Oui, dsl pour la ponctuation, tu as pu voir dans tous mes textes, je joue beaucoup avec elle ! Je regrette si cela m'éloigne un peu de vous, je vais travailler là-dessus :)
Les flashs de la boule qui tourne. Je vois, je vois plus. Je vois rouge, je vois bleu... Les flashs du verre en trop. Comme des bribes de souvenirs. Tentative de maintenir coûte que coûte la distance, pas d'attachement. T'es là, t'es plus là. Boum. Merveilleux respect de la chute. J'ai aimé le double point de vue, celui de la fille, puis celui du gars. Bravo Allegoria.
La pression sociale contraint tout le monde, d'une manière ou d'une autre. Pour s'en départir le plus possible il faut consentir des efforts, incommensurables pour la plupart. Et pour les quelques uns qui résistent, le chemin est rude. Mais c'est le prix d'une certaine liberté. C'est ce que votre texte démontre. Merci.
On va se fâcher là : on acquiert pas un chat ! Mais bon, sinon je comprends : l'un ne peut jamais remplacer l'autre et ça fait mal. C'est plus que bien ! - que les mots marquent leurs empreintes sur ces choses qui font nos vies. Merci fils de Louis - est-ce que je peux t'appeler autrement - parce ce que pour le coup c'est pas simple :)
Merci pour ce commentaire et aussi pour l'enrichissement de mon vocabulaire par ce joli mot "dichotomie" déjà entendu mais jamais précisément compris jusqu'à aujourd'hui ! ;-)
En réalité je n'ai pas écrit un seul mot. J'ai juste croisé les paroles de "l'été indien" avec des extraits d'un procès de viol que j'ai sélectionnés. Merci pour ton commentaire. J'avais un doute sur l'efficacité du contraste. Je n'en ai plus. Merci ! ;-)
Bravo Allegoria, la chute est inattendue et la citation de Mark Twain finit de tout exploser. J’ai trouvé l’amorce avec la “rage room” et la sortie entre collègues très porteuse et originale. On comprends d’autant avec la fin que cette rage est souvent bien enfouie. Et puis toujours ce style incisif et efficace qui révèle des personnages aux failles bien réelles. Merci, c’est super.
Bravo pour cette participation qui déménage. Cette opposition entre romance et violence est très habile car elles montrent bien le docteur et Jeckill et mister Hyde qui cohabitent chez les auteurs de violences conjugales. Vos mots sont durs mais ils sont nécessaires pour bien appréhender la rage qui sévit comme jamais. De plus d’hommes en plus d’hommes se mobilisent (le mois prochains sera d’ailleurs consacré à la thématique du droit des femmes), et c’est essentiel. À plus tard.
Voici une belle opposition entre les paroles de Joe Dassin dédiées à l'amour avec un grand A, et ce croisé violent, âpre. L'opposition fonctionne très bien et le contraste en ressort d'autant plus. Bravo!
J'adore entrer dans le monde des femmes, habituellement interdit, mystérieux. Ici, dans ton texte, A.E.Myriam, on y est jusqu'au cou si j'ose dire. C'est ce que j'ai aimé. Même en Chantilly, Alexandra est on ne peut plus femme. « Quoi, ne dis pas que je te choque, quand même ? » c'est du suprême de femme. Un délice ! ;-)
La menthe religieuse ici transformée en l'amante religieuse. Je ne m'attendais pas du tout à cette fin tu m'as surprise mais j'adore. Cette jeune fille timide, effacée que l'on n'imagine pas une seconde capable d'un tel geste!
Joli rythme joli travail
Bravo ally!
Eh bien, ma chère Allegoria, quel texte troublant, avec ce rythme qui est le tien, cette patte qui s'accapare des mots, leur tord souvent le cou. Il y a beaucoup de choses dans ce texte, les deux versants d'abord, la sensualité, le désir, l'amour, la folie et la mort. Des bris de miroir à la place du pic à glace :). Le basic instinct de notre Allegoria.
J'ai été tout de suite happé par le récit, puis, j'ai souri lorsque tu parviens à déjouer ce que j'ai voulu aussi éviter mais différemment. Je m'étais mis à la place du "séduit" pour ne pas être détestable. Ici, la séductrice parvient à être avec nous parce qu'elle se trouve piégée comme on l'est tous.
