Merci Léo pour ton précieux message. J’attends ta chronique avec impatience.
Tu as sans doute remarqué que j’ai modifié le texte en le plaçant au conditionnel. Même si l’on pense parvenir aux racines du mal, même si l’on croit toucher presque le commencement, tout cela reste fragile. On peut encore se tromper ; la prudence doit rester de mise.
Je m’en rends compte de plus en plus en écrivant la première partie de ma vie : les événements semblent s’organiser assez vite et offrent une compréhension de plus en plus nette. Petit à petit, les choses trouvent leur juste place. Tout cela grâce à ce premier texte « fondateur », qui mène vers la vérité, vers la base.
Je sais déjà qu’il y a d’autres épisodes à élucider. Je les connais, ils résistent, ils seront difficiles à révéler, mais ils sont parfaitement identifiés. J’aurai mis 55 ans pour parvenir non pas à un épilogue, mais à un mécanisme assez diabolique, il faut bien le dire. Cela donnera un récit unique, très particulier, et sans doute assez rare.
J’allais dire : « le meurtre parfait existe ». Mais non, il n’existe pas. La faille reste visible, dès lors qu’on cherche avidement, comme je l’ai fait.
Sûrement une forme d'absolu mais imparfait. Sûrement aussi une forme de résilience, de renaissance. Sûrement que j'écris pour combler un vide. Sûrement que ce n' est pas un hasard si j'écris grâce à elles.
Ton message me va droit au coeur surtout quand je regarde mon chemin torturé vers l'écriture. C'est moi qui suis bouleversé...
Merci Michel d’écrire si bien cette saison qui est une véritable passerelle entre deux saisons excessives et qui par le spleen qu’elle nous apporte, nous invite à l’introspection et aux chagrins passagers, juste ce qu’il faut pour nous sentir un peu plus humains.
Il y a une forme d’aliénation de l’autre qui revient souvent dans tes écrits, comme de l’impossibilité d’être sans être dans le coeur ou l’âme de cet.te autre, une dépendance qui peut sauver ou faire perdre la raison… Comme des siamois dans un même corps, à la fois dans le désir de pouvoir s’émanciper, mais douloureusement attaché à ce qui fait son tout. C’est bouleversant.
Je viens de finir le week-end dernier 1Q84 de Haruki Murakami que je vais prochainement chroniquer et l’écrivain se sert de deux lunes simultanées pour faire la lumière sur le monde dans lequel évolue ses personnages parmi les deux mondes parallèles qui se déroulent, mais sont intriqués et dont l’un, vient modifier l’autre sans que l’on puisse y faire grand chose… et je crois que les mauvais souvenirs et les souffrances, renforcent les moments heureux car l’on savoure d’autant ce qui fait du bien, que l’on sait ce qui a fait mal. Et puis, ce qui a fait souffrir pour bien des personnes a été l’occasion pour mieux se relever puis se protéger ensuite, de comprendre et d’apprendre des situations… à ce propos je recommande aussi de pouvoir s’attarder sur Spinoza qui explique pourquoi le pardon est totalement inutile. Voici Michel comment ton texte, ta sensibilité et ta faculté à raconter les histoires ou les situations, emmènent à la réflexion et à la tentative de compréhension, et de cela je t’en remercie. Ce qui m’interpelle dans ton texte c’est le cercueil (là où par exemple Murakami utilise un astre) qui représente la dernière demeure, où tout semble vain pour pouvoir changer quoi que ce soit. Puis le fait qu’ils soient en équilibre et solidaires, celui du dessous qui permet à celui du-dessus d’exister ainsi. Et puis enfin le fait qu’ils soient transparents, le fait que toute tentative de cacher quelque chose serait vain, d’accéder au contenu, indépendamment du contenant, comme peut l’être la vie, encadrée du néant. Ce qui relie le tout c’est la compréhension, de par où nous sommes passés, de pourquoi nous y sommes passés, de comment nous y sommes passé, de ce dans quoi nous sommes passés… pour savoir enfin qui l’on est vraiment. Y voir plus clair, en équilibre, sans plus rien à avoir à y gagner si ce n’est la satisfaction d’être enfin complet, de ce que l’on a su être et de ce qui nous a manqué en certains instants. Justes complets et apaisés. Et chacun mérite de l’être. Grand merci pour ton texte, à plus tard Michel. Bien à toi.
