Ah la la encore un bon moment passé en compagnie de tes personnages Myriam ! Chaque récit leur donne un peu plus de consistance et leur image physique est très présente. Bravo pour ce nouvel épisode, la progression de la colère est finement amenée. comme Le fils de Louis, j'apprécie beaucoup le côté un peu loufoque qui contrebalance la référence à la protection de la Nature. Une jolie comédie qui pourrait- très bien se décliner en une bande dessinée. Merci Myriam !
Comme Léo, j'ai bien aimé ton texte. J'aime bien tes personnages. Les métaphores marines sont peut-être un poil surexploitées, mais à part ça j'ai pleinement adhéré.
Quant à la forme, elle s'est grandement améliorée. Ton expert de mari a pu t'aider pour le transfert, j'imagine. Est-il susceptible ? De toute façon nul besoin d'une imprimante pour ce type de transfert. Pas de problème de bourrage, ni de taille, ni davantage de température... ;-)
Des frissons de lumières aussi, les paroles qui voyagent dans les rues désertes à minuit, l’éclat du faste, le poids du masque de Colombine, j’y suis retournée pour une nuit. Merci.
C’est très bien mené, une lancinante et périlleuse paresse qui flirte avec l’introspection déjouée de justesse. Qu’il est difficile pour l’humain de ne pas cogiter. Pour bien des personnes comme le héros, le travail permet d’être un exutoire de premier ordre. Et pour ce qui est du reste, heureusement qu’EVE est là, d’autant plus que comme elle le dit, c’est qu’elle doit avoir raison. Adam et Ève en plein Eden factice, des symboles universels sur la vacuité de nos vies et de nos existences… un très bon moment de lecture, merci Agathe.
La trace du temps et des blessures pris le gel de la stagnation et de la mort. Que reste t-il du vivant, de l’envie, de la quête ? Difficile à dire. Et si sauver une seule personne pouvait nous sauver tous ? Bien des questions dans ton poème énigmatique qui inspire l’incertitude en toute chose. De quoi se faire face et se sonder encore pour obtenir des bribes de réponses. Merci pour ce nouveau partage intense très cher Francis Etienne. Je vois que de très nombreux poèmes sont de 2015 mais je suppose que c’est lié à la date de parution du recueil « Braises de glaises », est-ce bien le cas ?
Hello Agathe, bravo pour cette belle participation! Curiosité mais tu n’es pas obligée de répondre évidemment, s’agit-il d’un extrait de ton roman dont tu parlais avec cette même héroïne , Ève ? Très belle vue de transat, on a l’impression de voir ce couple, c’est très vivant. J’apprécie la référence à l’enfance au jardin d’Eden. Le cocktail « amnésie » semble idéal pour le héros.
Bonjour Francis Etienne, très heureux de te retrouver. Déjà, le titre est génial, quelle magnifique idée que cette poudre de foudre, et puis ensuite je suis tout autant touché par cet homme qui ramène coûte que coûte les souvenirs oubliés, et se prenant pour un lutin il y a fort à parier que sa mémoire à lui lui fait défaut. Je suis touché parce que la maladie d’Alzheimer est terrible. Il y a ce bourdon sous le poids d’une plume… et probablement des mots. L’écriture est ce qu’il restera de nos âmes effacées d’ici bas, et du coup ça me remue encore davantage. Merci pour ce beau poème Francis Etienne.
Hello Agathe, Hélène se trouve au chevet de l'original depuis un cancer de la prostate qui complique leurs rapports. Si j'ai l'occasion de me pencher sur la suite de cette histoire je pourrais en raconter de bien drôles.
Merci Léo. Par ailleurs, je vais essayer de trouver d'autres moyens d'améliorer les textes déjà publiés qui sont encore en "zone de travaux: chute de mots". À bientôt. :-)
L'envie de mon point de vue, était le plus difficile à traiter et concernant le déroulé de ton histoire je me demandais justement comment ce serait abordé. L'idée du regard décalé en prenant le point de vue du patron est très habile. Et le profil est bien construit, d'observateur à frustré qui verse dans le sentiment de vengeance pour affirmer la seule chose qu'il maîtrise à peu près : le pouvoir d'administrer er donc de licencier. Ce nouveau point de vue apporte à l'intrigue un enjeu et donc un suspens supplémentaire à pas loin de la fin, bien joué Myriam, et merci de relever ce défi pas facile du tout passé les pêchés les plus attendus.
