Merci beaucoup tout un poème a fabriquer d'après votre sublime commentaire... Cheval roux est un vecteur personnel pour dire à une personne qu'elle me manque... versus Celte.
Très belle anaphore que de remettre en ces mains ce qu'elles sont, font, changent, façonnent. Les vendanges renforcent le lien des femmes et des hommes à la Terre, ce lien si fort et intense que tu décris très bien et puis ce temps qui passe aussi, de saisons en courses effrénées... merci Jeannine.
Cher Léo, merci pour l'accueil que tu as fait à ce texte en prose. Il est vrai que je suis plus enclin à publier des sonnets que des textes en prose et en particulier des nouvelles, parce que je ne suis pas certain de leur qualité. Mais j'ose les faire lire ! Tes remarques sur ce texte sont absolument pertinentes, et il est bien vrai que le personnage central lorsqu'il entre dans le monde de la fantaisie et du rêve, trouve un rythme très différent. Il passe de la peur et de l'angoisse aux délices propres à tous les contes. Le féerique de la deuxième partie avec ces éléments traditionnels de reines, de géants, de mets extraordinaires, de jardin de château transforme le protagoniste en héros. Le mystère de l'anneau rajoute un lien avec la réalité. Bien sûr la banalité de l'histoire peut cacher quelque chose de plus. Lorsque l'enfant ramasse le livre, les lettres qui volent comme des papillons sont le véritable point d'orgue de la magie du rêve et de la réalité. D'ailleurs lorsque le duc de Froissart écrit ses mémoires, il parle de cet incident, mais ses mémoires sont classés à côté du « petit livre vert », comme si les mémoires s'étaient engendrés du petit livre. Je te remercie aussi pour avoir souligné la lourdeur de certaines phrases. Comme tu le sais mon style est très influencé par Marcel Proust et quelquefois, même dans les nouvelles, j'écris à la limite du « Marcel Proust ». Je sais que pour un lecteur c'est toujours difficile de suivre une phrase de cette longueur, car elle ralentit la fluidité du discours et pèse sur la fluidité de la lecture. On trouve chez Marcel Proust des phrases qui comptent plusieurs relatives, plusieurs subordonnés de circonstances et des enclaves de gérondif, ce qui pour le lecteur est un véritable marathon littéraire. Toutefois, je trouve, peut-être à tort, que ces longues phrases enfoncent le récit dans une profondeur dont quelquefois la nouvelle peut avoir besoin ou du moins à laquelle, elle peut faire appel. Et tu l'as remarqué toi-même, après ces longues phrases, le narrateur a pénétré l'ouvrage « comme s'il était comme un poisson dans l'eau » ainsi en utilisant la phrase « proustienne » le texte s'enrichit d'un ton différent, que le lecteur remarque à peine, mais que toi tu as bien remarqué ! Merci pour ces remarques dont je ferai bon usage dans mes prochains textes grâce à toi. Merci encore pour ta fidélité et pardon pour mon retard à répondre, mais un à un je reprends l'ensemble de tes commentaires. Cordialement, F. Étienne. Au tremblement des mots on reconnaît souvent des branches d'aubépine et les murs d'un couvent.
Cher Léo, merci encore pour ce commentaire si juste et si intéressant. Oui tu as bien raison l'écriture elle aussi peut-être corrompue, et elle l'est lorsqu'elle n'utilise pas toute la souplesse et la délicatesse qu'elle devrait posséder. Une écriture mal maîtrisée et considérablement dangereuse. C'est bien entendu ce que je reproche à la production littéraire française actuelle, qui ne compte pas de grands écrivains. Ce sont tout au plus des journalistes qui s'attachent à un quotidien, ou un caractère particulier du monde qui nous entoure. Or l'écriture qu'ils emploient n'a pas de relief ni de profondeur. Elle est au mieux une sorte de caméra qui regarde le monde. Cette écriture-la est très dangereuse parce qu'elle détruit la véritable écriture. J'aimerais qu'on me cite un écrivain français qui est l'étoffe de Flaubert, Stendhal, Colette ou Peggy. Aujourd'hui la littérature a migré dans d'autres pays, comme le Japon, où les États-Unis où l'on trouve des écrivains dont l'œuvre restera dans le fleuve de la littérature mondiale. Écrire n'est pas décrire. Écrire suppose un instrument d'écriture comme un outil et un style d'écriture comme un morceau de bois sculpté ou un tableau peint. L'intérêt de la littérature c'est précisément la beauté de la langue utilisée, un peu comme dans l'opéra la beauté s'incarne dans une voix. On peut alors découvrir cette dimension d'écriture qu'est le caractère particulier de une écriture. Seul un écrivain peut écrire sur n'importe quel thème de la vie en le façonnant de son style, de sa plume, et de sa connaissance de la langue. Je me délecte encore et encore à lire Saint-Simon, le duc, ou Madame de Sévigné, précisément parce que leur outil linguistique est d'un raffinement rare et d'une maîtrise complète de la langue. Ils ne sont pas les seuls ! Merci cher Léo pour ton commentaire et pardonne-moi pour la lenteur dans mes réponses, que je regrette. Cordialement. F. Étienne Sous la rougeur du soir un nuage songeur Longe le bord de l'eau comme un vieux vendangeur.
