1216
Textes
4582
Commentaires
Textes coups de cœur Textes les plus lus Recherche
Je rêvai de son doigt diaphane sur mon front, Fin
Publié le 09/12/2024
Voilà un texte fort, dans lequel le lecteur ressent toute action qui traverse la vie de cette jeune femme dont il semble qu'elle cherche pourtant la lumière. Les impressions sont fortes, les affirmations aussi sont fortes. S'agit-il d'un texte de révolte, un texte de souffrance, un texte qui ouvre le plus profond désir de cette jeune femme ? Le style propre à vous, presque laconique, incisif, provocateur, et cependant remplie de grandes tendresses et d'une grande. Vous réussissiez parfaitement, et si j'osais, je vous dirai proche de Céline bravo encore pour ce merveilleux texte qui nous emporte dans des univers tellement différents. Merci beaucoup. Cordialement. Francis Étienne
Mode d'emploi
Publié le 09/12/2024
Bravo. Voilà un texte qui nourrit ma défiance vis-à-vis des robots ménagers. Ils laissent peu de place à l'art au profit d'une technique omnipotente et triomphante qui s'exprime ici sous un jour bienveillant "cher utilisateur" mais inflexible. Bien vu pour la mise en gras des connecteurs logiques, cela renforce la dialectique "booléenne" et implacable du texte. J'aime la mention de la version pour "gauchers" qui m'a fait vraiment rire.
Le tacot
Publié le 09/12/2024
L'extrait dépasse de loin l'ébauche et ne sent pas "l'atelier de mots" en travaux (même si ces écrits-là ont leur charme aussi), il est parfait tel quel. Pour ma part, j'aimerais bien lire dans les alentours de ce texte un peu d'histoire. Je sais que la question des détails engage un débat pour/contre chez les lecteurs de fictions historiques. Si le narrateur omniscient était un homme des années 10, il comparerait effectivement les attitudes aux fameux apaches de l'époque, il aurait les mots et l'imagerie de l'Assiette au Beurre... Bref, pour la suite, un bel ancrage dans les terres de cet homme avec le temple de Janus m'aideraient à itinérer vers la belle époque. J'apprécierais de lire un livre où l'on sentirait l'odeur des tacots et des chemins de fer.
Passage
Publié le 08/12/2024
Merci Léo pour ton commentaire dont la profondeur et la justesse me comble de joie. Oui, d'abord la mort fait partie de nos vies. Elle se tapit dans le marécage qui nous entoure, et nous continuons à lancer des guirlandes autour de nos vies comme si la lumière pouvait s'attraper dans des conflits de brillants. Ce qui nous terrorise ce n'est pas en soi la mort, mais son approche. Les angles de nos vies se sont rétrécis, et notre regard se porte désormais sur le passé. Approcher la mort est un exercice périlleux, et personne ne peut nous conseiller, sauf Dieu. Nos lambeaux de silence ne servent plus à rien, et désormais nous attendons. Parler de la mort en poésie, c'est aussi l'habiller de nos plus beaux oripeaux. La poésie souffle la bougie, elle ne verra jamais le visage de la mort, mais elle l'attend. Mourir c'est préparé l'éternité ou le néant. Et que Dieu m'entende ! Voilà Léo une bien sérieuse question que ton magnifique commentaire soulève et pour laquelle je te rends grâce. Merci Léo. Cordialement et à plus tard. Dans un bout de charbon une âme s'est logée comme le cri d'un cœur qui quitte l'apogée.
Mode d'emploi
Publié le 08/12/2024
Merci Léo ! On voit que tu ne lâches pas l'affaire. Quelle opiniâtreté ! Il faut savoir que ce texte a été construit car la directrice du théâtre où je suis le responsable de la section "son" m'a demandé de faire une démonstration du nouveau système Holophonix-Amadeus que j'ai fait installé dans le théâtre. Ce système permet à n'importe quel spectateur de visualiser une source donnée. J'ai donc réalisé un "Concerto pour trancheuse" où divers sons ménagers ponctuent le texte. Merci pour ta lecture et tes propositions qui ont le mérite de me montrer les nouveautés du site.
Le tacot
Publié le 08/12/2024
Merci beaucoup, Léo, pour vos mots. Merci également pour votre remarque. C'est grâce à ceux qui prennent le temps d'écrire ce type de commentaire que les apprentis auteurs peuvent espérer progresser!
Le tacot
Publié le 08/12/2024
"aboule" "à bride abattue" , "mon gars" ces expressions habilement distillée nous font remonter le temps. C'est très bien écrit et très bien mené, et la fin est une merveille de construction car on ne s'en doute pas avant. Juste une remarque en annotation en tout début de texte. Rondement bien mené donc est parfaitement écrit, bravo et merci Quentin, un texte coup de coeur pour moi.
