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l'orgueil : PLAIDOIRIE
Publié le 25/08/2024
Hello, je te lis dès que je dispose de l'attention suffisante pour un retour digne de ce nom. :-) À bientôt.
Du sel sur la queue
Publié le 25/08/2024
Hello! J'ignorais cette histoire de sel pour attraper les oiseaux. En revanche, je n'ai jamais souhaité en attraper un seul. Vers 8 ans, voler comme eux semblait plus intéressant et j'ai connu des adultes qui n'ont jamais vu l'intérêt de raconter des fables aux enfants. Quelle bonne nouvelle "l'intime festival"! Voilà un beau travail d'équipe où chacun contribue à part égale et où tout le monde semble heureux de se rencontrer. Super pour ton livre, félicitations! Plein de bonheur à venir.
La famille samsung
Publié le 24/08/2024
Direct ! ;-) Chouettement direct.
Du sel sur la queue
Publié le 24/08/2024
Merci ! C'est corrigé. J'avais pensé à la virgule mais elle ne pouvait pas se mettre là. Les guillemets étaient supposés jouer le même rôle. Finalement, j'ai changé la formule. ;-)
La famille samsung
Publié le 24/08/2024
Un texte court et haché qui montre bien l’idée que tout va très (trop ?) vite et que nos communications ne sont pas idéales pour partager et construire posément des relations sociales.
Du sel sur la queue
Publié le 24/08/2024
Dès que j’ai vu l’illustration du texte ça m’a renvoyé un paquet d’années en arrière. Je ne me souviens pas de cette pratique, je me dis juste que si l’on arrive à s’approcher aussi près d’un oiseau pour lui saler la queue (ce qui induit de lui faire peur en s’agitant à ses côtés et à coup sûr le faire s’envoler)alors on peu l’attraper aisément. Mais plus que l’utilité de le faire ce sont les souvenirs et les façons de les refaire vivre qui sont très agréables à lire. J’aurai pour ma part ajouté une virgule après que de « Toujours est-il que qui dit » pour plus de compréhension et de fluidité dans la lecture. À plus tard.
Manipulée
Publié le 24/08/2024
Les Valence sont une famille. Chantal est une autre partie d'une famille.. La misérable riche de coeur elle est. Les Valence jalouse Chantal qui est très riche; Les Valence deviennent les misérables. La femme de ménage travaille pour les Valence qui lui ont lavé le cerveau contre Chantal tout l'été. Voilà, j'espère que c'est pas trop compliqué pour les explications.
la gourmandise : À TRAVERS LEURS YEUX
Publié le 23/08/2024
Coucou Agathe ! Alors je commence par les commentaires les moins chouettes pour pouvoir finir par les autres. Il y a plusieurs fautes de conjugaison : " Je rencontrais Camille, un dimanche à 11h35 exactement." Idéalement et typiquement, ici, on utiliserait le passé simple, à la rigueur, pour rendre les choses moins déclamatives, le passé composé. L'imparfait est fautif. "j’allais vivre ma gourmandise à travers celle des autres. J’inverserai la tendance et je m’adapterai." Le futur simple n'est pas indiqué ici. Il vaudrait mieux le conditionnel. "j’allais vivre ma gourmandise à travers celle des autres. J’inverserais la tendance et je m’adapterais." Vilaine répétition d'un mot mal choisi "Et puis 2020 arriva et avec 2020 la COVID arriva. Avec le virus, le confinement arriva et les gens partirent. Un jour, le virus arriva dans mon organisme et mon goût partit. Mais ne revint plus." Pourquoi pas ? "Et puis 2020 arriva, 2020 et sa pandémie. Il y eut le confinement et les gens partirent. Le virus finalement s'immisça en moi, mon goût s'évanouit à tout jamais." "Je souffrais d’agueusie, soit, et alors ? Donnerais-je moins de plaisir pour autant ?" Une amie comédienne m'a dit un jour qu'il faut éviter tout mot "officiel". C'était son professeur d'écriture qui le lui avait expliqué. Je suis d'accord. "agueusie" ici est un outrage dans ton charmant texte. Idem pour "déglutir" "J’éprouvais un plaisir quasi jouissif à les voir déglutir en fermant les yeux." A la première ligne déjà, une grosse incohérence grammaticale "...milliers de personnes de tous âges, de toute nationalité, de toute confession." Tu peux tout accorder au pluriel ou tout au singulier mais je dirais non à l'alternance. L'idéal ici selon moi "de tous âges, de toutes nationalités, de toutes confessions." Et voilà ! La première partie est terminée. Elle était longue et sévère. Il s'y trouvait des citations. On imagine bien que ça m'a demandé du travail et si ce texte m'avait paru quelconque, je ne me serais pas donné cette peine. J'ai adoré ton texte Agathe ! Mais tu es une fille, non ? Pourquoi le protagoniste, à la première personne, est-il un garçon ? De temps à autres, des maladresses m'ont sorti de ton magnifique récit, mais sur les derniers mots, j'ai du contenir une larme. Bravo ! Je suis (presque) complètement venu avec toi dans ta Touraine natale, dans ce village, avec ses habitants gourmands et sympathique. Et puis ta maman et ton papa italien, comme celui de Cavanna. Ils sont très touchants, très universels. Bravo !!! N.B. Le premier mot de mon fils Maurice fut "Tartine". Lui aussi était très gourmand. Il l'est toujours.
