C’était magnifique ! Votre lien avec la nature est tout simplement exceptionnel. En lisant vos mots, j’ai ressenti un écho profond avec mes propres émotions, comme si vos images poétiques réveillaient des sensations que je porte en moi. Vous avez su capter et transmettre une harmonie que je trouve rare et précieuse.
J’y ai perçu dans ma lecture une indicible solitude, et je pense que ce fleuve se coiffant d’une main délicate m’a largement rallié à cette idée, c’est dire la force des images que ta poésie suscite. Je ne saurais te dire pourquoi, je l’ai raccroché à cette image que j’ai tant vu dans le cinéma de cap et d’épée, des reines ou princesses face à leur coiffeuse, souvent entourée de servantes, les,plus seules au monde. Probablement que le dernier tercet consolide mon ressenti. Le palanquin, peut-être, accompagnant un exil… merci du partage Francis Étienne.
Ce qui ressort le plus dans mon ressenti, c’est le déséquilibre et l'incertitude qu’il suscite. Emprunt d’une grande mélancolie, ton poème vient jusqu ‘à questionner ce qui n’est pas fréquent, comme pour s’en remettre à autrui, n’étant soi, plus que l’ombre tissée de doutes. Un clair-obscur comme on les aime. Merci Francis Etienne.
Venise est effectivement fascinante, et que dire de son carnaval ! J'ai eu la chance de m'y rendre et je vous conseille d'y aller si ce n'est pas déjà fait, et malgré le monde qu'il y a (c'est difficile d'avancer sauf en prenant les petites rues au risque de se perdre car c'est un vrai labyrinthe). Le jeu avec le masque permet d'installer une subtilité dans le comportement de la personne entre ce qu'elle montre et ce qu'elle cache. C'est inspirant. J'ai, moi aussi, écrit sur des masques (un texte que je n'ai pas encore publié) en particulier : ceux qui servent à l'hypocrisie. N'en pouvant plus de la subir au quotidien j'ai décidé de faire ma révolution, et de venir bousculer un peu ce bal masqué social que j'observe en étant à l'écart. Le masque dont on se sert pour cacher notre sensibilité par peur du regard des autres est également inspirant. C'est intéressant de voir le sens que prennent les masques selon la sensibilité de chacun.
J'ai lu votre histoire et j'ai énormément apprécié la description des émotions et des moments. C'était vraiment intéressant et raconté avec un ton captivant.
D’emblée tu nous plonge dans une atmosphère propice au voyage et aux mystères ; avec toujours se temps qui s’évapore à la vitesse des regrets. C’est un texte presque « industrialisé » tant les matériaux et la transformation évoquées dans les images prennent une place conséquence. Une usine de la vie ou une fabrique à désillusion, le poète en contremaître. Merci Francis Etienne pour cette très belle réalisation !
Bonjour et merci Quentin, c’est vraiment très chouette encore. Tu as le chic pour nous prendre par le bras d’emblée et faire naître rapidement une intrigue, tout en nous associant à l’immersion comme par exemple l’habile recherche internet, qui nous a plongé dans l’histoire avec l’envie d’en connaître l’issue. Les descriptions sont soignées et le rythme engageant. On s’attendrait à une chute fantastique ou mystique et elle est presque banale et pour le moins terre à terre et c’est en cela qu’elle est très efficace, tu as su nous embarqué dans un sens pour mieux nous surprendre de l’autre. Bravo à toi et grand merci de ce nouveau partage.
Tout en émotion et sensualité, le jour telle la peau frissonne d’émoi. Il y a plusieurs lectures mais dans une même unité ou plutôt harmonie, sans que l’une empêche l’autre de se développer. C’est très riche et flamboyant, jusqu’à ce que la taciturne nuit survienne et s’impose. Merci du partage Francis Etienne.
Avec le plus grand plaisir. Il y aura toutefois une limitation, le fait que vous ne disposez pas d'un système 34 points. https://www.youtube.com/watch?v=48YNKBBbjj8&ab_channel=PatriceD%27hautcourt
Ça s'est très bien passé. L'humour assouplit tout. Les auditeurs étaient hilares mais, m'ont-ils dit, ils ont pu apprécier le système Amadeus. Merci, Léo !!!
Dans ton précédent poème j’avais oublié d’aborder le sacré (cierge) et c’est l’évangile ici qui me fait ce rappel et qui me plonge d’ailleurs sur ce qui caractérise aussi une partie de ton poème. Cette part du sacré qui est présente ou jamais bien loin, qui plane telle une ombre de lumière ou de malédiction dans le fil ténu et souvent malmené de nos vies. Comme un ange gardien ou celui qui précipite les enfers. Et de façon plus pragmatique et formelle : la mort est incontestable.
C’est superbe, et je trouve une nouvelle fois le commentaire de Lucie très intéressant et inspirant. Ce que je trouve chouette avec la poésie c’est qu’elle part de chacun et que chacun y puise dans ses sensibilités et perceptions qui lui sont propres. Dans ce que je perçois il y a de l’éphémère avec l’évanescence et le cierge ou le ruisseau ; l’espièglerie enfantine avec les chapardeurs, la ronde et la marelle ; et le précieux avec le vélin, les perles et le lys blanc… la fragilité et le temps qui passe semblent avoir raison de tout. Merci Francis Etienne pour ton très beau poème et Lucie d’élargir le champs de mes perceptions.
