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Je rêvai de son doigt diaphane sur mon front, 2
Publié le 06/12/2024
Où l’on apprend que le passé a déjà eu son lot de cruauté pour cette famille avec la s-disparition d’un fils et d’un frère pour ce père et sa fille qui se font face face à la douleur. Alors que la croyance du côté du père semble irrévocable, cette dernière se fissure et explose du côté de la fille qui observe et s’en remet désormais aux faits, avant de trouver le refuge dans les livres et la lectures, les mots qui savent si bien jouer ce rôle de sanctuaire en extrayant le lecteur d’une réalité souvent malmenée. Le fait que la fille était plongée dans la lecture avant d’en être tirée par l’annonce de la mort de sa tante, renforce cette idée et cet équilibre que les livres et la lecture sont un endroit de paix et de plénitude face à une vie sans cesse semée d’épreuves injustes. A suivre, merci Sam pour ce nouveau partage.
Tirelire à lumières
Publié le 06/12/2024
J’ai tout d’abord été séduit par le titre avec cette idée que l’on puisse épargner la lumière avec tout ce que cela comprend dans le symbolisme (bonté, droiture, pureté…). Et très rapidement, l’image du soleil qui pousse l’ombre à une écuelle montre bien qui dirige en maître absolu. Et tous les ses concourent à cette exaltation, via la vue, le goût, l’odeur… la sensation et l’émotion sont au rendez-vous et s’imposent de façon naturelle. Un poème qui fait du bien à lire. Merci Francis Etienne.
Feuille de cendre
Publié le 06/12/2024
Du marbre et de l’or qui en imposent et qui tranchent avec une grande fragilité et un grand dénuement accompagné de souffrances (esclave, fantôme, désert, complainte…). L’opulence écrase et accule et dans le dernier tercet dicté même des lois ou règles qui encouragent la perversité. De nouveau une dualité forte qui fait réfléchir, portée par une habile et méticuleuse poésie. Merci Francis Etienne.
Au professeur Thibault Montbazet: quartiers-villages et cendres du présent...
Publié le 06/12/2024
Merci Gilbert de ces nouveaux témoignages sous formes de brèves documentaires. Les catastrophes naturelles et toutes les nombreuses formes d’instabilité à Haïti plonge son peuple et sa construction qui passe par le souvenir via son histoire est malmenée, pire l’annihiler. À plus tard Gilbert.
Poussière de cristal
Publié le 06/12/2024
Ton poème commence très fort puisque puisque le silence et l’absence de couleurs nous accueille. A ce propos je trouve génial cette idée d’ombre sans couleurs, qui induit que poétiquement il pourrait très bien y avoir des ombres colorées. Le brouillard, le puit et les larmes qui brouillent la vue) créent le flou … jusque ce coulis de groseille, comme si les papilles et l’art culinaire disposer de ce pouvoir absolu de ramener à la vie. Bravo pour cette belle construction Francis Etienne, je trouve cela très habile.
Je rêvai de son doigt diaphane sur mon front
Publié le 06/12/2024
Bravo pour ton travail de mise en scène et stylistique pour accompagner votre texte dans la thématique difficile à écrire qu’est l’annonce de la disparition d’un être cher : le froid, les murs hauts et muets. Les émotions et la déroute pour avoir une posture/pensée adaptée face à l’annonce d’un tel drame. Et puis le doute et la colère envers les forces célestes sur lesquels on s’appuie pour être rassuré en se sentant écouté et compris. A suivre.
