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Commentaires
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Pour une gonaïvienne unique
Publié le 19/12/2024
C'est toujours rassurant de lire tes lignes et à la fois émouvant car elles témoignent d'une réalité haïtienne bien difficile pour ne pas dire totalement éprouvante. Rester debout, en âme et en mots... à plus tard Gilbert.
Les toilettes
Publié le 19/12/2024
Un ami auteur aujourd'hui disparu me lançait des défis pour écrire sur des thèmes difficiles et tabous et je ne manquais pas de répondre à ces défis. Selon lui, le travail d'auteur était similaire à un travail d'acteur qui deviendrait d'autant meilleur qu'il parviendrait à écrire sur tout, sans honte, avec détachement, incarner toutes les situations notamment les plus viles et complexes de l'être humain... ces fameux rôles de composition sur lesquels on apprend à s'effacer et s'affranchir ainsi du jugement du lecteur. Car on peut tout écrire lorsque l'on parvient à faire ce travail exigent et couteux, soumis à la potentielle opprobre des autres. Et il pensait, que c'est ainsi aussi que l'on réussit à capter l'attention et à toucher au coeur et à l'âme, à passer des messages, en traitant de ce qui dérange et met mal à l'aise. J'ai lu l'été dernier Bukowski et Fante et je me suis dit qu'aujourd'hui on finirait en prison ou que le tribunal populaire vous condamnerait à la cancel culture. Bref... je vais essayer de retrouver ce texte écrit sur les chiottes et je le publierai probablement à nouveau ici.
Les toilettes
Publié le 19/12/2024
Ce n'est pas banal d'aborder pour un premier texte public ce thème aussi surprenant et tabou. Et c'est ce courage et cette liberté de ton, sur fond documentaire que j'ai trouvé original et donc digne d'intérêt. Et puis probablement aussi parce que je vient de regarder le week-end dernier "Perfect Days" de Wim Wenders qui offre cette fois une immersion dans les toilettes japonaises, d'une grande plénitude, presque érigée comme une oeuvre d'art tant l'esthétisme, la propreté rende ce lieux improbable démesurément humain car comme l'écrivait Montaigne : "Sur le plus haut trône du monde, on n'est jamais assis que sur son cul.". Merci Sahar de ce partage inattendu qui dit beaucoup sur les représentations et cette sempiternelle quête de dignité.
J'attends
Publié le 19/12/2024
Le temps, cet instant suspendu entre la vie et sa fin. Il y a énormément de sensibilité dans les mots et ton interprétation, d'une harmonie telle que l'on sent l'âme se fondre dans l'air et son souffle poétique. Vraiment très beau, merci Perthro de tes beaux cadeaux. A l'oreille je ne parvenais pas à entendre succédané mais plutôt succinct damné... je me suis alors dit que c'était rare une damnation aussi douce.
A l'aube de la création
Publié le 19/12/2024
La poésie, cette ode à la création d'une rare intensité. De nombreuses images fortes s'imposent et l'on sent le souffle du dragon se charger tout du long avec beaucoup de rudesse : le tonnerre, la pierre, la rocaille... le chuchotement et précédemment l'oubli et la brume, se conjuguent quant à eux à la lenteur du dragon. Entre danger et incertitude, entre puissance et faiblesse, on oscille à la lisière des perceptions. A plus tard Francis Etienne.
J'attends
Publié le 18/12/2024
Merci pour ce beau commentaire, il m'honore! Et je ne sais trop quoi répondre... Merci!
J'attends
Publié le 18/12/2024
C’était magnifique ! Votre lien avec la nature est tout simplement exceptionnel. En lisant vos mots, j’ai ressenti un écho profond avec mes propres émotions, comme si vos images poétiques réveillaient des sensations que je porte en moi. Vous avez su capter et transmettre une harmonie que je trouve rare et précieuse.
La Sampo, six pieds sous neige
Publié le 17/12/2024
Merci Sahar pour votre beau message!
La Sampo, six pieds sous neige
Publié le 17/12/2024
Merci beaucoup, Léo, pour ton soutien!
Cascades et fontaines
Publié le 15/12/2024
J’y ai perçu dans ma lecture une indicible solitude, et je pense que ce fleuve se coiffant d’une main délicate m’a largement rallié à cette idée, c’est dire la force des images que ta poésie suscite. Je ne saurais te dire pourquoi, je l’ai raccroché à cette image que j’ai tant vu dans le cinéma de cap et d’épée, des reines ou princesses face à leur coiffeuse, souvent entourée de servantes, les,plus seules au monde. Probablement que le dernier tercet consolide mon ressenti. Le palanquin, peut-être, accompagnant un exil… merci du partage Francis Étienne.
