Cher Philippe Sabardu, en premier lieu je dois vous féliciter pour le souffle poétique que vous avez et pour ce magnifique poème, qui ressemble beaucoup à une ode. Votre travail poétique est remarquable et encore une fois je vous en félicite. Vous avez choisi un ton intimiste en utilisant le « tu » et le « je » ce qui donne au poème une allure antique, c’est un très bon choix. Votre rythme est fort et l’on retrouve en vous cette grandeur des poèmes du dix-septième siècle où la mythologie jouait un rôle très important. Votre vocabulaire est très varié et la souplesse de la composition absolument charmante. Votre composition est techniquement parfaite, l’alexandrin magnifiquement construit toujours avec sa césure et le souffle de votre inspiration est absolument remarquable. Je n’aurais que trois remarques à vous faire. La première concerne le vers « à quoi me sert la vie puisque je t’ai perdu » le mot vie devrais être suivi d’une voyelle sinon il vous faut prononcer vie en deux syllabes, ce qui nous aujourd’hui serait étrange, et ce qui prolongerait votre vers d’une syllabe. Je retrouve le même problème dans le vers « toi mort et moi perdue, cruelle communion » là encore le mot perdu devrait être suivi d’une voyelle, sinon il faut prononcer le E et le vers passe à treize syllabes. Enfin le vers : « alors me sont venues les espérances folles » présente le même problème avec venues. Ce sont là d’ infimes détails techniques mais votre travail de fête touche la perfection. Vous êtes certainement habitué à écrire en alexandrin et votre participation est un délice pour nous lecteurs, car elle ressuscite le classicisme de la poésie française. Vous êtes un grand poète et j’admire beaucoup votre travail. Merci encore de nous avoir régalés avec cette composition absolument parfaite. Continuez, ce sera un grand plaisir pour tous les lecteurs. Je vous rappelle votre récompense le « voyage bleu » que je vous enverrai si vous donnez à Léo votre adresse pour que je puisse vous en faire parvenir avec grand plaisir un exemplaire. Merci encore et bravo. Cordialement, F. Étienne
Cher fils de Louis d’abord je vous félicite pour avoir participé à ce défi avec autant de succès. Votre texte de grande qualité poétique a une fluidité qui charme le lecteur. L’accumulation des images et des expressions très poétiques rendent le texte scintillant. Je vous en félicite, c’est un très beau texte dont la nostalgie parfois perce la lecture d’un aiguillon, et la sensualité que vous avez choisie est très colorée. Du point de vue uniquement technique je vais reprendre chacun de vos vers, l’un après l’autre et en détail. Le premier vers est correct tout comme les second et troisième ver. Et ce quatrain se termine sur un vers parfaitement correct. Par contre le premier vers du deuxième quatrain a une syllabe de trop, de même que le second ver a dix syllabes. Quant au troisième vers il a lui aussi neuf syllabes mais le dernier vers de ce quatrain est lui parfaitement correct. Le premier vers du troisième quatrain est correct mais le second a lui aussi neuf syllabes. Le troisième vers est parfaitement correct ainsi que le dernier vers. Dans le dernier quatrain le premier vers est correct, le deuxième manque par contre d’une syllabe. Le troisième vers a dix pieds ainsi que le dernier vers. Votre travail poétique est excellent, peut-être faudrait-il travailler sur le nombre de syllabes dans chacun des vers mais je dois reconnaître que l’octosyllabe est beaucoup plus difficile à composer que l’alexandrin, car il lui manque une césure franche et bien entendu étant plus court, il correspond à un souffle poétique plus saisissant. Une dernière remarque sur les rimes que vous respectez parfois et que parfois vous ignorez. Là encore peut-être qu’un travail plus rigoureux sur la rime ajouterait à votre poème une musicalité plus intense. Il n’en reste pas moins que vous avez d’abord participé avec enthousiasme et grand succès à cet atelier d’écriture, et qu’ensuite votre travail est sur une bonne voie pour atteindre la perfection technique. Il vous suffit d’un peu plus de rigueur, ou simplement un peu plus attention. Je vous renouvelle mes félicitations et vous rappelle que je vous enverrai un exemplaire du « voyage bleu » avec le plus grand plaisir pour vous récompenser de cette participation, et il vous suffira de communiquer votre adresse à Léo pour je que je puisse vous faire parvenir ce livre. Très cordialement, F. Étienne
Je découvre seulement ton commentaire, merci infiniment de citer Miren qui est vraiment une sacrée artiste. C'est un beau cadeau que Miren et Marie-Luce m'ont fait.
