L'ancre a bien été ajoutée. Vous retrouverez l'ensemble de vos ancres dans la rubrique Reprendre ma lecture

 

Par touches de velours le ciel couvre son cœur

D’une lumière d’or que des boules d’ivoire

Roulent dans la blancheur d’un immense ciboire

Posé sur un autel regorgeant de liqueur.

 

Le temps traverse l’ombre en terrible vainqueur

Et sème sur la mer ce doux parfum de poire

Qui ronge le regard d’un mépris dérisoire

Ordonnant de mourir sans aucune rancœur.

 

Le sable déchiré par des bouts de ficelle

Emporte sous sa vague un rêve de nacelle

Suspendue aux soupirs d’une bouche en effroi.

 

Et pour un seul mensonge apaisant la brûlure

Un paon couleur de neige à la divine allure

Dérobe de son bec l’aube au son d'un beffroi

 

Francis Etienne Sicard Lundquist

Braises de glaise @2015


Publié le 17/08/2024 / 4 lectures
Commentaires
Publié le 20/08/2024
Tout est voué à disparaître et ton poème telle une vague puissante emporte tout ce que l’humain a érigé, tel des châteaux de sable tant la puissance de cette vague là est sans équivoque. Le ciel, le temps et le sable semblent porter les derniers sacrements. Merci Francis.
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