Les mots sont à la fois les maux lorsqu’ils sont tus et contenus et à la fois le remède lorsqu’ils sont libérés et que l’on s’écoute enfin. J’ai été sensible au fait de boiter, qui montre la fragilité ou la souffrance des appuis et qui à chaque pas nous rappelle ce supplice de devoir avancer, même si l’on souffre. Les mots sont précieux, et ce n’est pas pour rien qu’ils alimentent bien Des formules magiques…
Bonjour, bienvenue et surtout merci pour ce texte d’une grande sensibilité. Vous décrivez parfaitement bien ce calme avant la tempête et ces instants où l’on se « parle à soi-même », en mots, en contemplations ou en convoquant le vide pour se soustraire au chaos remuant à venir. Je suis conquis par ce ton juste et je reviens sur ce mot contemplatif, qui fait énormément de bien, et puis la gratitude aussi. J’ai hâte de vous lire.
Quel plaisir de retrouver tes mots après une semaine harassante, ils sont comme un baume de réconfort. Ils savent murmurer à l’oreille du poète des sentiments qui dans nos quotidiens contrariés sont sacrifiés sur l’autel « il Faut avancer ». Là on prend enfin le temps, on s’y retrouve et pareil à un miroir on prends le temps de ses sonder et de s’écouter. Une belle ode au vent, qui sait et peut tout emporter, c’est l’élément capable de faire voler nos âmes et de les emmener bien loin. merci Perthro, à plus tard.
Hé hey… c’est celui-ci même que j’utilise au quotidien pour toutes les raisons évoquées dans votre texte. Pourvu qu’ils vous servent encore et encore pour bien des textes à écrire et partager. Bon week-end.
Cuba mais aussi les chats
"Le chat est d'une honnêteté absolue : les êtres humains cachent, pour une raison ou une autre, leurs sentiments. Les chats non."
Ernest Hemingway.
Merci Léo de votre retour. Peut-être que la démarche de l'interlocutrice a pour finalité d'encourager la parole de "l'homme à terre" ... Peut-être. Elle ne saurait être non étudiée. Quelquefois, même au plus bas de soi, s'exprimer, parler de soi, se mettre en avant, malgré toute la difficulté de la situation, a du bon. La parole est toujours libératrice. Amitiés.
Merci Léo. Ton avis m'importe. Au début quand je t'ai lu, je me suis souvenu de ma réaction trop véhémente suite à tes observations. Mais ensuite, je m'en suis nourri. N'hésite pas. ;-)
Le poids et la pression des normes… je trouve le dialogue coupé en deux, avec d’un côté cet homme qui se livre avec franchise et authenticité et de l’autre des questions presque dénuées d’empathie, un brin orientées comme une injonction déguisée à bousculer pour aller de l’avant. Mais quelle temporalité et chronologie y a t il lorsqu’il semble qu’une personne se soit perdue à ce point, presque fuit elle-même, quelle vie peut se nommer ainsi lorsqu’elle ne semble jamais été sienne… d’où cet aveu de non construction. A suivre.
Une narration froide et presque distanciée, c’est étrange mais cela m’a immédiatement fait pensé à « C’est arrivé près de chez vous » de Belveau avec l’inénarrable Benoît Poelvoorde… peut-être parce que tu es belge ou que je sais que tu aimes cet acteur, peut-être les deux, en tout cas ton texte dérange comme il faut, sans filtre, âme et détresses mises à nues, il y a en commun la solitude. ça se lit que c’est travaillé et chaque mot sélectionné avec rigueur pour être le plus efficace possible. Ce n’est pas la première fois que tu explores le côté sombre de l’humain, mais c’est cette fois je trouve, très efficace. Quant aux titres ils se trouvent à la toute fin de l’écriture de mon point de vue, car ils doivent embrasser un ensemble. A plus tard Patrice.
Le petit chaperon rouge est très probablement le conte qui a connu le plus de variantes, avec des versions qui permettent au chaperon rouge de s’en sortir, ce qui n’est pas le cas ici, c’est rapide et sans concession, merci du. partage.
Quel plaisir de te lire sur les traces de grands artistes qui ont évolué à Paris, étant fan de cinéma également, je me suis régalé. A plus tard Gilbert.
"Il prit son téléphone et s’y plongea. Je finis mon café, restai là un bon quart d’heure à travailler mentalement et pris congé. Nous résistions tous les deux à l’appât du mot, chacun à sa manière surjouée, dans un objectif sien." C'est aussi l'une de mes obsessions, pourquoi parler ? Qu'est-ce qui se cache derrière les mots ? J'ai beaucoup aimé ce texte parce qu'il est rempli d'humilité, de maturité et aussi et surtout parce que nous sommes dans la même équipe, vous et moi, celles de ceux qui éprouvent de l'empathie envers ceux en particulier qui ont à peu près tout perdu.
C'est chouette pour plein de raisons, notamment parce qu'on ne sent pas les contraintes de l'exercice. Une seule ligne m'a un peu gêné "Échapper à nos poids pour monter au soleil." parce qu'elle est redondante, selon moi. Je suis content aussi de te revoir. Je viens moins ici de ces temps-ci. ;-)
Je suis ravie que le texte vous ait plu. Concernant l’alternance des temps, elle s’est imposée d’elle-même, aussi trouble et fragmentée que les souvenirs qu’elle accompagne. Elle reflète la confusion entre mémoire et ressenti, entre ce qui a été et ce qui continue d’exister en moi.
Je vous remercie encore pour votre regard attentif.
Balade dans Paris bien plaisante à travers quelques (scènes de) films (déjà) classiques renvoyant à des atmosphères qui commencent à (nous) me manquer.
Ce texte me touche, et il est fluide, clair.
La seule chose qui perturbe ma lecture est le temps (d'abord imparfait, puis passé composé, puis présent, avec des bribes d'imparfait ici et là).
Merci pour ce texte partagé d’une belle intensité. C’est bien écrit et j’aime énormément ce début dans lequel les sentiments se mêlent à la rue comme s’ils erraient hagard dans l’immensité d’un labyrinthe dont la seule issue semble condamnée. Cela donne l’envie d’en lire plus.
Des jeux de mots et de sonorités à l’exploration du sens et des contradictions, j’aime bien ce tout sui coule à flot et qui libère plein de pensées et de questionnements sous-jacent. A plus tard Younes.
"Vous avez tout à fait raison, l'art a ce pouvoir magique de nous guérir et de nous transporter ailleurs. La poésie, en particulier, nous permet de nous libérer de nos émotions et d'exprimer l'inexprimable. C’est un véritable refuge pour l’âme."