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Presque au bout de la mer des vagues de satin
Eteignent dans le sable avec délicatesse
La flamme d’un soupir dont la noble tristesse
S’endort dans la douceur d’un regard enfantin.
 
L’écume du soleil d’un vert adamantin
Pétille sous la brise au cœur de prophétesse
Dérobant à la nuit sa robe de prêtresse
Pour couvrir le frisson d’un timide tétin.
 
Des gouttes de saphir roulent sur la peau nue
En dévorant la soif d’une bouche menue
Qui murmure un éclair l’espace d’un instant.
 
Puis l’image se fond dans le cristal limpide
D’une aube de dentelle à la fraîcheur sapide
Qu’un ange aux ailes d’or touche d’un doigt distant.

Francis Etienne Sicard Lundquist

Soierie de marbre @2014
 


Publié le 29/11/2024 / 7 lectures
Commentaires
Publié le 30/11/2024
On est dans le sacré à la lecture de ton poème riches en symboles. A la fois mélancolique et mystique et toujours des images et évocations en petites touches comme l’on peindrait une toile avec beaucoup de minutie, comme tu l’évoquais en commentaire dans « Tambourins de silences ». Les sensations et sentiments humains se fondent en une belle nostalgie, presque méditatif. Merci Francis Etienne.
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