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Commentaires
Textes coups de cœur Textes les plus lus Recherche
La colère
Publié le 14/08/2024
Merci pour votre commentaire si pertinent. Si vous le trouvez approprié, vous pouvez le mettre dans l'atelier !
Sections - Extrait
Publié le 14/08/2024
Mais qui est René Depestre? ^ La répétition "indien"/ "indienne" ne me choque pas peut-être parce que je n'ai aucun sens du rythme. Ce serait absurde d'utiliser une expression coloniale comme "faire suer le burnous" s'il s'agit d'indiens. Si vraiment, c'est gênant et que tu souhaites encore modifier ton texte, à part "sueur indienne", il reste à "exploiter" les noms de nationalité en -ienne de l'Amérique du Sud en deux syllabes... (si je ne me retrouve pas encore à rebours). Là, je trouve seulement "chilienne"... À plus tard. :-)
Les Meurtrières - Extrait
Publié le 14/08/2024
Je n'aurais pas mieux dit que Léo et comme le silence est d'or dans ce cas... alors je me tais. ^^^
Music box
Publié le 14/08/2024
Bravo! J'ai imaginé le visage de l'homme que tu décrivais donc ça doit être parlant. En te lisant, j'ai revu un vieillard aveugle qui souriait et qui avait disparu du jour au lendemain devant une mosk mais pas une boîte de jazz. Est-ce le même endroit que tu décrivais avec cette fille qui partait danser dans un autre texte?
Arménie réunie
Publié le 14/08/2024
Encore un texte qui retourne le coeur. En quelques lignes, il y a tout, les paroles génocidaires que l'on connaît par coeur parce qu'on les a entendues et la mémoire qui se transmet avec le trauma, le point de départ qui peut être Smyrne mais qui pourrait être ailleurs. On pourrait vouloir retourner à là-bas aussi pour comprendre, effectuer ce grand retour pour se retrouver en quête de proches qui vivent en pointillés dans notre mémoire. Je suis sensible à la question du nom aussi, le symbole des origines qui nous perd ou permet de nous reconnaître entre ceux qui ont "réchappé". Pourquoi nous et pas eux? À la lecture, c'est aussi douloureux pour moi que "Pedigree" de Modiano" et pour l'aspect "courir", "vite", je retrouve cette volonté de sauver sa peau que l'on trouve dans les livres de Reverte. Le pire dans le genre d'histoire, quand on part pour comprendre, c'est de croiser les fils des "anciens amis". Généralement, l'histoire officielle laisse un grand blanc aux descendants. Parfois, on se dit qu'il y a des cadavres dans le placard à l'échelle de pays entiers. En visitant certaines villes dont la mémoire est à demi effacée comme celle de Lviv, on ressent un par ailleurs un p** malaise. Bref, tout ça pour dire qu'il est superbe ce texte et drôlement émouvant.
La colère
Publié le 14/08/2024
Waouch! Ça décoiffe ce texte, ça engage le lecteur vers une belle réflexion. Une personne qui voit la vie "rouge" peut-être littéralement enragée mais je trouve que notre plus grand malheur demeure de ne pas distinguer entre ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous . De nombreux coeurs généreux tombent dans la colère quand ils veulent l'impossible par exemple que les choses n'aient pas eu lieu ainsi mais cela dépend bien des coléreux eux-mêmes d'arrêter de se consumer et pas de notre capacité à les convaincre d'arrêter dans la voie de l'auto-destruction. Les échelles de la colère et les stratégies d'adaptation se trouvent partout aujourd'hui. Les consulte qui veut, les applique qui veut. Beaucoup d'appli se multiplient ces dernières années. En bref, il n'y a jamais eu autant de moyen de s'aider soi-même. Une fois qu'on a donné des pistes au coléreux, il doit faire son choix et il voit. S'imposer une "torture" dépend de nous aussi. Ça dit aussi notre capacité de dire "non" ou "stop". Ce spectacle de colère démonstratif n'a rien d'obligatoire tout comme la colère n'a rien d'une fatalité... Faut-il mettre ce texte dans l'Atelier sept péchés capitaux? Belle contribution à cette réflexion sur la colère en tous cas. Merci.
La fillette aux éclats de vers
Publié le 14/08/2024
Jamais je n'oublierai Gisèle. Sa sensibilité extrême et son don pour écrire. Elle m'a soutenue pour l'obtention de mon diplôme, relisant ma thèse, ses remarques pertinentes m'ont permis d'aller au bout. Elle a ôté sa vie avant de savoir ma réussite, mais au fond elle devait déjà savoir.... Son aide ultime était un au revoir. Merci pour cet hommage si beau Léo.
