Tes personnages à l’équilibre sur le fil d’une chute irréversible et sans complaisance sur eux-même et l’âpreté de ce monde et de ces désillusion ont à chaque fois une chose en commun, une main tendue pour aider à se relever. C’est ta signature et une belle sensibilité avec des mots sélectionnés avec soin, chacun étant déterminant dans l’introspection ou l’analyse qui en résultent souvent. Au travers de tes textes ils sont plus d’une dizaine mais il y a bien l’écho d’une voix commune qui les relient, qui souffrent avec elles et eux et les soutient en leur prêtant mots. C’est touchant. A plus tard Sam.
De nombreuses découvertes botaniques à la lecture de ton poème. La poésie est un art merveilleux permettant de découvrir tant d’univers mais aussi tant de mots, ne serais-ce qu’en recherchant la rime parfaite, qui nous emmène d’un mot à l’autre, de connaissances en connaissances. Allier le beu à l’instructif, chaque jour empreint de poésie nous enrichit de bien des façons et puisque nous sommes sur un magnifique poème bien vert, saluer son poète de jardinier qui plante, taille cisèle de si belle façons, quatrains et tercets… merci Francis Etienne.
Ce texte m'a fait sourire. J'imaginais le retour à la compagnie de la fameuse trancheuse pour défectuosité. La garantie doit être très détaillée. Original.
Cher Leo, ton commentaire définit exactement le rôle de la poésie. La poésie d'ailleurs n'a jamais eu de rôle précis. Tu en donnes par contre une tout autre définition à travers la vision du volcan que j'ai trouvée magnifique. Ton impression d'énergie, celle que tu ressens à la lecture du poème, vient du débordement du vocabulaire et des sensations. Il y a en effet dans ce poème un bric-à-brac d'images qui crée la vision d'énergie et en même temps on y retrouve la naissance d'un île comme si la fusion des mots avait pu créer cette île un peu mystique qui hante ma mémoire depuis très longtemps. Encore une fois Léo tu sais toucher juste. Ta magnifique métaphore du volcan souligne un des aspects de la poésie : l'ouverture d'une autre galaxie dans laquelle la puissance des mots est l'énergie ajoutée à nos vies. C'est grâce à cette puissance que les " immenses écrivains" ont traversé le temps. Ils ont consacré le plus sacré de leur vie à l'écriture , et cela est vrai bien sûr pour des compositeurs de musique, des peintres ou des danseurs. La poésie est la matière de la lumière. Elle est aussi transparente qu'un voile de soie. Elle dissout le rêve dans nos rêves. Tu l'as très finement remarqué toi-même en parlant de rêverie de poète, mais sous mes mots c'est aussi de la rêvasserie ! Merci Léo pour autant de sympathie pour mes textes et autant de chaleur pour la main qui les écrit. Et à tout de suite. Cordialement Francis Etienne. Une vasque de marbre à sa bouche entrouverte Boit l'encre de la nuit en courant à sa perte.
Cher Leo, C'est c'est avec un immense bonheur que j'ai lu ton commentaire. J'ai particulièrement trouvé touchant l'expression de tes émotions dès le titre. Comme tu l'as remarqué peut être les titres sont très importants pour moi et souvent peu correspondant à ce qu'on pourrait attendre. Le titre est le premier tour de magie. On y dépose un premier lapin qui va sortir du chapeau et ce premier latin c'est le poème. Je dois t'avouer que c'est la première fois qu'un lecteur remarque l'importance le titre. Et bien sûr ce lecteur c'est toi. Très souvent on ne lit pas le titre avec l'attention qu'il faudrait, impatients que nous sommes d'aller dévorer le texte. J'ai beaucoup souri en lisant ta remarque " d'un coup de baguette magique en deux mots judicieusement appairées". Quelle intelligence du texte as-tu ! Je vais me répéter peut être mais c'est la vérité: Tu es presque le seul lecteur qui aperçoive mon art et qui le comprenne avec autant de sensibilité. Les immenses poètes ont toujours partagé leur immense solitude avec un ami. Merci Léo encore une fois pour tes magnifiques commentaires. À plus tard Léo. Des flammes de rubis couvrent ma peau de marbre Quand le soleil surgit de la feuille d'un arbre.