Mode d'emploi
Publié le 08/12/2024
Bonsoir Patrice, j'ai commencé à te faire des retours sur la perfectibilité de ta notice (cf annotations) mais je crois comprendre que c'était voulu, ce qui lui apporte à la suite un ton humoristique... ton texte me rappelle pourquoi je ne lis jamais les notices (même si parfois il le faudrait). Bonne fin de dimanche.
Passage
Publié le 08/12/2024
La mort en prédation de nos vies sous les traits d'un alligator. Ce n'est pas de ses morsures que l'on succombe en premier semble t-il lorsque l'on se fait attraper par cet animal. Il ne cesse de faire tourner sa proie pour la désorienter jusque lui faire perdre connaissance et la noyer. Les tourbillons de la vie en lessiveuses de l'âme peuvent avoir ce même effet, n'être plus par le biais des épreuves, avant d'être mort. Merci pour ce nouveau poème Francis Etienne.
L'analphabète constitutionnel...
Publié le 07/12/2024
Et bien voici un descriptif argumenté de la teneur et surtout de la funeste ferveur d’un analphabétisme constitutionnel voué à plonger davantage le peuple dans le désarroi le plus absolu. Il semble que plus que de la bêtise, c’est surtout la corruption qui a souvent le dernier mot. À plus tard Gilbert, tes chroniques d'Haïti sont toujours saisissantes.
Un bien pour un mal
Publié le 07/12/2024
Bonsoir Alain, ils sont rares les textes de guerre car pas faciles à écrire., ni à lire d’ailleurs. Cette journée à hauteur de héros qui s’en remets à la providence de lit bien, même s’il manque à mes yeux une part importante de la description du personnage. D’où il vient ce qu’était sa vie et sera celle qu’il retrouvera à la fin de la guerre s’il parvient à rester en vie. La chute de la nouvelle est inattendue et fait son effet (après être allé traduire la phrase en allemand). À plus tard
Les quatre filles du docteur Marsch, de Louisa May Alcott
Publié le 07/12/2024
La présentation en chapitre est pratique: c'est formidable de pouvoir se rendre directement vers nos passages favoris. Il doit y avoir un souci d'affichage de mon côté car je vois la couverture de l'avant-dernière publication de Zola.
J'écris
Publié le 07/12/2024
Chez moi, il y avait souvent un délais entre l'écriture et son interprétation. Mais là, pas beaucoup. Il a quand même fallu que je rentre retrouver mon ukulélé... L'urgence était dans cette fuite à l'autre bout du monde, cela faisait plus d'un mois que j'étais parti et je redescendais vers la civilisation. Ce texte a été le premier à être couché sur mes pages après un long isolement, pas social mais intellectuel. D'où son sens...
J'écris
Publié le 07/12/2024
C'est incroyable ce que tu me racontes, dans un bus à l'autre bout du monde... Dans ton interprétation il y a une énorme intensité et je me dis au vu du contexte de son écriture qu'il devait y avoir une forme d'urgence ou d'intérêt majeur à ce moment là, tout là-bas.
J'écris
Publié le 07/12/2024
Merci Léo ! Je suis bien d'accord avec vous, c'est un très bel hommage à l'écriture et à ce qu'elle nous apporte.
J'écris
Publié le 07/12/2024
Merci pour ton commentaire Léo. Ce texte a été écrit dans un bus, dans la pampa argentine, pour répondre à la question fatidique : "mais pourquoi écris-tu?". A mon sens, une production artistique, quelle qu'elle soit, se doit d'être un exutoire et venir de loin. Bien sûr, nous pouvons aussi répondre à des commandes. Mais il y a moins de notre être profond dans celle-ci même si, évidemment, tout cela se travaille et avec le temps, on sait ouvrir les vannes quand on nous le demande...
J'écris
Publié le 07/12/2024
J'admets que tout le monde ne voit pas l'écriture comme cet exutoire dont vous parlez et dont je parle aussi mais c'est comme cela en tout cas que je fonctionne. Je n'écris pas ce qui me passe par la tête mais bien ce qui est dedans. Aussi, merci pour votre commentaire!
Infidèle à lui-même
Publié le 07/12/2024
Merci beaucoup, Léo, pour ce commentaire encourageant!
Ivoire d'une image
Publié le 07/12/2024
Il y a des arches et des passages sculptés, un parvis., du marbre.. on est dans la contemplation du poète-bâtisseur qui de ses mots élabore un monde sans cesse renouvelé et peuplant une liesse d'émotions. Merci Francis Etienne, bâtisseur émérite de poésie.
