Pour élever la pyramide spirituelle
Mes alexandrins vont le long du cours du Nil
Fouiller la terre, fouiller le sable, trouver
L'âme d'Alexandrie, bienheureuse, son akh.
Mes vers, imitant la plume de vérité,
Naviguent vers son port, vers sa bibliothèque,
Et navigueront encore, jusqu'à son cœur,
Abandonnant des momies de papier, en pleurs,
Qui juchent le sol de la maison du dieu Thot.
Tel le phénix qui naît de ses cendres, vivote,
Puis devient intemporel, mon poème veut
Capturer la grandeur passée et éternelle
Pour naître dans l'aube qui asperge les cieux.
Ô belle Egypte, aimée d'un regard d'appel...