Bonsoir Alice et bienvenue. Et puis aussi grand merci pour le partage de ce premier chapitre bouleversant. La narratrice est plongée en plein chaos, le théâtre d’une galerie de personnages détonants qui sont ce qu’ils sont, des humains pétris de failles, en équilibres précaires au-dessus d’un gouffre constitué d’incompréhensions, de maladresses et de fragilités. Touché par la sincérité du récit et cette colère sourde qui couve et que l’on ressent parfaitement. Une belle écriture et probablement un style qui va peut-être se confirmer dans les parties à suivre. J’ai juste été un peu désorienté sur les deux premières phrases en italiques que j’ai relu plusieurs fois pour comprendre qu’il y avait une phrase introductive et une citation (il manque les guillemets). Commencer par la citation apporterait peut-être plus de clarté. A plus tard je l’espère.
Jeu de mots et assonance pour un texte en cascade. Au delà de cette cavalcade, deux mots très forts : parer : Vêtir quelqu'un avec soin et élégance et réparer : remettre en bon état ce qui s'est détérioré. Il y a la surface et l’apparence, et il y a l’intérieur et l’invisible, conjugués en une forme d'alliance salutaire. Intéressant.
Un face à face honnête et sincère. La raison explique mais qu’en est-il du coeur à présent ? Ce peut-il que ce qui n’était pas possible il y a tant d’années, le soit aujourd’hui ? Une nouvelle fois le plein de questions qui rythment l’intrigue et préserve tout l’intérêt qui lui est porté. A suivre, vivement la suite.
Une force qui passe par la confiance en soi et au droit que l’on se donne de pouvoir être et devenir. Un émouvant témoignage qui rappelle qu’il ne faut jamais renoncer à vouloir bien mieux.
Soutanelle et vergobret m’ont fait les honneurs du dictionnaire. Merci d’offrir régulièrement tout un tas de mots du passé qui témoignent de la richesse de notre histoire et des mots qui la caractérisent. J’ai bien souri devant cette nature pieuse qui vient jusqu’à incarner la magistrature, nul ne saurait être épargner du jugement suprême. A plus tard.
De belles avancées et un témoignage qui semble solide. Aura t-elle de nouveau changé d’endroit, répondra t-elle au téléphone ? Est-ce le bon numéro de téléphone… plein de questions se bousculent avec la hâte d’en apprendre bien davantage et ce qui pourra expliquer ce départ troublant. Merci Marie-Noëlle pour cette suite trépidante.
Texte très intéressant, qui décrit bien l'abus de pouvoir et ses effets néfastes. L'absence de ponctuation est originale. Ma lecture a juste été un peu perturbé par l'hybris/hubris, que j'ai plus l'habitude de voir écrit à la grecque, mais ce n'est pas grave (une petite faute de frappe sans doute, et surtout sans incidence sur le texte). Cela me rappelle inévitablement l'Œdipe Roi de Sophocle, qui mettait déjà en garde dans l'antiquité.
Quel beau programme. Ça donne envie. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce titre mystérieux puis j'ai été emporté sur le chemin de la douce poésie. Bravo et merci.
Bonjour Léo et merci pour cette critique. J'avoue que je n'avais pas fait attention à ce pléonasme qui était pour moi une insistance volontaire. Je dois bien avouer aussi que j'aime faire rimer les pas de la négation et de la marche même si c'est évidement très simple...