Infidèle à lui-même
Publié le 07/12/2024
Bonjour et bienvenue Quentin,. Et puis aussi merci pour le partage de votre texte où je n'ai qu'une seule remarque à formuler que vous trouverez en annotation dans votre texte. C'est bien écrit et d'emblée vous parvenez à attiser la curiosité, notamment avec ce psy que l'on sent un peu défaillant. Vous parvenez en très peu de temps à poser un cadre, un environnement, une ambiance et développer de façon très habiles vos idées qui font réfléchir au sens de la vie et surtout aux directions que l'humain lui fait prendre à travers ses non choix ou la facilité de ce qui se présente. Jusqu'à ne rester que regrets et remords, et probablement les deux. Si vous souhaitez poser un peu vos valises parmi nous, pensez à mettre une photo ou un avatar, une brève présentation en bio et si vous le souhaitez votre ville de résidence (ou à proximité) afin de figurer sur la carte mondiale de la communauté. En tout cas merci de ce premier texte et de la confiance que vous nous accordez en nous le partageant. A vous lire à nouveau j'espère.
J'écris
Publié le 07/12/2024
Magnifique texte, sensible et profond, sincère et très beau commentaire également de Lucie qui dit beaucoup. Yor Pfeiffer me disait et j'ai crié, j'ai crié, j'ai crié, j'écris et, j'écris et... l'écriture et le prolongement de l'âme et un sacré bel outil au service du coeur et des émotions. Le peuple des mots ne rêvait pas mieux d'avoir si belles paroles pour rendre un bel hommage aux mots qui font tant pour ceux qui les manient. A plus tard. et grand merci Perthro.
Trapèze de falaise
Publié le 07/12/2024
À la lecture on ressent une certaine douceur mélangée à des tableaux plus sombres (sombres faucons, creux de lavoir, avili par l'espoir...) qui laisse distinguer les mouvements imperceptibles de l'esprit, avant de terminer sur un détente, un calme retrouvé et entretenu. C'est un élégant poème !
J'écris
Publié le 07/12/2024
Votre perception de l'écriture est très juste Perthro, elle est une thérapie, une manière de se soigner, un moyen, pour les mots, de nous dire pardon pour le mal qu'ils ont pu nous faire à un moment où un autre de notre vie. C'est aussi comme cela que je vois l'écriture, comme un exutoire où on est libre de s'exprimer à notre façon, sans être jugé. On écrit pas seulement pour les autres mais aussi pour nous. Je termine en vous remerciant pour ce texte qui m'a touché, et qui est inspirant.
Trapèze de falaise
Publié le 07/12/2024
J'ai été surpris par l'espoir qui puisse avilir, et c'est ce que je trouve génial dans la poésie, c'est que l'on peut tout imaginer . Toute la suite un un magnifique alliage tout en douceur d'images apaisantes et régénératrices (voile, brise, soie... c'est voluptueux. Merci Francis Etienne.
Je rêvai de son doigt diaphane sur mon front
Publié le 06/12/2024
Merci Léo, vos commentaires sont très inspirants. Il y a une vraie dynamique qui se met en route en vous lisant. Amitiés, Sam
Je rêvai de son doigt diaphane sur mon front, 2
Publié le 06/12/2024
Merci Myriam :)) Commentaire très instructif. Amitiés littéraires et philosophiques.
Je rêvai de son doigt diaphane sur mon front, 2
Publié le 06/12/2024
Vos mots sonnent terriblement vrais Sam SBZ. Peut-être cela vous semblera-t-il étrange mais je crois que la colère de la jeune fille gagnerait à être montrée face aux explications des adultes. Je me représente peut-être à tort ses "crises" que vous évoquez. Si vous la laissiez donner libre court à une crise, on ressentirait encore davantage de proximité et de sympathie pour elle car nous aurions je crois tous envie de la consoler. Les illustrations accompagnent agréablement la lecture du texte et cette bouée de sauvetage représentée par des structures stables et analysables (sujet/prédicat) donne à voir le sentiment d'instabilité/ d'ébranlement que tous les adolescents connaissent mais qui prend une couleur existentielle et noire ici.
Je rêvai de son doigt diaphane sur mon front, 2
Publié le 06/12/2024
Merci Léo de vos commentaires toujours intéressants à lire.
Serpent à sonnet
Publié le 06/12/2024
Cher Leo, la perfection vient du travail, la succès de la chance, or ton texte touche l'une comme l'autre, Le résultat de la contrainte d'écriture produit toujours de surprenantes pièces de littérature comme la tienne. Bravo, peu de choses à redire mais tant de plaisir à lire tes lignes. Merci Cordialement Francs Etienne