Je découvre avec plaisir ton talent de chroniqueuse et cela m’encourage aussi à partager d’autres lectures également. Je vais voir pour apporter une modification concernant la notation car on pourrait penser que c’est pour noter la chronique alors que c’est pour noter le livre, et voir aussi pour être notifié des nouveaux commentaires par mail. Pour en revenir à ta chronique, elle exprime également la grande difficulté que j’ai à la lecture également des essais philosophiques. Veux que nous avions édités chez IPagination se devaient d’être accessibles, ce qui n’empêchait pas la rigueur de la démonstration de la pensée. Je pense que ça ne vaut le coup que si c’est destiné à être partagé avec le plus grand nombre, sinon, c’est un peu écrire pour soi.
Bonjour Léo,
Je pense effectivement que la gestion de l'hétérogénéité (des thèmes, des inspirations, des niveaux de langue etc.) est un des point à travailler ; mais je suis sur là bonne voie. Je posterai un extrait de chacun de mes recueils, dès que ça me sera possible.
Belle journée à toi, merci de ces retours.
Je le trouve plus travaillé que le précédent et je trouve de belles images comme les vers de poésie qui suturent ainsi que les humeurs sèches dans le feu de bois. La souffrance terrestre et donc humaine est bien rendue et je trouve que les références mythologiques grecques et romaine puis plus loin encore judaïque comme pour le poème précédent (multiplicité des temps conjugués), déstabilisent et font rebondir l’esprit de telle sorte qu’il ne plonge jamais véritablement dans le poème proposé. Vous en avez de toute évidence sous la semelle poétique et j’espère pouvoir découvrir prochainement de nouveaux poèmes de vous. Encore merci pour votre confiance.
Bonjour et bienvenue Enki et merci de partager avec nous vos poèmes. Le début de votre poème est très animal et fait part d’une grande souffrance dont l’amour en est souvent la prescriptrice. Et parfois le te temps et une sincère repentance règle bien des choses. J’ai été assez déstabilisé par l’usage de trois de temps de conjugaison différent. Je file découvrir votre second texte.
Tout est clair dans ton texte (voir le commentaire plus bas). Je ne suis simplement pas douée avec les romances mais c'est une infirmité somme toute anecdotique dans un monde qui lit beaucoup de romances actuellement. À mon avis, tu devrais prêter attention à l'opinion de quelqu'un qui comprend ce type de texte (et ce type de situation)^^^.
En fait, je crains de ne pas être capable d'écrire quoi que ce soit d'autre. Mais je ne me plains pas. C'est mieux que rien. Merci pour ta bienveillance comme toujours. ;-)
Bonjour Leo! Merci pour ta lecture, ton retour et tes encouragements à poursuivre. Dans ton sujet, « la vertu qui reste une vertu même en excès » est presque une énigme de sphinx. A bientôt de te lire également. Bonne semaine.
Si au départ on sentait bien que l’histoire se cherchait, la voici sur de bons rails, et les épisodes se succèdent à présent avec une belle fluidité. Je te dis bravo également car les péchés capitaux ne prennent pas le devant de la scène et c’est bien l’intrigue qui mène le lecteur dans un suspens grandissant. Qu’adviendra t-il des différentes relations, vivement la suite pour le savoir. Merci pour cette belle participation Myriam.
Hello, voici comment je fais (mal): je frappe au kilomètre dans "word" puis je mets en forme facilement. Je passe tout sous Antidote mais je ne prends pas le temps de vérifier les formulations dans le Grévisse. La mise en forme des dialogues se fait rapidement tout comme celle des citations sur Word mais je ne la retrouve plus à l'arrivée sauf si je transforme en pdf. Alors là, je regarde le résultat publié et oui, je constate que ça ressemble à un gros bloc informe et j'en suis désolée. Je demanderai à mon mari de se pencher sur cette mystérieuse conversion de fichier à moins qu'il me dise selon son expression que j'ai une version de logiciel "codée avec les pieds". Il faudra que je comprenne ce qu'il se passe avant de republier ici. Pour le temps imparti, il m'est impossible d'enlever les scories de ce texte plus rapidement et j'écris avec des conduites d'approche très pénibles. Pour cette raison, j'entre dans cet atelier avec une blouse et les mains sales et un rendu plutôt "salopé" en franche terre glaise, ça m'évoque un tour de potier. Bien sûr, pour moi, ce qui reste dans un atelier n'a pas vocation à être exposé dans une galerie d'art même si ça doit être lisible. En tous cas, j'ai réussi à boucler cette histoire de 7 péchés avant-hier... Pour faire clair, c'est racontable, partageable mais malheureusement non publiable dans le temps imparti... Merci pour ta lecture et ton retour. Je procède aux corrections nécessaires le plus rapidement possible et je vais voir si j'arrive à sauver ma mise en page la prochaine fois. Si c'est le cas, je fais sauter le champagne! À bientôt de te lire.
