Je suis très ému par tes mots qui me vont droit au coeur, quand bien même je trouve que mes mots ne seront jamais assez à la hauteur de ces désillusions terrestres. Merci d’y avoir apposé tes bienveillants et apaisants mots.
C’est un jour de colère bénit par les mots, des beaux, des rares, des puissants et comme toujours des sincères. Comme chemine le boustrophédon, on aime à emprunter le sentier de tes émotions, bordés par des parterres poétiques mais sans concessions. Tes éMOTions expriment ce qu’ils sont et ce qu’ils deviennent, assumés, grandis de leur authenticité. Merci pour ce nouveau bouquet de toi.
L’intimité bafouée et la confiance rompue, sans compter cette pression paternelle… le passage à l’âge adulte passe par des épreuves qui endurcissent et construisent bien malgré soi les murs pour mieux se protéger. Ce que l’on gagne en apprentissage et en sagesse on le perd en spontanéité. Rude est l’apprentissage de la vie.
J’aime beaucoup parce que ça vacille depuis le début. On sent qu’il manque quelque chose d’emblée et rien de tout ce qui se déroule ne pourra remplacer ce qui apparaît comme le deuil d’une jeunesse, quand bien même certaines choses lui font écho. Tout semble avoir été joué cent fois et le temps est passé par là, jusqu’à cette ultime dernière phrase qui claque comme le marteau d’une sentence qui condamne à l’ennui et à la désillusion à perpétuité. Vraiment bien mené.
J'avais déjà fait un texte sur le même thème. Il s'agissait d'un roux rejeté par ses camarades de classe. "Une fois qu'il a eu le goût... " Tu t'en rappelles ? Bise !
Cher Léo , j'ai découvert ce texte avec beaucoup d'émotion et il n'est pas sans me rappeler Rimbaud en particulier dans le poème "les étrennes des orphelins". J'ai retrouve la même sensibilité de l'enfance et du bonheur face à la cruauté du monde. J'aime beaucoup ton style narratif, souple, précis, émouvant et par touches très câlin. La beauté de l'enfance et la laideur de la rue se transforme en une forme de chansons, une forme de musique que ton style sait parfaitement mêler au texte. Bravo pour ce beau texte écrit pendant la période de Noël et qui me touche particulièrement. Léo, tu es un écrivain. Cordialement Francis Étienne
Quelques bouts de ruban taillés dans du satin flottent dans notre cœur comme un bord du destin.
il y a dans ton poème une belle intrication quantique, comme différents monde parallèles intimement liés et progressant ensemble. Il y a le monde des âmes (oracle, prière), des épreuves (brouillard, ornière, boue), des éléments (rivière, pluie, sable, blizzard, soleil…) et juste ce qu’il faut d’humain pour garder les pieds sur terre. C’est beau et c’est grand. Merci Francis Etienne.
Il y a ses hommes en perditions, ce fantassin comme ce vieillard promis à la mort et il y a quelques éclats de douceurs comme la parfum d’une rose, le coeur d’une praline et surtout « des lits de lilas à la laine de lune » qui est un délice à prononcer. C’est cet alliage de désillusion et de beauté absolue qui confère à de nombreux de tes poèmes des instants de grandes émotions. Merci de toute cette sensibilité partagée avec une grande générosité très cher Francis Etienne.
Heureusement qu’Engome est passée en éclaireuse car comme elle je n’avais pas du tout capté la subtilité de ce texte qui est donc une allégorie de la situation ukrainienne. Le harcèlement et la loi du plus fort, cet autre fléau qui mène aussi jusque la mort des enfants qui la subissent. Le parallèle avec la cours d’école est audacieux .
Beaucoup de délicatesse, une magnifique ôde pour un non moins sublime portrait baigné d’admiration, à la fois introspectif et contemplatif. C’est très intéressant de te découvrir dans tous ces différents registres, c’est parfait pour travailler sa technique et gagner en souplesse. A plus tard Enzo.
Je pensais en connaître un rayon et pourtant je viens encore d’apprendre de nouvelles choses. Un très bon moment de lecture qui tient au fait que tu es passionné et que ça se lit. Un chouette moment de lecture et d’enrichissement, merci Enzo.
Cher Léo, comme je suis ravi d'avoir éveillé en toi cette confusion entre " les mots rougissants à penser et les fers sur les feux de la forge", car oui, il y a un point en poésie qui fait "basculer" et oui "tous les sens sont en alerte". O ne peut pas lire un poème sans laisser tous ses sens s'aiguiser au point d'en ressentir une divine souffrance. La poésie copie la chair. L'extase passe par la souffrance c'est ce que tu appelles " basculer à tout moment à tout jamais". La poésie est dangereuse. Il faut un doigté très subtile pour frôler le danger. C'est aussi dans l'amour que l'on peut retrouver cette extraodinäre sensation d'extase et de souffrance. Merci cher Léo, tes commentaires qui me sont si précieux. Cordialement et à plus tard. Francis Etienne. Les larmes d'une âme amoureuse du grand vent Coulent sur le granit des portes d'un couvent.
Cher Leo,
Merci à toi encore une fois d'avoir lu ce poème avec tant d'intensité et de laisser sous ce texte un magnifique commentaire. Oui la toute puissance existe et elle est souvent inexorable. Lorsque l'on vit dans un monde où la rapport de force est une loi aussi incontournable que celle de la gravité universelle, on dot voir la vérité en face. Or la poésie est capable de jeter une lumière crue sur ce phénomène et en même temps de lui opposer la seule resistance à sa force. Elle affronte l'indicible. Et comme tu le dis si bien" elle permet de souffler sur les braises de l'imaginaire de celui qui crée comme de celui qui lit. C'est ainsi que l'on découvre l'importance de l'amour entre le poète écrivain et le lecteur en quête d'absolu. Merci Léo pour ton inestimable amitié. Cordialement, Francis Etienne. Les chaines du silence ouvrent l'ombre des caves Comme un soleil de glace happe l'or des épaves.