Merci Léo pour ta très belle écoute du texte Oui toute mécanique est sujette à l'imperfection d'un grain de sable et souvent les plus grandes catastrophes trouvent leur origines dans un infime détail Un oiseau peut neutraliser le vol d'un avion, un rocher peut déchirer la coque d'un bateau, une pierre qui role peut déclencher une avalanche. Ainsi l'humilité est de mise face au fragile déséquilibre qui nous entoure. Un des éléments que tu as tout de suite relevé c'est l'importance sournoise de la rouille, un mot que j'aime particulièrement, car il introduit l'idée de ce que les hommes de sciences appellent " une combustion lente", mais aussi celui d'une couleur. Ainsi l'altération de la matière se confond avec une combustion qui ronge la plus féroce des matières: le fer. La poésie explore tous les aspects de la vie et use de son pouvoir pour présenter non seulement la lenteur de la vie et sa disparition mais aussi les variantes de couleurs qui l'accompagne. Les feuilles en automne, la rouille, la flétrissure des fleurs et bien d'autres spectacles de la nature en marche nous ravissent précisément parce que nous les contemplons sans pouvoir les contrôler. Merci Léo, pour un commentaire encore une fois si subtile et beau. Cordialement, Francis-Etienne, à tout de suite. Francis-Etienne. Un papillon d'azur glisse entre les doigts D'une flamme de nuit incise entre les toits.
Un tourbillon de plénitude et de raffinement, de pleine beauté. J’ai aimé cette infime maille de rouille qui tâche le limpide ruisseau, qui rappelle qu’un détail, même aussi petit soit-Il peut tout compromettre dans l’excellence du tableau dont l’apparence est soigneusement construite avec des biseaux de miroir pouvant faire l’illusion. Tous les moyens mis en oeuvre, aussi gigantesques soient t-ils, ne pourront être à l’abris de petits grains de sables qui peuvent gripper les plus belles mécaniques. Une très belle leçon qui s’apparente presque à une fable. Merci Francis-Etienne.
Bonjour Patrice, une très belle écriture, très soignée. Attention de ne pas briser l’envoûtement de la lecture par des effets de styles hasardeux qui n’ont que pour but de bousculer le lecteur alors qu’il est bien en place. Mes annotations sur les deux points qui je trouve gâchent ma lecture qui aurait pu être parfaite. A toi de voir, à plus tard.
Merci Léo, ton commentaire me touche non seulement par sa finesse mais aussi par sa force. Tu sais si bien aller plus profondément dans le texte. Quelle belle expression que celle "d'aller jusqu'à faire faner la lumière" ! Comme une bougie que l'on recouvrirait d'une cloche de verre, notre courage s'éteint face à la puissance de la guerre et de ses ongles de fer. Les peuples dont nous sommes le corps semblent se dessécher tels des brins d'herbe sous la chaleur, devant les armes et les casques de guerre. Ils en cultivent même le prestige en décorant les poitrines des vivants et des morts de précieuses médailles. Illusions du savoir, illusions de l'amour, illusion de la beauté, tout devient illusion devant les régiments de guerre et c'est ainsi que le poète, lui aussi illusionniste, devient nécessaire à l'humanité. Homère et la guerre de Troie, Victor Hugo et les misérables, César et la guerre des Gaules, tous ont élevé la guerre au rang de "vertu" (au sens latin du mot: puissance). Mais "mort où est ta victoire ?" Merci Léo pour m'encouager jour après jour à deployer quelques mots de plus derrière tes si riches commentaires. A tout de suite, cordialement, Francis-Etienne. En posant son regard sur un tas de chiffons Le soleil s'aquoquine avec de vieux bouffons.
