Bonjour ! Je vous remercie d'avoir partagé ce texte où les émotions font la pluie et le beau temps. Pas facile d'en garder la maîtrise ! Au plaisir de découvrir un peu plus votre plume.
Bonjour Francis Etienne, je fais, à travers ce texte, votre rencontre, et il montre une nuit vis-à-vis de laquelle nous sommes attirés, comme par le diable, et repoussés par sa monstruosité qui souligne son aspect inquiétant. Cette nuit semble nous manipuler, on ne peut faire autrement que la suivre, et elle est sans pitié comme nous pouvons l'être d'ailleurs. Ne serait-elle pas un reflet du côté sombre de l'être humain ? En tout cas le texte est très intéressant, merci de l'avoir partagé !
Bonjour Myriam ! J'ai été captivée par le texte dès les premières phrases. J'aime beaucoup l'humour qui ressort grâce aux nombreuses références mythologiques, littéraires, et filmographiques, ça donne du caractère au texte et aux personnages. Cependant, on ne comprend pas bien pourquoi il y a eu rupture, et donc ce qui constitue un blocage chez les deux personnages. Pour finir je dirai que la fluidité est au rendez-vous dans le style, et c'est agréable pour le lecteur !
Je vous remercie pour ces magnifiques retours sur mon travail. Il est vrai que Germain Nouveau est moins connu, ce qui explique que je ne me suis pas encore penchée sur son travail. Quant à Arthur Rimbaud il est même possible de lui écrire. Les courriers arriveront dans la boîte aux lettres du cimetière où repose le poète. Chaque année le facteur trouve de nombreux poèmes, ainsi que des lettres. Cela ne peut qu'être intéressant de voyager entre deux siècles grâce à la correspondance. Pour terminer je pense que j'ai laissé quelques fautes d'orthographes par ci par là, et mes phrases sont parfois maladroites ou trop lourdes dans la formulation (trop de "que" par exemple), ce qui fait que je peux avoir un manque de fluidité. Je n'ai pas encore trouvé de solutions, alors si vous en avez je suis preneuse !
La nuit fascine et inquiète bien souvent et sa pénombre coupable de tendre des pièges (fleuves et brouillard) et lieu de toutes les conspirations menant jusqu’au « corps criblés de lames de poignards ». J’ai pensé à Benise que tu affectionne particulièrement, avec ses canaux, ses mystères, les intrigues… et les masques. Merci du partage Francis Etienne, à plus tard.
La ville est un lieu de fascination chez beaucoup d’écrivains? Entre répulsion et\ou passion car elle est l’espace et l’environnement qui a fait partie intégrante de leur vie et de leur évolution. Et cela confine même comme vous l’exprimer si bien dans le texte à une forme d’oppression, d’obsession parfois qui confine presque à l’aliénation. Votre texte se lit lentement comme si les mots en perfusion maintenaient un semblant d’espoir que l’on espère voir surgir d’un paragraphe à l’autre. Merci pour ce nouveau texte Alain et n’hésitez pas à réagir pour partager votre point de vue et ressenti sur votre texte, ce lieu est avant tout un lieu de partage et d’échange. J’ai relevé une coquille : « Le silence est têtu qui feutre », « est » semble être de trop. À plus tard.
Merci pour votre analyse toujours juste. Ce sont des textes pour lesquels je travaillais beaucoup l'alexandrin et la forme, en effet. Je vous annonce que les suivants seront moins bien construit sans doute avec une plume plus libre.
J'aime beaucoup Lautréamont c'est vrai. Il est tout à fait possible qu’inconsciemment, il ait suivi le fil de ma pensée en me dictant ces quelques vers!