Salut Enki! Grand merci pour ces précisions. Wiki ne me dirait pas pourquoi quand je te lis, une dédicace de trois mots cache une grande déférence vis-à-vis d'un auteur illustre mais confidentiel pour beaucoup. L'extrait ne dit que peu de choses de l'imaginaire que tu développes en miroir du sien en revanche ton commentaire dit beaucoup. Bravo à toi mais pitié ne surestime pas ton lecteur. Je n'ai rien à prouver ici donc je n'ai pas peur de passer pour une cruche: sans le contexte, sans l'horizon d'attente que l'on ne partage pas forcément avec toi, on peut juste te dire si ça sonne juste ou si ça plaît, au-delà, je doute de pouvoir être aidante. Merci pour le développement que tu apportes: le titre, l'explication et les vers. Tu communiques très bien ton admiration pour l'original et tu donnes envie de le lire. Enfin, je crois que tu devrais tenir ta promesse parce qu'au regard de l'original ton pastiche est parfait. J'espère vraiment que tu rencontreras la personne qui trouvera comment rendre cette pépite accessible à un lecteur lambda (la personne qui te lira entre deux corvées ou dans les transports en commun) parce que c'est sur le temps qu'il nous reste qu'on lit finalement. À bientôt de te lire :-)
Trop bien Enki, merci pour ce partage, notre ami Gilbert Mervilus présent sur ce site appréciera de croiser ici la route d’un de ses compatriotes et engagé qui plus est. Ce complément confirme que tu écris comme je l’ai dit ce soir à Sophiak, avec une plume trempée dans l’encrier de l’authenticité et du cœur, c’est génial. Et comme tu travailles encore et encore, j’ose même pas imaginer où te portera ton écriture. À plus tard,
C’est dingue comment en toute simplicité, en texte brut, informationnel, tu parviens à capter toute l’attention et à balancer du lourd. L’écriture paraît simple, mais obtenir ce résultat n’est possible qu’en plongeant la plume dans l’encrier du cœur. La prochaine étape de ce site après son développement des fonctionnalités sera de nouer des partenariats pour mettre les mots au service de causes comme celle du cancer qui a emporté trop d’amis ou de famille (les amis remarque c’est aussi la famille). À plus tard et encore merci pour ton partage.
Wiki : "René Depestre est un poète, romancier et essayiste né le 29 août 1926 à Jacmel en Haïti.
Il publie en 1945 son premier recueil de poèmes, Étincelles. Activiste politique, il doit quitter Haïti après l'arrivée au pouvoir d'un régime militaire. Il s'installe à Paris et y suit des cours à la Sorbonne. Il rejoint Cuba en 1959 et soutient le nouveau régime de Fidel Castro, puis déçu par l'orientation de la révolution notamment après l’affaire du poète cubain Heberto Padilla en 1971, René Depestre décide de quitter l’île en 1978. Dans les années 1980, il s'installe à Lézignan-Corbières. Son roman Hadriana dans tous mes rêves reçoit le Prix Renaudot en 1988."
Le texte que je pastiche est le texte "Minerai Noir", qui commence ainsi - c'est une traduction - : Quand la sueur de l'Indien se trouva brusquement tarie par le soleil / Quand la frénésie de l'or draina au marché la dernière goutte de sang indien / De sorte qu'il ne resta plus un seul Indien aux alentours des mines d'or
On se tourna vers le fleuve musculaire de l'Afrique / Pour assurer la relève du désespoir / Alors commença la ruée vers l'inépuisable / Trésorerie de la chair noire / Alors commença la bousculade échevelée / Vers le rayonnant midi du corps noir"
C'est un très beau texte sur la traite transatlantique ; il participe d'une certaine manière au mouvement de la négritude ; mon texte, de son côté, développe aussi un imaginaire racial - qui s'est redéveloppé en France, plutôt à gauche, depuis les années 70, alors qu'avant, il été plutôt développé à droite, chez Gobineau et consort - mais en prenant le contrepied du discours du "privilégié blanc" qui oblitère toute l'histoire populaire de l'Europe - oui je commente quelque chose d'évident, désolé ^^-.
