Les description si bien menées à la fois du décor du contexte des différentes transformation du personnage suite à ce drame que l'on ne peut comprendre que lorsqu on l a vécu m'ont autant troulee que émue
Comme Allégoria j'ai coincé la bulle, particulièrement sur ce passage "Je savais, ou plutôt j'imaginais, que les trop belles me riraient au nez alors je me tournerais éventuellement vers les occases, les accidentées, les obsolètes ou les fins de série." et tu n'es pas en reste sur la gaucherie du prétendant. On part donc de quelque chose de mécanique, à des émotions fortes, à des sentiments qui conduisent à de l'amour, et la toute fin de ton texte est émouvant. C'est ce qui m'a fait mettre en titre que l'amour est un parcours d'apprentissage, probablement bien plus propice dans sa mise en oeuvre lorsque les hormones en ébullitions se calment quelque peu. J'ai beaucoup aimé "le pont du canal", je me suis presque imaginé un duel en face à face dans un western, avec les gens qui regardent du saloon l'issue de l'affrontement. Pour le "Syndrome du petit frère", j'ai trouvé cette dernière phrase extraordinaire "Quand j'y repense, elle était vraiment mal équipée pour être mère et pourtant, je suis très content qu'aucun expert n'ait pu le lui interdire." Dans le précédent texte d'Allégorie je parlais de galerie d'art, ton texte est un collage plein de vies et d'authenticité qui laisse une nouvelle fois à réfléchir.... à plus tard.
Particulièrement pour cette notion de vide. Quant aux ombres du passé, on dit à tour de bras que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. J’y crois pourtant. En tout cas, ces ombres dessinent peu à peu la personne qu’on est, en devenir permanent. Et ça - de mon point de vue, c’est beau et c’est riche :)
C’est toujours difficile d’ajouter quoi que ce soit à tes commentaires. Ils sont concis, ils tirent en plein dans la cible. Dans les cibles, pour être plus juste. Et ça fait chaud au cœur. Alors merci pour ça :)
Pour cette dédicace inattendue ! C’est fréquent que de nous lire tous ouvre des pistes et des fenêtres à notre écriture. Et c’est tout le sens et toute la beauté du partage ici sur iPagination. J’ai lu plusieurs fois ton texte. Et je n'ai pas fini de m'interroger. Fiction ? Témoignage ? Un peu des deux ? Et finalement qu’importe. C’est authentique. C’est un reflet. Celui du village des Deux-Acren. Celui de la fin d’un 20ème. Celui de ruptures, de quêtes amoureuses. D’un personnage parfois cru dans ses propos – peut-être un peu trop pour allegoria ;) Il faut des mots pour chacun. Je trouve que ton introduction avec le pont, tes parties sont plutôt bien vues, elle caractérise ton personnage au fil du temps qui passe. Merci à toi :)
Si seulement les épreuves de la vie pouvaient devenir ainsi, après avoir rempli leur office. Alors l'héroïne (mais finalement chacun, chacune de nous) serait sur le bon chemin, avec cette ombre du passé sur son petit bout de vélo. Mais voilà, l'épreuve ne faisait que commencer et la phrase assassine, placée astucieusement à la fin du texte, laisse un vide autrement plus envahissant que cet appart à moitié vidé. Un texte qui continue à imprégner, même après le point final. Merci, Allegoria.
De la citation de Borges à cette chute phénoménale ton texte nous happe rapidement dans une spirale infernale. On évolue dans une galerie d’art aux références raffinées comme peut l’être le bonheur que l’on pense sacré. L’âme est au dessus et les murmures d’une fratrie conspiratrice ne suffisent pas à alerter sur le drame qui se joue. C’est très fort, j’aime beaucoup, beaucoup. Merci Allegoria.
Pour le coup, tu me touches vraiment beaucoup. Je pense que lire, c’est mettre sa patte au fil des lignes. Alors quand j’écris, je jette - c’est vrai j’essaie ;) - des touches des couleurs des blancs. Je balance vers d’autres imaginaires. Je laisse la place. Le rêve c'est que chacun s’y trouve. Personn-age c’en est sans doute la base. Je guette le site aujourd'hui, j'attends ton texte :)
J’étais mal à l’aise face au sujet. C’est ta participation une fois de plus qui m’y a encouragée. Je suis contente si la fin t’a embarquée. Merci vickie :)
C'est sans doute un peu aussi un saut sans filet, mais combien bon :) Quant à la couardise de l’amoureux, il lui a - au moins - épargné le sms ;) Merci mon cher Fabien. À quand de te lire ?
