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Utopies attractives
Publié le 26/10/2024
Les lieux et univers déployés dans ton poème me sont totalement inconnus, bien que bizarrement certains (surtout Nausicaa) me semblent familiers. Ce qui me touche c’est donc cette solitude qui se dégage (vide, égarement éloignement), cette errance qui mets l’humain face à lui-même et à ses responsabilités. Encore une fois merci pour cette très belle réalisation.
Pantoufles de soie noire
Publié le 26/10/2024
Le soleil, la brise, la plage, les nuages, le ciel, le muguet… c’est un bouquet de nature que tu nous offre d’emblée. Cela s’assombrit dans le premier tercet avant que les mots ne prennent le dessus et clôturent ton beau poème. Il y a toujours de belles activités dans tes poèmes, du mouvement, bon ou mauvais, mais la vie dans ce qu’elle est d’espoir , de déception et parfois de dangers, prend toujours le dessus.
Chemin défait
Publié le 25/10/2024
Arf, c'est compliqué la liberté quand on ne sait pas quoi en faire. On reconnaît le narrateur à ses tentations ordaliques comme dans le texte avec celle qui est "toujours trop loin" mais ici l'histoire impossible se répète avec une possibilité d'aventure qui tarde et s'ouvre à plusieurs scénarii. En définitive, notre homme attend toujours que "quelque chose arrive" mais comme il ne sait pas quoi faire de sa liberté, il n'initie aucun mouvement. L'"attente" comme "le seul moyen d'avoir une place assise" m'intrigue au plus au point. Bizarre comme stratégie. La déambulation autour de la gare m'étonne un peu moins: la rencontre avec le "roi du cool" devant le bol de soupe fumante m'amuse (ce n'est pas la bécane de Clint Eastwood qui chauffe ici et je vois mal un virage en moto à part celui de la cuillère sur le bol). Je suis d'accord avec le fait que la nuit du 24 au 25 est souvent suspendue (il faut privilégier les jours ouvrables pour avoir des accidents si on tient à survivre) mais le 25 malgré tout, certains trains circulent. Le 24, on peut hanter des musées souvent déserts pendant que la foule écume les magasins.
Le matin d'un jour sans flamme.
Publié le 25/10/2024
Ha ha ha ! Merci pour ta lecture et ton petit mot. Bise ! ;-) A vite !
Que reste t'il hélas
Publié le 24/10/2024
Merci pour votre commentaire! C'est vrai que le questionnement est et sera toujours là, et heureusement! C'est la source d'une grande fascination...
Que reste t'il hélas
Publié le 24/10/2024
Bonjour Myriam, merci pour ces liens que je m'en vais visiter !
Cheval roux
Publié le 24/10/2024
Versus Celte? À bientôt de vous lire. :-)
Que reste t'il hélas
Publié le 24/10/2024
Un silence qui nous interpelle depuis des centaines d'années, fastueux et lointain, mystérieux et opaque. A la fois proche et insaisissable. Les nombreux points d'interrogation de votre sublime poème nous renvoie à toute cette connaissance muette qui nous échappe.
Toile de fruits
Publié le 24/10/2024
Je suis définitivement fan de votre capacité à mettre en poésie des émotions fugaces sur lesquelles nous ne nous attardons malheureusement pas: l'entrelacement de la lumière et de l'obscurité, de la vie et la mort, de la généreuse plénitude et la dégénérescence . L'un n'existe pas sans l'autre, et leurs frontières sont poreuses, au point d'intervertir très souvent leur essence. Merci pour ce beau voyage.
Pantoufles de soie noire
Publié le 24/10/2024
Très beau poème qui sent bon la rosée des matins solitaires. J'ai aimé le lire, et le relire. La maitrise de l'Art poétique est parfaite: Rythme, images fortes et lyrisme. Je le relirai souvent.
Que reste t'il hélas
Publié le 24/10/2024
Bravo Perthro! Moi aussi j’apprécie le rythme ternaire des alexandrins chez Hugo et même les fantaisies en 5/7. :-) D’ailleurs, en parlant de trimètre, voici le lien vers le livre de Laurent Jenny de 2003 concernant les métamorphoses de la versification et de l’alexandrin. Je trouve que cette référence pourrait aider chaque lecteur qui le souhaite à aiguiser sa lecture des poésies. Je n’en écris pas plus sur la tienne car d’autres ont dit mieux ce que je ne saurais exprimer plus élégamment. En voici plus pour les lecteurs qui voudraient s’essayer à en écrire comme toi: https://www.unige.ch/lettres/framo/enseignements/methodes/versification/vrintegr.html enfin pour ceux qui nous lisent et voudraient s’exercer avant de se jeter à l’eau en publiant ici: https://www.unige.ch/lettres/framo/enseignements/methodes/versification/index.html
Que reste t'il hélas
Publié le 24/10/2024
Je découvre l’existence du trimètre. C’est incroyable la poésie, et encore plus bravo à toi pour ta maîtrise de l’écriture qui n’en oublie pas d’y mette beaucoup d’émotions et de sensibilité. Merci Perthro d’écrire avec nous.
