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Fragment de souffle
Publié le 25/07/2024
J’aime beaucoup ce jour qui replie une âme dans un mouchoir de sable, et tout autant tout ce qui a conspiré précédemment à la plénitude des éléments. S’assoupir et ne plus s’appartenir, probablement l’une des plus belles libertéS. Tes vers bordent le sommeil des hommes avec une beaucoup de tact, merci Francis Etienne.
Gourmandise
Publié le 25/07/2024
A trop d’indigestion télévisuelle C8 n’est plus, des millions de personnes vont, temporairement je le crains, devoir faire un petit régime.
L7PC 4 : Gourmandise
Publié le 25/07/2024
Merci beaucoup pour ta lecture et pour cette idée d'atelier. À bientôt.
Sous la Grande Terreur
Publié le 24/07/2024
Cher Léo, magnifique comparaison que les trois coups du théâtre ! Là encore tu suis mon écriture avec une telle précision que toujours tu calques sur le texte. Et comme c'est bien vu, le silence. Le silence est l'équivalent du vide sidéral, et c'est pour ça la prière se fait dans le silence et par le silence. Prophète des changements, Œdipe aveugle, ou Ulysse retrouvant sa patrie, le silence raconte une histoire, capturent les âmes dans ses filets, et son regard fermé se fondant aux étoiles, et comme tu le dis très bien : "avant que ne s'ouvre le rideau "nous pénétrons dans l'illusion, que nous recherchons toujours sans même le savoir, pour vivre de poésie. Les mots nous transforment en magiciens, comme les grenouilles en princes. Merci Léo, merci du fond du cœur; Cordialement, F.Etienne. Passant l'aube au tamis Un astre de cristal entend les bruits amis.
Pellèas et Mélisande
Publié le 24/07/2024
Cher Léo, oui en effet le titre est celui d'un opéra de Claude Debussy, qui est l'un des compositeurs du vingtième siècle, que j'aime particulièrement. Sa musique est extrêmement fine, cela veut dire une musique en dentelle, qui n'est pas du goût de toutes les oreilles. Et en effet cet opéra, reproduisant plus ou moins le mythe de Tristan et Isolde est en permanence dans tous ces tableaux le gouffre de l'amour et le gouffre de la mort. J'ai quelquefois entendu cet opéra, et en particulier à Berlin, où j'ai séjourné Le poème essaye de reproduire cette dentelle, cette voilette, ce papier de soie que je trouve dans la musique de Claude Debussy et dans les magnifiques voix qui l'ont incarnée. Nous commençons à nous connaître Léo ! le monde de la musique d'opéra est inséparable de mon écriture. Je n'en reproduis pas la technique, mais j'y puise la profondeur des mots et de la langue. J'ai la chance de parler l'allemand, et alors qu'elle régal d'entendre la langue chanter ! La moitié du plaisir que l'on trouve vient de la musique, l'autre moitié de la beauté de la langue. Je pense à deux compositeurs, en particulier, Mozart et Richard Strauss, dont je savoure le lied « Morgen » tout autant que la scène finale du Chevalier à la rose. Par curiosité écoute ( YouTube) cette musique, et tu verras comme elle entre dans ma poésie. Encore une fois merci Léo, lorsque on échange, on change. Très cordialement, F. Étienne. Un désert de lumière au bout d'un abreuvoir Peuple l'humanité de secrets de couloir.
L7PC 4 : Gourmandise
Publié le 24/07/2024
Bonjour, j'espère que tout va bien à Tossa Del Mar. Merci beaucoup pour ta relecture. J'ai rencontré bien de la peine avec ce moment de l'histoire car il fallait l'articuler aux précédents. Malheureusement, je ne parviens à me représenter une action qu'en écrivant les différentes scènes depuis différents points de vue. Entre ces différents "tirages", je choisis le meilleur. Pour cette raison, je passe donc beaucoup de temps en réécritures, "floues", "ratées" etc... Une expérience de cette semaine de vacances consistait à transformer les personnages en oiseaux puis à trouver une raison pour laquelle ils pourraient parler la langue des oiseaux. J'ai trouvé l'idée de l'alcool pour sauver la conversation délirante. Enfin, je le déplore mais je suis coutumière de copier-coller hasardeux, d'erreurs de fichiers et d'autres étourderies. Tout à fait tragiquement, il s'agit bien d'un état chronique. Je vais corriger dès que possible les traits d'union trop amicaux et les verbes au passé simple en guerre pour le premier plan de l'action. À bientôt!
Fourrure d'onde
Publié le 24/07/2024
Qu’il est bon de retrouver Venise et son carnaval fait d’opulence, de couleurs et de faste. L’ambiance est communicative et les parures irrésistibles. On sent tout le soin apporté à chaque détail, chaque élément qui serti comme des joyaux les vers de ton poème. On est pris dans le tourbillon de vie et d’insouciance et ça fait un bien fou. Encore un grand merci pour ce nouveau partage.