Merci Lucie pour ce commentaire très pertinent et exhaustif autour de ce texte que vous avez lu en profondeur et dont vous avez retenu des éléments particulièrement marquants. Vous l'avez certainement remarqué dans d'autres poèmes je suis passionné par Venise et surtout par son masque, car Venise est avant tout un jeu de masques et il est vrai que l'on retrouve dans la cité du doge le luxe et l'élégance, l'apparence et l'être, la nuit et ses frontières l'aube et le crépuscule, la richesse exubérante mais aussi la puissance. Tout ce qui tourne autour de la femme est essentiel à Venise. Je n'en veux pour preuve que les mémoires de Casanova, mémoires qu'il a mis en scène lui-même sous le nom de : « Histoire de ma vie. » Et si l'on parcourt le texte de Casanova, on s'aperçoit qu'il est l'expression même de Venise, et d'ailleurs, il y fait souvent référence. La question de savoir s'il s'agit d'un homme ou d'une femme est pertinente. Je ne la trancherai pas, puisqu'elle se pose sous le masque des mots. Merci encore pour cette grande fidélité à lire mes textes et votre précision dans les commentaires que vous laissez. Cordialement. Francis Étienne
Bonsoir Quentin, comme je l'écrivais, je trouve votre extrait parfait tel quel. S'il s'agit d'une nouvelle, comment ne pas élaguer? Simplement, comme j'aimerais lire la suite, je trouverais bon d'y retrouver des détails pour permettre une immersion encore plus grande car oui, j'aimerais bien lire la suite. C'est toujours clivant les détails: immersifs pour les uns, surabondants pour les autres. Je me situe dans la première catégorie.
Merci Myriam pour ce commentaire et ces conseils. à relire le texte, c'est vrai que, dans la volonté de le rendre concis, il manque certains détails qui pourraient enrichir l'atmosphère.
Comme, je pense, la plupart des novices, j'ai lu qu'il fallait aller à l'essentiel dans une nouvelle. Je devrais malgré tout prendre garde à ne pas trop élaguer.
Merci Léo ! C'est un texte mêlant solidarité et amour, et dans cette solidarité il y a l'idée de réciprocité qui me semble importante car c'est, je le crains, une espèce en voie de disparition, si je peux le dire ainsi. Je ne veux pas être pessimiste mais j'espère que ce petit texte peut lui redonner une place de choix dans les cœurs, un peu comme on met l'église au centre du village (si vous me passez l'expression). Cette intention paraît plaire alors j'en suis contente !
Dans ce poème au rythme fluide le lecteur ressent ce que fait le poète : capturer un moment fugace, un vif mouvement, et le figer entre ses vers. Cela est visible avec la description et les verbes d'action. Le titre est pertinent puisqu'on saisit bien les éléments de la parure ("sang", "vélin", "lys blanc", "peau damassée", "ombres de satin"...), mais pas exactement à qui elle appartient car son identification est brouillée avec les éléments naturels. Je pense que l'on peut facilement penser à une femme parce que la poésie a beaucoup décrit son corps (plus que son cœur est c'est bien dommage), mais peut-être avons nous là une parure masculine, ce qui aurait de quoi être original. Je vous remercie pour ce texte en tout cas, il est élégant et inspirant !
La gnose est la condition du salut des âmes, et tes textes œuvrent à rassembler le maximum de connaissance rationnelles et irrationnelles permettant d’avancer dans sa réflexion propre qu’est la condition humaine et la place de la croyance dans cette destinée mouvementée voire malmenée. Et une nouvelle fois, la conclusion de ce texte est très précis sur l’orientation qui est donnée à la réflexion m à savoir la place de la peur dans nos choix passés et présents qui déterminent notre futur. Merci pour ce nouveau texte très intéressant Sam.
Un très beau texte Lucie sur la solidarité et j’aime beaucoup cette description « Des êtres herculéens au talon d'Achille » car l’humain est capable du meilleur comme de chuter à tout moment. Et à l’heure du jugement des autres, du harcèlement, des hordes de haters qui n’ont de cesse de faire tomber et d’humilier autrui jusqu’à les faire disparaître, il y a malgré tout cette petite flamme d’humanité et de solidarité qui reste allumée. Une frêle flamme sur une bougie mais qui a le mérite d’être. Dans la pénombre de tous les doutes et de notre avenir commun, il subsiste, même fragile, la flamme de l’espoir. Merci Lucie.
Il n’y a que de belles senteurs jonquille et vanille) de la lumière et des couleurs avec quelques doux chuchotements. De l’apaisement mais avec la conscience que la faucille reste toujours ancrée dans les pas de l’existence, prête à s’abattre à tout moment et couper le fil ténu de nos nuits et de nos vies. Il faut vivre avec et appréhender ce compagnonnage et accepter que le sceptre est dans d’autres mains, que nous ne sommes finalement que les sujets d’une mort qui peut mettre fin à toute représentation lorsque bon lui semblera. La mort est très discrète dans ce poème, et c’est tout le reste qui suggère de profiter des bonnes choses de la vie qui, dans ma lecture, finit par l’emporter. Merci pour ce nouveau poème Francis Etienne.
Un texte qui prend de la hauteur avec des considérations très scientifiques basées sur l’observation et pragmatiques, implacable même. L’homme est mortel et ne dispose d’aucun pouvoir face à la mort face à laquelle dit-on tout le monde est égal. J’ai beaucoup aimé la conclusion qui s’attelle à prendre le meilleur de ce qu’il y a à prendre, où chaque jour vaut le détour. Merci et à plus tard Sam.
Merci tellement ! J'ai le trac. Je présente ce texte dans une demi-heure. il sera accompagné de divers sons afin d'illustrer les capacités immersives de la nouvelle sono ! Bise ! Et à vite ! N.B. J'ai déjà essayé pour le conte mais je galère... ;-)