Alors, j'ai adoré la photo d'entreprise ! Tout va très très vite. Le rythme est soutenu mais il m'a paru toujours parfaitement adapté.
La ponctuation, souvent singulière ou absente, m'a parfois un peu gêné durant le slalom. j'ai occasionnellement aussi un peu galéré pour saisir le sens de certaines phrases. Mais cette confusion est sans doute recherchée et participe à l'ambiance de chaos général très à propos ici. Bizarrement la finale ne m'a pas éloigné de "la fille timide". C'est peut-être même le contraire qui s'est produit. Défi super bien relevé selon moi. Bravo !
Problème de connexion - véridique ! - rétablie. Raiponce. Version courte. Ni escalier ni porte. Seule une fenêtre, ou un bonhomme pour un ciel ouvert. Kyrielle de sourires à tous vos imaginaires en plein de dedans. Pas fini de vous embêter ! Merci ;)
entre la tristesse et la joie. Noël. J'ai été touché par ce texte et les évocations des détails que chacun ressent. Souvenirs de mes proches maintenant loin me sont revenus. Beaucoup de bienveillance dans ton texte, Allegoria, celle précisément dont je regrette de ne pas avoir fait preuve. Mais c'est irrattrapable. J'aurais du lire ton texte plus tôt mais je ne l'aurais pas compris.
Oui, j'ai vraiment aimé ! Au début, je me suis dit "encore un bidule fantastique..." mais très vite l'extravagance est étayée : le jumeau. C'est léger mais c'est suffisant parce qu'on a envie d'être convaincu. On veut y croire. Et puis, il y a eu des détails drôles, excitants, réjouissants, comme la lettre où en effet, comme l'ont relevés les autres lecteurs, le frère semble être le bon génie qui va aider Katia. Fini les médocs et la déprime ! Youpie ! Merci la vie !
On se demande quand même où tu vas aller. Le savais-tu toit-même dès le début ? Peu importe, on te suit. Parfois tu cours alors on peine un peu. Oui, Dans l'avion et à l'arrivée à Las Vegas j'aurais aimé que tu prennes le temps de préciser le climat et d'approfondir la relation entre les jumeaux. Mais en même temps, comme toi, on a envie de savoir alors on ne fait quand même pas trop la gueule en sprintant sur tes talons. Tu dois être quelqu'un de généreux qui veux donner tout de suite ce que l'autre attend. Moi aussi. Mais on a tort. ;-)
Puis tout va très (trop ?) vite vers le choc final qui est complètement inattendu mais qui pourrait aussi ne pas être la fin.
Merci pour ce délice !!! ;-)
Un texte vraiment magnifique. Une manière émouvante et intelligente de nous conter ces mains qui sont la terminaison et à l'origine de tous nos actes. La symbiose narrative des mains et des touches de piano exutoires et de très belle facture. Votre texte sensible, nous propose une réflexion quasi métaphysique. Vraiment et sincèrement bravo.
C'est la partie qu'on pourrait penser auto-biographique qui m'a le plus séduit. Elle m'a renvoyé à des histoires personnelles bien sûr. J'aime bien ton écriture directe, simple, honnête, humble. ;-) J'ai bien aimé.
En référence à l'un de vos commentaires sur la première partie de ce texte, pourquoi est-il plus difficile de partager des extraits de vos livres ? Je veux dire, plus difficile que de publier des textes plus courts ? C'est sublime. Celui-ci frise le magnifique et l'horreur. Vous ne vous y attardez pas, le possesseur des mains non plus qui sait que ces dernières ont causé la mort et créé l'amour. Pour échapper au volet noir de son personnage, il se réfugie devant un piano, dans une musique. Quels sont les sentiments insoutenables auxquels veut échapper tout musicien, tout artiste, en s'adonnant à son art ? L'excellence d'une production artistique est-elle à la mesure de l'insoutenable ? Merci pour ces mots remplis de réflexion.
Celui qui manque à la fin du texte, celui que vous avez sans doute inconsciemment oublié et qui veut tout dire : "pas cette fois". Vivre encore. L'absence de ce point traduit plus que n'importe quel mot votre désir intime de poursuivre la route sur cette terre, encore un peu. Restez avec nous et continuez à écrire.