L’accroche est là et c’est réussi car on a hâte de découvrir la suite. Je suis impressionné par ta capacité de production avec à chaque fois un intérêt pour le lecteur renouvelé. J’aime bien aussi l’analyse sociologique omniprésent dans tes texte qui amène à réfléchir. Et puis te remercier aussi pour ta contribution financière. Je file à la suite :-)
Merci pour la lecture et la revue. :-) Quelle appréciation encourageante! Une participation d'environ 4000 mots scindée en deux parties est longue à lire: le thème doit enthousiasmer! Normalement, ça devrait être plus lisible car c'est corrigé.
Cher Léo, une si sincère appréciation me touche beaucoup. « Cultivateur » je le suis. Chaque poème est un bouquet. Et curieusement, chaque fleur que j'ai coupée est en train de rentrer dans l'éternité. Tu as tout de suite compris que le poète marche sur le fil d'un rasoir. Et tu as raison, le poète procède « avec rigueur » pour « façonner les mots », sachant que seule la rigueur permettra de survivre dans un monde où l'ignorance ou plutôt sa compagne, la paresse, obscurcissent lentement la lumière. La poésie est la seule voie qui traverse l'éternité, comme si brisé comme du cristal le temps se dénudait. Ainsi je te le répète Léo ton commentaire qui va va jusqu'à « l'hommage » me bouleverse par sa si profonde reconnaissance et sa si simple expression. Merci encore de tout cœur Léo et à bientôt
C'est bien, l'idée des deux perspectives ! En plus la singularité de moments différentes dans les récits, c'est excellent ! J'ai bien aimé sans doute aussi parce que le thème m'enthousiasme. Il m'a semblé que le texte "Marie-Gabrielle" contenait de plus nombreuses fautes ou incorrections que d'accoutumée. J'aime à croire que, prise vous même, chère Myriam, dans le feu de l'action que vous contiez, vous perdîtes par instants un peu de votre lucidité. Personnellement, je fus traversé et ravi par quelques bouffées de chaleur. ;-)
Finalement, le début qui m'a tout de suite accroché "Je suis de celles qui poussent la beauté jusqu’à l’héroïsme et l’aventure jusqu’au ridicule. La nouveauté m’attire par principe et la tradition m’ennuie par conviction." résume très bien l'ensemble du texte que j'ai trouvé parfois un peu long. Cette sensation est toutefois peut-être due à ma fatigue, cinq jour sous le soleil méditerranéen, ça coûte. ;-)
Merci pour ton partage même si écrire prend du temps comme tu disais. Jolie devinette. J'ai d'abord pensé que tu construisais la biographie d'un personnage (par pure projection) mais ... quand j'ai compris de qui tu parlais, alors l'hommage des parents à VGE surtout en imaginant VGE dans le rôle de la bonne fée, sérieusement j'ai explosé de rire. Si j'avais eu à choisir, j'aurais pris Chiara Ferragni avec laquelle je crois qu'il y a matière à deux voire trois participations!
Cher Léo, merci pour cette belle expression « l'homme et son ombre » et bien entendu pour ton fidèle commentaire. Ce poème qui est entre le rêve, l'histoire, et la sensibilité d'un personnage presque invisible mais dont la présence est particulièrement marquée. Il y a dans toute humanité une profonde dualité et tu l'as bien souligné ici, une humanité qui nourrit les ténèbres selon ton expression est une humanité qui vit dans les ténèbres. En effet tu as raison il s'agit bien « d'un monde parallèle » tel que l'on peut en connaître peut-être dans le cauchemar. Les éléments de peur sont présents dans toute humanité. Le sujet de la peur est très difficile à étudier, car non seulement il fait référence à un élément extérieur qui oppresse mais surtout au ressentiment de celui qui éprouve la peur. Personne ne peut vaincre la peur sauf peut-être Siegfried, ce héros de Wagner, ce héros de légende, qui transgresse l'humanité en découvrant la lumière, ce mot extraordinaire : Licht, qui revient si souvent non seulement dans Wagner mais aussi dans tous les poètes romantiques allemands du dix-neuvième siècle. Ainsi, on peut comprendre que la poésie s'empare aussi de ce « thème » et qu'elle exploite ouvertement dans ses œuvres. Merci encore Léo ta sagacité de lecture qui est toujours pour moi une sorte de surprise comme une sorte de cadeau. Cordialement, F. Étienne. Les alvéoles d'or qui pendent du soleil Mouille de leur salive un iris en sommeil.« Suite » Un chèvrefeuille dont le suave parfum enveloppait le bois d'un désir de bonheur pencha ses clochettes d'or tendres sur la belle et versa son nectar que burent les oiseaux. Il y avait partout des soupirs de voix et de regards que la brise du matin empaquetait dans son papier de soie. « À suivre »
Le sacre de la nature dans ce magnifique poème, d’autant plus que le titre suggère que ce soit dans la verdure bavaroise. L’ange en habit d’ogre a dû s’y délecter et j’espère même s’y perdre pour n’avoir jamais à la quitter. Il y a comme un air de conte qui souffle entre les rimes et c’est cette ambiance ressentie (suggérée ?) qui le rend si fantastique. Merci Francis Etienne, vraiment très beau.