Mon nom est Rouge
Publié le 23/08/2024
Je découvre l’existence de ce livre et trouve original de donner la parole à un cadavre. Et il semble que les sentiments sont au cœur de cette démonstration littéraire. Merci pour le partage Myriam.
l'orgueil : PLAIDOIRIE
Publié le 23/08/2024
Nouveau péché capital et nouvelle approche, merci pour toutes ces surprises dont tu nous gratifies. Même si je plains tous les clients de cet avocat qui les plombent plus qu’il ne les défend, je trouve l’approche intéressante et surtout rejoint une vérité fondamentale : les émotions jouent un rôle majeur dans la quasi totalité des drames et si effectivement on passait plus de temps à éduquer l’humain sur la gestion jusque la maitrise des sentiments on règlerait bien des problèmes. Et j’aime aussi ton approche sur le fait que l’enfer ce sont les biais cognitifs qui emprisonnent dans des schémas condamnables. Victor Hugo était dans le vrai en disant qu’il fallait construire des écoles pour fermer des prisons. Merci Agathe pour ce nouveau très beau défi relevé.
Tourments de confession
Publié le 23/08/2024
Bonjour très cher Francis, j’ai lu il y a peu que des livres étaient empoisonnés et d’autre encore faits en peau humaine… les livres ont par le passé souvent nourris les intrigues et été le support de sombres rituels. Ton poème est mystérieux et donne l’envie de percer les secrets qui en découlent.
Manipulée
Publié le 23/08/2024
Bonjour Salima, j’ai lu le commentaire de Patrice car je ne comprenais pas non plus et je rejoins son commentaire. Perturbé par le qui est qui. À plus tard.
l'orgueil : PLAIDOIRIE
Publié le 23/08/2024
Difficile de rendre un texte buvable lorsqu'il est sensé être dit par un fonctionnaire du ministère de la justice. Le jargon dans les tribunaux est si calamiteux qu'on se demande pourquoi il n'est toujours pas surtitré. Et là, tu t'en sors plutôt bien, je trouve. Une phrase m'a choqué toutefois car pour moi, elle n'a pas de sens. "Il comprit très tôt que sa mère se saignait aux quatre veines pour lui et n’eut qu’un objectif : être le meilleur car les meilleurs sont écoutés, les meilleurs sont respectés." Parce que sa mère se saignait, il voulait être écouté et respecté ??? Il manque un retour à la mère. "être le meilleur pour que tout ce que sa maman avait fait ne fût pas vain" ou quelque chose du genre aurait été plus logique et donc compréhensible. J'aime beaucoup l'idée - c'est l'un des leitmotiv de ma vie - qui consiste à dire qu'on n'est pas coupable de ses actes, on subit les effets de causes dont on n'avait pas la maîtrise. Non seulement, je suis d'accord avec cette idée mais tu la développes sans lourdeur, enfin, juste la lourdeur qu'on imagine dans une salle de tribunal. N.B. Puisque tu as entamé une longue histoire et que nous avons l'habitude de nous y ébattre, je suggère que, lorsque nous sommes dans celle-ci, tu nous le signales ou, que tu nous montres lorsque nous n'y sommes pas. En effet, ici, au début, je croyais qu'il s'agissait du procès du jeune impudent qui avait réglé son compte au mari humilié. ;-)
Manipulée
Publié le 23/08/2024
Je ne comprends pas très bien. J'imagine une femme de ménage, Chantal, qui astique pour une famille riche, les Valence, mais une phrase vient contredire cette hypothèse. A moins que ce soit la servante qui soit très riche. "Les Valence ont rendu folle la misérable" Elle serait donc pauvre, mais "Ils l’envient car elle en a trop". Elle serait donc riche. Le texte manque de clarté pour moi. Je comprends que la poésie puisse vouloir installer et maintenir le lecteur dans le brouillard mais ici les mots disent une chose et son contraire, à moins que - et c'est parfaitement possible - quelque chose m'ait échappé. ;-)
L7PC 7 : L'orgueil
Publié le 23/08/2024
Oui, on sent une nette augmentation dans l'investissement que tu mets dans ta rédaction. Ensuite, quelle bonheur, la fierté de mesurer de ce qu'on a fait et le retravailler, le mieux structurer, lui donner sa dernière patine ! C'est un sacerdoce, éprouvant, mais délicieux.
