Au-delà de te rejoindre sur l’inquiétude liée aux algorithmes et parfois souvent ?) à leur sombre desseins, je suis surtout surpris par le style et ton de ce texte dans lequel je ne te reconnais pas (pourtant j’en ai lu des coups de gueules, mais celui-ci semble plus écrit que vécu.probablement parce qu’il s’agit d’une reprise et qu’il reste encore beaucoup de l’autre âme qui cohabite. À plus tard Patrice.
Bienvenue et merci Perthro de partager ce beau poème. Un poème fait de sens et d’envie mais implacablement ramené à l’inertie et la terrible mélancolie qui l’alimente. Ce poids des mots qui lestent cette âme qui souhaiterait bien meilleur sort est très bien rendu. Merci et bravo. Je ne saurais que vous conseiller de participer à l’atelier de poésie en cours « Alexandrie, alexandrin ». Dans l’espoir de vous relire, à plus tard.
Ouf, merci de nous donner un exemple pour cet atelier.
En parlant de voyage dans le temps, je me pose toujours du moment historique dans vos textes. Est-on à l'époque de Clément d'Alexandrie ici, Cyril? Le conquérant au visage gracile et au regard bienveillant m'évoque le Christ roi directement. Ceux du concile semblent moins tolérants et je pressens la fin d'Hypathie...
Mais qui est ce condottiere qui met la main sur Rome? Plein de nuances de rouge: sang versé, gants d'évêque, passion christique ou vin de messe. Qui est cet intriguant chevalier d'industrie à laquelle Rome suspend son souffle? Est-ce un mercenaire stipendié (il est question de l'or de son brandebourg). Va-t-il tuer? Intriguer mais dans quel intérêt? Faire valoir une fausse prophétie?
Bonjour Floriane, merci pour votre partage et bravo pour le défi ! C'est toujours un plaisir de lire les participations aux ateliers quand on projette d'y participer car cela nous enrichit tous beaucoup. De mon côté, je m'y colle dans les prochains jours. À bientôt de vous lire à nouveau.
Tu parles de la nationalité du "toi" de Fils de Louis ou de son toit? ¨¨¨Les deux semblent importants dans l'histoire. Par chez moi, dans ma commune, un abri de jardin de 9m2 possède des dimensions honorables. Restons dans les caractéristiques techniques d'un toit sans évoquer cette citerne qui semble receler un puits d'habitudes saines... :-)
Bonjour Léo, les descriptions de ruminations sont rares dans ce que je lis actuellement et je trouve nombre de caractères sans relief. Je crois que le narrateur et la fille ont évité une catastrophe et qu'au contraire c'est mieux ainsi pour chacun. La fille est décrite sociable et plutôt saine. Elle cherche probablement une relation réelle (elle réagit en miroir, elle est accompagnée, participe à des manifestations). À l'opposé, le narrateur semble tout mettre en oeuvre pour préserver son idéal qui cesserait de l'être si la fille en chair et en os lui parlait. En bref, il ne l'aime pas. Il projette son idéal où il ne rencontre que lui-même. Même avec une once d'esprit pratique et d'intrépidité en plus, c'est un grand drapeau rouge, j'imagine une conclusion à la Baudelaire avec Apollonie Sabatier. Ce serait malheureux de croire à des déclarations d'hommes qui s'illusionnent eux-mêmes et ce serait le meilleur moyen pour la fille d'aller des étoiles en direction de l'étable (dalle stelle alle stalle). Il faudrait être bien naïve. :-)
Quelle belle entrée en matière poétique ! Il faut dire que l’insouciante Venise est un terreau plus que favorable pour les âmes vagabondes qui aiment s’égarer dans l’imaginaire. Il y a de nombreuses références de lieux et de personnages incontournables mais c’est surtout le style et le rythme que je souhaite souligner car d’emblée les mots te prennent par la main et t’embarquent dans une farandole effrénée où toutes les images se succèdent à la vitesse de la festivité. C’est en mouvement et c’est grisant, c’est vivant et c’est sonore, c’est « plumesquement » enivrant. A ta santé Myriam, à la bonne nôtre et longue vie à la poésie.
Merci Patrice pour ton texte intimiste, car livrer ses petites habitudes c’est livrer son intime et bien plus que des détails qui ne semblent n’être que cela. Car derrière il y a effectivement un besoin, d’exister et par la même se remémorer les souvenirs, le sens des choses transmises puis des années après remises à l’ordre du jour. J’ai juste été surpris par « C'est peu, me direz-vous, pour un toit belge de 9m². » où la nationalité du toit semble avoir son importance alors qu’au final la description est très technique, voire mécanique. À plus tard
Le début de ton poème me fait penser aux lendemains qui déchantent, aux ruines insoupçonnées qui surviennent aux plus mauvais moments, et le tout se réchauffe et s’améliore à la suite. Il y a de nombreuses épreuves dans une vie, mais aussi de nombreuses opportunités de se relever et de faire mieux, de progresser, et surtout cheminer vers le bonheur, qui probablement, est le revers d’une même pièce à se partager avec la sagesse. La patience est de mise. Merci Francis Etienne.
