combien même ils soient d’outre-tombe. Tout le monde peut craindre fort légitimement la mort, mais lorsque celle-ci se mue poésie aux effluves délicates telles que le jasmin,. Alors l’âme à défaut du regret de sa condition terrestre, peut explorer dans sa rêverie la plus pure envisager un nouveau monde de paix.
Jarre de nuit
Publié le 08/03/2025
Ton poème est apaisant du début à la fin. Que ce soient les lèvres, le pinceau, les bout de ciel, où même le poison se veut tendre… c’est une caresse, celle d’un murmure que tes mots susurrent à l’oreille du lecteur. Lâcher prise et se laisser aller à ce qui ne nous appartient plus, juste faire corps avec ce qui nous entoure et nous nourrit. Un poème qui fait le plus grand bien.
Convoitise de plomb
Publié le 06/03/2025
Cher Léo, ton commentaire qui résume avec maestria le sens profond de ce texte, qui pourtant reste assez obscur, malgré les éléments symboliques dont il est composé. Tu le définis comme « un mirage dans l'esprit de l'assoifé » et tu as parfaitement saisi le jeu des visions, à travers celui des mots. Le mot seul de pyramide ouvre un un trésor poétique inépuisable, parce que la pyramide fait partie à la fois de l'illusion puisqu'on ne sait pas grand-chose à leur sujet, ou le peu de choses que l'on connaisse cachent des mystères que l'on sait toucher à l'essentiel de la vie. Le monde des serpents prépare le monde des « cartes en soie ». J'aime beaucoup l'image mirage que tu utilises car elle touche véritablement la réalité poétique de ce texte, où je te l'accorde, la vision du monde « inquiétante » et « mortifère » déroute le lecteur dont la soif tourmente l'esprit. C'est une promenade dans un désert la masse de la pyramide déchire la réalité pour nous faire entrer dans d'autres mystères, de faux mystères ou de vrais rituels de passage. La poésie fait aussi appel à une culture innée en chacun de nous, comme celle par exemple des pyramides, dont tout le monde a entendu parler. Ainsi on peut jouer sur un niveau encore supérieur en poésie qu'est celui de la banalité et de l'l'universalité de la connaissance. Merci encore pour ce commentaire magnifique et les longues routes que tu as ouvertes en moi en me donnant tes impressions devant ce texte. Cordialement, et à plus tard Léo. Francis Étienne. Dans un seau de silence où s'endort l'océan Un un crabe de corail vieillesse à à à au moins deux fauxLe téléphone
Salves de lave
Publié le 06/03/2025
Cher Léo, merci encore pour ce commentaire qui comme d'habitude touche à la substance profonde du texte. Cette sensation « d'un entre deux mondes » est parfaitement ressentie. Grâce à la richesse des images et de la poésie que tu qualifies de « féconde » on se faufile en effet entre la vie à la mort, entre le jeu et la réalité, entre la surprise et la contemplation. On pourrait ainsi trouver des milliers de miroirs qui se feraient face pour explorer des mondes insoupçonnés dans le reflet. Cette notion de reflet m'est très chère car elle contient cette dualité dont je suis profondément épris dans mon écriture. Elle me permet d'enrichir chaque image d'une nouvelle image, qui elle, dissimule la réalité et la déshabille de sa manifestation. Ainsi on peut trouver des tunnels qui creusent autour de nous cette sensation de parallélisme, souvent manifesté par des univers profondément éloignés et auxquels seule la poésie, à travers la substance des mots, et surtout à travers les maillons de mots, nous donne accès. Merci encore pour ta lecture si précise et surtout pour le commentaire que tu fais du texte qui comme toujours me touche beaucoup. De tout cœur, et à plus tard, Francis Étienne. Des cristaux d'univers ébruitent des parjures Que des anges en marbre adornent d'une armure.