L’AUTOMNE DES SENTIMENTS
Publié le 23/08/2024
Bien sûr qu'il est permis d'espérer ! Merci Sophiak !
L7PC 7 : L'orgueil
Publié le 22/08/2024
Cher fils de Louis, merci pour ta lecture et ton retour attentif. Le principe de l'orgueil selon moi est justement de ne plus être en capacité de se tourner vers l'autre. Seul le fait de sortir la tête haute et d'humilier l'autre compte alors. De plus, l'orgueil étant considéré comme le péché originel (et j'ai pris une perspective chrétienne depuis le départ avec le personnage de Marie-Gabrielle ), il doit sembler quasiment irréel comme si le mal venait de l'extérieur en manipulant le personnage tel une marionnette, "ça agit" à travers eux. Le lecteur doit avoir envie de crier "arrête" au personnage sans que celui-ci ne puisse le faire. J'essaye d'écrire dans ce sens. Il manque l'épilogue 8 optimiste de cet atelier: la chute comme elle était demandée dans le défi. Je m'y attelle même si c'est difficile de boucler avant la rentrée, c'est presque achevé. Par ailleurs, les extraits publiés feront partie d'un ensemble plus complet une fois cet atelier terminé. Il s'agit donc d'un gros draft qui sera entièrement réécrit. Les personnages des extraits publiés jusqu'ici forment un système et je travaille sur le plan.
L7PC 7 : L'orgueil
Publié le 22/08/2024
Pardon d'avoir tant tardé. je suis assez pris de ces jours-ci. ;-) Que dire ? C'est bien mené, bien écrit. Mais c'est désespérément sarcastique et froid. Les personnages n'ont aucune empathie, aucune humanité. Je dois être trop vieux. J'ai besoin de pouvoir m'identifier et ici, je ne le peux pas. Je pense que c'est trop. C'est tant que je trouve que la seconde partie du texte n'est plus crédible, mais c'est peut-être parce que je suis de la vieille garde. J'ai un peu l'impression que tu t'es fait plaisir. Un œuf à peler avec quelqu'un ? Bravo quand même pour ce texte atroce mais assumé ! La forme fonctionne. N.B. Je pense que nous avons un devoir, nous, les êtes humains, celui de faire croire, même si nous n'y croyons plus tout à fait, qu'il y a quelque chose de bon dans chacun de nous. ;-)
la gourmandise : À TRAVERS LEURS YEUX
Publié le 22/08/2024
Hello Agathe, es-tu victime d'un mode prédictif autonome? ^^^
la gourmandise : À TRAVERS LEURS YEUX
Publié le 22/08/2024
Ouh la ! Ça continue . «  par des défauts » à été inséré tout seul. Au secours Léo !
la gourmandise : À TRAVERS LEURS YEUX
Publié le 22/08/2024
Désolée pour les deux fautes de frappe qui ont été générées lorsque j’ai sauvegardé le texte. Le modificateur ne permets pas la modification de instinctif (ive) et de travaillelais ??? ( travaillais bien sûr)
la gourmandise : À TRAVERS LEURS YEUX
Publié le 22/08/2024
En fait je prends un peu de temps pour cogiter avant et une fois le genre choisi et le sujet je me lance. Je suis assez instinctive en écriture. cela ne me gêne pas de te répondre , non je n’ai pas connu de genre de patient car je ne travaillais plus comme infirmière de bloc en 2020. J’aime bien investir les personnages… j’en profite pour te féliciter pour tes chroniques littéraires qui sont très claires, pleines d’humour et donnent envie de lire le bouquin . Bravo !