Alors je trouve que ces routines sont rassurantes aussi même si je les trouvais enlisantes auparavant. On s'use à essayer quelque chose de nouveau mais parfois le sens renaît de gestes perdus. Ces gestes que d'autres ont fait avant nous sont aussi moyens de se souvenir. Je trouve que tu le dis très bien.
Bonjour Myriam et merci pour ton analyse qui me permets de revisiter l’écriture d’un ami avec un regard différent, et celui d’une femme qui plus est. Concernant le mauvais regard, c’est toute l’explication qui va avec qui me plait énormément justement, car à l’écrit, peu d’auteurs prennent le temps d’analyser et de décrire ce qui se passe si vite et semblent n’être que des détails, parce qu’au final ça n’en est pas comme tu le dis si bien. Cela permet de réfléchir aussi à ce que l’ont vie, ce que l’on veut, et les messages parfois totalement contradictoires que l’humain par fragilité ou inconscience a, au point de se saborder lui-même. À plus tard Myriam.
Ça devrait s'appeler "Toujours déjà loin": on dirait que le narrateur est amoureux transi d'une image et qu'il ne veut pas réellement rencontrer la personne. La conclusion fait prophétie auto-réalisatrice. Moi je crois que ça aurait pu marcher entre eux puisqu'elle lui souriait au départ justement. La réaction de la fille est plutôt attendue. Il n'est pas banal de se faire foudroyer du regard quand on sourit aimablement à quelqu'un. Bref, c'est un joli récit d'une rencontre qui n'aura jamais lieu. Et là, je me dis qu'il y a une sacrée différence entre être fasciné par une personne et aimer une personne. Cette fille a probablement bien joué, pour elle ça ne l'aurait pas fait.
Chère Floriane ce fut un immense plaisir de commenter, certes avec sévérité, mais beaucoup de plaisir votre beau poème. « Le voyage bleu » part aujourd'hui par la poste et je vous en souhaite bien sûr une excellente lecture. L'échange entre écrivains est toujours pour moi très précieux. Je vous rappelle toute ma gratitude et vous salue cordialement. Francis Étienne
Je crois que l’on est enfermés dans cette même tempête d’activités propres aux rentrées et aux nouveaux défis à relever. Te savoir nous revenir lorsque tout sera plus calme et une grande satisfaction et joie à venir. À plus tard.
Bonjour et bienvenue Floriane et merci pour votre partage et courage d’affronter l’exigence technique que revêt l’art de la poésie. Je vais m’y coller aussi lors de mes prochains jours de congés qui arrivent prochainement. Votre participation permet de s’inspirer et je vous en remercie. J’’aime beaucoup l’idée de l’écrit-fleuve qui serpente, l’idée que le génie bâtisseur est tout aussi élévateur que les patrimoines de pierre qui en témoignent, mais aussi la très belle formule des « momies de papier » vraiment très réussie, la grandeur des diieux et des mythes qui tiendraient enfermés dans un poème, pareil à la lampe magique d’Aladin qui pourrait exaucer bien des rêves. Une très belle participation, outre la difficulté technique à laquelle on doit se frotter et dont nous pouvons compter sur l’aide précieuse de Francis Etienne. Bienvenue, dans l’espoir de lire d’autres textes de vous. À plus tard.
Où l’opulence et le luxe masque la souffrance et la laideur, que les mots grattent pour écailler le vernis qui révèle les difficultés invisibles, enfouies ou déniées. Les mots sont des empêcheurs de tourner en rond et la poésie une révélatrice d’émotions. Libérer les maux pour alléger les âmes, un bien noble projet dont le poète semble parfois être l’ultime artisan. Merci Francis Etienne de ce nouveau partage de qualité.
Merci Francis Etienne pour cette mise en partage pour introduire cet atelier, cela va pouvoir nous servir de point de repère et surtout d’exemple dans le très rigoureux exercice d’écriture qu’est l’alexandrin. Je vais m’y essayer dans une quinzaine de jours où j’aurai enfin plus de temps pour me plonger dans la quiétude de la poésie mais aussi dans l’exigence de cet art. Ton poème célèbre la grandeur d’une ville, on peut même dire d’une civilisation, des hommes et des dieux qui ont nourrit tous les nombreux mystères qui peuplent de nombreux imaginaires. À plus tard et merci d’animer cet atelier Francis Etienne.
