Des grappes de deniers aux griffes d’une main
Brillent d’une beauté dont la concupiscence
Erafle chaque lèvre avec incandescence
Comme des fleurs de sel au pouvoir inhumain.
Le son miraculeux de l’or sans lendemain
Coule au bout du regard en pleine efflorescence
Et sans salir la chair au goût d’adolescence
Pave déjà d’amour le sable du chemin.
De célestes beautés descendant de la voûte
Enferment dans leur cœur comme dans une soute
Des trésors de mémoire et des frissons de peau.
C’est un monde de marbre où se rouille la vie
Un port de l’océan que referme l’envie
Et portant une page écrite au chalumeau.
Francis Etienne Sicard Lundquist
Braises de glaise @2015