Tambour pour une heure de temps
Publié le 24/07/2024
Ton poème est une nouvelle fois magnifique dans son ensemble mais j’ai lu et relu “ Des trésors de mémoire et des frissons de peau. C’est un monde de marbre où se rouille la vie” comme les deux faces d’une pièce qui lié inéluctablement la vie au temps qui passe, la richesse d’un vécu à la torpeur d’un devenir amoindri. Le tambour m’a fait penser au prémisse d’une déclaration de sentence irrévocable. Je ne suis jamais déçu de mes lectures très cher Francis Etienne.
Pendeloques de mots
Publié le 24/07/2024
J’aime d’emblée cette façon d’interpeller le lecteur sur sa part d’aventure dans tes différents tableaux toujours très riches et généreux. Je parlais dans mon précédent commentaire de théâtre et je trouve que tu es aussi un magnifique machiniste capable avec les ficelles émérites du poète de pouvoir poser un nouveau décors en une fraction de seconde, en un mot, et parfois même une virgule… le fait que lecteur se fonde dans la page donne au poète la toute puissance créative, car c’est effectivement bien celui qui tient la plume qui décide de toutes les destinées. Machiniste donc, mais aussi marionnettiste de talent, pour offrir à chaque fois un spectacle incroyable.
Sous la Grande Terreur
Publié le 24/07/2024
La faucheuse rôde et dispense avec une grande efficacité. Le lys et la dentelle qui auguraient de la légéreté fait vite place au silence qui souvent dans tes poèmes est annonciateur d’un changement, souvent funeste. Tes silences me font aussi penser à celui qui suit les 3 coups de bâtons au théâtre, juste avant que le rideau ne s’ouvre vers un nouveau monde qui va parvenir à faire surgir les émotions. Merci Francis-Etienne.
Pellèas et Mélisande
Publié le 24/07/2024
Aussitôt le titre m’a questionné et j’ai découvert ainsi qu’il s’agissait d’un opéra. Ne connaissant pas l’œuvre il me manque la référence et l’impact sur le poème mais cela ne m’a pas empêché d’en apprécié comme à chaque fois l’efficacité des images proposées, et dans ce poème toute sa dimension aérienne qui probablement donne l’écho d’une oeuvre lyrique sans fausse-note.
L7PC 4 : Gourmandise
Publié le 24/07/2024
J’ai eu plaisir à retrouver les protagonistes et même Marie-Gabrielle pourtant couverte de défauts puisqu’elle serpente de péché en péchés. C’est cet anticonformisme qui interpelle et intrigue et le pauvre Benjamin semble bien en peine. La gourmandise est bien rendue et je trouve intéressant de l’avoir traité sous forme d’énigmes, ce qui donne une part d’interactivité au lecteur. Hâte de lire et découvrir la suite, à plus tard Myriam.
L7PC 4 : Gourmandise
Publié le 24/07/2024
C'est tout vous ! Ça commence assez mal, je trouve. Le passé simple est pour une action courte. "Alors que j’oubliai ma journée près du lac, j’aperçus Marie-Gabrielle..." Il aurait fallu utiliser l'imparfait pour le verbe oublier. Les deux points ensuite sont aussi mal venus, une virgule, un point ou, à la rigueur, un point virgule mais pas deux points. De multiple fautes et un manque de clarté qui énervent et éloignent du texte. C'est dommage et ça nuit à l'entrée du lecteur dans l'histoire. Puis doucement, les choses s'installent et on pardonne les fautes qui piquent quand même encore ("Vers une chambre glamour dont je profiterai seule ! me lançat-elle avec agressivité.") C'est peut-être moi qui manque de patience. Et puis ensuite, cette phrase tellement réussie et sans fautes : "La partie de colin-maillard terminée, Marie-Gabrielle remit les plateaux sur la table extérieure comme on remiserait un jeu de croquet dans une sacristie." Seule Marie-Gabrielle pourrait avoir l'idée de ce parallèle idiot, léger, inconséquent, fantaisiste et finalement pas tant que ça parce qu'elle a une histoire, Marie-Gabrielle, et elle se défend avec ce qu'elle a, alors, la phrase devient presque magique et fait décoller le récit. J'ai aussi retrouvé une ambiance pesante parfois rencontrée durant ma cour à mon amoureuse. Des moments durant lesquels je me suis demandé ce que je faisais là. "Elle m’exécuta d’un regard sans tendresse..." C'est magnifique ! Huit mots et tout est dit. Je crois en la concision de l'écriture. J'aime bien l'observation des gens et des relations qui les unissent. J'aime bien votre texte pour cela. J'aime bien votre sensibilité sur ce sujet.
Déraciné
Publié le 24/07/2024
Beau commentaire Myriam.
