Dans le style on sent bien l'intensité, dans la brûlure destructrice et celle de la passion par exemple, que l'on absorbe pour se laisser porter par ce poème qui, lui, n'est pas maladroit !
Merci Léo,
Tu mets le doigt sur quelque chose d’essentiel… Mais ce qui m’estomaque le plus, ce n’est même pas d’avoir eu ce flash ou cette vision à l’époque.
Le vrai mystère, le vrai choc, c’est ce rendez-vous avec James, des années plus tard, dans une ville de douze millions d’âmes.
Il m’a confirmé ce que j’avais oublié avoir dit.
Et là, j’ai compris : ce rendez-vous-là, c’était prévu.
Comme si une force, qu’on ne nomme pas, avait tracé ce fil entre nous, pour que je sache que j’avais vu.
Ce n’est pas une histoire, c’est un enseignement. C’est vertigineux et pour tout dire, cela m’est arrivé une 2eme et un mariage que je raconterai. Tout aussi passionnant. Tu verras
Merci
Michel
Tout y est laid et chacun se soustrait à sa façon à l’âpreté de son environnement et de son quotidien. J’ai énormément aimé : « pointant les grands yeux blancs de ses phares dans la grisaille. Soupir d’air comprimé », la bête mécanique des profondeurs. a plus tard Stanislas.
Une date d’anniversaire et un numéro de parfum pour une signature personnalisée qui s’est gravée dans la mémoire de ton coeur. Des instants de grâce pour oublier les moments difficiles. A plus tard Gilbert.
Voir ou ne pas voir telle est la question… être est une toute autre paire de manche, et vouloir est une notion clé : qu’est-ce que Michel voulait à cette période et que mettait-il en oeuvre pour l’obtenir ? L’ Equilibre est l’état de ce qui est soumis à des forces qui se compensent. A plus tard Michel.
Oui c'est tout à fait cela. La société du spectacle existe depuis ''le pain et les jeux''jusqu'à ce que Debord mette intelligemment le doigt dessus à une époque où ça commençait à dégénérer grave. Aujourd'hui ça dépasse l'entendement et l'aliénation est dans chaque onglet et à chaque coin de rue ...
Ton texte Enzo m’a fait penser à « La société du spectacle » de Guy Debord, lorsque l’image et tous les artifices prennent tout l’espace… perte de sens, isolement, uniformisation… l’aliénation guette.
"ses hauts le cœur, ses hauts le corps « , cette phrase est magnifique et représente de mon point de vue la quintessence de ton texte comme s’il était engagé dans un wagonnet de grand huit qui malmène, met la tête à l’envers, fait rire, crier, vivre… Ismahane c’est de la haute intensité qui couvre une évidente sensibilité.
Un texte féroce qui use des assonances comme pour mieux persifler. Il y a des failles d’emblée pour des séismes certains à venir. Chronique d’une solitude anonyme noyée dans un océan d’autres solitudes… à suivre.
La peur de la différence et de ce qui sort des normes et surtout de l’illusion du mariage comme unique norme acceptable et digne. Triste et étriqué. Maupassant, en très peu de mots savait avec finesse faire jaillir et se jouer de belles hypocrisies.
Ce que j’aime le plus c’est entre les lignes, ce qui laisse à chacun la place de penser, de créer, d’innover… les silences sont aussi au service des mots et de l’écriture.
Il manque deux choses essentielles dans nos sociétés modernes : du temps et de l’attention. Du temps pour se poser, se recentrer… c’est en prenant du recul qu’on peut mieux comprendre ses pensées, ses émotions et ses besoins. Et l’attention pour mieux comprendre et apprendre, est largement accaparée par les écrans et le bruit. Il est nécessaire de compartimenter le temps pour mieux le prendre et mieux s’en servir.
Une bien mauvaise cohabitation pour un même corps et pourtant une seule aura le dernier mot. on peut comprendre la lassitude d’un combat qui pourrait sembler perdu d’avance et pourtant, cette héroïne n’a pas encore rendu les armes. Il va falloir puiser en soi énormément de choses, et ton écriture et ta sensibilité Sam vont procurer des mots très importants pour chasser les maux. A suivre.
Ah super,
Alors il te faut les faire venir en Belgique, l’équipe du Horla
Regarde sur Facebook, tu les trouves facilement
Je regarde pour tes 2 pièces
Merci
À plus
Michel
Je partage ce constat amer mais lucide. Il y a malgré tout de l'espoir. Parfois à la vue de l'incendie on détale même si on n'a rien fait pour éteindre la flamme auparavant. Le fait d'être touché personnellement conduit a l'action. Une catastrophe lointaine vaut moins qu'un accident dans sa rue.
Ah merci ! J'habite la Belgique. Mais je me renseignerai. et toi, si tu as l'occasion de voir "La vie est une fête" des Chiens de Navarre, ne rate surtout pas. Cette pièce ou "Les gros patinent bien" (Pierre Gillois) ne sont pas très littéraires, pas du tout, même, mais ce sont des spectacles inoubliables, aussi géniaux que drôles et intelligents. (Je travaille dans un théâtre en Belgique)
Comme je présume tu aimes Guy de Maupassant, il y a une pièce qui se joue un partout en France dans des petits théâtres
Le Horla
Et c’est absolument fabuleux. Je l’ai vu en mai ici à Montpellier et j’y retourne en octobre car ils reviennent rejouer pour 3 soirs.
Je te le conseille vivement
Si tu te recherches
Le Horla pièce de théâtre, tu trouveras les dates et les lieux ( mise en scène Frédéric Gray )
À bientôt et merci 🙏
Merci infiniment pour ton regard, pour ton exigence douce, pour ton clin d’œil. Il me va droit au cœur.
À bientôt peut-être, au fil des mots
Michel à un fils de Louis
Les auteurs se retrouveront nécessairement dans ce texte qui, par conséquent, les touchera, comme il m'a touché. Et puis, ici, il n'y a pas de remplissage. "Pas de gras" comme j'ai un jour entendu une écrivaine dire. Je déteste le superflu. Une jolie écriture est essentielle. Je viens de lire Chevallier, de Maupassant et Flaubert. Ce qui est frappant, c'est qu'il n'y a pas chez eux de descriptifs froids. Ils disent avec leurs yeux et ça, ça raconte. Du coup, les descriptions deviennent primordiales. C'est ce que tu as fait ici. ;-)