C’est beau de voir cette complicité avec Luce qui ne nécessite aucun échange mais où tout y est. C’est tant mieux pour le peuple des mots si l’écriture est au programme de tes vacances :-)
Ton monde est peuplé d’images inattendues qui ne manquent jamais de susciter l’intérêt et souvent plusieurs lectures pour mieux en profiter encore. Ce poème ne déroge pas à ton talent créateur. Et j’ai un gros faible pour : “Pour toucher le satin d’un rougeoyant brouillard
Descendu d’un volcan en plein éclat de rage.”
Les péchés cathodiques ne manquent pas et l’orgueil est en bonne place effectivement. L’impatience pour moi de découvrir le prochain texte afin de voir quel péché et quel approche tu auras dans ton traitement de cette thématique, et bonnes vacances à Arles (si j’ai bien compris :-)
Très originale participation avec l’interpellation et l’interaction avec le lecteur acculé à une fatigue de plomb. On flotte du début à la fin entre deux mondes, presqu’un supplice. J’ai rattaché le texte aux 7 péchés capitaux mais je lis et crois comprendre dans ton commentaire que c’est pour l’atelier “Escape Game”, est-ce bien cela ?
Les mots sont des personnages à part entière et c’est toujours un plaisir de les voir prendre place de la sorte dans tes poèmes. Et celui-ci fourmille de trouvailles dont le me délecte : “hurle la quiétude” et “trou de miroir” étant mes préférés. Merci Francis Etienne.
Difficile de savoir comment réagir dans ce genre de situation et surtout vis à vis des familles endeuillées. Ton texte exprime bien ce malaise et surtout parle de façon universelle avec ton style qui te caractérise si,bien. À plus tard !
Cher Léo, tu parles « d'un poème vertigineux comme d'un "hymne à la fragilité ». Tu as bien raison, le vertige est un des éléments principaux de la poésie. La poésie existe parce qu'elle donne le vertige, et elle le donne par les mots. Alors on peut parler : « de belles émotions ». On pense toujours que les émotions sont à l'origine de la poésie, comme si son rôle était d'illustrer des émotions, or l'émotion est un élément de la vie et non de l'art. Bien entendu devant une œuvre magnifique on a la sensation de douceur, de beauté, d'harmonie, ou de toute image qu'elle puisse susciter. De fait, il faut bien reconnaître, qu'on ne peut « aimer » que le vertige dont l'œuvre nous ouvre les portes. C'est une des raisons pour lesquelles les sonnets que j'écris sont « calculés » comme l'on peut calculer la construction d'une cathédrale. Patrick Froissart l'avait bien ressenti dans mon premiers recueil et surtout parfaitement exprimées. La difficulté de la poésie est qu'elle construit une cathédrale avec des mots et non pas avec des pierres. Je comprends que l'on puisse ressentir beaucoup de silence dans toutes les lignes que j'écris. Cher Léo merci encore pour ce magnifique commentaire et à très bientôt. Cordialement, ton si respectueux ami, F. Étienne.(suite) une source discrète passant près de la belle gazouilla quelques mots sous le velours d'un rire cendré. Il avança vers elle, et le filet de ses cheveux d'or enlaça l'audacieux d'une lave brûlante. Elle lui offrit une fleur de sourire et sa bouche s'ouvrit sous le poids de ces mots : « Monseigneur, vous me voyez confuse d'un trouble inexplicable. » En lui prenant la main, il lui parla du cœur. (À suivre)
Merci pour ta lecture. Participeras-tu aussi ? J'ai vu que je me trouvais sur le mauvais terrain, le texte participe à l'activité escape game. Sinon, Arles super. Quelle chance. Je retournerais bien dans cette librairie près des arènes. À bientôt de te lire.