Cher Léo, Merci pour ce commentaire bien juste et qui illustre ta profonde lecture du texte. Curieusement je suis toujours attentif aux chiffres qui nous entourent, parce qu'ils semblent traduire une réalité que seul leur langue est capable de percevoir. Toute la nature est bâtie sur des combinaisons de chiffres totalement imperceptibles à notre connaissance. Ils pénètrent les moindres méandres de nos vies. Et c'est précisément là que leur poison agit subtilement. Ils échauffent nos convoitises, ils creusent nos pensées et y déposent leur puissance pour nous aveugler et nous berner. Ils sont tyranniques et nous poussent parfois au suicide, ils sont depuis toujours les sournois serpents de nos espoirs. J'ai entendu un jour un milliardaire blasé exprimer son indifférence aux nombre, en ces mots: " Des millions ou des milliards, quelle différence cela fait-il ? " Il n'y a qu'un seul nombre qui me passionne vraiment pour sa beauté poétique, c'est pi. Il contient tout l'univers, ne se laisse pas définir et pourtant il est présent à nos côtés comme un chat silencieux qui accompagne nos pas. Je collectionne depuis toujours tous les ouvrages originaux qui en parle et j'en suis toujours enchanté. Il y a même un supplément spécial du Monde qui lui a été consacré presque comme une divinité à part ! Merci Léo pour ton si précieuse présence sous mes textes et pour ton infinitésimale amitié...Cordialement, Francis-Etienne. Soudain ébouriffé par la neige d'un mot, Le silence du temps piaille avec un marmot.
Lorsqu’est venue cette idée saugrenue de devoir passer sa vie à produire du profit imprimé sur des bouts de papiers au détriment de la vie, de ses proches, des autres. Quelle folie.
Les chiffres apparaissent comme des formules maléfiques au service d’une corruption à l’oeuvre par la destitution de toute humanité, qui commence d’ailleurs par la destruction du reflet puis une longue descente aux enfers à travers les couloirs obscurs et dangers tapis dans les peurs. C’est très fort, bravo et merci du partage Francis-Etienne.
Les humiliations trop nombreuses soufflent sur les braises de la colère. Avec soin diviser pour mieux régner et tout faire pour fragmenter un peuple irréconciliable.
Merci Léo, ton commentaire comme ta sensibilité au texte sont toujours pour moi un sujet d'admiration. Tu connais mon intérêt pour le jeu et pour le hasard, et tu as bien saisi la puissance que l'on peut développer dans un texte poétique, en combinant l'un à l'autre. J'ai toujours été sensible aux cartes dites "à jouer" parce qu'elles cachent comme les mots, des images. D'ailleurs les cartomanciennes les lisent comme des livres secrets dont elles auraient le pouvoir de comprendre les messages. Dans le Voyage bleu la cartomancienne a un rôle central pour le development de l'histoire. Il y a aussi la signification de chacune des cartes qu'elle me révèle dans l'énumération de chacune des lames. Ainsi la la carte est devenue pour moi le symbole de la peur. Je l'utilise donc largement dans les poèmes car son mystère fait jaillir la peur des mots eux-mêmes. Merci encore Léo pour ta si subtile perception du texte et pour ton amitié. A plus tard. Cordialement, Francis-Etienne. Sous le velours des mots se cache le mystère De mondes étrangers aux bancs du monastère.
« Rien ne va plus »… l’expression consacrée lorsqu’il est lâchée la bille à la roulette (qui fait penser à la roulette russe lorsque la mise est disproportionnée). Ton poème rend très bien la tension que revêt le hasard, et la fièvre des joueurs qui s’en remettent au destin jusque "faire tapis", là encore une expression exprimant bien l’ombre du KO qui rôde alentour. Tu parviens admirablement bien à faire ressortir des ambiances lourdes et dramatiques dans tes poèmes, et celui-ci est une nouvelle fois plus que très réussi : tu nous envoies dans les cordes d’un combat qui semble perdu d’avance. A plus tard très cher Francis-Etienne.
En fait je remets ce commentaire aussi
Je l’ai presque fini.