Panama de papier
Publié le 24/10/2024
J’aime beaucoup ce poème en équilibre entre insouciance et calme ou même les armes semblent n’être qu’un ornement. Un opulent calme: Cela s’explique peut-être par tous les regards qui convergent vers la royauté (page, chambellan…). De nouveau un poème qui rend curieux et dont on voudrait connaître la suite de ce temps suspendu. Merci Francis Étienne.
Lettre à un juge
Publié le 24/10/2024
On est vite happé par l'intrigue et le ton froid et inquiétant du narrateur. Et l'on se demande rapidement pourquoi cet aveu, sans imaginé que la fin serait machiavélique comme le personnage le laisse rapidement transparaitre. Je trouve intéressant que l'intrigue se déroule dans un cadre ou la duperie et se faire passer pour autrui a valeur d'art alors que tout cela couvre un crime. Une belle construction, bravo Francis Étienne.
Que reste t'il hélas
Publié le 23/10/2024
Bonjour, merci pour votre commentaire très disert et enthousiaste! Il me plaît de lire une analyse aussi poussée que la vôtre. J'écris aujourd'hui avec beaucoup moins de rigueur que dans ce sonnet mais j'en apprécie les règles pour les avoir utilisées naguère. La poésie classique m'a appris à écrire et j'aime toujours la lire. A bientôt donc de vous lire!
Que reste t'il hélas
Publié le 23/10/2024
Bonjour, ce fut un plaisir!
L'Adresse
Publié le 23/10/2024
J'ai vu Arthur Teboul récemment lors d'un concert où il reprend des classiques moins connus de la chanson française avec le pianiste de jazz Baptiste Trotignon. Durant celui-ci il a écrit, sous les yeux du public, un poème minute pendant que Baptiste jouait. Très impressionnant ! Cette fois-ci il a poussé son concept plus loin : écrire, non plus devant une âme, mais plusieurs en même temps, et, au-delà du silence, avec la musique ! Cette expérience m'a rendu curieuse, je pense que je vais m'intéresser de plus près à L'Adresse et au Déversoir.
Il Pianista
Publié le 23/10/2024
Bonjour Myriam, je comprends mieux où vous voulez en venir. Je vais jeter un coup d'œil dès que j'aurai le temps. Effectivement j'ai un parcours entièrement littéraire, et je suis contente qu'il serve. En parlant de jeux de mots j'allais dire que je connaissais Dante mais pas Dente (rires) !
Toile de fruits
Publié le 23/10/2024
Pourtant l’eau croupie est nécessaire au renouveau. J’ai le sentiment qu’en aimant la vie, nous aimons une réalité qui doit pourrir et sa capacité à pourrir lui donne toute sa valeur. La macération produit la plus fine eau de rose. Enfin, cette glaise incertaine me semble le ventre de la terre qui prépare une naissance. Tout peut naître aussi de cette boue historique dans laquelle nous sommes jetés. Un fait anodin peut devenir un grain de lumière ou un événement qui sortira de cette gangue. Entre l’aube et la nuit qui tarde à s’accroupir, entre le débris et le germe se dresse une frontière tenue. Dans notre ventre de femme ou sur la terre, un avenir se forge à notre insu dont on ne devine pas la forme achevée. Votre réflexion sur la glaise dont nous naissons m’évoque ce quatrain d’Omar Khayyam: XLIX « Ce narcisse qui tremble au bord du ruisseau, ses racines sortent peut-être des lèvres décomposées d'une femme. Que tes pas effleurent légèrement le gazon! Dis-toi qu'il a germé dans les cendres de beaux visages qui avaient l'éclat des tulipes rouges ».
HEY YOU_3
Publié le 23/10/2024
Il faudra attendre les prochains textes. Le pacte de lecture ne m'oblige pas à tout révéler. Cependant, j'ai hésité à publier ce texte dés le départ, ici. Ce qui m'a décidé à le faire, ce sont VOS textes et l'authenticité de vos écrits. Il faut prendre les textes "HEY YOU" comme un effeuillage progressif. C'est de la non-fiction: la mise à nu est toujours plus difficile. Les réponses arriveront progressivement.