Méditation sur un motet de Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville
Publié le 15/12/2024
Ce qui ressort le plus dans mon ressenti, c’est le déséquilibre et l'incertitude qu’il suscite. Emprunt d’une grande mélancolie, ton poème vient jusqu ‘à questionner ce qui n’est pas fréquent, comme pour s’en remettre à autrui, n’étant soi, plus que l’ombre tissée de doutes. Un clair-obscur comme on les aime. Merci Francis Etienne.
Parure sans visage
Publié le 14/12/2024
Venise est effectivement fascinante, et que dire de son carnaval ! J'ai eu la chance de m'y rendre et je vous conseille d'y aller si ce n'est pas déjà fait, et malgré le monde qu'il y a (c'est difficile d'avancer sauf en prenant les petites rues au risque de se perdre car c'est un vrai labyrinthe). Le jeu avec le masque permet d'installer une subtilité dans le comportement de la personne entre ce qu'elle montre et ce qu'elle cache. C'est inspirant. J'ai, moi aussi, écrit sur des masques (un texte que je n'ai pas encore publié) en particulier : ceux qui servent à l'hypocrisie. N'en pouvant plus de la subir au quotidien j'ai décidé de faire ma révolution, et de venir bousculer un peu ce bal masqué social que j'observe en étant à l'écart. Le masque dont on se sert pour cacher notre sensibilité par peur du regard des autres est également inspirant. C'est intéressant de voir le sens que prennent les masques selon la sensibilité de chacun.
La Sampo, six pieds sous neige
Publié le 13/12/2024
J'ai lu votre histoire et j'ai énormément apprécié la description des émotions et des moments. C'était vraiment intéressant et raconté avec un ton captivant.
Capitale de l'être
Publié le 13/12/2024
D’emblée tu nous plonge dans une atmosphère propice au voyage et aux mystères ; avec toujours se temps qui s’évapore à la vitesse des regrets. C’est un texte presque « industrialisé » tant les matériaux et la transformation évoquées dans les images prennent une place conséquence. Une usine de la vie ou une fabrique à désillusion, le poète en contremaître. Merci Francis Etienne pour cette très belle réalisation !
La Sampo, six pieds sous neige
Publié le 13/12/2024
Bonjour et merci Quentin, c’est vraiment très chouette encore. Tu as le chic pour nous prendre par le bras d’emblée et faire naître rapidement une intrigue, tout en nous associant à l’immersion comme par exemple l’habile recherche internet, qui nous a plongé dans l’histoire avec l’envie d’en connaître l’issue. Les descriptions sont soignées et le rythme engageant. On s’attendrait à une chute fantastique ou mystique et elle est presque banale et pour le moins terre à terre et c’est en cela qu’elle est très efficace, tu as su nous embarqué dans un sens pour mieux nous surprendre de l’autre. Bravo à toi et grand merci de ce nouveau partage.
Toison de larmes
Publié le 13/12/2024
Tout en émotion et sensualité, le jour telle la peau frissonne d’émoi. Il y a plusieurs lectures mais dans une même unité ou plutôt harmonie, sans que l’une empêche l’autre de se développer. C’est très riche et flamboyant, jusqu’à ce que la taciturne nuit survienne et s’impose. Merci du partage Francis Etienne.
Le tacot
Publié le 12/12/2024
En effet, il faut trouver la juste mesure!
Mode d'emploi
Publié le 12/12/2024
Avec le plus grand plaisir. Il y aura toutefois une limitation, le fait que vous ne disposez pas d'un système 34 points. https://www.youtube.com/watch?v=48YNKBBbjj8&ab_channel=PatriceD%27hautcourt
Mode d'emploi
Publié le 12/12/2024
Nous ne rions pas assez et à propos de rire un peu, aurais-tu la possibilité de nous livrer la version avec le son? La performance semblait extra….
Mode d'emploi
Publié le 12/12/2024
Ça s'est très bien passé. L'humour assouplit tout. Les auditeurs étaient hilares mais, m'ont-ils dit, ils ont pu apprécier le système Amadeus. Merci, Léo !!!