La pression du premier baiser qui semblait conditionner toute la suite y est assez bien retranscrit, et puis le fameux cinéma avec cette pénombre permettant de ne pas se sentir trop gauche, profitant d’une ambiance intime. Tu es à l’aise sur ces récits qui te réussissent très bien Patrice, à plus tard.
Oui. Sans doute la dernière génération n'agit plus comme la mienne. Il ne s'agissait que d'un extrait qui ne précisait pas l'époque. Je veillerai à ce que ce soit clair. ;-) Merci !
Il y a plein de choses succulentes : "Chacun existe comme il le peut, personnellement, j’ai choisi de conquérir un semblant d’existence en râlant par combiné interposé." par exemple. Un délice !
Comme toujours, il y a des fautes et des négligences. N'oublie pas que le lecteur doit comprendre. Insérer un dialogue sans les signes conventionnels n'est rien moins qu'une torture vis-à-vis de qui te lit.
Je trouve aussi qu'il y a peut-être un manque de concision. ("Réponse de la bergère au berger. Les tourtereaux s’accordent sur un point : éviter le sujet de l’infidélité. À aucun moment, il n’est question de rupture, la vérité serpente sous un réseau de soie arachnéen.") Je crois en comprendre la cause. Lorsque je tiens une idée, je l'exploite et, en général, je la surexploite. Il faut ensuite réorganiser les choses pour que le sens soit limpide et retirer l'excès de graisse aussi sinon le trait de génie se noie dans la redondance et les qualificatifs débilitants.
Sinon, je me réjouis que tu te sois intéressée à la crise grecque. Le nom de Schauble n'est pas si illustre. Un Belge sur mille le connaît.
Merci pour cet excellent texte donc qui aurait encore gagné à avoir une forme plus soignée.
Hello, oui ma remarque peut sembler naïve mais j'essaie seulement de comprendre ton personnage que je trouve anxieux. Par ailleurs, d'une manière plus générale, j'ai l'impression que le "est-ce que je peux t'embrasser" devient une norme de plus en plus répandue pour éviter ce genre d'angoisse et enfin pour éviter toute "zone grise". Les ados que je croise lisent et parlent beaucoup du "consentement" et un "consentement" se verbalise, ils ont raison, c'est logique. Je n'ai jamais entendu parler de consentement ado dans les années 90. Comme tu dis, ce sont deux cultures différentes.
C'est marrant ! Pourquoi il ne lui demande pas ? Mais parce que c'est très dur de verbaliser tout ce qui tourne autour du couple, non ? En tout cas pour ma chérie et moi, ça l'est. Ça ne se fait pas de demander "ça te dérange si je te roule une pelle ?" ou encore "Aujourd'hui j'aimerais qu'on le fasse comme ceci ou comme cela." Ce n'est pas dans ma culture. Je ne dis pas que ce n'est pas bien. J'ai un avis là-dessus, mais je dis pas que c'est une mauvaise idée. C'est juste inaccessible pour nous. En ce qui nous concerne, c'est la verbalisation du désir qui est extraordinaire. Merci pour ta lecture et ton commentaire ! ;-)
Bonjour, alors c'est plus fort que moi mais à la lecture, ton narrateur me fait penser à Antoine Doinel dans "Baisers Volés", en tout cas, je l'imagine comme ça. Particulièrement pour les expressions comme "ridicule, grotesque, éliminatoire" comme s'il risquait une erreur fatale. L'histoire ne dit pas s'il répète devant une glace le nom d'Ana comme Antoine qui répète "Fabienne Tabard" et "Christine Darbon". Les règles qu'invente ton narrateur me semblent drôlement limitantes " À 16 ans on s'embrasse dans un ciné, à 36 je serais passé pour un attardé". Ça me semble tellement bizarre, on a l'impression que les personnages jouent des rôles très définis comme au tango et que ton personnage craint un faux-pas amoureux comme un faux-pas social. "Elle aurait mal pris que j'essaie, j'ai pensé": mais pourquoi il ne lui demande pas tout simplement son avis? Mystère.
C'est vrai que Obama a beaucouup de classe, et a beaucoup fait pour son pays.
Je ne cite que les monstres dans mon textes: Bush, Trump deux grands tarés à la tête d'un grand Etat.
Coucou Salima, je suis moins enthousiaste que mes amis après avoir lu ton texte.J'ai l'habitude de dire assez franchement ce que je pense. Sinon, à quoi bon ? Je pense qu'écrire un texte qui appelle à arrêter la guerre, c'est un peu comme enfoncer une porte ouverte, c'est presque servilement accommodant. Et puis, égratigner Bush ou Trump n'est non plus pas inédit. Ces gaillards-là se sont faits démonter par les médias à longueurs d'années, même si, entre parenthèses, le gentil Obama, nettement moins tancé, a fait plus fort que les précédents en terme de tonnage de bombes larguées. Ensuite, il y a quelques jolies formules comme "Des fleurs de toutes les couleurs, Des animaux de toutes les douceurs" et on se demande que vient faire le mignon dans un texte qui, me semblait-il, se voulait une révolution, un cri, un désespoir. Bref, je pense que ton texte a un peu le cul entre deux chaises. Soit il est trop développé pour exprimer le cri tourmenté que je crois à la base de l'écriture de "Nostalgia" soit il ne l'est pas assez car il additionne les lieux communs. Ceci dit, je ne suis pas "famous" comme disent les Anglais. Ce n'est que mon avis. J'espère qu'il sera constructif. ;-)
Personnellement, j'aime bien: "Inspirez-vous de la nature, des fleurs de toutes les couleurs, des animaux de toutes les douceurs". Ça manque de douceur autour de nous... et de temps également. Le temps me semble nécessaire à l'éloquence.