C'est très gentil Engome. Je te soupçonne de ne pas te tenir au courant de l'actualité car ce texte, en réalité, est une allégorie sur le thème du conflit en Ukraine. Igor, c'est la Russie, Vadim est l'Ukraine, le copain le plus vicieux est l'oncle Sam et l'autre est l'Union européenne. ;-)
Tout commence par un regard. Tendre et intense à la fois. Puis un paysage se dessine. Des émotions s'immiscent. Et une musique nous tient la main pour parvenir au sommet. Merci beaucoup d'avoir fait le chemin.
J'apprécie la scission nette, sans fioritures, entre ce qui constitue la solidarité et l'essence même de la Haine.
La plupart des gens, afin de s'enfoncer confortablement dans un douillet conformisme aux côtés de leur mauvaise conscience endormie, vont dans la vie tous les jours, de compromis en compromissions.
Ils n'ont même plus conscience de cette danse macabre qui détruit leur potentiel de transformation intérieure et sociétale.
Quel beau cadeau tu nous fais en ce début d'année, même s'il me semble que cette résolution est chez toi (et parce que tu as su la travailler, la modeler, l’aiguiser) une seconde nature.
Le choix des couleurs a t-il un sens particulier?
J'ai beaucoup aimé: on commence en douceur, puis s'ensuit cette très belle envolée lyrique vers la fin. On vole si haut qu'on ne souhaite plus quitter cette douce rêverie.
C'est le premier texte que je lis après une longue pause, et c'est vraiment comme une "bouffée d'air frais".
La narration, agréable, coule comme une eau paisible. Les enjeux écologiques et géopolitiques sont bien dessinés, adroitement insérés de façon à ce qu'ils ne nuisent pas à la limpidité du récit. Au contraire ils lui apportent de la densité. D'autant plus que le corpus techno-scientifique est très pointu et documenté.
Seule approximation, mais elle relève peut-être de ma seule interprétation:
Je n'ai pas compris "blesser leur avatar en le DEVISAGEANT".
Il me semble que "défigurant" ou "déformant" aurait davantage fait sens.
En dehors de ce détail insignifiant car noyé dans un ensemble parfait, j'ai passé un très bon moment de lecture. Merci.
Tout ne semble qu’artifice, un décor fortuit dans lequel s’évapore la richesse et avec elle l’illusion d’être. Il semble que l’on bascule d’un monde à un autre, plus incertain, plus sombre et énigmatique… une nouvelle subtile partition qui crédite un peu plus encore tout ton art qu’est celui d’interpeler et faire réfléchir. A plus tard Francis Etienne.
Voilà en tout cas mon premier nouveau texte ici. La transition est un peu rude. Mais je me réjouis d'être hébergé quelque part et de vous y voir. Certains autres, peut être, suivront...ou pas. Pour l'instant comme disait quelqu'un,j'y suis, j'y reste. Quant aux vers, la formule magique marche toujours, espérons, comme vous dites, qu'elle durera encor quelques années...
Hello Un fils de Louis, Je pense que j'aurai, en effet, pu le travailler davantage. Peut-être le laisser reposer quelques jours, avant d'y revenir et le retravailler à nouveau. Le rendu devrait être épuré, et ce n'est probablement pas encore le cas. Merci pour cet avis éclairé.
Hello Leo,
C'est marrant que tu emploies le terme "invisibilité" car j'essaie d'utiliser la technique de l'iceberg d'Hemingway, "invisibilisant" justement toute la trame, le travail de tissage de l'écriture, afin d'en alléger le rendu. Bon...C'est loupé pour "Un fils de Louis" (^^) mais je m'exerce.
Vos mots m'ont aussi manqué, tout comme cet espace. Je suis heureuse d'avoir plus de temps cette semaine pour vous lire.
C’est un magnifique poème qui somnole à la douceur et à la bienveillance des anges en attendant les rêves qui envelopperont les âmes des gens sans histoire. La cruelle épine et le clou rouillé suggèrent que tout n’est cependant pas exempt d’âpreté. Merci et bonne journée Francis Etienne.
Merci beaucoup pour ce commentaire auquel je ne m'attendais pas ! Je pensais ne pas avoir aussi bien réussi ce poème étant donné quelques difficultés que j'ai pu ressentir en le composant. La montagne est une sculpture exécutée par la nature, et le temps, avec l'eau qui creuse ses parois, de sorte qu'elle ne cesse de se métamorphoser. Je pourrais y ajouter, en en-tête, une citation de Johanna Spyri quand son personnage de petite fille, Heidi, voit, avec ses yeux d'enfant, le coucher de soleil, sur les montagnes, comme un embrasement, un grand feu. Je n'y avais pas pensé tout de suite mais ça me semble intéressant !
La toute puissance règne en maitre absolue dans une forme de légitimité sans pareil une force implacable qui ne souffre d’aucune défiance, jusqu’à être comparé à la main de dieu. La poésie permet de souffler sur les braises de l’imaginaire qui alimentent, et celui qui crée et celui qui lit. Merci Francis Etienne pour ce poème qui inspire le respect et l’humilité.