Les larmes de l'Efrit - Extrait
Publié le 21/08/2024
Mieux sans le synopsis in fine parce que tu parlais de "charge". Je réponds sur le "programme". Tu décris cette rage comme parcours, moi je vois un mouvement dans ton poème qui s'étend en englobant groupes sur groupes en ondes concentriques, j'ai l'image d'un séisme du point d'origine vers la destination globale (apocalypse) et l'épilogue sur "le crépuscule d'une idole" dont il aurait été sympa qu'elle existe mais pas de bol voilà, il est mort. Pauvre Efrit, à la fin on a envie de le consoler. Par ailleurs, qu'ils réagissent, ils savent faire, qu'ils osent penser par eux-mêmes... bah... Allez, j'arrête de t'embêter. J'espère que tu trouveras les bons arguments pour une préface. Je te souhaite le meilleur. À plus tard Enki.
Les larmes de l'Efrit - Extrait
Publié le 21/08/2024
PS : pour le préfacier, c'est intéressant ; je vais y réfléchir ; peut-être Georges A. Bertrand, que j'ai rencontré hier, mais je doute qu'il accepte : )
Les larmes de l'Efrit - Extrait
Publié le 21/08/2024
Je serais complètement con de te reprocher une critique légitime et prévisible du propos du texte, surtout quand tu y consacres autant d'intelligence et de temps. J'ai ajouté le lexique. Je pourrais ergoter en disant que l'Islam n'est pas une religion comme les autres et argumenter des heures, mais certains sites font ça très bien (https://www.thereligionofpeace.com/index.aspx) et ce n'est pas mon propos, car en fait, j'ai construit mon poème dans un mouvement qui n'est pas, je crois, réductible à une critique de l'Islam. La colère de l'Efrit s'étend démesurément, englobant les fanatiques, puis les musulmans, puis les croyants, puis les non-croyants ne menant pas le même combat que lui... et dans cette rage, il se retrouve logiquement seul, prostré, ayant révélé ses propres dispositions à la croyance, au fanatisme, jusqu'à être "tout comme le prophète". C'est le parcours d'une rage plutôt qu'un plaidoyer. Au demeurant, je ne suis pas idiot : je vais très loin dans la critique de cette religion, dans le blasphème, comme certains poètes oubliés du XVIIIème siècle quand ils critiquaient le christianisme, ces libres penseurs outranciers et provocateurs ; et je le fais, parce que je veux donner du courage aux gens qui n'osent plus esquisser des critiques, y compris modérées, qui n'osent plus savoir, comme aurait dit Kant. Je veux éclater la fenêtre d'Overton à la masse. Et peut-être qu'en lisant ce texte, les gens penseront mal, feront des contresens et de mauvais usages... mais je sais qu'ils penseront, réagiront. Il me suffit de lire vos commentaires, pour savoir que c'est un texte qui ne laisse pas indifférent, et c'est déjà pas mal.
Vanille de songes
Publié le 21/08/2024
Tout en délicatesse et je trouve que les sens sont à l’honneur et rivalisent d’atours pour se sublimer… jusqu’à ce que tout bascule en une fin tragique. C’est pétri d’humanité tant les éléments nous livrent une partition semblable à bien de nos désillusions qui n’ont tenu qu’à un fil. Poésie en équilibre, défiant la chute de l’emporter à tout jamais. Inspirant, merci Francis.
L'art d'aimer
Publié le 21/08/2024
J’ai adoré ta définition du genre :-) et le ton de ta chronique légère et humoristique.