Pâte à papier de riz
Publié le 05/12/2024
Cher Léo, merci beaucoup encore pour ce commentaire. Tu y as bien lu ce contraste entre la lumière et l'ombre, et surtout ce passage de l'un à l'autre qui est beaucoup plus difficile percevoir. Je suis très sensible au mouvement et en particulier au mouvement qui se développe entre les forces qui nous entraînent vers le bien et les forces qui nous entraînent vers le mal. Il ne s'agit pas d'un mouvement pendulaire, mais bien d'un mouvement de glissement. La poésie en cela est capable d'exprimer avec beaucoup de nuances et de finesse ce glissement. Quelquefois, je retrouve dans les psaumes cette même force qui décrit à la fois la perdition de l'homme et sa damnation, et bien entendu sa salutation et son élévation,. La lecture des pôles des psaumes, une lecture qui si on le peut, doit se faire en latin dans la magnifique traduction de Saint-Jérôme, me donne la capacité de décomposer ce mouvement entre le bien et le mal. Je n'ai pas assez de connaissances en hébreu pour entrer dans le texte en hébreu mais je suis persuadé que l'on retrouve exactement le même mouvement. Merci cher Léo pour ton commentaire
Je rêvai de son doigt diaphane sur mon front
Publié le 04/12/2024
Bravo à vous Sam SBZ, votre page est très agréable à lire.
Petit poignet
Publié le 03/12/2024
Bonsoir, merci pour ton commentaire. Notre passé est notre richesse. C'est lui qui nous guide. Mais il est toujours plus agréable d'avancer avec des pas dans ses pas, qu'ils soient petits ou grands...
Petit poignet
Publié le 02/12/2024
J’ai énormément aimé « au Gré des contre-vents »… il y a le poids des choses et la semelle lourde de fatigue et puis des pas dans des pas qui rendent moins seuls et qui donnent le courage de faire plus et mieux, qui permet aussi à la vie de passer beaucoup plus vite… la vie est une clepsydre trouée, et chaque grain de sable et un de ses petits pas dans les pas qui font la richesse du temps qui passe. Une belle émotion, à lire et à écouter, les petits mots dans les maux.
Bonsoir ma Soeur, fin
Publié le 02/12/2024
Cher Léo, merci de vos mots, merci de cette opportunité que vous m'offrez. Amitiés.
Pâte à papier de riz
Publié le 02/12/2024
Tout semble incertain dans ce poème qui est en constante transition, entre infortune et richesse, ombre et lumière et ciel et terre. Comme un passage permettant de transcender ou d’amputer son devenir. Ce seuil franchit où plus rien ne sera jamais plus pareil. Il y a tout l’univers qui se bouscule et il y a l’homme, fragile en son centre. Merci Francis Etienne de ton partage.
Bonsoir ma Soeur, 3
Publié le 02/12/2024
Merci cher Léo, suis touchée.
Bonsoir ma Soeur, fin
Publié le 02/12/2024
La distanciation, la résilience, et puis les mots qui cheminent sur le parcours, tellement utiles pour se reconstruire, nommer, s’évader, dénoncer ou provoquer. Dans les choses qui traduisent l’immensité, il y a l’eau, l’air, la terre, le sable… et les mots. Ton texte s ‘achève sur un renouveau, une belle note d’espoir. Merci pour ce nouveau partage.
Bonsoir ma Soeur, 3
Publié le 02/12/2024
Très émouvant. Gaia est la mère des mères et l’on peut comprendre qu’il s’en remette à elle. L’humain a besoin de plus grand que lui pour sonder en lui-même. La mer et même la montagne et pourquoi pas le désert savent mettre l’humain face à lui-même, sans détour. Tu écris au plus près du ressenti et donc de l’émotion et dans ce texte, avec pudeur. Merci Sam.
Philosophie sans fil
Publié le 01/12/2024
Que c'est sensible et beau ! Merci
Regarde-moi
Publié le 01/12/2024
Bonsoir, merci pour votre commentaire. C'est ma vision de l'amour : aimer son propre reflet dans le regard de l'autre. A condition bien sûr de s'aimer soi-même... Évidemment, ce n'est pas de moi mais j'aime beaucoup cette idée et je m'y retrouve volontier. Bien sûr, vous avez raison, c'est réducteur : cela peut s'appliquer à toute sociabilisation bien plus que le simple lien amoureux...