Cher Léo, voilà encore un de tes magnifiques commentaires qui vient mêler Nietzsche à l’analyse du texte. Merci encore pour ce lien qui me touche beaucoup. La passerelle dont tu parles existe bel et bien et elle nous fait traverser le vide sidéral sur les ailes des mots. Il fait oser y poser nos pas comme un aventurier que tente l’inconnu. Qu’est-ce d’ailleurs que l’inconnu, si ce n’est la forme la plus concrète de l’espoir ? C’est peut-être dans ce sens qu’il faut lire Ainsi parlait Zarathoustra, ce guide mystérieux et mystique qui nous pousse pas à pas vers une absolue révélation de nous-mêmes, suivant encore la méthode de Platon, connais-toi toi-même, et qui en bout de compte nous apprend que nous ne savons rien. Faut-il être un équilibriste pour traverser ce texte ? Oui car nous sommes de pesants animaux en apesanteur. Alors la poésie devient un exercice de confiance en soi et en l’autre, l’auteur. Laissons-nous tenter par la traversée de l’univers, dépouillés de nos lourds paletots d’apparat et de nos couronnes si lourdes, pour poser nos pas légers dans un éther de mots qui glissent sous nos regards de plus en plus enchantés. Merci Léo de tout cœur et à plus tard. Francis- Etienne. La lune a déposé sous une goutte d’eau Un sourire d’enfant qui joue au renardeau
La puissance des astres et peut-être même de l’univers tout entier comme l’apparence de Dieu, cette entité sui nous dépasse, jusqu’aux mots défroqués. Je viens de commencer en fil rouge pour quelques semaines « Ainsi parlait Zarathoustra » de Nietzsche et dans le prologue il y a de nombreux passages qui évoque le simple homme comme étant une passerelle qui mène au divin que chacun peut incarner en se surpassant de la condition humaine, et en te lisant je me dis que la poésie est aussi cette passerelle permettant de relier tous les mondes et toutes les vies, dans l’étape qui est propre à chacun. La poésie est un carrefour qu’empreinte toutes les figures tutélaires, mais aussi ce qui peut en éloigner l’humain d’une forme d’épanouissement et de sagesse. Dans le cothurne que je découvre, j’y entrevois une marche, intérieure et endurante puisqu’elle traverse les siècles pour rassembler tout ce qui peut l’ètre.
J'aime l'idée du phare. Sans lui, on s'échoue sur la côte. Il y a une passation que je souhaite retranscrire parfois de manière implicite. C'est d'autant plus fort que le manque est bien présent.
Un bien bel hommage à ce guide, ce pilote ce sherpa avec tes mots qui sonnent toujours justes et savent toucher les cordes sensibles. Tu es un raconteur d’histoires et un transmetteur d’émotions incomparable. je n’y verrais qu’une modification à y apporter de mon point de vue « "On avance tous les jours, on ne recule pas.", qui est une forme de pléonasme. Merci pour ces belles notes qui consacrent ma première heure de réveil. A plus tard Perthro.
Ce texte correspond également au commentaire sue je biens de te laisser précédemment dans « Tu me diras les rêves ». Ce tiers, réel, fictif ou idéalisé complexifie dans la nature du partage peu évident la compréhension des textes où s’entremêlent également souvent les rêves. Les mots sont saisissants dans un contexte trouble, ils deviennent pareil à un phare, un ultime rempart pour éviter le naufrage.
De nouveau un texte intense en émotions partagées. J’allais dire introspectif mais je m’aperçois qu’il y a comme dans d’autres textes la présence d’un tiers qui semble avoir une place importante dans les sentiments vécus ou imaginés. La puissance d’un nous qui se confond et qui semble lié du même destin.
Ce texte évoque toute une vie riche, ou il se passe tellement de choses qu'il est impossible de s'ennuyer. Une vie, qui plus est, intérieure que les autres ne voient pas hormis le cahier sur lequel elle est consignée. Le titre, très poétique, m'a attiré vers votre production dont j'apprécie la poésie. Au plaisir de vous lire encore Ioscrivo.
Ton texte est un tourbillon de vives expériences, pas toujours heureuses mais qui ouvrent les portes de l’introspection pour mieux comprendre et mieux avancer. J’ai trouvé les ratures sur le cahier des rêves et tes dernières lignes très poétiques et émouvantes. À plus tard loscrivo.
Bonjour Marie-Noëlle, j’attendais la suite avec impatience et je ne le regrette pas car cette suite offre de nouveaux éléments qui nous plongent totalement dans l’intrigue avec l’envie de comprendre cette disparition et ce qui l’a motivée. Ce qui m’étonne juste c’est que rien n’a été demandé à la mère et au frère qui seraient quand même les mieux placés pour obtenir des informations. À fond embarqué dans l’histoire, vivement la suite !
