C'est une réalité bien sombre qui est décrite avec justesse et émotion. Il ne faut pas oublier ceux qui n'ont pas la chance de fêter Noël dans de bonnes conditions.
Merci Léo ! Ce conte, je me suis efforcé de l'écrire pour le défi. J'étais assez peu inspiré. J'ai du me faire violence pour parvenir à tirer quelque chose d'acceptable et finalement je suis assez content de la finalité quoi que je sois moins enthousiaste qu'envers l'autre texte sur "les stratagèmes féminins". En tout cas, je suis heureux que ce texte te plaise et encore plus d'avoir pu répondre "présent" honnêtement au jeu proposé par Myriam. ;-) Bonnes fêtes !
J’aime énormément, je ne sais pas quelle est la part de réalité ou non et c’est ce qui me fait dire que c’est très réussi, parce que la narration est authentique et incarnée et que le conte de Noël prend bel et bien forme sur le fil du récit. Bon nombre de textes m’émeuvent car ils livrent souvent une forme de fragilité ou de faille, souvent renforcé par la nostalgie, et c’est courageux de se livrer de la sorte. Alors grand merci pour cela. Pour ce qui est de Mistigri, il semblerait que les chats ont sept vies… merci piur ta participation et jebte souhaite un joyeux Noël.
Merci pour votre attention et votre avis sur mon écrit. Contrairement à mon style qui peut sembler audacieux dans mes textes, je suis en réalité très réservée. Beaucoup de mes écrits de ce genre n'ont jamais été publiés. Votre opinion me donne le courage nécessaire pour envisager de partager mes textes, même s'ils peuvent sembler hors des normes pour certains. Bientôt, j'aurai plus de temps pour écrire ici et poursuivre cette démarche.
Merci pour ce commentaire avec un peu de retard mais en cette période, le retard est vite pris... Pour rebondir sur ce que tu dis, je sais aussi que les "affres cutanés" deviennent à l'oreille les "affreux culs tannés"... Je ne peux malheureusement pas y faire grand chose.
Hello Léo! Merci pour ce conte de Noël. Le passage du souvenir de l’espoir à l’espoir présent (vision du sacre et la chaire) est très bien décrit. Je trouve la fin fantastique au double sens du terme. À partir « d’une lumière bleutée le réveille », un enfant peut s’exclamer « mais alors il n’est pas mort? » exclamation néanmoins démentie par la première phrase du texte. Merci beaucoup du partage !
Encore une fois, merci beaucoup de ton soutien!
Je suis un piètre pâtissier et ne présente donc aucun danger ...
J'avais pensé m'essayer à la réécriture du conte de Noël mais j'ai été pris par le temps. La prochaine fois !
Bonjour et merci pour ce premier texte et votre participation à l’atelier d’écriture qui me semble parfaitement relevé. C’est une excellente idée d’avoir pris Elon Musk comme personnage de ce conte de Noël car très probablement, il s’agit, de part sa richesse, ces innovations et désormais son influence politique, est très probablement l’homme le plus puissant de la planète, et effectivement ce n’est pas la sensibilité qui semble caractériser sa personnalité apparente. Bravo pour l’ambiance froide et solitaire créée à travers des descriptions soignées, l’intrigue en 3 temps que l’on retrouve souvent dans les contes, avec pour moteur la technologie qui est la quête de toute sa vie pour parvenir à ses desseins sur Mars. La conclusion se termine comme ont peut le rêver pour les plus beaux contes de Noël. Grand bravo et encore merci de votre participation et partage.
Je te remercie, Myriam. Ton commentaire est vraiment encourageant pour la suite, même si je sais qu’il faudra encore apporter un peu de “polish” au texte, qui reste assez brut pour le moment (mais je tenais à le publier avant le 24 décembre). Mon intention était effectivement d’humaniser le personnage principal, qui peut facilement sembler antipathique (particulièrement en ce moment)… Au plaisir de te lire !
Bienvenue Saqsaywaman! Bravo pour cette audacieuse réécriture de Dickens et merci du cadeau de Noël. Qu’il est difficile d’humaniser un personnage antipathique que ce soit Scrooge ou sa version contemporaine! C’est pourtant bien nécessaire pour construire de bons personnages de « méchants ». Je salue le soin pris à dépeindre les esprits de Noel présent, passé et futur. Leur apparition est rendue probable par les détails par exemple (la lumière bleue qui rend l’androïde presque humain). Les questions des esprits sont ironiques et toucheront justement n’importe quel homme/femme pressé. Il y a un Scrooge qui sommeille derrière chaque type aigri. Enfin, pour ce qui est du style, c’est agréable à lire. Nous pouvons toujours améliorer ce texte tous ensemble. Je placerai dans la forge quelques idées de reformulations prochainement. A bientôt et bravo!