Ce matin là
Publié le 23/10/2024
Merci Myriam...Italo Calvino aurait dû avoir au moins 2 vies. Revenir et écrire à nouveau. Aucun de ses livres ne m'a jamais déçu...je crois que cet homme s'est amusé toute sa vie, comme un gamin brillant et rieur, devant la page blanche :)
HEY YOU_2
Publié le 23/10/2024
Merci Myriam pour cet avis éclairé et très précis. J'aime beaucoup l'idée suivant laquelle, Style et défaut sont les deux côtés d'une même chose. Je vais vraiment la garder comme point cardinal, dans l'acte de créer: Chaque voix est unique, et traverse l'Histoire à sa façon. Les petites histoires en disent toujours plus long, et souvent plus vrai ou plus juste, que la grande. Je suis vraiment d'accord avec toi, il ne faut pas chercher la perfection, juste la perfectibilité. Le plus important est, surtout aujourd'hui où la communication est partout, et l'information quasi nulle part, de témoigner de notre époque. Aussi, je lis tous les textes de cette plateforme avec une soif inextinguible, car ils correspondent à ce que je souhaite lire. Merci encore pour ta précieuse et bienveillante critique. Sinon, j'ai laissé les 2 textes publiés (je leur ai juste réattribué les chiffres 2 et 3, au lieu des 9 et 10 initiaux) :)
Que reste t'il hélas
Publié le 22/10/2024
cher Perthro Lire votre sonnet a été pour moi une grande source de joie. Vous maîtrisez l'art du sonnet à la perfection et je commencerai par un commentaire technique, car votre facture est parfaite et donc il n'y a pas grand-chose à dire. Vous avez respecté la structure du sonnet en deux quatrains et deux tercets, vous avez écrit des alexandrins parfaits respectant la césure et toutes les rimes sont justes. Vous respectez même les mots pluriels rimant avec des mots pluriels, ce qui est extrêmement rare dans la composition des sonnets actuels. Vous rimes sont riches, et vous avez choisi les rimes embrassées pour les quatrains, ce qui donne une ampleur à votre texte. Étonnamment, vous avez introduit un trimètre dans le premier tercet, ce qui produit l'effet d'un temps syncopé en musique, y ajoutant très habilement un enjambement, et c'est vrai que l'on passe de la musique de Mendelssohn, à la musique de Ravel dans ce tercet. J'aime beaucoup cette rupture de rythme qui reste techniquement absolument parfaite; voilà pour le côté technique. Sur le fond du poème, vous avez choisi pour les deux quatrains des questions, comme des contemplations. Vous n'êtes pas sans me rappeler Lamartine. En promenant votre regard avec ces questions vous énumérez toute l'Egypte et sa grandeur que je vois apparaître comme dans un livre d'images. Le premier tercet restant sous forme de questions intensifie l'émotion, et, le souffle que vous abrégez non seulement par le premier vers mais surtout par le dernier vers en trois trimètres traduit l'émotion palpable de l'homme en face des ruines d'une civilisation grandiose. Dans votre dernier tercet, avec ce nous si marquant, vous nous guidez, palpitant, vers le dernier vers, qui comme dans tous les bons sonnets, est un vers plus puissant que les autres, une sorte de conclusion en apothéose. Comment pourrais-je vous féliciter pour la très haute qualité de votre écriture et votre connaissance absolue du sonnet, sinon en vous remerciant d'avoir participé à cet atelier et donné aux autres lecteurs un magnifique exemple d'une écriture classique parfaite ? Merci beaucoup pour votre générosité et pour nous avoir offert un travail de cette qualité. Je vous rappelle que je vous enverrai un exemplaire du « voyage bleu » quand vous aurez communiqué votre adresse à Léo qui me la fera suivre. Ce sera un plaisir immense de vous en offrir la lecture et de vous remercier par là pour votre participation à cet atelier, dans lequel j'ai eu le plaisir de croiser tant de belles compositions. Très cordialement, Francis Étienne
État des lieux
Publié le 22/10/2024
Merci Léo pour ces lignes sur mes mots
Toile de fruits
Publié le 22/10/2024