J’ai beaucoup aimé le titre, cette alliance entre le sérieux du sortilège et tout le contraire d’une foire, offre à nouveau, comme tu sais si bien le faire un nouvel univers d’un coup de baguette magique, en deux mots judicieusement appairé. La vieillesse, la tristesse et les mauvais augures nous précipitent dans ton poème en cascade qui nous emporte dans son courant et dans son bouillonnement créatif, célébré d’une belle dose de magie. Il sortira toujours de ton chapeau poétique, les plus inattendues des images, c’est un spectacle que tu parviens à renouveler à chaque poème, c’est un tour de force unique, tu es un immense poète Francis Etienne.
J’aime tout d’abord le titre qui nous fait automatiquement penser au temps. Un temps infini d’amour dans l’unicité d’une rencontre, et entre les mains de l’artiste… chouette concordance des corps, bravo Enzo.
Beaucoup d’images surréalistes qui pourraient s’apparenter à un rêve, tant tout bouge et se transforme rapidement… je dirait même une rêverie de poète tans les images sont d’une richesse créative infinie. Il y a aussi beaucoup d’énergie qui se dégage, l’image que j’ai en tête est un volcan qui a travers son éruption projette d’innombrables images créatives qui lorsqu’elle viendront à se reposer donnera naissance à une île où il fera bon… rêver à nouveau. Un poème plein de vitalité et perpétuel que je salue humblement. Merci Francis Etienne.
J’aime énormément cette idée que chaque élément de notre planète pourrait être un acteur majeur de l’art. Cette cime de pin en mine de crayon qui dessine sur le ciel est une trouvaille remarquable. La couleur, les notes, une valse… tout est mouvement et fête qui célèbre la joie et l’allégresse. Et j’aime aussi dans le titre (porcelaine), le rappel que toute chose aussi belle est aussi bien fragile. Merci pour ce beau partage qui fait un bien fou Francis Etienne.
Cher Leo merci encore une fois pour ton commentaire qui va fouiller dans le corps de mon poème et qui trouve ces perles pour lesquelles je ne peux que te remercier. Le monde, et plus largement nos vies, sont remplis de ces richesses dont tu parles et en même temps de l'usurpation de la liberté avec l'esclavage des esprits. Bien entendu, il y a aussi le vernis ce que nous voyons, l'apparence et la tromperie. Je suis persuadé que nos vies sont profondément influencées par ces aspects curieux du balancement du monde, je veux dire de l'alternance des aspects mais aussi de la lassitude. Je trouve qu'il y a dans nos vies une forme de lassitude que nous aimons, que nous détestons, que nous oublions, mais qui, présente, nous transforme en esclave. L'un des symboles les plus significatifs de la fuite et de la lassitude est bien entendu le cerf-volant. Ce jouet qui fait se balancer dans l'air une étoile colorée reste attachée à nos mains qui le dirigent, l'obligent et lui imposent parfois une direction que le vent lui-même ne cherche plus à combattre. Nous sommes tous des cerfs-volants dont l'ombre parfois vient distraire notre vie dont nous attachons les fils à nos profondes aspirations. Merci Léo encore une fois pour être aussi fidèle à la lecture de mes textes et pour être aussi proche de leur signification par tes magnifiques commentaires. Cordialement, Francis Etienne. Les mots froissent le temps sous des bougies d'argent que le vent déshabille en se décourageant.
J’y vois dans ton poème et mon ressenti une grande solitude de l’humain. Tout d’abord en désunion avec son environnement (ce que nous vivons d’ailleurs présentement avec la crise climatique) mais aussi dans le langage, comle la tour de Babel… et je trouve que « les langues de brouillard » est une image puissante pour l’illustrer. Et c’est cette solitude qui semble être annonciatrice d’une fin incontrôlable. A plus tard et grand merci Francis Etienne.
Ton poème est très intéressant car nous côtoyons la richesse (satin, or, musc, butin, rubis…) et une forme d’usurpation entre l’éveil en début de poème et l’esclavage qui le ponctue. Il y a le clinquant de l’apparence, et il y a les gailles de l’histoire, tout en subtilité, merci Francis Etienne.