On ne s'est pas embrassé
Publié le 14/08/2024
Tout ce qui nous traverse. Anticiper tant qu'on n'ose plus... Commence la délicieuse attente avant le premier baiser. La suite, s'il vous plaît !
"Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur"
Publié le 13/08/2024
Je viens de l'achever après avoir lu ta revue. Je ne connais mal la littérature américaine, ce n'est pas ma formation. J'en ai lu très peu mais ce que j'ai lu je l'ai aimé. J'apprécie Kerouac et les poèmes de Ginsberg mais j'ai une tendresse particulière vis-à-vis de Fitzgerald comme personne telle que je le devine dans The crack up après la faillite de la "plus belle fille de l'Alabama". S'il existe quelques livres permettant de connaître Harper Lee, je prends si tu en connais à me conseiller... j'aimerais mieux faire sa connaissance pour comprendre ce qu'elle écrit et pourquoi. L'atmosphère de l'époque est si bien rendue que j'ai fini par mettre du Billie Holiday pendant que je lisais parce que les épisodes m'évoquaient ces photographies glaçantes de lynchages que l'on retrouve encore parfois dans les greniers. On passe proche de cela dans ce livre et j'ai attendu le pire pendant que je le lisais: je m'attendais à plus violent mais non. Finalement, ce procès est ce qui pouvait arriver de mieux. Le personnage d'Atticus me marque par sa force de caractère. Atticus devine bien que sa famille doit être d'autant plus irréprochable que la société entière ne les manquera pas pour leurs opinions minoritaires. Même si l'action se passe avant, dans l'esprit j'ai l'impression de voir la dignité des marcheurs pour les droits civiques de l'époque de la parution. J'ai l'impression que le sujet devait d'être d'une actualité brûlante au moment où ce livre a dû recevoir le prix Pulitzer, 61, tu dis... j'aimerais bien en savoir plus sur le contexte, ça rend curieux. À bientôt.
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Publié le 13/08/2024
Enthousiaste à l'idée. Inédit dans le genre et jamais vu ailleurs.
SOS
Publié le 13/08/2024
Merci Salima. C’est troublant car il semble plus posé et maîtrisé que les précédents. Il est construit, composé même, et les notes sensibles se servent d’avantages des mots que du cri. J’aurai mis « sans sursaut ni soubresaut », et je trouve que « poubelle » et « chipé » desservent leur phrase, et celle-ci est incomplète : « Tu ne plus vivre sans moi ». Sinon c’est du beau boulot. À plus tard, et continue car les mots se font de plus en plus justes.
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Publié le 13/08/2024
Je pense que dans la partie « Gérer mes lectures » on pourrait créer une page « Aider un auteur » dans lequel serait mis les textes qui souhaitent soumettre un texte à une critique constructive. Et j’ai déjà en tête de développer un réel outil de correction d’un auteur à l’autre dans le texte. Qu’on penses-tu ?
SOS
Publié le 13/08/2024
Bonsoir Léo.. Non ce n'est pas le dernier écrit. Merci
Sections - Extrait
Publié le 12/08/2024
La remarque est juste ; je me suis juré d'arrêter de toucher à ce manuscrit, soumis cet été à plusieurs éditeurs, mais si j'arrive à le placer quelque part, je corrigerai cette répétition : )
Les Meurtrières - Extrait
Publié le 12/08/2024
Whaou, de la part d'un lecteur aussi attentif, c'est touchant ! C'est un vieux texte pourtant, même si je l'ai un peu repris depuis le temps. Je n'ai jamais réussi à m'habituer à voir des gens vivre à la rue ; mais j'ai côtoyé de trop près les marginaux pour en avoir une image à la Jehan Rictus. Bonne soirée, merci pour ce nouveau commentaire, à lundi prochain !
Sections - Extrait
Publié le 12/08/2024
Il n'y a que les répétitions du début (indienne, indien) qui me gênent d'emblée, sinon tout le reste coule tel le fleuve de vos révoltes parfois crues comme dans "Les meurtrières" mais aussi sensibles sur les autres textes. C'est travaillé et les déclinaisons du blanc et à la fin du peuple sont à mes yeux et dans mon ressenti réussis. Merci d'avoir de ces nouveaux partages.