Merci Léo pour ton commentaire qui encore une fois me touche beaucoup et approche ce texte dans une profondeur que toi seul peux explorer avec justesse. L'accumulation des éléments les plus divers et particulièrement ce qui concernent la boue, cette glaise qui nous répugne tant et d'où sort toutefois la vie. Tous ces éléments qui touchent à la terreur du rêve, l'ombre, la muraille ou la broussaille nous engagent à réfléchir qu'ils sont aussi des éléments de la beauté et parce que précisément ils engendrent la peur, des éléments aussi qui aiguisent notre attention bien entendu. La vie depuis, qu'elle est vue, triomphe toujours de la mort, c'est peut-être là le message plus important que la poésie reprend sans cesse, avec ses symboles, avec sa mélodie, avec ses couleurs, ses transparences mais aussi ses silences. Nous sommes tous engagés sur le chemin de la mort, mais nos vies doivent amener de la lumière, cette partie est la seule qui restera et de qui nous survivront avec l'authenticité et la particularité de notre personnalité unique. Mes poèmes paraissent parfois assez sombres, parfois très pessimistes, parfois presque désespérés, mais ils ne sont qu'une illustration de ce que je vois passer de la vie, qui m'intéresse au plus haut point, comme si je contemplais une fleur qui fane, car nous avons l'impression, l'illusion d'être constant dans le flot du temps qui nous emporte, alors que nous changeons et c'est ce changement qui m'intéresse. Il n'y a pas de tristesse à contempler une fleur qui fane, mais nous devons la regarder comme une évolution du temps qui nous entoure. Or nos émotions, nos sentiments, nos peines et nos joies, elles ne sont pas soumises à l'emprise du temps, et c'est peut-être la raison pour laquelle vivant essentiellement de sentiments, notre illusion de ne pas changer face au monde ,qui nous entoure et dans le monde ,mettent ce sur nos yeux un bandeau de ténèbres, alors que la lumière nous entoure. Merci encore Léo pour ce commentaire très riche qui ouvre en moi une nouvelle analyse de l'écriture. Je te dis merci et à plus tard. Cordialement, Francis. Des froufrous de soleil flottent dans la lumière et viennent se glisser sous un toit de chaumière.
État des lieux
Publié le 22/10/2024
Merci pour ce partage. Ça donne envie de connaître la façade Est.
Ce matin là
Publié le 22/10/2024
Bah, là je ne comprends pas pourquoi le lecteur serait un abruti. Moi je trouve ça original de prendre le point de vue d'une tasse de café pour le défi soi-même comme un autre. Non seulement, c'est original mais surtout c'est amusant. Moi, à l'époque j'avais pris le point de vue de mon N+1 ce qui n'était pas littérairement élaboré mais thérapeutiquement cathartique. As-tu participé à cet atelier aussi? Si non, quel point de vue prendrais-tu pour te décrire comme un autre? Tout dépend de pourquoi on écrit, exercer sa plume? se mettre du baume au coeur? etc. Là d'un point de vue littéraire, je trouve la chute originale. Et puis, si on me parle d'Italo Calvino, d'emblée pour moi, ça part bien.
Le matin d'un jour sans flamme.
Publié le 22/10/2024
Hello! Je ne doute pas que même avec 10 ans de plus que sa compagne, le narrateur de ce texte soit encore "frétillon et coquet". La question se pose de savoir ce qui frétille ici, la flamme? Serait-il moins empressé? Soupirerait-il moins fort? Personnellement, le terme ne me choque pas s'il traduit exactement la pensée du narrateur: si le personnage n'est pas le genre à soupirer mais plutôt à frétiller pourquoi pas. J'avoue que j'ai franchement ri du rêve car j'ai imaginé l'amoureuse faire ses bagages avec le membre d'un groupe de Britpop pourquoi, je l'ignore, référence à la batterie? ... À plus tard.
Il Pianista
Publié le 22/10/2024
Re-bonsoir Lucie R, c'est bien de le mentionner dans le profil car tout le monde n'écrit pas pour les mêmes raisons et ça évite bien des malentendus. Pourquoi Dente? 1. parce que vous êtes italianiste et a priori bilingue si j'en crois votre poème 2. qu'à priori vous aimez les mots ou les jeux de mots si vous avez fait des études littéraires. 3. Que les chansons de Dente que j'ai découvertes en voyage me semblent extrêmement habiles avec de nombreux jeux de mots ou devinettes que vous pouviez apprécier ou non (je pense notamment a settimana enigmistica avec des devinettes et aux jeux de mots dans cuore di pietra preziosa), 4. Enfin et surtout pour avoir un avis éclairé d'une personne bilingue sur la qualité littéraire de ces textes qui restent estampillés comme des chansons pop et non des poésies (ce n'est pas Eugenio Montale).