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Violence sans bruit
Publié le 05/03/2022
Je vois que ça se passe en 2017 ! Je me dis "mais... c'était pas Vickie qui faisait un truc sur 2075 ?" Du coup, je vérifie et j'ai la confirmation. Et c'est seulement alors que je me dis "Y'aurait pas un défi ?" Je suis parfois un peu ramollo du bulbe. Oui, je suis d'accord avec Vickie, on reconnaît l'écriture, les coups de pinceaux vifs mais seulement dans la seconde partie et en crescendo, je trouve. Et j'ai aimé ce contraste et la destructuration croissante dans l'écriture durant cette deuxième partie. Bravo !
Violence sans bruit
Publié le 05/03/2022
Je reconnais bien là ton écriture Ally: des mots forts e rits avec douceur pour parler de manipulation, d'emprise d'un côté et d'amour/dépendance de l'autre... Tu racontes cette histoire comme la violence verbale subie par cette aïeule et dont personne dans la famille n'ose parler: humiliation, dépréciation, rabaissement de la personne contrastent ici avec la douceur du te te: ta plume. Bravo et merci
Deuxième jour à Dakar
Publié le 05/03/2022
Merci Allegoria du temps que tu me consacres. J'aime toujours lire tes observations. ;-)
Deuxième jour à Dakar
Publié le 05/03/2022
Merci de ce témoignage, oui il faut travailler et retravailler pour porter les mots à des niveaux de satisfactions suffisants.
le carnet d'Anna
Publié le 05/03/2022
Ça se sent dans l’écriture, il y a un souffle qui est bien le tien derrière les faits. Et c’est ce qui le porte bien au-delà d’une légitime indignation.
Deuxième jour à Dakar
Publié le 05/03/2022
Tu nous proposes, dans ce style qui t’est propre, un p'tit bout de voyage. J’ai lu tes lignes avec intérêt. J’en ai aimé les descriptions, leurs détails. Découvrir le protagoniste dans son travail (très technique). Toucher du doigt Dakar et son odeur. Cette balade m’a fait découvrir 2 univers, et une nouvelle face de ton écriture. Ses dernières lignes brutales ouvrent un parallèle troublant avec les paragraphes précédents. Procédé stylistique qui fonctionne ici vraiment bien. Merci Patrice pour ton texte et ton partage :)
Deuxième jour à Dakar
Publié le 04/03/2022
Avec grand plaisir , mais autour d'une bonne bière belge :).
le carnet d'Anna
Publié le 04/03/2022
Tu sais Léo, au début, quand j'ai vu le thème et le descriptif de l'atelier je me suis dit dans un premier temps "ouh la! Sujet difficile à traiter, comment je vais m'y prendre?", Et puis j'ai pensé au différents mouvements et "faits divers", j'ai juste vérifié les dates et le texte s'est écrit tout seul ...
Deuxième jour à Dakar
Publié le 04/03/2022
Merci pour tes encouragements et aussi la petite leçon avec laquelle je suis tout à fait d'accord au point de supprimer les descriptions que je trouve banales. ;-) Le passage que tu as relevé est aussi l'un de ceux que j'aime beaucoup. Il m'est pourtant venu très vite mais je l'ai retravaillé plusieurs fois avant d'en être à peu près satisfait.
le carnet d'Anna
Publié le 04/03/2022
Lorsque Pierre et Antonin ont proposé ce sujet sous la forme du carnet intime, j’ai trouvé l’idée excellente car il y a l’intime donc mais aussi une chronologie dans la narration et cette lecture documentée fait froid dans le dos et pourtant… c’est vraiment notre société, ça parait dingue et c’est pourtant bien réel. C’est bien ce que nous avons traversé et ce qui est terrible c’est que les choses ne s’arrangent pas. Je n’aime pas la radicalité de quelque mouvement que ce soit et qu’importe les causes, mais je comprends que l’on finisse pas perdre patience et que la lutte puisse se faire plus rude. Ton texte est accablant, il est aussi essentiel, alors merci de ta participation qui remue. À plus tard Vickie.