Cher Jeannine B merci pour votre commentaire et votre enthousiasme après la lecture de ce texte. Je vous remercie aussi de vous être abonné à mes parutions. Très cordialement, F. Étienne
Bonjour et bienvenue Alain, et grand merci pour cette très belle participation à l'atelier. Un poème qui semble universelle tans l'amour est à certaines phases de la vie une quête de chacun. Un poème qui parle mais aussi qui redouble d'efficacité avec l'usage de l'anaphore. Merci pour votre très belle entrée sur le site.
Malédiction, empoisonnements et va-sans-âmes pour un poème qui semble promis à un funeste destin. L'écriture c'est comme le sang qui coule dans les veines, vitale à la condition de n'être pas corrompue ou condamnée. Merci pour ce nouveau poème Francis Étienne.
Bonjour, j'ai juste lu ce texte n°10. C'est peut-être pour cela que tout ne m'a pas semblé très clair. Mais un je ne sais quoi m'a fait poursuivre ma lecture. Je pense quand même qu'il faut développer plus les choses.
"- Et ce jour-là, une voiture de flic, postée de l'autre côté de la rue. Des hommes en uniforme, enfoncés dans leur siège. Des hommes en uniforme qui n'ont jamais été là pour moi et dont je dois encore plus me méfier que des délinquant(e)s qui hantent mon quotidien... (Pourquoi ? Ils n'ont jamais été là, alors pourquoi s'en méfier ?) Lors du premier passage, j'enregistre leur présence. C'est un premier niveau d'alerte. Nous allons à la laverie publique qui jouxte le supermarché, que peuvent ils bien nous reprocher ? De porter des sacs trop lourds ? Délit de linge mal séché ?" (Pourquoi seraient-ils hostiles et de mauvaise foi ?) Mais peut-être les réponses se trouvent-elles dans les textes antérieurs.
"Il le sait d'autant mieux qu'il joue avec les limites et tire probablement cette confiance du fait que la Police est complètement dysfonctionnelle, pour rester dans l'euphémisme." Cette phrase a failli me faire arrêter ma lecture. Elle comporte de multiples maladresses. Mais peut-être es-tu comme moi, trop pressé de montrer ton travail. ;-)
A bientôt !
;-)
Merci Engome. Sauf erreur de ma part, c'est la première fois que nous conversons. Je suis vraiment heureux que ce texte vous ait touché et j'apprécie beaucoup la comparaison à Pagnol car, comme lui, j'essaie d'être aussi naturel, vrai, authentique que possible. Toutefois, le texte que vous avez eu la gentillesse de lire n'était qu'un appât afin de me tirer plus loin dans mes réflexions, un dispositif nécessaire pour me chercher car depuis l'écriture de mon roman "Ambre gris" je tâtonne un peu. Ici, je me suis mis à écrire une nouvelle sur un thème donné. J'avais une vague idée mais voilà, elle n'était que vague. Hier, tout s'est dénoué dans mon esprit. Je vais donc ajouter le nouveau texte à l'ancien avec le nouveau au dessus. Je me retrouve enfin après des mois. Je suis très content. ;-)
Merci mon cher Léo ! Ce texte était nécessaire pour me chercher. Je me suis mis à écrire une nouvelle sur un thème donné. J'avais une vague idée mais voilà, elle était vague. Hier, tout s'est dénoué dans mon esprit. Je vais donc ajouter le nouveau texte à l'ancien avec le nouveau au dessus. Je me retrouve après des mois. Je suis très content. ;-)
j'entre à pas feutrés dans votre communauté, un peu comme un saltimbanque de sous préfecture entrerait à la Comédie Française. Avec prudence et respect. Et là, je me bagarre comme un pauvre diable avec les images en cavalcades qui, fougueuses, me sautent au visage à la lecture de ce flamboyant sonnet. Et j'aime ça. Merci.