Les Meurtrières - Extrait
Publié le 12/08/2024
Dès le début on se heurte à une introduction choc qui donne le ton déjà prédictif du titre. C'est noir et ça dissout le peu de lumière qui reste. Des images et des propos forts qui expriment très bien la marginalisation et son processus nourrit par la colère et de l'exclusion subie et parfois choisie d'une société à laquelle on n'adhère plus du tout. J'aime beaucoup "j'allaite un ventre creux" , "les plaies du pavé", "un apatride errant", "les jappements des chiens nous rappellent au monde"... et la toute fin est parfaite à mes yeux.
SOS
Publié le 12/08/2024
Bonsoir Salima, ce texte est-il le dernier écrit ? J'ai besoin de savoir avant de commenter ton texte.
Variation sur Vénus - Extrait
Publié le 11/08/2024
Bonjour Enki, merci pour ta confiance. Factuellement, je n'ai pas vu sur ce site la possibilité de MP, il faudrait demander à Léo. Tu dis que la fin est ambigüe. J'y vois une belle palinodie, tu passes d'un futur bien net à un conditionnel. Pour en revenir à ton texte, "je crois qu'on oublie les gens, dans leur complexité", je suis d'accord avec toi, l'expérience charnelle totale est morte si le corps de l'autre n'est plus là puisqu'il n'a plus d'intention à notre égard... alors il nous reste bien "squelette" que tu évoques. En définitive, veux-tu écrire sur le squelette ou la fille? Je crois que c'est impossible de vouloir ressusciter l'expérience passée dans sa totalité à moins de finir comme Frenhofer, le peintre du chef d'oeuvre inconnu dans Balzac. Il y a un beau commentaire sur la tristesse/le tragique dans la poésie qui a été écrit il n'y a guère par Francis Étienne et sur ce point de basculement en poésie. Ma formation initiale demeure littérature et philosophie et je n'ai pas de talent pour les poésies, j'ai l'esprit un peu trop sec pour ça. En revanche, c'est difficile d'écrire sur une personne, pour ma part quand j'essaye, je ne suis pas satisfaite du résultat. Alors j'écris sur les habits, ce que j'ai cristallisé. Si le fantôme est le virus, le fantasme tel qu'on l'écrit me semble le vaccin. À bientôt de te lire si tu te promènes par ici. :-)
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Publié le 11/08/2024
C'est un vrai dilemme qui existe depuis la nuit des temps des sites d'écriture. Je suis souvent encourageant dans mes commentaires car je sais que ça m'a encouragé il y a quelques années ; que des critiques plus formelles auraient pu me faire perdre immédiatement toute confiance en moi et j'aurai arrêté immédiatement d'écrire. Et puis concernant la poésie par exemple, je ne me sens pas techniquement à la hauteur pour me permettre de faire des remarques pointues, c'est pour cette raison que je fais des retours plus basés sur mon émotion ou ressentis, car il faut aussi avoir le niveau et se sentir légitime de pouvoir faire des commentaires pointus. Une fois que les développements annoncés seront réalisés, je pense que l'on va mettre en place un système qui demandera tout simplement à l'auteur de dire ce qu'il attend tout simplement : s'il est par exemple en mode promeneur, tout simplement respecter son choix : on ne peut pas imposer aux autres les exigences que l'on a pour soi. Tout le monde est différent et a des aspirations différentes. En identifiant ainsi les auteurs qui veulent juste partager leur écrit sur le plan amical, cela permettra en connaissance de cause aux commentateurs de ne pas se sentir frustrés en ayant le sentiment d'avoir perdu leur temps de faire de gros retours alors que ce n'est pas ce qu'attendait l'auteur en face. Je pense, que dis-je, je suis convaincu qu'il faut respecter l'envie et les objectifs de chacun sans les contraindre. La liberté des uns s'arrêtent là où commencent celles des autres. C'est pourquoi je pense qu'il peut y avoir plusieurs cercles aux exigences et attentes différentes qui permettra lorsqu'ils seront identifiés, que chacun s'éclate dans son cercle avec des auteurs aux mêmes aspirations. Ce qui n'empêchera pas de pouvoir évoluer et changer de cercle si l'on change de point de vue ou d'attentes. Ainsi chacun pourra moduler ses interactions en toute connaissance de l'autre et dans le respect de ses choix. C'est aussi important qu'un site d'auteur puisse permettre de se retrouver et de se regrouper des auteurs très exigeants qui vont se challenger (avec bienveillance, toujours), sans n'avoir plus à craindre de blesser ou de mal faire.