Deuxième jour à Dakar
Publié le 04/03/2022
Bonsoir Patrice, j’ai découvert une autre facette de toi avec de très belles phases descriptives, de lieux mais aussi de personnes comme ce passage “ Un large sourire fend son visage de vainqueur en haut de ce mont, comme le drapeau d'un champion d'escalade flotterait au sommet de l'Everest.”. Les descriptions sont nécessaires pour bâtir un environnement, une ambiance, des personnages pour que l’histoire tienne la route, mais il importe d’avoir des descriptions uniques que l’on a pas l’habitude de lire ailleurs, c’est ce qui fait la singularité et le style d’un auteur. La fin dramatique est comme un coup de massue, et l’on reste sonné. Merci.
le carnet d'Anna
Publié le 04/03/2022
Il paraît que les deux sexes ne peuvent se comprendre pourtant grand corps malade nous a récemment prouvé le contraire avec sa chanson "mesdames " Nous avons une culture paternaliste et je pense qu'en effet les femmes se battent depuis longtemps simplement pour l'équité et le respect Tmais bon après tout je n'ai que respecté les règles d'un atelier (et j'en ai profité c'est vrai pour militer un peu) en même temps c'était le but non?
Deuxième jour à Dakar
Publié le 04/03/2022
Merci d'avoir lu et d'avoir commenté avec ton habituelle franchise, Fabien. Il faudra qu'on finisse par se voir devant une bière ou un vin rouge pour papoter ! Il faudra organiser ça. ;-)
le carnet d'Anna
Publié le 04/03/2022
Bien sûr que ce texte est primordial. Je crois que tout a été dit... La femme vient de Vénus et l'homme de Mars, on entend ça depuis tellement longtemps, comme une vérité édictée qui permet à l'homme de ne pas se remette en question.
Deuxième jour à Dakar
Publié le 04/03/2022
à des années lumière de la nôtre, avec ce sentiment que tout est si fragile là-bas, imparfait, sans issue. Mais pour avoir vécu avec les Sénégalais, je peux dire qu'en majorité ils ont une philosophie de vie qui nous manque à nous occidentaux. Ils savent se contenter de peu. Le vrai malheur des gens de peu tu vois, c'est nous occidentaux qui leur avons donné, l'envie d'en avoir toujours plus, et la frustration qui va souvent avec . Merci pour ton texte
Deuxième jour à Dakar
Publié le 04/03/2022
Tu nous livres ici des mots et des idées très fortes. C'est ce qui fait ta force, cette façon "crue" sans fard de parler des choses. Je connais très bien Dakar, j'ai vécu au Sénégal plusieurs années, en ville et en brousse. Aussi je trouve ton propos, surtout sur la fin, assez acide, avec l'image de ces deux petites filles. En vérité, je comprends que la manière de vivre "Sénégalaise", et par extension "Africaine", puisse nous paraître
les 13 000 illusions
Publié le 04/03/2022
Merci Ally: e effet je ne savais pas trop comment tourner la lettre car comme tu le dis, elle peut être à double tranchant: faire réagir, ou renforcer la personne manipulée dans ses croyances erronées (car remaniées par les manipulateurs à leur sauce)...c'est pourquoi j'ai laissé la fin ouverte....je pense en effet qu'une simple lettre ne suffit pas...pour avoir beaucoup lu sur ce sujet, je sais qu'il faut passer par des associations spécialisées et parfois employer les méthodes (enlèvement) pour les ramener à la raison...ça prend des années... Quoi qu'il en soit je le redis, j'ai adoré ce défi! C'est là encore un sujet qui me tient à coeur! Merci Ally
J'essaie d'être courageuse
Publié le 04/03/2022
Pour ce partage - témoignage bouleversant. S’engager revêt bien des visages :)
les 13 000 illusions
Publié le 04/03/2022
Tu as beaucoup de courage pour t’être lancée dans ce nouveau défi. Dans de tels groupes communautaires, l’usage des mots est souvent remplacé par un usage métaphorique connu des seuls initiés. Comme une barrière verbale, cet usage leur rend impossible la communication ou l’échange avec des personnes étrangères au groupe. Une lettre qu’on envoie est à double tranchant : nier la sincérité de leur croyance pourrait être un risque d’en faire des prosélytes encore plus engagés. Mais pour être honnête, je ne suis pas suffisamment informée sur le sujet. Et je n’ai pas la moindre idée, du comment aider un proche dans une situation comme celle-ci. Merci encore vickie pour ton texte, et merci Véronique pour un sujet qui, s’il est difficile, fait énormément réfléchir. Le doute de la pensée est peut-être d’ailleurs l’une des meilleures armes pour se protéger des écueils sectaires :)
le carnet d'Anna
Publié le 04/03/2022
Merci Ally. En effet, j'ai choisi de prendre parti de l'engagement de l'aïeule pour raconter l'actualité de notre siècle concernant les femmes. Je suis contente qu'il t'ait plu! A ton tour!