Je me demande s'ils sont en état d'entendre en fait. Si on regarde la tête d'une mariée après 20 "félicitations", on pourrait dire "tarte aux fraises" cela passerait crème comme tu dis, tant que c'est calibré et convenu, ça ne blessera personne. Aux enterrements (et encore je ne sais pas si ça se fait toujours parce que j'ai assisté à une cérémonie plutôt moche, il y avait une sorte de VRP de la mort qui demandait aux gens de s'écarter parce qu'il y avait une cérémonie qui suivait...). Pour le texte à suivre, attention pastiche.
Je me demande s'ils sont en état d'entendre en fait. Si on regarde la tête d'une mariée après 20 "félicitations", on pourrait dire "tarte aux fraises" cela passerait crème comme tu dis, tant que c'est calibré et convenu, ça ne blessera personne. Aux enterrements (et encore je ne sais pas si ça se fait toujours parce que j'ai assisté à une cérémonie plutôt moche, il y avait une sorte de VRP de la mort qui demandait aux gens de s'écarter parce qu'il y avait une cérémonie qui suivait...). Pour le texte à suivre, attention pastiche.
Je me demande s'ils sont en état d'entendre en fait. Si on regarde la tête d'une mariée après 20 "félicitations", on pourrait dire "tarte aux fraises" cela passerait crème comme tu dis, tant que c'est calibré et convenu, ça ne blessera personne. Aux enterrements (et encore je ne sais pas si ça se fait toujours parce que j'ai assisté à une cérémonie plutôt moche, il y avait une sorte de VRP de la mort qui demandait aux gens de s'écarter parce qu'il y avait une cérémonie qui suivait...). Pour le texte à suivre, attention pastiche.
Souvent, suite à ses expériences personnelles, le lecteur crée plus que ce qui se trouve dans l'écrit. Je pense que tu es dans ce cas. Pour ma part, comme je le dis, je n'imagine pas qu'une personne morte puisse m'entendre, je m'adresse donc aux vivants. Et lors de ce type d'événement, je me sens obligé de faire du calibré car je ne voudrais surtout pas contrarier qui que ce soit, faire mal ou risquer d'être mal compris car "on ne sait pas dans quel état émotionnel sont ceux en face de nous." ;-) Merci pour ta réaction. Je regarde ton nouveau texte au plus vite. ;-)
Les "sincères condoléances" sont pour ceux qui restent, les morts ne les entendent probablement pas comme tu dis en revanche écrire pour quelqu'un outre-tombe reste tout à fait possible... dans ce cas, rien ne t'oblige à faire calibré, si?
Les "sincères condoléances" sont pour ceux qui restent, les morts ne les entendent probablement pas comme tu dis en revanche écrire pour quelqu'un outre-tombe reste tout à fait possible... dans ce cas, rien ne t'oblige à faire calibré, si?
Il y a ce qui encombre, accroche et retarde, de toute évidence l’inéluctable comme pourrait l’être l’angoisse d’un comédien devant se produire sur scène. Un paravent qui travestit et déguise, brode un costume sur mesure pour faire vivre et dépasser tous les drames. Il est question d’ombres et de lumières, de tristesses qui semblent inconsolables, déjouées juste ce qu’il faut par un imperceptible espoir. La poésie est aussi la scène du théâtre de nos émotions… merci pour toutes ces belles représentations qui nous émeuvent.
C’est étrange l’impact de ta poésie sur mon imaginaire, je réussis quasi immanquablement à me téléporter en des lieux et des émotions nouvelles à chaque fois. À l’évocation du manteau et de l’horloge je me suis retrouvé dans un vestibule livré au temps et aux quatre-vents, dans le salon les mots et les voix qui pérorent dans un drame à huis-clôt avant que les larmes laissent place au plaisir qui souffle tout ce décorum : le temps d’un poème, tout à vécu et tout s’est envolé… merci pour ces belles illusions.
C’est tout le paradoxe de la poésie à mes yeux, tout l’éphémère qui par sa beauté devient éternel. Rien ne meurt jamais avec la poésie, et tu es de ces cultivateurs patients très cher Francis Etienne, qui savent avec bienveillance mais aussi beaucoup de rigueur façonné les mots et les rendre indispensables, leur donner un pouvoir supplémentaire qui œuvre dans les âmes et les consciences de celles et ceux qui veulent bien dans leur lecture attentive, le temps de les accueillir. L’hommage est aussi le mien à ton égard, merci infiniment de ton partage.
Tes poèmes sont toujours sources d’apprentissage grâce à l’usage de tous ces mots rares qui sont comme des bonbons sui livrent à chaque dégustation des goûts et des éclats différents. On se régale toujours et je voulais t’en remercier. J’ai beaucoup aimé ce moulin à nuages qui fabrique le grain poétique que pétrira le curieux lecteur.