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Publié le 11/08/2024
Félicitations pour ces travaux titanesques qui facilitent l'accès à la lecture comme à l'écriture avec un lieu qui demeure plaisant mais exigeant. Bravo! Je dis mon sentiment à défaut de suggestions, je peux faire remonter quelques difficultés en tant que lectrice. Quand je viens ici pour lire, j'ai l'impression de me promener dans plusieurs endroits différents sans trop savoir où je tombe au départ: une galerie sélection officielle (extrait déjà publié souvent parfait), un salon d'exposition (texte destiné à une publication future mais les auteurs souhaitent des retours), l'atelier (zone expérimentale) ou l'antichambre (textes ébauchés plus brouillons). Certains textes sont plus où moins accessibles comme des sentiers de randonnées plus ou moins bien entretenus. Je ne suis pas gênée à l'idée de lire des textes mal balisés, un sentier mal entretenu peut être difficile d'accès mais cacher des trésors, je galère juste à avancer dans ma lecture. Aussi, quand en tant que lecteur on laisse un commentaire à un auteur, la difficulté consiste à savoir exactement où il se situe pour lui dire quelque chose qui soit utile, réconfortant et fraternel en un mot: encourageant. Autrement on peut mettre "j'aime" mais si la personne se trouve dans la zone expérimentale un "j'aime" ne lui servira pas à grand chose. Un commentaire adressé à quelqu'un qui se trouve dans "antichambre" pourrait le décourager et le rendre mutique. Enfin, je peine souvent à savoir aussi si j'ai affaire à des écrivains ou à des promeneurs comme moi (ceux qui écrivent comme le chanteur qui chante pour ses copains) ou à ceux qui essayent une première fois et que l'on a envie d'encourager à s'exprimer parce qu'écrire leur fait du bien. Comment rendre cela clair? Je n'en sais rien. Quand je commente, j'ai peur de faire de la peine et parfois je ne dis rien.
Variation sur Vénus - Extrait
Publié le 11/08/2024
Bonjour Myriam, et merci de ce commentaire précis et attentif, il me touche beaucoup. J'imagine que pour savoir un peu plus qui est cette fille, il te faudrait lire le recueil "Variations sur Vénus", dont ce poème est le dernier texte. Je peux te l'envoyer en MP si tu veux, mais je n'en publierai sans doute pas d'autres extraits ici. L'ambiguïté de la fin est volontaire ; je crois qu'on oublie les gens, dans leur complexité ; mais on est marqué à vie par les fantômes qu'on a habillé de fantasmes, qu'on a "cristallisé" (Stendhal), surtout si on ne s'y confronte plus que par le souvenir. C'est un peu le cas ici.
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Publié le 11/08/2024
Je viens de lire ton commentaire ! Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! J'y ai ajouté une réponse. Régulièrement, je plébiscite le site sur ma page FB. ;-)
Ambre gris
Publié le 11/08/2024
Je découvre avec plaisir et émotion même, l'analyse que tu as faite de mon roman "Ambre gris". Tout d'abord, merci Léo pour ta lecture de mon récit et la chronique que tu en a fait, en plus de l'achat du bouquin ! ;-) Suite aux retours que j'en ai, dont le tiens, il me semble que ce sont les lecteurs qui écrivent mon livre. Ils y mettent leur vécu, leur vie, leur sensibilité que simplement, mes mots ont réveillé. Encore merci, cher Léo !
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Publié le 11/08/2024
Salut Patrice, tu trouveras dans la partie bibliothèque ton livre que j'ai chroniqué. Oui ça avance bien et cela devient un endroit où l'on va se sentir de mieux en mieux. Côté promo pour faire connaître le site ce sera fait après les derniers développements évoqués; mais tous les auteurs déjà présents et inscrits peuvent déjà le recommander à d'autres passionnés d'écriture ou de lecture.
Vies, sentences et doctrines des sages imaginaires
Publié le 11/08/2024
Merci pour ce complément d'information, oui la poésie n'est pas simple à commenter et tout le monde n'y est pas forcément réceptif, c'est beaucoup d'émotion et parfois comme une toile de peinture abstraite, ça nous parle et les images nous évoquent des sentiments dans lesquels puiser pour exprimer son ressenti. A plus tard.