Ton dramatique poème est encadré par deux vers, le premier et le dernier, qui évoquent l’effacement… de même que l’enchanteur qui par les mots et autres manigances travestit les réalités et destinées. Sans compter le supplice et la douleur physique infligée par les épines qui m’ont d’ailleurs fait penser à la couronne du christ. Le titre enfin rappelle que tout a une origine, de la nécessité de l’identifier pour mieux s’en prémunir. La poésie sait aussi être une vigie emprunt de prévenance et de sagesse. À plus tard Francis-Etienne.
Beaucoup de ce texte me parle,
sans doute à travers la relation avec le père.
C’est toujours émouvant de croiser des vies qui ressemblent un peu aux nôtres, puis de voir comment elles bifurquent après l’enfance.
L’enfance reste le principal atout pour franchir le passage vers l’âge adulte. Pourtant, nous y arrivons souvent si peu préparés…
De la solitude dans l’enfance, on glisse vers la solitude de l’adulte.
Merci
Bonjour Lucie R, merci beaucoup pour ce commentaire! Décidément, cette œnochoé est enveloppée de mystère si je comprends bien... Alors, j'en suis ravi!
Cher Léo et cher ami, c’est avec un immense plaisir que j’ai lu ton commentaire car, en quelques mots, il expose l’essentiel du texte en en extrayant les mots pivots. Merci encore de tout mon cœur. Oui la richesse sied bien dans les yeux et le cœur du lecteur à qui je propose ligne après ligne le foisonnement des images, des sons et des visions, comme une explosion de lumière, de sons et d’éclairs. Lire un texte poétique demande à son lecteur de quitter son monde rationnel et intellectuel pour se laisser happer par le bruit ou le silence des mots en marche vers l’envers de la parole, inaccessible sans le pouvoir de la poésie. La beauté est un privilège dont la puissance absorbe l’univers entier. Celui qui ne voit dans le monde que la pâle couleur de la réalité ne peut pas encore toucher à la poésie. Mais celui qui, comme un constant pèlerin, chemine vers sa propre lumière, touche à l’éternité, comme on touche la soie ou le velours, avec cette magnifique sensation de joie, de luxe et de plaisir. Rimbaud écrivit : Elle est retrouvée. Quoi ? – L’Eternité. C’est la mer allée Avec le soleil. Quel précieux témoignage de la beauté ! Meri Léo, et à plus tard. Par le feu d’artifice aux couleurs de la mer Le poète a forgé sa vision de l’enfer.
Mon cher ami Léo, par ce commentaire encore si juste, tu as su lire dans ces vers la dualité qui habite ma façon d’écrire et de décrire. Merci encore de tout cœur. La complexité de la parole, dont la seule chair est le mot, nous offre sa lumière et, comme pour l’univers dans sa création, nous oblige à mesurer notre impuissance à expliquer sa nature. Mais, mis à notre disposition par on ne sait quel miracle ou privilège, elle nous laisse la joie de jouer au créateur. Le mot est la plus petite unité de création dont nous disposons pour échanger et faire, à notre tour, jaillir la beauté à travers lui. Je suis fondamentalement convaincu que la poésie est un art divin donné aux hommes pour accepter d’être dépassés par leur propre pauvreté. On n’écrit pas pour dire mais on compose un texte comme une sorte de prière. D’ailleurs bien des rituels religieux utilisent la puissance de la poésie pour transcender notre humanité par l’appel du beau, et conséquemment du vrai. David, auteur de psaumes a guidé tout un peuple, jusqu’à aujourd’hui, par la poésie. Merci, Léo de répondre toujours avec autant de délicatesse à mes publications. A plus tard. Francis-Etienne. Des rubans de soleil brodés de céramique Dansent dans un ciel d’or au cœur cataclysmique.