Merci pour ce retour. J'ai au moins sous le coude les 8 premiers petits textes "Hey you" (ici, c'est le 10éme).
Je vais les publier à raison de 2 par jour.
Ca serait en effet intéressant de voir ce que les gens qui lisent, veulent voir se développer davantage dans un texte. L'espace collaboratif peut être très intéressant, en ce sens. Mon trait est souvent plus proche du Haiku, car je ne sais jamais ce qu'il est utile de développer. Ca m'intéresserait de le savoir, en effet.
Magnifique texte. J'ai été très émue par certaines tournures de phrases et associations d'images qui n'appartiennent qu'à vous, et donne au texte cette tonalité si singulière et poignante. Merci pour ce magnifique moment de lecture.
Bonjour Mihoub,
C'est un joli poème, frais et délicat. Je le relirai souvent avec plaisir: il réenchante le quotidien.
Merci pour cet agréable moment de lecture.
Bonjour,
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce récit, écrit dans un style simple et limpide: la charge émotionnelle est là. La retenue, aussi. C'est un sujet qui touche de nombreuses personnes, l'addiction à la Nicotine, mais qui est écrit dans un style si chaleureux (à la Pagnol, je trouve...même si c'est la Belgique) qu'il en devient touchant et attendrissant. J'ai beaucoup, vraiment beaucoup aimé ce texte et c'est probablement la raison pour laquelle je trouve les deux dernières phrases pas aussi abouties, que le reste. Merci pour cet agréable moment de lecture.
Belle force évocatrice pour un premier essai. On est immédiatement transporté dans l'intrigue d'un roman de Christian Jacq que la focalisation choisie nous permet de survoler. C'est un poème riche et dense, mais qui ne se dévoile pas. Son mystère reste entier, même après plusieurs lecture: aussi délicieux et fugace qu'une gourmandise.
Bonsoir très cher Francis Étienne, quel surprise en ouvrant la page de tomber sur une nouvelle. Et comme "Page de neige" précédemment publié on est très vitre pris par l'ambiance qui se dégage et par le personnage qui rapidement se trouve dans une situation qui attise toute notre attention et de l'intrigue qui se profile, avoir l'envie d'aller au bout. J'aime le fantastique et j'aime encore plus cette idée de faire partie du livre qui s'écrit et j'ai passé un bon moment de lecture. Ma seule remarque porte sur la longueur de certaines phrases comme par exemple celle-ci : "Les lampes à l’abat jour d’opaline vert ne jetaient plus qu’une blafarde et lugubre lumière sur le parquet dont les craquements étaient amplifiés par la solitude et surtout par le vide de cette immense pièce dont le plafond illustrait, d’une magnifique fresque, les voyages d’Ulysse revenant de Troie." ou encore juste précédemment avec deux relatives à la suite "Les fauteuils près de la cheminée avaient été déplacés vers les tentures en tapisserie, qui filtraient la lumière du soir derrière les trois grands baies qui s’ouvraient sur le parc". Mis à part ces détails, j'ai aimé emprunter ton récit et il m'a semblé que c'était beaucoup plus fluide du moment ou le narrateur a pénétré l'ouvrage, comme s'il était comme un posson dans l'eau, ou comme si, l'auteur que j'apprénds à connaitre rejoignait son univers onirique où il fait bon vivre, comme un ultime refuge. C'était chouette, merci Franci Etienne pour ce beau voyage, entre le conte et... les songes.