le carnet d'Anna
Publié le 04/03/2022
J’ai souvent questionné dans mes textes, cette proximité de jouir ou d’accoucher, avec l’expérience de l’écriture. Et cette expérience pour le coup, est unisexe et universelle - à qui s'y prête :)
le carnet d'Anna
Publié le 04/03/2022
Merci vickie de les tourner pour nous. Tu ne mâches, selon moi, rien au lecteur. Le défi part du principe de la découverte d’un journal intime écrit par un aïeul. Ton adolescente - très engagée - écrit son journal comme un journal de bord : sa cause lui semblant plus importante que l’expérience quotidienne de son adolescence. À partir de là, il me semble plutôt logique, que la jeune femme de 2075 interagisse avec ce qui lui est raconté. Et ton texte dans toute son énergie est fichtrement bien écrit :)
le carnet d'Anna
Publié le 04/03/2022
La nature est changeante L'on respire comme ils mentent De façon ravageuse La nature est tueuse Au temps des favorites Autant de réussites Pour l'homme qui derrière a Une belle qui s'affaire à Faire de leur vie un empire Blood and tears Faire l'amour à Marie Blood and tears Et Marie est martyre Blood and tears Sur le mur, nos soupirs (Fuck them all) Faites l'amour, nous la guerre, nos vies à l'envers (Fuck them all) Faites l'amour, nous la guerre, saigner, notre enfer (Fuck them all) Faites l'amour, nous la guerre, nos vies à l'envers (Blood and soul) Faites-le-nous dans le texte, le sang, c'est le sexe De nature innocente L'on manie élégance Et d'une main experte D'un glaive, l'on transperce Les discours trop prolixes Que de la rhétorique Lâchetés familières Qui nous rendent guerrières Faire de leur vie un empire (Blood and tears) Faire l'amour à Marie (Blood and tears) Et Marie est martyre (Blood and tears) Sur le mur, nos soupirs (Fuck them all) Faites l'amour, nous la guerre, nos vies à l'envers (Fuck them all) Faites l'amour, nous la guerre, saigner, notre enfer (Fuck them all) Faites l'amour, nous la guerre, nos vies à l'envers (Blood and soul) Faites-le-nous, dans le texte, le sang, c'est le sexe ("Hey bitch, you're not on the list") ("You witch, you suck, you bitch") They said "(Hey bitch, you're not on the list") ("You witch, you suck, you bitch") They said (Hey bitch, you're not on the list) (What's your name, again?) (Hey bitch, you're not on the list) (You witch, you suck, you bitch) (Hey bitch, you're not on the list) (Hey bitch, you're not on the list) (You bitch, you're not on the list) (You witch, you suck, you bitch) (What's your name again?) (Hey bitch, you're not on the list) (Hey bitch, you're not on the list) (You bitch, you're not on the list) (You witch, you suck, you bitch) (Fuck them all) Faites l'amour, nous la guerre, nos vies à l'envers (Fuck them all) Faites l'amour, nous la guerre, saigner, notre enfer (Fuck them all) Faites l'amour, nous la guerre, nos vies à l'envers (Blood and soul) Faites-le-nous dans le texte, le sang, c'est le sexe (Fuck them all) Faites l'amour, nous la guerre, nos vies à l'envers (Fuck them all) Faites l'amour, nous la guerre, saigner, notre enfer (Fuck them all) Faites l'amour, nous la guerre, nos vies à l'envers (Blood and soul) Faites-le-nous dans le texte, le sang, c'est le sexe (Fuck them all) (Fuck them all) (Fuck them all) (Blood and soul) (Fuck them all) Mylène FARMER
le carnet d'Anna
Publié le 03/03/2022
J'ai entendu qu'il y avait sept échelons qui séparaient l'extrême femme de l'extrême homme avec toutes les nuances de mixité que l'on peut imaginer entre les deux. Tu me diras, il faut se méfier des bruits qui courent et je te donnerai raison. Un autre concept est celui de "l'incommunicabilité". Un spécialiste expliquait qu'un homme ne pourra jamais comprendre se que ressent une femme durant l'orgasme ou durant son accouchement et vice-versa mais pas pour l'accouchement, ça va sans dire. Le principal est que cette écriture à travers les ateliers ou ailleurs te fassent du bien. Bonne soirée !