Déraciné
Publié le 24/07/2024
Beau commentaire Myriam.
Déraciné
Publié le 24/07/2024
Un texte que je n’ai pas vu passer! Je l’aime d’autant plus qu’il se termine par une arrivée sur la terre ferme. Quand il arrive un accident à une plante, je crois qu’elle ne perd pas ses racines pour autant. Elle est déplacée mais elle pourra croitre ensuite dans n’importe quelle terre favorable. A nous d’amender notre sol pour qu’il soit fertile à toute plante homme.
Le code rouge
Publié le 24/07/2024
Tout vient de ce sacré Vespucci alias Christophe Colomb.
Music box
Publié le 24/07/2024
Merci Léo pour ce commentaire. Ce Monsieur qui est décédé par la suite était formidable. C'est une histoire vraie. Il avait un visage angélique et cela m'attirait beaucoup.Peut importe qu'il était clochard je l'aimais avec empathie à l'excès.
Ode à Zinou
Publié le 24/07/2024
Pas facile Un fils de Louis de vous emmenez plus loin, surtout lorsque vous avez accompagné votre frère jusqu'au dernier souffle.
Cuve de reposoir
Publié le 21/07/2024
Cher Léo, bonjour l'ami ! Encore une page qui me remplit de joie, quelques lignes dans laquelle je m'enfonce comme dans la pénombre d'un monastère. Le repos, le silence, la vague incertitude d'un chant grégorien, un monde que j'entrouve comme on rentre au couvent, happé par un drap de lumière, pour partager avec ses frères la miette de cristal qui inonde son âme. Le monde religieux comme tu le sais est une source inépuisable de poésie. D'ailleurs toute l'humanité a essayé de l'orner des plus belles œuvres, des cathédrales, des tableaux, des châsses en or, des vitraux, des chants, des oratorios, des oraisons, des miniatures, des autels, des chasubles, et de tout ce qui pouvait être précieux sur la terre. On trouve dans ce monde de là une foison de mots dont l'éclat illumine le moindre d'une infinie richesse. La nature est une œuvre d'art et les poètes en sont les prêtres. Merci encore pour autant d'attention à ce que j'écris. Merci encore l'ami. Cordialement. F. Étienne. En éteignant la nuit au bout d'un doigt d'étoile Le vagabond s'endort sur un morceau de toile.
Flot de mots
Publié le 21/07/2024
Cher Léo, merci pour te baigner dans le torrent de mes mots ! L'eau y est fraîche, la lumière en cristal et les galets de son lit blanc comme la neige. C'est le propre d'un poème de « vivifier » car tout poème est source de vie, d'une autre vie d'un autre monde dans lequel le poète ne laisse que des débordements « d'allégresse ». Il est magnifique de voir que l'on peut éprouver de la joie en lisant simplement quelques lignes, c'est un mystère et un miracle. J'imagine que celui que la poésie transforme, devient un buveur de vie. Dans un de tes commentaires, tu as parlé « du suc la poésie que je verse dans des replis ». Ce sont ces débordements d'allégresse et de ses émotions en liesse. Quelle magnifique expression ! qui traduit exactement cette impression de voyage en poésie. Merci encore Léo, mes derniers poèmes épousent un nouveau temps, comme si un cycle de saisons avait aussi sa place dans la lecture. Cordialement, F. Étienne. Un croissant de soleil croustillant de saveur Se glisse entre les doigts d'un élégant rêveur
Au royaume des Aulnes
Publié le 21/07/2024
Cher Léo, merci encore pour te perdre dans ce songe éternel. Dans la métamorphose de l'univers, ce qui me paraît le plus beau c'est le passage d'une forme à une autre comme de l'eau à la terre, ou de l'eau en nuage, ou de l'eau en larmes, car en effet ces passages qui comme tu le dis si bien sont « insaisissables» comportent plus de vie que l'eau elle-même ou que la terre. Il me semble que la description de ces passages, je devrais plutôt dire l'évocation de ces passages, et plus emplie de beauté, de force, de matière en quelque sorte. Il n'est pas facile de comprendre pourquoi le poète peut être fasciné par cette métamorphose, mais toi, poète toi-même, immédiatement tu en connais la beauté, la puissance, et l'infini bonheur. Car qu'est-ce le bonheur sinon « Ce songe éternel ». Merci encore une fois Léo pour ce don que tu m'offres à chacun tes commentaires. Cordialement F. Étienne. Une langue de feu dans un mot de louange touche chacun de nous d'une caresse d'ange;
Métamorphose d'ombres
Publié le 21/07/2024
Cher Léo, quel magnifique compliment me comparant à l'alchimiste muant la pesanteur en senteur qui borde les âmes ! Reste donc dans mes lignes pour des heures, tu es mon invité ! Le titre parle de métamorphose et c'est bien ce que j'éprouve en écrivant de la poésie. Le magnifique pouvoir de transformer avec des mots en délices est un don de Dieu dont j'abuse avec le plus extrême plaisir. Ce pouvoir doit s'enrichir tous les jours, par un travail, et aussi par un don de soi. On ne garde rien pour soi on redonne, on passe, on transmet, on offre. Et c'est ainsi que le don revient au donneur. C'est un très grand honneur, pour un poète, de pouvoir toucher à la métamorphose de mots. Mais c'est un travail incessant pour apprendre à les caresser. Peut-être, pour cette raison, ma poésie est-elle aussi suave. Merci encore Léo pour ces quelques lignes si touchantes. Cordialement F. Étienne. Le jasmin d'un regard enflamme le désir Comme l'eau du torrent abreuve le plaisir.