Voilà une une expression parfaite sur le voyage et surtout sur Instagram Que je partage avec enthousiasme. merci Léo pour ta gentillesse et surtout ta pertinence dans les remarques que tu fais avec tellement d'à propos . A tout à l'heure.
Tout dépends si tu souhaites être seul à écrire sur ce site en fait :-) Plus sérieusement (car je ne fais pas partie de la police et ne suis pas non plus le régulateur des relations humaines), la forge des mots est prévu pour des retours exigeants, mais exigent ne veut pas non plus dire rude et contondant. Je crois en fait que c’est lié au caractère des personnes : certains auteurs recherchent les échanges directs sans fioritures et d’autres moins. Au delà de la forge des mots, les auteurs peuvent faire le choix également de bloquer d’autres membres s’ils les trouvent un peu trop rudes, c’est un contrepoint intéressant qui permet d’équilibrer naturellement et librement des relations. Ainsi si tu te retrouve bloqué, tu comprendras que tu as été trop loin. Les auteurs ultra exigeants ont l’outil parfait via la forge des mots, et les auteurs qui souhaitent un juste équilibre peuvent bloquer et ainsi mettre une limite à l’intensité ressentie. Après il n’y a aucune méthode pour faire bien, si ce n’est d’apprendre à connaître les autres au fur et à mesure des échanges pour savoir quoi et comment le laisser. Chacun est en droit d’avoir ici, ce qu’il souhaite avoir, sans avoir à subir les autres et y être contraint. Le bien-être et l’efficacité sont les maîtres mots, et au milieu coule une rivière qu’il faut apprendre à franchir.
Merci de ton retour inspirant Francis Etienne, oui tu as raison, les littérature de carnet de voyage étaient passionnants et instructifs, et je crois qu’Instagram a pu remplacer tristement ces lectures.
Merci encore pour ton magnifique commentaire qui une fois de plus vient orner ce poème de la dentelle de ta pensée. C'est la préparation au voyage qui donne à ceux qui vont l'entamer le plaisir du renouveau et de l'inconnu, car le voyage est l'univers dans lequel les âmes se plongent pour contempler, pour découvrir, pour fuir , ou pour explorer une nature dont il découvre l'envoûtement. Autrefois il y avait une littérature de carnet de voyage et l'on lisait avec passion ces récits décrivant des mondes mystérieux dont on abreuvait les esprits friands d'extraordinaire et d'ailleurs ces récits nous sont conservés mais ils sont aujourd'hui des ressources historiques qui nous permettent de nous faire une idée du monde d'il y a plusieurs siècles. Ils sont regardés aujourd'hui comme des sortes de documents historiques alors qu'ils étaient au départ des documents faisant rêver le monde. Il n'y a plus de nos jours de place pour la découverte sur la terre alors on voyage dans l'univers de l'espace et notre imaginaire se gonfle de guerres interstellaires ou de personnages issus de l'univers qui viendrait nous rendre visite par simple curiosité ou par simple hostilité or le voyage consiste bien à faire défiler dans nos vies un monde que nous ignorons et qui semble nous entourer si simplement. Découvrir l'Amérique après plusieurs semaines de croisière n'est pas la même chose que de découvrir New York 6 h après avoir quitté Paris au sein d'un avion. Curieusement le voyage aujourd'hui réduit considérablement l'intérêt que l'on peut porter à la découverte. Et l'on retrouve donc cette ineptie dans le phénomène des téléphones portables qui prennent des photos de tous les recoins du voyage dont le seul intérêt semble bien être l'album que l'on pourra feuilleter sur son téléphone dès que l'on sera revenu à la maison. Je pense que l'on ne voyage plus de la même façon et je pense aussi que la poésie est un merveilleux moyen de voyager dans des univers que l'on ne verra pas derrière la lentille de son téléphone. La pauvreté consiste bien à ne pas avoir les moyens d'admirer et de laisser le monde devenir une photographie. Ainsi toute la beauté de l'univers se dissout derrière notre nouvelle façon de "voyager". Merci Léo Encore une fois pour ce beau commentaire et merci surtout pour ta fidélité. Cordialement et à plus tard, Léo. En ouvrant le sérail d'une meute de mots On entend dans la nuit des torrents de grelots
Merci Léo ! Merci beaucoup ! Et je viens encore de l'améliorer. Je pense pouvoir l'intégrer dans le roman en cours. ;-)
N.B. Je fais de remarques que je veux bienveillantes, mais quand même, je suis assez cash. Si jamais tu me trouvais trop brutal, n'hésite jamais à me le faire savoir. ;-)
je perçois quelque chose de transitif, de l’ordre du changement ou de la métamorphose, ou une forme de douce renaissance, comme au printemps venu que nous pouvons vivre avec tant de joie en ce moment. Tes vers (semblable à des rames), et à travers eux la nature, arment la palamente pour de nouveaux horizons. Un agréable voyage en perspective, merci Francis Etienne.