Les larmes de l'Efrit - Extrait
Publié le 21/08/2024
Pardon, j'ignorais l'usage d'un synopsis pour ton envoi à un éditeur. Je concorde pour le texte et le lecteur qui doivent se débrouiller seuls. Cependant, un solide appareil critique me semble nécessaire pour qu'un pareil texte soit accessible "bien reçu"= bien compris car il le mérite compte tenu de sa qualité poétique. Autrement, les lecteurs n'auront accès qu'à ta poésie ou alors tu parleras d'obscurantisme mais cet euphémisme ne rend pas compte du sens de ta "geste" car on parle bien de violence et la violence est dans le Livre comme le vers dans le fruit et là où je veux en venir c'est que cette violence se trouve bien dans les trois livres et non pas dans un seul. Ici, je vais faire une objection et j'espère que tu ne m'en voudras pas: si l'on s'attelle à l'étude attentive des textes des trois religions du Livre, on se confronte à de la violence dans l'A.Testament et pas seulement dans les sourates. Il faut savoir ce que l'on fait de cette "violence" dans ces textes plutôt que de fermer les yeux dessus. À mon avis, tu as raison, il faut donc s'emparer du sujet de la "violence" et "sauver le phénomène". O.K c'est exigeant. Mais si cette violence est présente dans les trois corpus, pas dans un seul, pourquoi charger une religion seulement? Parce que ce monde vit une période de guerre de religion? Des trois religions du Livre, tu charges la plus jeune des trois qui s'agite dans ses langes. Déjà, il faut savoir de quelle branche de l'Is. tu parles, il faut que tes lecteurs comprennent ces variations. Pas gagné. Rien que sur les termes: si tu dis à un rifain qu'il est "arabe", il te dira, ça ne va pas, moi je ne viens pas du Machreck! Beaucoup se plaignent de "religiosité importée", "d'entrisme" et tu retrouves ces stratégies d'influences auprès des fidèles bien décrites dans le poème de Ronsard "Discours des Misères de ce temps". À cette époque de Ronsard, les mots arrivent vite. Ces textes inactuels me semblent d'une actualité brûlante par rapport au tien. D'autre part, même chez les protestants, considère la condamnation de Servet par Calvin qui ressemble à une fatwa. "Déclaration pour maintenir la vraie foi, qui légitime la mise à mort des hérétiques". Le texte est effrayant, le supplice de Servet l'est tout autant. Déjà, chez les protestants certains refusaient ce "virage" mais craignaient de finir comme Servet, terreur, auto-censure, on y est. Ainsi, Castellion publie d'abord anonymement une réponse à Calvin. Elle demeure celle que n'importe quel croyant des trois religions du Livre peut faire à propos de sa foi actuellement: "Tuer un homme ce n’est pas défendre une doctrine, c’est juste tuer un homme". Argument toujours d'actu aujourd'hui, les questions phi. restent les mêmes. En bref, si tu charges l'Isl. tu charges un concept. Avec quoi remplis-tu ce concept? Avec quoi tes lecteurs rempliront-ils ce concept? À la Houellebecq? Pour moi, le monde arabo-musulman vit actuellemet ce que le monde chrétien a vécu il y a quelques siècles. En bref, si les seuls qui se collent à la lecture des textes religieux sont une poignée de théologiens et une bande de *** influençables qui lisent un texte au ras de la phrase, tu risques d'avoir des lecteurs "non désirés" ou alors d'écrire une somme poétique. Pense au travail de Kant avec sa CDLRpure. Il finit par écrire "Prolégomènes" car personne n'a fait de recension de son texte! Ce serait dommage, non? Le lexique me semble nécessaire, l'appareil critique doit être solide pour éviter les contresens de lecture. De plus, écrire à l'ombre d'un préfacier garantirait à mon avis une meilleure réception. À bientôt. Si tu veux m'envoyer en M.P c'est possible. Moi je suis à découvert, ni tête ni parole voilée. Donc je me tais ici.
Les larmes de l'Efrit - Extrait
Publié le 21/08/2024
Il n'y a pas d'avertissement au lecteur, j'avais mis sous mon texte le synopsis utilisé dans mes démarches de recherche d'éditeur. Mais en général, je crois que le texte doit se débrouiller tout seul ; et le lecteur aussi. Par contre, je pensais accompagner le poème d'un lexique ; je peux le poster si vous voulez. Je comprends ce que tu dis. Il y a des options non conciliables, et c'est dur, car on est tous attachés à la paix, à l'exception de quelques tarés ; on se retranche autant qu'on peux pour éviter le conflit (en France, Tribalat a pas mal bossé là-dessus), mais il y a des points de ruptures, des moments personnels et collectifs où l'évitement n'est plus possible. Il y aura toujours une place pour la guirlande de l'Iran sur mon arbre de Noël. Passe une bonne journée Myriam ; n'hésitez pas à me dire s'il y a des passages de ce textes qui vous dérangent ; je l'ai écris le mois dernier, il y a sûrement des choses à revoir.
la gourmandise : À TRAVERS LEURS YEUX
Publié le 21/08/2024
Elle court bien en plus la plume et vite aussi. Quelle chance! C'est le texte sur la gourmandise qui a coûté le plus de mon côté. Curiosité mais tu n'es pas obligée de répondre évidemment, avais-tu un patient en tête peut-être en as-tu croisés aussi ? Parfois ce sont les mots pour exprimer les odeurs et les textures qui ne permettent plus de les identifier. J'avoue que je trouve le vocabulaire restreint en matière de goût et saveur si on compare au choix dont nous disposons avec celui de la vue, c'est difficile d'écrire la gourmandise...