le carnet d'Anna
Publié le 03/03/2022
Merci pour ton commentaire. Non bien sûr je ne t'en veux pas d'être franc, j'aime la franchise. Mais tu sais, "les hommes viennent de mars et les femmes de vénus" donc il doit être logique qu'on ne se comprenne pas...ce n'est pas grave. Effectivement j'ai un vécu, celui de ma compagne, celui de ma grand-mère etc, bref, le vécu de plusieurs femmes proches et je peux t'assurer qu'être une femme dans ce monde n'est pas toujours simple...bref, l'écriture et surtout cet atelier ont révélé mon côté féministe je crois et surtout une colère en moi à ce sujet important que je ne me soupçonnais pas, du moins pas à ce point....l'écriture est faite pour lever les armes quand il le faut... A bientôt
le carnet d'Anna
Publié le 03/03/2022
Et je me la pose aussi. Dans quelle mesure faut-il mâcher la besogne du lecteur, lui mettre les points sur les "i" ? Bien sûr, on peut mais quelle sera la démarche la plus "rentable" ? Comment faire pour que la pièce finisse par tomber ? Je sais maintenant à quel point ce thème te touche. Je ne peux pas le comprendre parfaitement, *, mais je peux essayer. Je peux faire de mon mieux pour être le plus empathique et tenter de comprendre ou d'imaginer ce qui te pousse à écrire ce que tu écris parfois. La réponse que j'apporte personnellement à la question initiale est de tenter de laisser faire l'intelligence et l'imagination du lecteur en lui laissant plus d'espace. Je pense que ça le touche plus. Par exemple, l'astérisque remplace l'explication du "pourquoi je ne peux pas te comprendre parfaitement". Ci-dessous, j'ai précisé les choses. Je trouve que ça ne sert à rien, que ça alourdit et que ça limite trop l'espace pour le lecteur. Je sais maintenant à quel point ce thème te touche. Je ne peux pas le comprendre parfaitement parce que je n'ai pas vécu tes douloureuses expériences et parce que je suis un homme, mais je peux essayer. Je peux faire de mon mieux pour être le plus empathique et tenter de comprendre ou d'imaginer ce qui te pousse à écrire ce que tu écris parfois. Voilà, je t'embrasse. Tu commences à me connaître et moi à te connaître. Je sais que tu ne m'en voudras pas de ma franchise.
J'essaie d'être courageuse
Publié le 01/03/2022
Merci, Léo et si on y regarde de plus près, en plus d'être poignant, il prend parti de façon diffuse.
J'essaie d'être courageuse
Publié le 01/03/2022
Bonsoir Patrice et merci pour ce texte poignant. Il est tout d'abord réaliste dans tout ce que nous pouvons voir dans ces crises à répétitions... le manque de tout, sauf d'armes, les dangers qui viennent de toute part. La narration s'ancre au prénom, Vadim, source d'espoir et d'avenir et cette phrase m'a énormément ému : « Je suis content que tu sois ma maman, merci pour la vie ». Les phrases courtes se suffisent à elles-même, dignes et cruelles. Un texte efficace, merci du partage.
les 13 000 illusions
Publié le 01/03/2022
Merci beaucoup En effet la manipulation n'a rien n'a voir avec l'intelligence mais plutôt avec des failles dans lesquels les manipulateurs savent s'engouffrer Merci encore
les 13 000 illusions
Publié le 01/03/2022
J'aime cette solidarité, ce oui immédiat pour écrire une lettre et tenter de. J'aime ces souvenirs indélébiles où l'amour s'est construit au fil d'actions concrètes (sauvetage de l'eau et d'une bande de c...). La manipulation n'a rien à voir avec l'intelligence puisqu'elle entre par une brèche de la sphère affective. Il est des personnes spécialisées dans le repérage de ce genre de brèche. À nous d'ouvrir les yeux pour les autres. Je suis contente que tu aies pris plaisir à écrire ce texte, Vickie.