Fable sans aucune morale
Publié le 21/07/2024
Cher Léo, merci d'avoir eu « un gros coup de cœur » pour cette fable. Tu me mesures à La Fontaine avec tant d'enthousiasme ! Que j'en ris dans mon cœur. J'aime beaucoup la fable et j'en lis. C'est un genre qui m'attire beaucoup. La fable est un déguisement de la vérité. Et comme tout ce qui est déguisement m'intéresse, comme tu le sais, la fable me tente. Je relis en ce moment les caractères de La Bruyère, et en particulier sa traduction des caractères de Théophraste. Ce ne sont pas des fables, mais le terrain dans lequel il puise sa matière, est contemporain du terrain dans lequel La Fontaine puisait sa matière d'Esope. Ce que je veux dire plus simplement, c'est qu'il faut apprendre d'un grand fabuliste la méthode de la fable. La Bruyère et La Fontaine nous la montre. Mais il me semble que je deviens confus… alors peut-être il vaudrait mieux que je me taise. Merci Léo pour ce « c'est très réussi, bravo". Cela me fait chaud au cœur. Une banale idée assise sur la braise berce tout l'univers d'un goût divin de fraise.
Masque de craie
Publié le 21/07/2024
Cher Léo, comme tu le dis avec beaucoup d'enthousiasme « tout l'univers est poésie. » Merci de cette remarque si juste. La poésie se place dans l'ordre précis de la création. Elle n'existe que parce qu'elle a été créée. Tu as tellement raison de dire que l'univers entier est poésie. On peut toujours se demander quel est cette place. Pourquoi existe-t-elle ? Écrire fait partie de la recherche de la réponse. L'écriture poétique est un outil scientifique en quelque sorte, et c'est pour cela que j'utilise ne sonnet. Évidemment la matière poétique que nous brassons, nous en pétrissons la glaise. Un poète est un homme qui pétrit la boue des mots pour en faire de magnifiques céramiques. Bien sûr il ne le sait pas vraiment comme le potier d'ailleurs ; il travaille. Pour lui c'est un vers qui lui plaît, ou l'éclat d'une magnifique poterie, mais c'est tout. Ainsi, le poète ne voit pas son œuvre, il n'entend pas les mots qu'il écrit, il ne les lit pas, il corrige. C'est seulement quand il prend quelque repos, qu'il voit, « dans un trou de tiroir encerclant un étang qu'une bougie en sel consume de sa mèche. », toute son œuvre construite. Merci encore Léo, tes mots sèment en moi des graines de bonheur. Cordialement, F. Étienne. Babylone enflammée aux lyres du silence Détache son regard d'un bout de providence.
Cuve de reposoir
Publié le 20/07/2024
Une quiétude monacale se dégage de ton poème. Sur le fil du réel et de la rêverie, en équilibre entre le repos du corps et la libération de l'âme jusqu'à ce que surgissent les ombres conspiratrices qui n'attendaient pas tant relâchement pour rouvrir ce qui s'apparente à un tombeau. Un enlèvement, un kidnapping, d'autres appellent cela un ravissement... à plus tard l'ami, à toi et aux tiens, tes fidèles mots toujours inspirés.
Flot de mots
Publié le 20/07/2024
C'est un torrent de vie et de lumières revivifiantes qui s'écoulent dans tes derniers poèmes et celui-ci prend une part non négligeable à cette belle cavalcade. Ce sont des mots et des émotions en liesses qui paradent insouciants et nous sommes pris dans ce débordement d'allégresse pour notre plus grande joie. Merci Francis Etienne.
Au royaume des Aulnes
Publié le 20/07/2024
A dos de Joran la chevauchée poétique est magnifique, on flotte sans discontinuer en suivant les cours d'eau, du large vers le coeur des terres. J'aime énormément cet alliage air-eau qui semble insaisissable, libre comme les âmes qui tutoient le bonheur, inaltérables comme le temps qui polie les plus belles oeuvres... Et si tout n'est qu'illusion et sorcellerie, alors perdons nous en ce songe éternel.