Vive les pompiers-cardiologues et plus encore s’ils sont en voie de disparition, les savoir-faire que ce soit dans l’artisanat ou bien d’autres domaines comme sur le plan linguistique souffrent d’une difficile transmission, peut-être lié à une réalité économique ne permettant pas de prendre le temps de la relève ou même pour certains métiers, d’en vivre derrière. Heureusement, mes textes comme le tien leur prête vie et souvenir. Merci Gilbert.
Très heureux de vous retrouver Philippe. Quand l’hiver rythme nos vies et nos turpitudes. De l’ancrage des souffrances passant par l’émancipation, jusqu’à la joie de vivre. Un développement dans le temps, un apprentissage saison, après saisons… merci pour cette très belle composition.
C’est cynique avec une galerie de personnages stéréotypés et caricaturaux, presque malhonnêtes mais ça va particulièrement bien avec le style du texte. J’ai beaucoup aimé le ton froid et cynique justement, assumé, le découpage du texte en morceaux, chirurgical, comme la disparition de ce pauvre ouvrier sacrifié sur l’autel économique et social de ses contemporains. Bref, une très belle entrée en matière, politiquement incorrect. À plus tard.
Woawww totalement surprenant et politiquement incorrect. Encore une fois mené de main de maître. Tu arrives parfaitement à distillé les informations aux bons moments, savamment pour ne rien gâcher de la chute. Ce repas de famille plein de ressentiments est presque de saison avec les fêtes de fin d’année qui arrivent. C’est corrosif, implacable et froid comme l’est le dénouement. Bref, je me suis régalé, même si je ne prendrai pas une part de ton financier. Il y a un atelier sur l’appropriation et réécriture d’un conte de Noël si ça te tente, ce serait top de voir ce que tu fais de cette proposition d’écriture. À plus tard.
J’ai lu que ça fermait effectivement, n’hésitez pas partager « Le peuple des mots » avec les auteurs qui souhaitent poursuivre le partage de leurs textes avec d’autres auteurs.
C'est toujours rassurant de lire tes lignes et à la fois émouvant car elles témoignent d'une réalité haïtienne bien difficile pour ne pas dire totalement éprouvante. Rester debout, en âme et en mots... à plus tard Gilbert.
Un ami auteur aujourd'hui disparu me lançait des défis pour écrire sur des thèmes difficiles et tabous et je ne manquais pas de répondre à ces défis. Selon lui, le travail d'auteur était similaire à un travail d'acteur qui deviendrait d'autant meilleur qu'il parviendrait à écrire sur tout, sans honte, avec détachement, incarner toutes les situations notamment les plus viles et complexes de l'être humain... ces fameux rôles de composition sur lesquels on apprend à s'effacer et s'affranchir ainsi du jugement du lecteur. Car on peut tout écrire lorsque l'on parvient à faire ce travail exigent et couteux, soumis à la potentielle opprobre des autres. Et il pensait, que c'est ainsi aussi que l'on réussit à capter l'attention et à toucher au coeur et à l'âme, à passer des messages, en traitant de ce qui dérange et met mal à l'aise. J'ai lu l'été dernier Bukowski et Fante et je me suis dit qu'aujourd'hui on finirait en prison ou que le tribunal populaire vous condamnerait à la cancel culture. Bref... je vais essayer de retrouver ce texte écrit sur les chiottes et je le publierai probablement à nouveau ici.
Ce n'est pas banal d'aborder pour un premier texte public ce thème aussi surprenant et tabou. Et c'est ce courage et cette liberté de ton, sur fond documentaire que j'ai trouvé original et donc digne d'intérêt. Et puis probablement aussi parce que je vient de regarder le week-end dernier "Perfect Days" de Wim Wenders qui offre cette fois une immersion dans les toilettes japonaises, d'une grande plénitude, presque érigée comme une oeuvre d'art tant l'esthétisme, la propreté rende ce lieux improbable démesurément humain car comme l'écrivait Montaigne : "Sur le plus haut trône du monde, on n'est jamais assis que sur son cul.". Merci Sahar de ce partage inattendu qui dit beaucoup sur les représentations et cette sempiternelle quête de dignité.
Le temps, cet instant suspendu entre la vie et sa fin. Il y a énormément de sensibilité dans les mots et ton interprétation, d'une harmonie telle que l'on sent l'âme se fondre dans l'air et son souffle poétique. Vraiment très beau, merci Perthro de tes beaux cadeaux. A l'oreille je ne parvenais pas à entendre succédané mais plutôt succinct damné... je me suis alors dit que c'était rare une damnation aussi douce.
La poésie, cette ode à la création d'une rare intensité. De nombreuses images fortes s'imposent et l'on sent le souffle du dragon se charger tout du long avec beaucoup de rudesse : le tonnerre, la pierre, la rocaille... le chuchotement et précédemment l'oubli et la brume, se conjuguent quant à eux à la lenteur du dragon. Entre danger et incertitude, entre puissance et faiblesse, on oscille à la lisière des perceptions. A plus tard Francis Etienne.