Ce livre est bouleversant. Ce qui me frappe, c’est qu’il est écrit avec finesse et humilité, sans haine ni vengeance. C’est cela qui me touche le plus. Moi qui suis très sensible, je dois faire des pauses pour sécher mes yeux.
It’s beyond imagination ce que l’être humain est capable de faire. J’ai en tête les documentaires comme Apocalypse, et, en contraste, ces jeunes influenceurs qui se prennent en photo devant Auschwitz. Ce manque de respect est effrayant.
Comment l’indifférence a-t-elle gagné à ce point, effaçant l’empathie et la compassion ?
C’est une autre forme de déshumanisation : plus rien n’a de valeur, les souvenirs sont massacrés par l’ignorance.
J’ai envie de crier : stop ! Arrêtez tout ! Revenons à l’humanité, la vraie.
Bonjour très cher Mich, j’avais lu ton précédent commentaire sur lequel je te rejoins pleinement car moi aussi j’ai été déstabilisé sur le fait que ce livre m’a plus impacté que certains films que j’ai pu voir. Comment ce livre a-t-il pu avoir plus d’impact que des films dont les images se suffisent pourtant à elles-même ? J’ai d’abord eu honte d’avoir eu ce ressenti et cette pensée, puis j’ai fini par en comprendre la raison, et ce faisant d’analyser en quoi ce livre de Primo Lévi est particulièrement puissant. Les films et documentaires abordent la shoah sous le prisme d’un contexte (social, géopolitique etc…), d’une idéologie et d’un régime qu’est le nazisme, dont finalement le livre ne parle que très peu… Primo Lévi dit d’ailleurs qu’il a très peu croisé de nazis dans le camp, tout était quasiment autogéré par d’autres qu’eux-même. Il y avait la menace et la peur au-dessus, mais c’était bien le système et l’organisation mise en place qui administrait le quotidien des victimes des camps de concentrations, dont ces mêmes victimes de par leur travail permettait de faire tourner. Primo Lévi dans son livre nous raconte les conséquences plus que les causes, et ce qui est puissant et bouleversant, c’est que cela renforce cette vérité terrifiante, c’est que c’est l’humain qui est capable d’une telle atrocité, et que l’organisation dans laquelle s’inscrit cette atrocité, peut avoir raison de toute rébellion, et en cela je trouve aussi que cette seconde édition incluant les annexes en fin d’ouvrages sot aussi importantes à lire. Ce témoignage est celui d’un homme primo Lévi, qui nous permet d’accéder à ses ressentis (comme d’emblée l’extrait que j’ai cité concernant l’eau des radiateurs et le supplice qu’est la soif). On est embarqué en tant qu’humain, dans un système élaboré par d’autres humains. En traitant beaucoup plus des conséquences que des causes, Primo Lévi bouleverse car il nous fait prendre place dans une machinerie diabolique dans laquelle on peut perdre totalement sa dignité et l’esprit de révolte, ce qu’il explique très bien comme je le disais en annexe. A la fin des films et documentaires que j’avais vu auparavant, j’en étais resté « à l’horreur perpétré par les nazis » et en sortant de ce livre le vertige effarant de se dire que c’est bien les hommes qui ont perpétré à bien des égards et à bien des niveaux toute cette horreur, et que par conséquent ce n’est pas du retour du nazisme que nous devons craindre, mais bien du retour de tous les éléments qui ne portent pas ce nom, tristement humains, qui peuvent être reconduits… et c’est ainsi que de nombreux génocides se sont reconduits depuis, alors que résonnait juste après le traumatisme de cette seconde guerre mondiale « plus jamais ça ». On peut avoir vu beaucoup de films et de documentaires qu’il faut bien évidemment voir, mais ce livre de Primo Lévi doit être également lu.
J’ai terminé Si c’est un homme de Primo Levi.
Je suis bouleversé. Ce livre est d’une force incroyable.
