L'ancre a bien été ajoutée. Vous retrouverez l'ensemble de vos ancres dans la rubrique Reprendre ma lecture

Dans un sac de brouillard où le tonnerre gronde

Un cercle enrubanné d’une peau d’abricot

Scintille comme un saint au regard de boscot

Que le vent de la nuit voile d’une seconde.

 

Des mains de cire blanche à l’ombre rubiconde

Fouillent dans les marais qu’un bout de calicot

Habille à la couleur d’un gros coquelicot

Que le ciel émiette au fil de sa faconde.

 

Sur la scène passée au sucre d’un lavoir

Une danseuse nue avale sans savoir

Des perles de rivière et du feu de fontaine.

 

Or l’aube et sa charmille illutent déjà d’or

Les écailles d’un toit que la plainte d’un cor

Recouvre de son crêpe et de sa lourde haleine.

 

Francis Etienne Sicard Lundquist 

Braises de glaise @2015


Publié le 02/08/2024 / 5 lectures
Commentaires
Publié le 02/08/2024
La texture est en fil rouge de ton poème et l’habille avec charme et élégance. Ton art explore un nouveau domaine à mes yeux, celui de la haute couture qui sait assembler l’imprévu et le faire briller de mille feux. Cette danseuse en apparence nue se pare à mes yeux de tes magnifiques alliages oniriques, un bien joli défilé poétique.
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