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Le bonheur d’aimer

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Ce texte participe à l'activité : Ecrire une poésie en alexandrin

Moi qui ne connaissait pas le bonheur d'aimer

qui ne faisait rien d'autre que vivre à moitié;

Moi qui n'avait pour seul ami que le vent, 

qui concevait la vie comme un mauvais roman

 

Moi qui bâtissait tant de châteaux de craie

sur la vie, sur l'amour –mon désespoir secret,

Moi qui croyait mon cœur fermé aux sentiments,

qui me voyait seul devoir traverser les ans

 

Je t'ai rencontré.Tu as transformé ma vie

chassant d'un seul coup, loin, bien loin, tous mes soucis.

Tu m'as ouvert les yeux, tu m'as ouvert le cœur,

Tu as fait de mon temps cette suite de bonheurs.

 

Tu es ma joie, mon bonheur et ma tendresse

J'ai oublié mes craintes, mes regrets, ma détresse

grâce à toi. Pour toi mon cœur n'a plus de secret

Tu sais que ton nom y est à jamais gravé

 

Tu sais qu'il n'est d'amour que l'amour avec toi

et que ma vie je veux la passer dans tes bras,

que mes yeux ne voient plus aucun  autre visage,

que tu es ce soleil qui chasse mes nuages.

 

Tu brilles dans mon cœur, tu brilles dans ma vie.

De ma triste vie tu as fait un paradis,

et nous allons, main dans la main, cœur contre cœur

sur ce long chemin pavé de notre bonheur

 

Tu as bâti pour nous un rempart de tendresse,

Tu as fait de notre amour une forteresse

qui défiera le temps, un immense océan,

où nos caresses font des vagues doucement.

 

 

Dans chacun de mes gestes, à chacun de mes pas,

tu es là, mon amour, tu ne me quittes pas.

A chaque instant, mes folles pensées vont vers toi

et j'imagine que je suis là, dans tes bras.

 

Sans toi ma vie n'est rien qu'une mer de tristesse

où le vent  attise ma détresse,

où mes bateaux-pensées chavirent à demi

-un lac gelé d'amertume et de mélancolie

 

Si par malheur- un jour- ton cœur se lasse de moi,

le mien ne le voudrait, ni ne le pourrait pas.

C'est pour toi, et toi seule qu'à chaque instant il bat

Et jamais rien, ni personne, ne l'en empêchera

 


Publié le 20/10/2024 / 12 lectures
Commentaires
Publié le 20/10/2024
Bonjour et bienvenue Alain, et grand merci pour cette très belle participation à l'atelier. Un poème qui semble universelle tans l'amour est à certaines phases de la vie une quête de chacun. Un poème qui parle mais aussi qui redouble d'efficacité avec l'usage de l'anaphore. Merci pour votre très belle entrée sur le site.
Publié le 20/10/2024
Un petit coup de coeur pour la belle sensibilité que l'on ressent dans vos vers. Bravo !
Publié le 21/10/2024
Je dois dire que je ne suis pas un fan des alexandrins ni d'aucune forme contrainte. Mais vous avez réussi, malgré le corset formel, à écrire des choses touchantes. Au plaisir ! ;-)
Publié le 21/10/2024
Cher Alain, c'est avec grande joie que j'ai découvert votre poème dont le lyrisme m'a particulièrement touché. On y sent palpiter l'émotion, la sensualité, et la sincérité. Il reprend bien entendu le thème d'une déclaration d'amour mais il est original, par les formules parfois touchantes, parfois attendrissantes, et parfois anxieuses de votre écriture. Bravo et merci surtout d'avoir participer à cet atelier avec autant de ferveur et de qualité. Comme vous le savez, je vais maintenant aborder l'aspect technique des alexandrins sans les reprendre un par un mais avec des remarques qui peuvent s'appliquer à plusieurs d'entre eux . En premier lieu la plupart de vos alexandrins sont très corrects comprenant le nombre exact de syllabes. Toutefois certains ne respectent pas la césure, qui je vous le rappelle, est obligatoire et qui se place après la sixième syllabe. « Moi qui n'avais pour seul ami / que le vent » césure après la huitième syllabe. « Je t'ai rencontré. / Tu as transformé ma vie » césure après la cinquième syllabe. « De ma triste vie / tu as fait un paradis. » Césure après la cinquième syllabe. « À chaque instant, / mes folles pensées vont vers toi » césure après la cinquième syllabe. Et ainsi de suite on retrouve assez souvent ce détail. Ensuite vous avez construit des vers quelques-uns seulement dont le nombre de syllabes est incorrect. « Moi qui bâtissais tant de châteaux de craie » onze syllabes seulement. « Tu as fait de mon temps cette suite de bonheurs » treize syllabes, probablement à cause de cette que vous avez compté pour une syllabe. « Où le vent attise ma détresse » dix syllabes seulement. « Si par malheur un jour ton cœur se lasse de moi. » Treize syllabes. « Et jamais rien, ni personne ne l'en empêchera. » quatorze syllabes. Voilà quelques exemples qu'il sera très facile de rectifier. Dans l'ensemble les rimes sont correctes et parfois particulièrement riches ce qui rajouta à votre poème une enluminure sonore, vous avez fait rimer moi et pas dans le dernier quatrain, et la poésie classique refuse ce type de rimes, mais ce n'est pas très grave. Un dernier point concernant les vers se terminant par une rime féminine. Ils doivent effectivement compter treize syllabes et non pas douze, le muet étant considéré en fin vers comme inexistant, toutefois lorsqu'on compose l'alexandrin il faut scander ce E, sinon on risque de compter douze pieds avec ce E muet, ce qui n'est pas correct. Je relève également un détail un peu difficile à repérer qui est celui d'un E muet suivi d'une consonne. Le E muet doit être prononcé et par conséquent rajoute une syllabe. Pour éviter que ce E muet ne soit compté comme syllabes il faut le faire suivre par une voyelle, dans laquelle il se fond « sans toi ma vie n'est rien qu'une mer de tristesse » vous êtes obligé de prononcer le E muet de vie et ainsi compter le mot comme de syllabes vi-e, ce qui rallonge le vers d'une syllabe et le rend faux. « À chaque instant, mes folles pensées vont vers toi. » Pensées sera comptée comme pen-sé-es donc méfiez-vous de tous les participes passés au féminin pluriel comme par exemple : je les ai aimées, ces fraises. J'espère que mes longues explications ne vous découragera pas de continuer à écrire des alexandrins et je suis certain que vous pouvez parfaire votre écriture avec juste quelques petits efforts. Je vous y encourage car vous avez le rythme de l'alexandrin, vous avez l'inspiration d'un poète, et la sensibilité d'un être humain à fleur de peau. Continuez avec plaisir et courage. Encore merci pour votre participation qui m'a beaucoup touché. Comme vous le savez tout participant reçoit un « voyage bleu » que je vous enverrai dès que vous aurez communiqué à Léo votre adresse postale. Et en attendant le plaisir de vous faire parvenir cet ouvrage je vous salue très cordialement. F. Étienne
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