Ce qui m’a le plus marqué, c’est l’écriture : il y a une finesse, une retenue, presque de la douceur. Primo Levi ne parle pas avec violence ni avec rancœur, il ne cherche pas la vengeance. Il témoigne. Il raconte l’horreur comme on raconte une vie, avec une précision simple et juste, comme si c’était “dans l’ordre des choses” à ce moment-là.
Et c’est cela qui bouleverse : l’inhumanité des camps est décrite sans emphase, mais avec une humanité profonde. On sent une volonté de vérité, de mémoire, sans haine.
C’est lourd à lire, et pourtant c’est écrit avec une clarté incroyable. Un livre essentiel, qui reste en soi longtemps.
S'habituer à ses douleurs est un risque car on peut y trouver un réconfort, ce qui contribue à accentuer la peur quand le bonheur se présente. Pourtant, au fond, il est désiré. Ce qui crée un conflit, donc une souffrance supplémentaire malheureusement.
Merci Léo pour ce magnifique commentaire dont tu m'honores. Le voyage est le second grand thème de mon écriture et j'ai eu la chance dans ma vie de beaucoup voyager. De Bangkok à Berlin, de Londres à Délos, de New York à Marrakech, ma vie s'est écoulée sur un tapis volant enchanteur et magique. Comme Proust je me suis vite rendu compte que le voyage est un désir et qu'il est nécessaire à notre amour comme une femme dont la réalité nous ensorcelle. Les lieux que l'on désire voir sont indissociable de notre envie. Ainsi ma passion pour Venise naquit en moi autour de douze ans. Pour entrer dans Venise à travers cette passion, j'avais demandé à l'office du tourisme de m'envoyer un plan de Venise, et ainsi, je passais des heures à contempler ce plan sur lequel les grands palais, les églises et les ruelles étaient dessinées dans de petites vignettes colorées dont la beauté me fascinait. Bien plus tard, à l'âge de vingt ans, lorsque je suis allé à Venise pour la première fois, tout me semblait intact, et semblable en tous points à cette Venise de papier qui m'avait hanté. Je reconnaissais mon rêve dans chaque église, sur chaque pont et surtout dans la couleur de son ciel. Je possédais en moi cette ville enchanteresse. Ce n'est que bien plus tard que Venise fera son apparition dans le Voyage bleu, parce que je ne pouvais pas la partager en dehors de la littérature, tellement sa précieuse présence était inséparable de la création. Proust m'avait appris qu'on voyage par désir comme on aime par désir. Voilà une bien longue confession...Merci Léo pour toute l'attention que tu portes à mes textes et pour ton indéfectible amitié. A plus tard, mon ami. Francis-Etienne. L'éternité s'éteint au bout d'un quai de verre qu'un souffleur a jeté sur le bord de la terre.
Cher Leo merci beaucoup encore une fois pour ce magnifique commentaire et l'enthousiasme de ta lecture. La matière de la poésie touche tous les sens, mais c'est à travers les mots que l'on ressent ce contact avec le texte. Pour travailler l'exactitude et la précision de l'emploi des mots le poète doit chercher dans l'univers de la langue les images immergées dans chacun des mots, comme si le son ou l'image appelée par le sens et le son pouvait constituer un réservoir de nouvelles couleurs dont le language non-poétique aurait du mal à définir la silhouette. Ainsi, bien entendu la richesse ou la pauvreté descriptive du mot est essentielle à la construction de la sensation et de l'émotion. Le lecteur n'aura pas le même rapport esthétique avec le mot cristal qu'avec le mot fer. Le poète est un mélangeur de couleurs, un violoniste de la langue, un pionnier de l'audace littéraire. Merci encore de tout cœur, cher Léo pour tant de joies et de plaisirs à lire tes remarques et à y répondre. A plus tard Francis-Etienne. La masure des jours abrite sous son toit Des galons de brocard qui vivent à l'étroit.
L’inaptitude au bonheur, comme une malédiction difficile à conjurer… et pourtant, à ne pas renoncer il se pourrait bien qu’il soit possible de lui faire une petite place qui ne demandera qu’à prospérer par la suite. A plus tard loscrivo.