J'imagine certains peintres jeter des traits vifs aux couleurs variées. Sans hésitation, ils en terminent certains, d'autres pas. Mais tous se rejoignent dans un tout plus ou moins limpide, plus ou moins mystérieux. Des gouttes de couleur jonchent le sol de l'atelier, irrémédiablement perdues aux yeux de la postérité. Pourtant ces déchets, ces tâches, ces plaies et ces saignements invisibles sont envisagés par celui qui regarde la toile avec attention, comme il est aussi possible qu'il les ait imaginés. Tu écris un peu comme ces peintres que j'imagine.
Au delà de la forme, tu racontes une histoire tout à fait particulière qui est aussi, si on la transpose un tant soit peu, universelle.
J'ai revu mon amoureuse rousse qui m'avait accordé une danse et un baiser dans l'espoir de rendre jaloux son "Bernard". Je m'autorise à dire son nanar. Je te remercie pour ce récit qui, en plus de tout le reste, me donne le thème que j'exploiterai et que je partagerai très certainement demain avec toi et avec nos autres amis ipaginéens.
J'avais imaginé autre chose mais non, grâce à toi, ce sera bien mieux.
Ah l'amour, qu'est-ce finalement? Un frisson pris au piège de l'habitude (s'il dure).. Comment aimer et qui aimer? L'amour une extension de l'amour de soi.. Mais ton amoureux dans sa missive assassine et son manque d'humanité ne doit avoir pour destinée que l'oubli. Il y a beaucoup de "la mort à crédit" dans ton style. J'aime toujours autant
J'ai aimé la description de l'antre qui "pue la mort et la solitude". Et plus encore, les derniers mots, ceux de l'antre-matrice : "ce n’est pas un enfant que j’imagine, c’est un bécasseau, un oisillon déplumé, trop gras, lourdaud, vulgaire et débile." Merci pour ce partage Valérie :)
Bonjour Valérie, je vous découvre ici sur un autre registre. J'ai été saisie par les couples d'extrêmes présents à plusieurs reprises.
- Multitude/isolement. Oui, il y a foule. Des tas d'hommes accoudés au zinc, des tas de nénettes qui balancent du popotin. Et l'héroïne, qui ne se retrouve pas dans cette faune. Une seule autre femme la fera sortir de sa réserve.
- Profite/séducteurs. Ces deux voix intérieures qui se disputent la politesse. Bien sûr que tu dois t'amuser. Bien sûr que tu te feras avoir. Ce sont "l'ange et le diable", comme vous l'écrivez vous-même.
Chez lui/chez moi. Entre les deux mon cœur balance.
- Torride/ça puait la mort et la solitude. Quelle opposition entre cette première nuit et les suivantes. Quelle déconvenue !
- Il fallait que je m’en débarrasse/Je déménage pour me rapprocher de toi. Drôle de façon de se débarrasser de quelqu'un en choisissant de déménager pour se rapprocher de la personne.
Et cette chute vertigineuse. 60 ans. Oisillon lourdeau et débile. Adieu les rêves de princesse.
Merci pour ce texte, Valérie, et à très bientôt.
Merci pour le retour. J'en prends bonne note.
J'ai pensé aussi qu'il fallait condenser et j'ai du mal à condenser. Des progrès à faire. On ne fait que ça, en écrivant. Du plaisir à lire les autres aussi.
Je débarque à peine et je lis ça ? Un communiqué plein d'enthousiasme et d'idées qui vont de l'avant ! Et bien, je ne regrette pas d'avoir passé la tête. Ça me donne envie de soutenir ce site encore plus. Je ferai tout mon possible ! En avant............................. Marche ! ;-)
N.B. Je vais me permettre de partager le texte d'Ipagination sur mon mur FB. Si ça posait un problème, me le faire savoir pour que j'enlève à la vitesse d'un Boeing, ou plutôt d'un Airbus !
Bonjour et bienvenue Valérie. Hors des contraintes de l'atelier et des sentiers battus. On bascule de la tendresse et à la sagesse à des propos très crus qui bousculent. Je trouve intéressante cette dualité, cet envers du décors, qui sait effectivement qui se trouve derrière l'apparence de façade. Il m'aura juste manqué beaucoup plus de description pour entrer dans l'histoire et les personnages et surtout dans le développement de cette histoire. Au plaisir de voue relire, merci Valérie.
Etant d'un naturel inquiet concernant la qualité des mes écrits, il m'est difficile de les partager.. Je travaille sur ce roman dans mon coin depuis un an et demi, depuis Stockholm, en Suède..C'est la première fois que je le soumets au jugement d'un regard extérieur. Je vous suis très reconnaissante pour vos analyses toujours très développées et toujours remplies de bienveillance, Merci !