Good year
Publié le 01/12/2024
J’y ai cru au départ avec une suspension d'incrédulité à « je ne suis pas d’un naturel anxieux ». « Je me laisse dévaler »: j’ai cru que le narrateur roulait littéralement sur l’herbe pour arriver en contrebas ce qui doit être fait exprès vu le titre. L’auteur cultive beaucoup ce style déceptif on dirait: je suis frustrée d’une promenade en forêt qui partait bien (même sans anti venin)…
Philosophie sans fil
Publié le 01/12/2024
Le temps et son inexorable usure sur les organismes et les âmes avant que tout ne disparaisse. Ton poème est intense car tu traduis parfaitement bien le sentiment que tout se grippe et s'obscurcit. C'est d'autant plus fort que tu le mets en balance avec le temps révolu de le l'enfance et de la jeunesse, et le sanctuaire maternel comme un écrin d'éternité qui ne l'est que pour le souvenir, qui finit d'ailleurs par défaillir. Vraiment très fort.
Un jour sans feu
Publié le 30/11/2024
Merci Léo ! Tu as raison pour les paragraphes mais il s'agit d'un concours où le réglement stipule de ne pas faire de paragraphes sauf césure nette volontaire. Merci encore et bise ! ;-)
Joaillerie de verre
Publié le 30/11/2024
Un poème de saison où l’hiver se mue sinistre et repoussant qu’il semble urgent de fuir tant il semble funeste. La force et la puissance de tes images donnent un visage et du corps au tragique. Un grand bravo Francis Etienne.
Grand Bonjour au Peuple des mots & une promenade à Turgeau avec Myriam et Leo
Publié le 30/11/2024
Merci pour ta chronique qui nous permet de suivre à travers tes mots la situation que traverse le pays. Et puis surtout cela nous rassure un peu de savoir qu’il ne t’arrive rien, car lorsque l’on vit en Haïti, chaque silence est sacrément angoissant. À plus tard Gilbert.
Feuille d'argent
Publié le 30/11/2024
On est dans le sacré à la lecture de ton poème riches en symboles. A la fois mélancolique et mystique et toujours des images et évocations en petites touches comme l’on peindrait une toile avec beaucoup de minutie, comme tu l’évoquais en commentaire dans « Tambourins de silences ». Les sensations et sentiments humains se fondent en une belle nostalgie, presque méditatif. Merci Francis Etienne.
Glaise d'or
Publié le 30/11/2024
Il est impactant ton poème du fait que tu t’adresses au lecteur. Une lecture immersive et des sensations qui se conjuguent à l’urgence. « Le temps est assassin et emporte avec lui le rire des enfants « chantait Renaud dans Mistral gagnant et l’on pourrait aussi dire qu’il emporte avec lui les mots des auteurs…merci Francis Etienne.
Un jour sans feu
Publié le 30/11/2024
J’ai effectivement reconnu les deux et profité par la même occasion des ajouts. Le tout se succède dans une même tonalité. Cette narration en soliloque aigri ou dépressif et un brin sexiste, se lit bien et rend même le bougon attachant puisqu’il fournit d’innombrables souvenirs d’une époque révolue mais qui resurgira et feront sourire tous les lecteurs de cette génération. Et pour les plus jeunes, presque de la Science-Fiction. Ma seule remarque porte sur les paragraphes quasi inexistants qui auraient permis d’aérer le texte et rendre la lecture plus confortable.A plus tard !
Grand Bonjour au Peuple des mots & une promenade à Turgeau avec Myriam et Leo
Publié le 30/11/2024
Bonjour Gilbert, quel gentil clin d’œil! Je trouve que ton journal de ce matin ressemble à un journal de guerre. Quand je te lis, j’ai l’impression de me promener dans un décor de western où les balles perdues volent.La précision est telle qu’on pourrait les entendre siffler.
Turgeau et voisinage…
Publié le 29/11/2024
Grand Bonjour au Peuple des mots & une promenade à Turgeau avec Myriam et Leo