Et bien voilà, ma prémonition étaient bonne, le sous le coude est bien là, une autre forme d'analytique plus posé et qui en impose par le choix des mots et par le sens de la formule. D'ici la fin de l'année il va être développé un vrai espace de travail collaboratif, avec entre autres, la possibilité d'annoter le texte dans la marge, permettant ainsi de mettre le doigts sur les endroits précis où ça se joue. et je reviendrais alors sur ce texte. Tu disposes d'un beau panel d'écriture et d'un beau stock de vécu ou d'imaginaire à partager et dans cet extrait il y a beaucoup de choses qui cohabitent, ça va vite, comme dans le salon de coiffure, sauf que là il y a bien plus que les superficialités d'un salon de coiffure, et l'on aimerait que certaines idées ou passages, prennent plus de temps, et pourquoi pas l'objet de bien plus longs paragraphes (chapitres ?)... il y a beaucoup d'émotions, beaucoup à dire, à expliquer, il faut prendre ce temps là, et j'espère te voir le prendre avec nous à l'avenir. A plus tard intrépide Engome.
Quand ça veut pas, ça veut pas, le signe qu'il faut vraiment arrêter. Il y a deux phases du récit qui sembleraient presque écrits à deux moments différents. La première partie qui m'a bien amusé car on a l'impression de suivre un serial-Killer qui essaye de nettoyer toutes les traces de son forfait. Et la seconde partie qui est dans une phase qui semble être plus réfléchie et travaillée, où l'on écrit dans une démarche de récit long à la Balzac qui pouvait écrire sur un détail des pages entières. De cette fin de texte j'ai été surpris et ravi de lire du descriptif sur le jardin, cela permet de prendre place dans la scène et le quotidien, et "stylistiquement" parlant ça permet de donner une bouffée d'air frais dans l'addiction et d'y mettre un contraste. A plus tard Patrice.
Dt bien c'est très réussi, vraiment. Pour les nouveaux arrivants il n'est possible de ne mettre que deux textes par semaine (car dans une précédente aventure certains auteurs déboulaient, et déchargeaient 10 textes d'un coup sans même interagir avec les autres), les auteurs qui sont dans une démarche de partage sur le moyen long terme débloquent rapidement les badges, notamment en participant à des ateliers et défis d'écriture et partageant des lectures de livres, ça va très vite en fait mais ça permet de faire le "tri" et ne restent que celles et ceux qui veulent vraiment partager et échanger. A plus tard Engome.
Merci pour ce message de bienvenue. Je vais personnaliser mon interface, en demandant patience et bienveillance. Hey you, c'est un peu le journal intime d'une femme qui essaie de décrypter son quotidien, à la façon de l' "écriture autobiographique vivante" de Deborah Levy.
Le but est vraiment de décrypter et informer le lecteur sur "le dessous des cartes", sans tomber dans l'analyse poussée, fastidieuse ou le désespoir de l'impuissance.
C'est du Deborah Levy "intranquille". Merci pour ton retour Leo. Je vais voir comment débloquer l'accès aux fonctionnalités, car certains ateliers ont l'air très intéressants. Je pense y apprendre beaucoup, et progresser davantage.
A plus tard :)
Bonjour Mihoub, ce mois-ci l'atelier d'écriture porte sur le sonnet en alexandrins et je pense que votre poème y a toute sa place. Une fois connecté à votre compte, rendez-vous sur la page de l'atelier (partie activités) et rattachés votre texte à l'atelier, ce serait top que les autres auteurs et participants puissent aussi profiter de votre talent. A plus tard.
Bienvenue Engome et merci pour cette première participation que j’aime énormément. C’est écrit court, ça fuse à la vitesse des raccourcis de machines à café ou dans ce cas précis, de salon de coiffure. Ce rythme nous embarque et le ton ne nous lâche plus la main, un ton nerveux, direct, plein d’humour qui ne masque aucunement le drame qu’il recouvre. Au départ j’ai pensé à une construction de Stand up, et puis plus loin j’ai vu qu’il y en avait sous le coude avec de trop brèves séquence de descriptions mais qui montrent bien qu’il y a une vraie narratrice derrière. Bref j’aime beaucoup, bienvenue, et si tu le peux et veux, pense à mettre une photo ou un avatar pour humaniser ton profil, ajoutes quelques phrases à ta présentation de profil et si tu le souhaites ajoutes toi à la carte en mettant la ville (ou une ville à côté) pour enrichir cette belle planisphère de la ligue des auteurs qui en ont sous le coude :-) j’espère te relire prochainement, je tente donc un « à plus tard ».
Ça m’évoque un plateau de jeu céleste qui se joue entre la terre et mer même si au début j’avais l’impression d’assister à la partie d’échecs d’Alice de l’autre côté du miroir. Merci du partage ! A bientôt