Le poème précédent était une ode à l’éveil et voici que nous assistons au plus rude coucher du jour où l’on perçoit tension et précipitation avec la hâte de se soustraire aux contraintes et très probablement à la fatigue et aux peurs. La nuit même fragile permet d’emporter avec elle, le temps d’un sommeil et d’une absence, les difficultés du jour. Le jour et l’obscurité autant que l’ombre et la lumière des âmes sont le revers d’une même pièce dont le sort dépend de chaque jour, et surtout ce que l’on en fait.
Un poème entre deux lignes de flottaison, entre le calme et l’apaisement éternel et le réveil qui extirpe tout un univers à de prochaines nouvelles réalités. Et c’est bon un monde qui s’éveille et des sensations qui reviennent juste après une pause faite de douceur et de quiétude. Merci pour ce doux moment Francis Etienne.
Merci beaucoup Léo. Désolée si je suis peu présente en ce moment et pardon de ne pas découvrir plus d’auteurs. Mon emploi du temps est très chargé en ce dernier trimestre. A tout bientôt !
Chère Floriane Austry,
En premier le laissez-moi vous féliciter pour vous être lancée dans cet exercice et y avoir réussie en grande partie. Votre élan poétique est certain et on trouve dans votre texte de très belles images et des formules très heureuses. Cependant, il y a quelques petits détails techniques sur lesquels j'aimerais revenir non pas pour critiquer votre texte mais bien plus pour souligner les éléments techniques, je le répète, qui ne sont pas exactement acceptables. Commençons par le premier vers: il compte quatorze pieds, alors que se terminant par une rime féminine (spirituelle) il devrait en compter théoriquement que treize puisque le E de spirituelle n'est pas considéré comme un pied. Dans ce même vers, l'hémistiche (c'est-à-dire la coupure obligatoire après la sixième syllabe n'est pas respectée. Le second vers présente le même défaut puisque l'hémistiche coupe le vers après le mot « vont » le troisième vers n'a que onze pieds, mais le rythme est joli et rajoutant un pied vous retrouveriez un alexandrin qui présenterait deux hémistiches et non un seul. Le quatrième verre n'a que onze pieds. De plus le mot Alexandrie se terminant par voyelle devrait être suivi par une autre voyelle, de façon à ce que le E d'Alexandrie ne soient pas compté comme un pied, sinon la première partie du verre repousse l'hémistiche au septième pied. Pour le cinquième vers le nombre de pieds est correct, mais l'hémistiche a disparu. Pour le septième vers tout est parfait techniquement. Le huitième vers ne respecte pas non plus l'hémistiche. Le neuvième vers met en valeur cette difficulté de la versification que le mot momie au pluriel pose pour la l'écriture. Si vous écrivez momie au pluriel vous êtes obligée de compter trois pieds pour le mot mo- mi-E et si vous passez au singulier le mot momie doit être suivi d'une voyelle. Le neuvième vers est correct, mais l'enjambement du dernier vers le deuxième quatrain au premier vers du tercet, est regardé avec beaucoup de prudence en poésie classique. Le neuvième vers est correct mais la coupure entre le mot « cendres » et « vivote » déséquilibre le vers. Le vers suivant présente un hémistiche après « intemporel » placé à la septième syllabe. L'enjambement là encore est considéré comme osé en poésie classique. L'enjambement est souvent délicat, et il faut qui s'inscrive dans une fluidité poétique. Le vers suivant est parfaitement correct. Le treizième présente un E à à la sixième syllabe, ce qui réduit la première partie du vers à cinq syllabes, et pour garder les six syllabes avant l'hémistiche il faudrait que le mot qui suit le mot « aube » commence par une voyelle. Et la même remarque s'applique au dernier vers le quatorzième ou le mot « aimée » devrait être suivie d'une voyelle. Vous avez bien respecté les deux quatrains et les deux tercets, mais vous avez complètement oublié de faire rimer chaque vers. On devrait en effet retrouver au moins un schéma du style ABBA ABBA CDD CDD. Toutefois je vous le répète vous avais beaucoup d'inspiration et votre élan poétique offre de magnifiques exemples comme « des momies de papier, en pleurs, » ou encore : « capturer la grandeur passée éternelle pour naître.... qui asperge les cieux. » Un peu de travail sur les règles de base vous permettra assez vite d'écrire un sonnet dans les règles auxquelles votre inspiration se pliera facilement. Félicitations en tout cas, votre audace à relever le défi est extrêmement louable, et je vous en félicite. Vous recevrez bien entendu mon roman « le Voyage bleu » que je vous dédicacerai au nom que vous aurez choisi, si vous le souhaitez. Contactez Léo pour l'envoi; Chère Floriane Austry je vous remercie encore pour avoir tenté avec succès de concourir dans ce très difficile défi : écrire en Alexandre ! Très cordialement. Francis Étienne Sicard Lundquist