Merci Léo pour ce magnifique commentaire qui traduit si bien le parfum de ce texte. La Provence ou du moins le sud de la France en général a bercé toute mon enfance et une grande partie de ma vie. Lorsque je suis parti à Berlin pour plusieurs années et plus tard à Londres pour encore beaucoup d'années j'ai eu la nostalgie de ce sud inondé de lumière, de senteurs, de musique, et somme toute de poésie. Et cela s'est inscrit indélébilement dans mon écriture où l'on retrouve beaucoup d'éléments de ce monde méditerranéen vers lequel je suis revenu aujourd'hui. Il est aussi le berceau d'une littérature grecque bien entendu et italienne qui ont marqué toute ma formation. La littérature allemande et anglaise viendra se superposer sur cette couche méditerranéenne, et souvent dans l'une comme dans l'autre on retrouve ce sentiment de nostalgie du Sud, en particulier chez les romantiques allemands ou chez les romanciers du dix-neuvième siècle anglais où le sud de la France mais aussi l'Italie apparaissent comme un pays de cocagne. L'élément central de la Méditerranée est bien la lumière, très différente de « das Licht » allemande qui est une lumière entièrement spirituelle et c'est encore très différent de « Light » anglais qui est presque je dirais la lumière de la Toussaint, cette flamme au milieu des ténèbres, reprise d'ailleurs par la tradition d'Halloween. On peut ainsi jouer avec ses trois lumières dans l'écriture et les faire se superposaient se croiser ou s'opposer. Avec elle découle toute nu univers de parfum, d'ombre, de fruits, de fleurs bien entendue mais aussi de ciel et de vent, si présents dans mon vocabulaire. Voilà donc une petite dentelle à ce poème dont ton commentaire m'a vraiment fait chaud au cœur. À très bientôt Léo et merci encore de tout cœur. À plus tard. Cordialement, Francis Étienne. Des hardes d'horizon flottant sur la mer nue bruissent comme un savon en petite tenue.
Cher Philippe c'est avec beaucoup de retard que je réponds à votre commentaire mais du fond du cœur. Que j'aime votre expression « un saltimbanque de sous-préfecture » ! Je suis très sensible à la littérature dite de province, particulièrement celle du grand siècle, où l'on voit fleurir de très belles plumes qui sont malheureusement restées dans l'ombre des grandes plumes de Versailles… votre appréciation de la littérature en général et votre excellente maîtrise de la langue a beaucoup de charme et ne doit rien aux plus grands écrivains. Continuer sur cette lancée, écrire est un travail de longue haleine, qui se parfait tous les jours et se polit millimètre par millimètre. Très cordialement. Francis Étienne
Merci beaucoup encore pour un témoignage de votre lecture qui me touche beaucoup car effectivement le corps de ma poésie est essentiellement musicale et vous y avez été sensibles avec une étonnante capacité que j'admire. Oui la poésie est avant tout musicale ou du moins c'est ainsi que je la conçois et comme vous avez raison de parler d'une langue étrangère duquel le rythme nous nous griserions. Merci encore une fois pour ce commentaire qui me touche beaucoup. Cordialement Francis Étienne
Toujours cette magnifique maîtrise de l'alexandrin pour un magnifique poème dont le rythme me rappelle presque des comptines d'enfants, mais avec une extrême raffinement de poésie. C'est la pleine saison des sorcières, de la lune noire ou rousse, de la danse des ombres et d'une roue cosmique qui tourne. Bravo pour cette belle réalisation encore une fois et félicitations pour votre maîtrise absolue de l'alexandrin. Cordialement Francis Étienne
Merci Myriam. Inquiétantes, oui imprévisibles, mais surtout sombres et infinies... Des proportions incommensurables, en somme. Pas d'œuvre plus vaste que celle de la nuit.
Je joue, ici, avec la duplicité de la nuit, qui est à la fois douce et saturnienne.
Un peu en mal d'aurore ce poème, l'ange destructeur antagoniste du poète qui "transforme la vie en immonde excrément" alors que le poète de la "boue fait de l'or", non? J'ai envie de répondre au titre du poème, Qui suis-je? Youhou, je t'ai reconnu Maldoror, archange du mal.
Nous restons dans le fantastique avec les goules, harpies et Stryge, mais c’est tout. Tu te renouvelles dans ce poème en mettant au centre de la scène un astre, celui qui occupe toutes nos nuits, et qui pourtant est annonciatrice présentement de chaos, d’une dévastation très communicative de par ton talent. Car du talent il en faut pour, de la lune et de personnages irréels, parvenir à scusiter une angoisse et un mal-être bien réel. J’ y retrouve étrangement ton poème anatomique, tes poèmes se vivent à travers des frissons et immanquablement de l’émotion. Impatient de découvrir comment tu parviendras, encore, à nous surprendre.