Il y a de nombreuses choses dans ton texte qui se bousculent et qui imagent bien le trop plein du trop plein, il y a de belles trouvailles avec busherie, trumperie et in sectes... et je retiens ce beau passage : Un peu d'humilité dans tes propos Et tu auras l'éloquence de tes propres mots". A plus tard Salima.
La texture est en fil rouge de ton poème et l’habille avec charme et élégance. Ton art explore un nouveau domaine à mes yeux, celui de la haute couture qui sait assembler l’imprévu et le faire briller de mille feux. Cette danseuse en apparence nue se pare à mes yeux de tes magnifiques alliages oniriques, un bien joli défilé poétique.
Tes vers semblent tout droit sortis d’une baguette magique qui est parvenue à transformer ta foisonnante imagination en une œuvre qui nous enchante avec brio. Il y a dans ton élixir, des teintes, de la tendresse, du divin avant le chaos, un tout qui bouillonne pour infliger un puissant châtiment. Bravo très cher Francis Etienne.
Bonsoir Agathe, oui cette colère est légitime et même nécessaire pour certaines victimes de cette terrible maladie qui a d’ailleurs emporté bien des auteurs que j’ai pu côtoyer. Et je suis sûr que bien des personnes qui ont pu l’affronter se retrouveront dans ton texte. C’est important d’être en porte-voix pour celles et ceux qui n’ont pas toujours les mots pour dire. Je souhaitais relever également tout ces très parlants passages, mais Myriam l’a fait et extrêmement bien fait avec toute la sensibilité qui est sienne, et me range vraiment derrière, je ne l’aurai pas aussi bien et justement dit qu’elle. Bravo et merci Agathe pour cette contribution très importante.
Très bon cet extrait. Tu dépeins décidément bien ceux de cette génération. Des rituels de sociabilité assez opaques, des recettes de cuisine immuables, une absence totale de volonté de changer le monde et la tyrannie des habitudes. Ils étaient probablement trop occupés à survivre pour vouloir changer quoi que ce soit. Je prends les actes de résistance comme de la survie, une volonté de se défendre mais pas forcément d’inventer quelque chose de nouveau. L’implacable « droit d’aînesse» et la fierté d’être doyen pour régner en maître incontesté sur sa famille ou sur son canton c’est très bien vu aussi. Chapeau!
Peut-être qu’il y aurait besoin justement de ce genre de sujet avec ces mots-là. Après tout, une raison d’écrire cela est probablement qu’on ne le trouve pas ailleurs: pas sous cette forme, pas avec ces mots. Le dernier bouquin sur le sujet -un roman- m’est tombé des mains. Ce n’était pas mal écrit, c’était accessible c’est même un best seller mais c’était vide d’expérience et d’une certaine façon de réflexion. Dans ton texte, le patient semble bombardé de termes techniques. En parlant des émotions du patient sous cet angle, tu proposes une véritable réflexion éthique à n’importe quel soignant. Ça saisit, ça se lit vite mais on le garde en tête pendant la journée. Un livre qui aide à prendre du recul face à la pratique, je pense qu’il serait utile et pas qu’à moi.
Ton message me va droit au coeur et parle tellement de la réalité que je me dis qu'on est toutes deux ce qu'on appelle dans le fameux jargon " du milieu". J'ai rencontré ces regards de patients, au centre du débat clinique dans une chambre. J'ai assisté aux staff où ce même patient est "classifié" par le biais d'une codification qui le dirige vers un protocole. Mais je ne suis pas là pour dénigrer le système puisqu'il permet de structurer sans affect et par là-même de sauver des gens en ne faisant pas intervenir sa propre opinion. Mon tecxte est une approche côté patient, sa colère, ses peurs et le refus qui permet, à mon sens, de se battre sans subir même s'il faut parfois abdiquer en dernier ressort. Ce texte fait partie d'un ensemble que j'ai écrit sur le Cancer ( à l'époque où l'une de mes proches avait abdiqué). J'avais souhaité traité le sujet sous plusieurs angles avec tout à tour, de l'ironie, de l'espoir, de la tristesse, de l'humour et aussi de la colère. J'ai eu le plaisir de retrouver mes écrits dans mon ordinateur, à l'occasion de ce défi ( Merci Léo) , en me disant que j'aurais peut-être dû les publier. Mais ce n'est pas un sujet simple et porteur. Raison de plus pour apprécier ton retour et celui d'un fils de Louis. Merci à vois deux !