Il y a dans tes deux premiers vers une sacrée belle quadrature que composent les mots, le silence, la mémoire et la sérénité. une belle aire d'envol pour tutoyer quelques recoins de ta belle poésie. J'ai beaucoup aimé la vanité, qui est certes un défaut mais qui permets tout de même de grandes choses, et puis j'ai adoré "les serpents avides de parloirs". Ton horoscope promet des lendemains mouvementés. A plus tard Francis Étienne.
Grand merci Jeanine, tout cela n'a pas été simple mais avec la bienveillance de tout le monde ici et les conseils de Francis Étienne, on ose et on on progresse vite, c'est vraiment chouette.
Merci Jeff, j'ai découvert le mot acariose en cherchant une rime, c'est en forgeant que l'on devient forgeron. Ce qui est top avec l'écriture, c'est qu'elle nous emmène dans des sentiers et des connaissances sans cesse renouvelées. A plus tard.
Avec plaisir Philippe et merci de partager votre belle écriture avec nous. Pensez à mettre une photo de profil ou un avatar, remplir la partie description de votre profil et si vous le souhaitez la ville où vous résidez : cela humanise les échanges et surtout débloquera des badges qui permettent de débloquer à leur tour de plus en plus de fonctionnalités, toujours entièrement gratuitement (nous avons remplacé l'argent par l'échange et le partage, ainsi tout le monde s'enrichît).
Je suis toujours aussi troublé par votre écriture qui est à la Lisi§re de deux mondes. Le lien continu avec les animaux confèrent à vos textes une dimension "chamanisme". J'ai énormément aimé "l’enfer n’est pas de perdre sa chair, mais bien d’être mal aimé. ". Pensez à mettre une photo de profil ou un avatar, remplir la partie description de votre profil et si vous le souhaitez la ville où vous résidez : cela humanise les échanges et surtout débloquera des badges qui permettent de débloquer à leur tour de plus en plus de fonctionnalités, toujours Entièrement gratuitement. A plus tard.
Merci pour votre lecture. J’ai essayé de faire au mieux pour cet atelier. Je me suis entraînée le mois dernier en essayant avec deux poèmes. Malgré cet entraînement préalable, en dépit de la lecture du traité de versification j’ai buté sur l’assimilation des règles concernant les « e » muets, les « s ». Je trouve une harmonie classique et une pureté d’expression dans les alexandrins en 6/6 que je ne retrouve pas dans les poèmes de Hugo même avec un rythme ternaire en 4/4/4. En revanche, corseter le langage permet une meilleure maintien de la prose pour quelqu’un qui n’est pas poète comme moi. Merci d’avoir lu mon exercice. :-)
Merci pour cette lecture. Marie-Gab est apparue cet été à la faveur de l’atelier de l’été proposé par Léo. Le défi: 8 semaines, un écrit par semaine. 7 péchés capitaux + une conclusion. J’ai choisi la forme « feuilleton » avec pour objectif de me contraindre à une pratique journalière en écrivant vite. Le Fils de Louis et Agathe ont participé également à cet atelier. Marie Gab est présente dans les 8 épisodes.