Palindrome de sèves
Publié le 12/12/2024
Dans ton précédent poème j’avais oublié d’aborder le sacré (cierge) et c’est l’évangile ici qui me fait ce rappel et qui me plonge d’ailleurs sur ce qui caractérise aussi une partie de ton poème. Cette part du sacré qui est présente ou jamais bien loin, qui plane telle une ombre de lumière ou de malédiction dans le fil ténu et souvent malmené de nos vies. Comme un ange gardien ou celui qui précipite les enfers. Et de façon plus pragmatique et formelle : la mort est incontestable.
Parure sans visage
Publié le 12/12/2024
C’est superbe, et je trouve une nouvelle fois le commentaire de Lucie très intéressant et inspirant. Ce que je trouve chouette avec la poésie c’est qu’elle part de chacun et que chacun y puise dans ses sensibilités et perceptions qui lui sont propres. Dans ce que je perçois il y a de l’éphémère avec l’évanescence et le cierge ou le ruisseau ; l’espièglerie enfantine avec les chapardeurs, la ronde et la marelle ; et le précieux avec le vélin, les perles et le lys blanc… la fragilité et le temps qui passe semblent avoir raison de tout. Merci Francis Etienne pour ton très beau poème et Lucie d’élargir le champs de mes perceptions.
Mode d'emploi
Publié le 11/12/2024
Alors cette lecture ?
Parure sans visage
Publié le 10/12/2024
Merci Lucie pour ce commentaire très pertinent et exhaustif autour de ce texte que vous avez lu en profondeur et dont vous avez retenu des éléments particulièrement marquants. Vous l'avez certainement remarqué dans d'autres poèmes je suis passionné par Venise et surtout par son masque, car Venise est avant tout un jeu de masques et il est vrai que l'on retrouve dans la cité du doge le luxe et l'élégance, l'apparence et l'être, la nuit et ses frontières l'aube et le crépuscule, la richesse exubérante mais aussi la puissance. Tout ce qui tourne autour de la femme est essentiel à Venise. Je n'en veux pour preuve que les mémoires de Casanova, mémoires qu'il a mis en scène lui-même sous le nom de : « Histoire de ma vie. » Et si l'on parcourt le texte de Casanova, on s'aperçoit qu'il est l'expression même de Venise, et d'ailleurs, il y fait souvent référence. La question de savoir s'il s'agit d'un homme ou d'une femme est pertinente. Je ne la trancherai pas, puisqu'elle se pose sous le masque des mots. Merci encore pour cette grande fidélité à lire mes textes et votre précision dans les commentaires que vous laissez. Cordialement. Francis Étienne
Le tacot
Publié le 10/12/2024
Bonsoir Quentin, comme je l'écrivais, je trouve votre extrait parfait tel quel. S'il s'agit d'une nouvelle, comment ne pas élaguer? Simplement, comme j'aimerais lire la suite, je trouverais bon d'y retrouver des détails pour permettre une immersion encore plus grande car oui, j'aimerais bien lire la suite. C'est toujours clivant les détails: immersifs pour les uns, surabondants pour les autres. Je me situe dans la première catégorie.
Le tacot
Publié le 10/12/2024
Merci Myriam pour ce commentaire et ces conseils. à relire le texte, c'est vrai que, dans la volonté de le rendre concis, il manque certains détails qui pourraient enrichir l'atmosphère. Comme, je pense, la plupart des novices, j'ai lu qu'il fallait aller à l'essentiel dans une nouvelle. Je devrais malgré tout prendre garde à ne pas trop élaguer.
Je rêvai de son doigt diaphane sur mon front, Fin
Publié le 10/12/2024
Cher Léo, un texte n'a de valeur que dans les yeux de ses lecteurs. Merci
Je rêvai de son doigt diaphane sur mon front, 3
Publié le 10/12/2024
Merci Cher Léo, ravie de lire vos commentaires ! Amitiés
Una sera di Dicembre (Un soir de Décembre)
Publié le 10/12/2024
Merci Léo ! C'est un texte mêlant solidarité et amour, et dans cette solidarité il y a l'idée de réciprocité qui me semble importante car c'est, je le crains, une espèce en voie de disparition, si je peux le dire ainsi. Je ne veux pas être pessimiste mais j'espère que ce petit texte peut lui redonner une place de choix dans les cœurs, un peu comme on met l'église au centre du village (si vous me passez l'expression). Cette intention paraît plaire alors j'en suis contente !