Toi qui passes souvent entre mes mots de sable
Et tisses d’une étoile un fil d’or en nougat
Que la brise profonde au blanc d’un seringat
Souffle comme une plume à l’air intarissable
Toi qui fermes les yeux d’un cil si périssable
Et qui trembles du cœur devant un renégat
Puis te fonds de bonheur au bras d’un grand légat
Plisse sur cette ligne un secret avouable.
Toi qui lis dans mon âme effaces de ton doigt
Les pages du soleil qui volent sous mon toit
Dont toi lecteur coquin rêves de son ombrage.
Or tu liras des mots cerclés d’or et d’argent
Qui sèmeront en toi le désir très urgent
De pleurer au plaisir de devenir la page.
Francis Etienne Sicard Lundquist @2024
Renaissance @2024