Je viens donc de faire connaissance avec Marie-Gab. et j'en suis ravi. Je retiens: m'entraîner à boire du thé acidulé et très chaud, choisir avec élégance des fleurs dénuées de toute symbolique, se méfier des chevaux surtout s'ils viennent d'Anatolie, retourner au catéchisme si besoin, éviter les motos bruyantes et ne pas prendre pour argent comptant les sourires par trop angéliques. Très agréable balade chez cette gentille fine mouche et merci pour ce moment (comme dirait l'autre) je vais vite voir si je trouve d'autres pierres par-ci par-là. :-)
Merci à vous deux, Myriam et Léo, pour vos encouragements et vos gentils mots de bienvenue. Pardonnez-moi si je tâtonne un peu sur ce site que je découvre et pour l'instant je m'y trouve plutôt bien, donc j'espère à très vite
Presqu'île de Plougastel-daoulas, et écriture du texte dans le pays des abers, a l'aber-Ildut. Actuellement, il est chez edilivre, compte auteur , sous le titre ( Le soleil des abysses, conte de la folie ordinaire. Phorésie est accompagné de plusieurs textes courts : interprétation de légende celte très personnel, puis des textes maritime... Merci beaucoup pour votre réactivité ainsi que votre invitation
C’est top Perthro, et l’explication en plus apporte à l’appréciation un niveau supérieur. Tout semble savamment bien agencé. Et cette forme de résignation entre échec et sagesse donne dans mon ressenti une unité à l’ensemble. Est-ce que ça te dirai de participer à l’atelier en cours sur l’écriture d’un sonnet ?
C’est bon pour a ca ri o se : j’ai remplacé « en une » par d’une, je récupère ainsi le pieds de trop. Normalement ce sonnet est donc techniquement correct, ouf.
Bonsoir et bienvenue Philippe. Et bien, quand je pense que j’ai été débordé par deux quatrains et 2 tercets et que je découvre ces 9 quatrains :-) bravo pour cette réalisation, mais aussi pour l’intensité de votre poème qui porte les sentiments au zenith de Râ, tout là-haut. Il y a comme le souligne très judicieusement Myriam, une magnifique complainte qui s’en dégage. À plus tard.
Bonsoir et bienvenue Jeff. La première question que je me pose c’est de savoir où vous habitez ? Car ce n’est pas banal d’écrire sur cette faune marine. Il y a plusieurs lectures, vous avez attisé ma curiosité, hâte de lire d’autres textes. À plus tard.
Ah oui, et perplexe avec « d’une dune » : d’un côté satisfait parce que ça rebondit drôlement et de l’autre déçu parce que c’est redondant. Je verrai plus tard.
Merci très cher Francis Etienne, pour ton retour, le nouvel outil en ligne que je découvre et de me montrer les quelques imperfections. Je viens de supprimer les couacs liés à vie et pensée. Et je suis de nouveau fasciné par la diérèse de la synérèse qui est un nouvel axe d’exploration pour moi. J’ai choisi acariose car il me permettait d’évoquer par ce biais les fameuses plaies d’Egypte (on retrouve d’ailleurs le berceau qui renvoie aussi à l’occurrence biblique). Je viens d’utiliser le lettré mais il ne m’a pas décomposé le mot, je pense donc que ta décomposition est d’acariose est la bonne, ce qui me fait un pieds de trop, ce qui est fort cruel :-). Je vais essayer de corriger cette dernière scorie pour avoir un sonnet parfait.
Merci pour l’éclairage. J’admets que le monde nordique … c’est l’hyperborée pour moi. Je vais essayer de combler ce vide culturel que je découvre ce soir. A bientôt de vous lire.
Perthro est en fait une rune, c'est la lettre P. L'enluminure représente l'Yggdrasil, l'arbre monde. Sur ses branches et racines, les mondes sont rattachés.
Pour faire simple, ce texte est syncrétique, mélangeant la magie de l'Antiquité gréco-romaine (thaumaturge, théurgiste, aruspice) à celle du monde nordique (Nornes, Midgard, Yggdrasil). Je trouvais intéressant de mélanger un monde connu a un autre moins connu.
En substance, ça veut juste dire : donnez moi le monde et je resterai moi-même...