Ecailles d’astres
Publié le 04/03/2025
Lorsque le tout l’emporte et sème le rien sur sa routé intraitable. Cela me fait penser à un trait d’esprit de Bernard Fontenelle qui écrivait "“Ne prenez pas la vie au sérieux ; de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant.”. Ton poème est sans appel et implacable et je suis subjugué par ton écriture qui sculpte dans le roc les vicissitudes d’une vie condamnée à disparaitre. Bravo.
Avons-nous traversé la mort ensemble?
Publié le 04/03/2025
Bonsoir Daniel, bravo et merci. Ce n’est pas la première fois que je constate la sensibilité portée par une touchante authenticité. Sur tes autres textes ce sont sur quelques passages, et dans ce texte, c’est tout du long. J’ai particulièrement aimé ""elle m'a soufflé à l'oreille :"Je vais mourir." Je lui ai répondu : "Viens maman, on va mourir ensemble." Elle m'a suivi et nous sommes partis » » ; "Elle chantait pour m'encourager à l’aider »’ et ""dans cette petite chambre et véritablement avec quelque chose de plus grand que nous ». Beaucoup d’émotion, merci Daniel.
Tarasque de papier
Publié le 04/03/2025
voici donc un poème qui relie tous les sens pour les agencer et les faire briller dans une parure fine et sertie des plus beaux éclats de lumières comme savent l’incarner ta poésie. Les mots sont des joyaux, des trésors infinis, que tu partages immanquablement avec une grande générosité… un grand merci Francis Etienne
Gloria in excelsis
Publié le 04/03/2025
De la tentation à la contrition les mots se muent universels, saints et sentencieux… Le langage qui interdit, menace et accable et les mots, tes mots, qui les orchestres tous avec brio. Sans compter tout mon émerveillement à découvrir la jusquiame et sa toxicité subtile qui agit sur ton poème. A plus tard Francis-Etienne.
Ecailles d’astres
Publié le 04/03/2025
Ce texte m'évoque le mouvement de passage des souvenirs, leur caractère éphémère, mais aussi l'oubli du passé, remplacé par le vide, qui ne sert pas le présent car il ouvre la porte au retour des erreurs déjà commises. Le passé ne doit ni être étouffant ni être totalement effacé. Merci pour ce texte inspirant Francis Etienne !
Flaques d'une contemplation
Publié le 02/03/2025
La destinée comme une oeuvre dont l’artiste exigeant ou capricieux pourrait tout effacer. L’homme appelle souvent la puissance supérieure le créateur, à se demander si les divinités n’agissent pas de la sorte. Ce qui est certain c’est que ton poème est une sublime toile dont chaque mot est une palette de couleurs et d’émotions, et qu’il est heureux que tu ne les efface pas. Bien à toi Francis Etienne.
Obscure agitation
Publié le 01/03/2025
Je trouve que ton poème s’inscrit dans la continuité du précédent, avec la servitude et une forme d’esclavagisme, ici saisissant parce qu’elle contraint la nature pieuse (le moine) et le nombre qui inquiète (par milliers). La glace qui sait aussi emprisonner et immobiliser renforce cette idée que toute rebellion semble vaine, et qu’une nature supérieure laisse peu de place à l’espoir. Tes images, toujours fortes, ne laissent pas de marbre. A plus tard Francis Etienne:
Branches d'émaux
Publié le 01/03/2025
La solitude est une prison dont les barreaux sont ce que l’on s’interdit et barricade. Mais elle est aussi dans ton poème une servitude, contrainte par l’esclavagisme. De notre temps et société actuelle nombreuses sont les raisons de ressentir ce qu’exprime si bien ton poème. Merci pour ce partage Francis Etienne.
Cette part de soi.
Publié le 01/03/2025
Bonjour et merci Daniel pour ce texte que je perçois comme authentique dans sa tentative, à défaut d’être compris (car on ignore quelle est la nature du rejet), d’interpeller. C’est une souffrance pour beaucoup de personnes de se sentir incomplet, pour bien des raisons différentes. L’humain et la société dans laquelle il évolue sont complexes, et de ce fait, dispose de plein de raisons de n’aller pas bien. L’écriture est l’un des baumes qui apaise. A plus tard Daniel.