Nous plongeons directement là où le soleil est incontournable, des sensations provençales. Tout y est : paysage, lumières et des senteurs. Un poème léger qui a l’heure où la nuit plombe nos quotidiens, met du baume au cœur et nous fait entrer dans la farandole. Merci Francis Etienne.
Tu as raison Myriam, et tu fais bien de le souligner: les limites sont nécessaires, tout simplement parce que nul n'est immortel et que le temps nous est compté.
En Afrique, il y'a une maxime populaire suivant laquelle "On vient en détail et on part aussi en détail" (Cqfc: Seul(e)).
Même un parent n'a pas le droit d'empiéter sur ce temps là. Merci pour ce sage rappel.
Merci pour votre enthousiasme! Il est vrai que ce sont des univers parfois méconnus mais qui mériteraient un meilleur sort. Ils ont bercé mon enfance, je me devais donc leur rendre hommage.
L'amour inconditionnel, je le sens réaffirmé dans le texte de Marcel que je lis comme une déclaration d'amour filiale. C'est beau mais voilà: il me semble qu'on est un peu désespéré d'une relation si on propose d'aimer pour deux en écrivant une lettre à "Dada" comme pour lui rappeler l'importance de son rôle. On reste toujours un fils/une fille et on donnerait n'importe quoi pour ne pas être abandonné... et la signature je la lis ainsi "ton fils qui t'aime pour deux" (...et qui sera prêt à tout pour préserver cette relation père-fils. Prêt à tout au point de déclarer: "peut-être ne serai-je plus avec Clara..."). Ici le narrateur parle juste "d'ouvrir les yeux" sur "les limites de la famille". Je trouve les limites franchies par le père et les rôles familiaux flous. Peut-on accepter que nos limites soient franchies par amour? Soutenir un parent âgé et être le parent de son propre parent dans ce sens comme dit Engome c'est une grâce, en revanche, à titre personnel, je trouve que des ados qui prennent des poses d'adultes à côté d'adultes immatures ont intérêt à avoir pardonné à leur parent. Ne serait-ce que pour apprendre à mettre des limites et vivre sainement.
Je suis subjuguée par la musicalité du poème, comme une mélodie composée dans une langue étrangère dont ne me parvient que le rythme, pour l'instant. Et effectivement, c'est grisant.
Merci pour ton retour Léo. Ils est précieux et encourageant. Du coup, je vais probablement utiliser cette plateforme comme outil de travail pour explorer le thème de la Non-fiction avec "Hey you", sans pour autant le confondre avec le cabinet du psy :)
L'idée est de vraiment m'appuyer sur l'émulation artistique qu'il y'a ici pour créer, expérimenter différentes approches de la non-fiction...Je ne désespère pas de m'essayer à force de lectures sur le site, au Sonnet. Qui sait?
Merci à toi.
On est parfois le parent de notre propre parent. Lorsque cela arrive, c'est une grâce qui nous est accordée.
Cela signifie, que contrairement à lui/ elle, nous avons pu solidement nous construire et comprendre selon l'expression d'une autrice américaine, Ann Lammott, que (je l'écris dans sa langue): "Earth is a forgiveness school". Elle ajoute que dès lors qu'on parvient à se pardonner à soi-même, alors on peut enfin pardonner aux autres. C' est un degré d'élévation très haut.
On choisit ses amis mais pas sa famille rappelle le dicton populaire mais la convention sociétale semble imposer le respect et l’amour inconditionnel aux parents, assujettie à la taxe psychanalytique qui pèse sur bien des enfants. Merci Myriam pour ton nouveau commentaire, qui empêche de penser en rond.
Merci Floriane pour ce très belle hommage à ces nuits qui veillent sur nous ou tourmentent les âmes confiées à leurs rêves. Une bien belle artiste dont nous serions des variations artistiques, j’aime vraiment cette idée, oui, merci de ce nouveau beau partage.