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Un bourgeon de soleil couvert d’un feu de givre

Se fane sur la mer dont le vitrail brisé

Jonche de ses éclats l’horizon irisé

D’une larme de vent que le frisson enivre.

 

En feuilletant le jour entrouvert comme un livre

Une mouette jette un regard déguisé

Sur le sable gourmand d’un ciel apprivoisé

Par un rayon de miel qui de la soif délivre.

 

La mousse d’une fleur rougissant de plaisir

Attache à son velours ce rugissant désir

De dévorer un fruit cueilli dans le silence.

 

Puis des algues de sel enlacent un secret

Autour d’un long soupir dont le charme discret

Tache une feuille d’or d’un peu de somnolence.

 

Francis Etienne Sicard Lundquist

Braises de glaise @2015


Publié le 04/10/2024 / 4 lectures
Commentaires
Publié le 06/10/2024
Le début de ton poème me fait penser aux lendemains qui déchantent, aux ruines insoupçonnées qui surviennent aux plus mauvais moments, et le tout se réchauffe et s’améliore à la suite. Il y a de nombreuses épreuves dans une vie, mais aussi de nombreuses opportunités de se relever et de faire mieux, de progresser, et surtout cheminer vers le bonheur, qui probablement, est le revers d’une même pièce à se partager avec la sagesse. La patience est de mise. Merci Francis Etienne.
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