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Publié le 11/08/2024
C'est super ! Le site est vraiment bien. Il faudrait trouver le moyen de le faire connaître. Bravo en tout cas et merci ! Ipagination reste un refuge important pour moi. Il a été essentiel et le sera peut-être encore. ;-)
Vies, sentences et doctrines des sages imaginaires
Publié le 11/08/2024
Hello Léo, c'est bien la première fois que je chronique un livre ou que j'en parle plutôt. Je te laisse m'expliquer comment tu envisages la différence entre les deux car perso, je ne la mesure pas. Pour moi, ce pastiche n'est pas un essai philosophique. Je parie que ce livre te plaira si tu l'envisages plutôt comme un recueil de fables et peut-être l'aurais-tu publié ainsi. Enfin, si mon commentaire suggère un chemin escarpé et plein de ronces, je garantis que l'ouvrage peut être lu par tous comme Candide de Voltaire. Pour moi, c'est une lecture d'été qui ne nécessite pas de travailler avec un dico à côté. L'autre livre de Dall Aglio que j'avais lu (Une Rolex a cinquante ans: a-t-on le droit de rater sa vie?) me semble accessible clair tout en demeurant d'une belle efficacité démonstrative. Bref, je trouve là une littérature de qualité. Pour ma part, je reconnais un vrai philosophe doublé d'un bel écrivain. J'admire franchement la rigueur, la concision et le style.. bref. J'aurais aimé m'exprimer ainsi. En plus, il n'y a rien chez lui de ces "essais philosophiques" qui dessèchent là où l'on attend la vie. Ça parle de la vie. Aucune ressemblance donc avec celui que ma concierge prend pour un philosophe, les journalistes pour un philosophe et les philosophes pour ma concierge. En bref, je crois qu'il existe un gros malentendu sur "les essais philosophiques". Pour ma part, en toute honnêteté, j'éprouve une grande difficulté vis-à-vis de la poésie qui ne m'est pas facilement accessible. Ce n'est pas faute d'essayer ce genre d'itinéraire exigeant mais pour moi, c'est encore du niveau de la piste noire au ski... ^^^ Enfin, pour revenir aux éditions Ipagination: je débarque alors il me manque l'historique. Je perçois quelques bribes de vos expériences passées au travers des allusions de Vivi ou de Fabien mais c'est tout...
Cycles Amoureux - Extrait - Le temps de se rencontrer - 46
Publié le 11/08/2024
Re-bonjour et bienvenue! Pardon, je n'ai pas lu dans l'ordre de publication... Entre le "taureau de féria" et le "petit Saint-Bernard en colère" nous avons deux beaux daimons d'amoureux (au sens de l'histoire de la Croisée des Mondes) dont on a envie de savoir s'ils sont bien "stabilisés". L'image de la "princesse ancienne" me plaît beaucoup, j'imagine que le héros "saigne" sur un texte indéchiffrable et précieux dans une graphie ancienne qu'il faudrait manipuler avec une extrême précaution par peur que tout ne tombe en poussière entre ses mains. Pour la langue ancienne autant que pour les persiennes: le sésame ne s'ouvre pas facilement car c'est difficile d'interpréter les signes. Le "je vis heureux à ta fenêtre mais je veux rester dans ton coeur" est une formule simple, belle efficace: le graal pour qui veut écrire simplement. Bref, c'est joli, bien écrit et agréable à lire. Mention particulière pour les "adresses". Je trouve que c'est vraiment ce qui donne envie de lire ce type de poème comme pour les poèmes de Catulle. Nous voulons connaître les caractères.
Variation sur Vénus - Extrait
Publié le 11/08/2024
C'est beau à lire, de mon côté, les thèmes, les niveaux de langue et la diversité des inspirations ne me choquent pas. En revanche, je suis désorientée par l'usage des pronoms dans le texte car en tant que lectrice, c'est ce qui peut me désorienter. Vous ajoutez tout doucement de l'harmonie lorsque vous passez de "je" sur une strophe à "nous" d'une strophe à l'autre quel que soit le temps. Je me sens plus désorientée face à une strophe de "méta" par exemple: "que les vers dévorent cette goule muette" surtout si cette strophe glisse à la suivante vers l'évocation"elle serait là" alors que je m'apprêtais à mieux connaître ce "tu" qui était présent auparavant "tes pâleurs..." Bref, je ne m'en cache pas, cette fille, j'aimerais bien savoir qui c'est. Malheureusement peut-être à cause de "j'aimerais l'oublier tout à fait" vous nous le refusez un peu même si après vous la convoquez "elle serait là" mais nous ne la connaissons pas davantage. Soit vous l'oubliez mais alors c'est triste car vous n'en parlez pas soit vous la rendez présente mais il est certain que vous ne l'oublierez pas. Enfin, je trouve davantage une variation lunaire "J'oublierai tout de toi...." (éclipse) jusqu'à "prendrais-je de nouveau la voie de sa maison" (quartier) qu'une variation sur Vénus. À bientôt de vous lire.