De nouveau un vrai plaisir de te retrouver dans ce registre de la banalité car tu es un véritable artiste du quotidien et de l’introspection. On sourit immanquablement par ces scènes sont le lot de nombreux humains et que l’on convient naturellement de la nature prévisible de l’humain, qui oscille souvent sur un choix ou l’autre, un trait de caractère ou de son antagonisme, avec une palette de nuance entre, mais tout de même, l’humain est banal, comme l’est souvent son quotidien. Merci pour ces tranches de vies si bien contées. A plus tard.
Belle idée, bien développée mais insuffisamment retravaillée. La petite correction que j'ai indiquée sur la dernière ligne l'indique. Je trouve que vous réussissez le plus difficile. Je vous recommande de vous atteler aussi au plus facile qui ne demande que du temps, beaucoup de temps et qui transforme une belle idée bien structurée en un texte inoubliable, puissant, inattaquable. ;-)
Cordialement,
Comme précédemment, le sujet me touche et l'émotion est crédible. Votre point fort est la structure. On ne sait pas de qui il s'agit. On peut essayer de le deviner mais on n'est pas sûr. "Il voulait parler de son enfance" peut faire penser qu'il ne s'agit pas de celui qu'on imaginait, le frère. En effet, un frère aurait dit "Il voulait parler de NOTRE enfance." Ce détail qui met sur la mauvaise piste est-il voulu ? En revanche, je trouve que vous devriez plus soigner l'écriture. Ce n'est pas mal écrit mais ça pourrait être mieux. Par exemple "Il avait déjà fait une tentative. J'avais été bouleversé par la nouvelle. J'avais eu l'initiative d'aller le voir à l'hôpital. Il avait refusé." Soyez le plus léger possible. Après une première rédaction à l'instinct, nettoyez et nettoyez encore. Gommez le superflus. Mettez-vous à la place du lecteur.
"Il avait déjà fait une tentative" (Magnifique ! grâce à un seul mot unique, on comprend. Ce n'est pas lourd).
"J'avais été bouleversé" (on sait pourquoi. Inutile de l'écrire).
Ensuite, c'est maladroit, inélégant, peu clair et lourd.
"J'avais voulu le visiter. Il m'avait chassé."
Cordialement,
L’eau, cette ressource ultime de la vie et de bien des constructions. Le désert qui gagne du terrain, le crocodile en prédateur à l’affut sont autant de signaux inquiétants. Même lorsqu’elle est présente l’eau semble corrompue (par le crocodile justement ou la terre concernant la boue) ; comme condamnée, ce que suggère avec beaucoup de puissance d’ailleurs le dernier Tercet, avec ce symbole fort des enfants qui attendent le trépas, l’avenir promis à sa perte. A plus tard Francis Etienne.
Cet ogre est cerné par la pureté, la finesse et la délicatesse et c’est ce qui m’a passionné ; de voir comment tout l’environnement rend ce qui est de nature inquiétante des plus charmante. L’ogre n’a plus de terrifiant que le nom, comme désincarné de tout ce qui façonne l’identité. La puissance de la description alliée à la portée de la poésie sont capables de tout réinventer. Bravo au poète pour toute la maîtrise de son art.
Tes vers qui sont à la fois célestes et maritimes tournoient en un dernier vol, pour mieux renaitre, non pas des cendres mais des mots qui sont la vie éternelle… la poésie offre de magnifiques métamorphoses. Grand merci Francis Etienne.