Plaisir de te commenter et de retrouver de la sensibilité alliée à l’authenticité qui sont de bons ingrédients de base pour n’importe quels textes. Mais celui-ci est encore plus particulier car il raconte une histoire qui dégringole comme la mise en page. L’aspect télégraphique confine à toutes les urgences qui se sont succédées. Et comme les plus épiques dégringolades, il y a des fins à la hauteur du défi relevé, remettre de l’humanité au cœur de ce qu’il nous reste et de ce que l’on peut partager. Merci du partage.
Bonsoir Salima, c’est chouette, on y rentre facilement et pour notre plus grand plaisir dans ta boîte à musique et de la musicalité il y en a également dans tes lignes. C’est chantant et rebondissant. Et puis surtout il y a cette magnifique histoire d’amour qui unit les êtres non pas sur leurs conditions mais sur les liens qu’ils tissent, sur la bienveillance qu’ils s’apportent, sur le respect de l’autre, sur les regards, sur l’amour qui naît d’une reconnaissance et gratitude mutuelle. Un texte coup de cœur que je recommande à la sélection.
Quelle joie de te retrouver, et une infinie émotion à te lire sur ces souvenirs qui te lient à Gisèle et qui montre bien, quelle belle personne et auteure c’était. Merci et encore merci, les larmes aux yeux.
Merci beaucoup Sophiak pour ta lecture et ton commentaire. La suite et ce qui précède se trouve notamment dans "Ambre gris". C'est l'histoire d'un jeune homme déçu par un premier amour adolescent qui va ensuite sombrer dans l'amour des toxiques avant de finalement, à 36 ans, rencontrer celle qui en fera le président des États-Unis ou tout comme. ;-) De nombreux extraits se trouvent sur ce site. Et puis Léo a chroniqué l'ensemble publié. ;-)
Un SDF londonien un jour fût interviewé. Il répondit par une chanson... absolument hypnotique. Un musicien entendit l'enregistrement de sa voix, de sa performance faite dans la rue, entre deux caisses en carton. Après l'avoir diffusée dans une cafétéria, il constata que, contrairement à d'habitude, les dîneurs étaient silencieux, aspirés par la voix du pauvre homme. Le musicien monta l'enregistrement et l'accompagna d'un orchestre à cordes. Une pièce de musique majeure selon moi mais lorsqu'on essaya de retrouvé le sans abri, il était décéde. https://www.youtube.com/watch?v=TfT3njX2FLU&t=401s&ab_channel=PsapphaEnsemble
Un peu comme pour le texte précédent, je trouve l'idée générale (Incapacité à la sérénité) excellente et universelle. Certaines sous-idées sont tout aussi attirantes (Cancer provoqué par un mal être).
Mais ici aussi, il y a, toujours selon moi, des mots inappropriés. Là où j'en suis de l'écriture, je pense qu'il faut éviter d'expliquer, il faut juste raconter.
Pourquoi une virgule après "bloqué" ? Et pourquoi faire cette phrase dans une forme impersonnelle ?
Bravo pour ce texte plein d'intensité ! C'est l'essentiel qui pourrait être sublimé avec une forme - j'ose le mot - plus honnête, qui sente toi, une forme sans emprunt. ;-)
Ce texte m'en a rappelé un autre où une jeune femme devait se battre avec l'administration française pour récupérer son prénom originel.
A priori, je ne suis pas fan des textes coupés, déstructurés, énigmatiques, mais ici, l'intensité m'a permis de ne pas en être gêné.
Il y a quelques petits mots qui m'ont ennuyé et quelques rimes aussi. "Des tumeurs internes" me semble être un pléonasme qui, en plus, atténue la force de l'idée. "Se faire naturaliser français" casse quelque chose. Les rimes, "Paris" et "Etats-Unis" créent une rime malheureuse car la rime est légère. Si elle est grave, elle est démodée, obsolète.
Belle idée, bien énoncée.
N.B. Nous faisons juste connaissance. Je donne mon avis. Il n'engage que moi qui ne suis pas célèbre, ni n'ai davantage un parcours académique qui me donnerait les compétences de la critique. Je donne juste mon avis sincère honnête dicté par ma sensibilité. ;-)